Chapitre 11 : L'anneau de la haine


Je commence à comprendre le plan de Dragon des Mers… Quand je loue son ingéniosité, sincèrement, avouez que je ne suis pas trop dithyrambique. C'est une personne qui sait ce qui veut et qui sait où il va. C'est pas n'importe qui quand même… Je crois bien qu'il m'impressionnera toujours…

Je pense que la campagne d'Asgard touche à sa fin. Mes commentaires ? Oh, certes, sur 50 partants, il n'y aura à peine 1/5eme de survivants, ce qui déjà est assez mauvais comme bilan. Mais bon, Dragon des Mers n'en a cure, ce qui comptait pour lui, c'était qu'Asgard soit sous son joug, ce qui devrait être fait dans très peu de temps. Ce qui m'emmène une réflexion que j'ai depuis le début de cette bataille. Arion et Dragon des Mers se battent ils pour le même combat ?Poursuivent ils la même quête ?

Evidemment, la réponse est oui en apparence. Leur ennemi commun est Athéna, leur objectif à court terme est de conquérir Asgard. Mais pourquoi ? Je ne sais pas si Arion a vraiment l'esprit de la conquête pour la conquête. Les preuves : ses doutes perpétuels depuis le début de l'offensive… Mais c'est un bon garçon. Il voulait montrer ce qu'il valait à son père et à Dragon des Mers, ben on voit le résultat…

Certes, techniquement parlant, il fait plus que de résister au guerrier divin d'Alpha, Siegfried de Duhbe, sans doute le meilleur d'entre eux. Mais au niveau tactique et tout simplement humain, c'est dramatique. Trop sensible, trop obsédé par un unique objectif, trop con presque…

Sinon, comment se comportent mes camarades Kamaté de la Chimère, Kaba du cobra et Nasser du fennec ? Bien deux d'entre eux ont facilement gagné leur combat. Nasser, quant à lui, affronte " l'ombre d'un guerrier divin "… Sans commentaires. Je pense qu'il devrait facilement vaincre lui aussi…

Sinon, les autres combats ? Le constat est assez affligeant pour les anciens chevaliers d'Athéna, les anciens pensionnaires de Gertazé et amis proches du petit Arion. Igor a été sauvé par je ne sais quoi. Sans cette intervention divine (je ne vois pas d'autres termes), il aurait rejoint la charrette déjà fort bien remplie des morts au combat pour Poséidon. Mais il reste quand même en grande difficulté, et je ne sais pas si il va s'en sortir.

Même remarque pour Hristo, le chevalier d'argent du Triangle Austral, que je connais très bien aussi… Mais ce cher Hristo va sans doute mourir des griffes d'un adversaire qui lui est largement supérieur, le guerrier divin Albéric de Megress. Finalement, le vaillant gaillard Darko reste celui des trois qui se débrouille le mieux contre le redoutable et puissant Tholl de Phecda, quand bien même c'est toujours le nordique qui dirige les débats…

Combat assez spéial sur lequel on ne s'arrêtera pas des heures, c'est le bien brave Trévor de la pieuvre contre la petite Sylphia. Elle a beau avoir en elle le diable, il ne se réveillera pas cette fois ci, le lieutenant la tenant dans ses tentacules. Bon, je suppose qu'il n'y aura pas de mort dans ce combat, tant pis…

Sinon, intéressant le combat entre Duncan du Loch Ness, courageux combattant à défaut d'être brillant, et Hagen de Mérak, récent guerrier divin de Béta (là bas, les titres ne restent pas longtemps vacants…)… En attendant que le lieutenant Marino du Requin veuille bien reprendre connaissance, on aura un combat équilibré. Je ne parlerais par contre pas de Syd de Myzar contre Hossim du Crocodile… Ce dernier s'obstine à vouloir rester en vie. Bon, c'est bien, c'est courageux. Mais pas palpitant, ce dernier n'a aucune chance de battre Syd de Myzar (faut pas rêver quand même…)

Enfin, je garde le meilleur combat pour la fin (quand bien même j'en ai un peu parler), mon cher petit Arion contre Siegfried de Duhbe. Dans cet affrontement, mon petit protégé secret prouve enfin qu'il est devenu un grand combattant. Sincèrement, je pense que si Dragon des Mers lui laisse le temps (ce qui n'est pas sur vu l'avance prise par Isaack, dont je n'ai pas parlé…), il peut vaincre Siegfried. Et j'en suis satisfait, je n'aurais pas fait tout ça pour rien…

Alors bon, sans doute perdra t'il du crédit auprès des Généraux des Mers, sans doute aura t'il perdu une grande partie de son armée, mais certes… Cela ne fera qu'augmenter sa colère envers Athéna. Et c'est bon pour moi ça.

Ajoutons aux évènements d'Asgard qu'une fronde civile qui semble se préparer en Grèce, justement au sanctuaire d'Athéna…Le mécontentement et les doutes se font jour au Japon, en Inde ou en Chine… Et le Grand Pope ne pourra pas toujours abuser de la force comme au Pérou (pour éliminer Xuacan, le Maître d'Igor) sans éveiller d'autres soupçons. Tiens, peut être que je n'aurais même pas à intervenir !

Non, tout se passe bien… J'en suis heureux.


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Quelque chose me gène chez ce jeune garçon que je dois combattre. Je suis pourtant celui qui est considéré par mon peuple comme le guerrier le plus puissant d'entre eux, et pourtant… Un sentiment fluctuant entre un embarras inexplicable et une appréhension incompréhensible. En face de moi se tient le fils du Dieu qui a toujours voulu annexer notre Royaume d'Asgard. Et en tant que guerrier divin d'Alpha, je dois vaincre. Moi, Siegfried de Duhbe, je me dois de gagner ce combat ! Pour Asgard !

Le peuple pour qui je me bats n'a connu que souffrance et sacrifice. Le froid et la nuit qui frappent Asgard n'ont d'égal que la chaleur et le courage présents dans le cœur de ces gens. Comment ne pas se donner au maximum pour eux, pour ces personnes qui nous insufflent la force et le courage de nous battre de part leurs perpétuelles prières et dévouement ? Ainsi, dés lors que l'ennemi veut nous priver de la liberté, nous nous battons, les guerriers divins d'Odin, pour protéger notre peuple de l'agresseur, en donnant notre vie pour lui.

Deux combattants ont déjà péri pour cette terre froide et ingrate envers ceux qui la servent et qui servent Odin. Le premier d'entre eux, le joueur de harpe Jonas de Némezeth. Un des plus puissants d'entre les guerriers divins, un vieux combattant qui a servi loyalement Asgard toute sa vie durant. Il avait pris l'habit sacrée laissé vacant par le courageux Volken, père du jeune et talentueux Mime de Vénétasch qui devrait hérité de ce rang. Mais la mort de Jonas reste encore un mystère pour moi… Qui est donc cet homme qui a pu le tuer avec une telle facilité apparente ?

Le deuxième guerrier à avoir été vaincu a connu une défaite tout aussi surprenante et indiscutable. Frédérik, guerrier divin de Béta. Un homme pour qui je ne portais pas une amitié considérable. Je le considérais comme un opportuniste ne se souciant que très peu d'Asgard, et c'est avec joie que je constate que la robe divine de Béta recouvre à présent les épaules du jeune mais talentueux Hagen de Mérak, au grand désespoir de la sœur d'Hilda de Polaris, amoureuse de ce preux chevalier.

Hilda de Polaris justement… Grande prêtresse d'Odin, qui apporte à notre peuple tout l'amour et l'autorité dont fait preuve le Dieu que nous servons. Cette femme est autant fascinante qu'attachante. Intelligente, belle, dévouée et emplie de bonté. Elle est la première à déconsidérer la guerre, à bannir la violence. Pourtant, lorsqu'elle se présente comme c'est le cas en ce moment, elle continue de servir et prier Odin sans atténuer son amour et son sens de la dévotion. Elle endure à elle seule toutes les souffrances d'Asgard mais ne cesse d'aimer son peuple. Amour, c'est sans doute le terme qui revient le plus dans mes phrases mais qui lui convient le mieux…

J'aime Hilda de Polaris. Non, ne vous méprenez pas, ce n'est pas de l'amour au sens sentimental et charnel… Mais plus un acte spirituel de totale confiance en elle, de respect aveugle, de fidélité dévouée et intégrale. Elle ne représente plus Asgard, elle est Asgard. De par son implication et son dévouement, de par ses souffrances endurées pour son peuple, elle est devenue l'essence même d'Asgard et d'Odin, aimée, adulée et respectée par chacun des habitants de ces contrées enneigées et battues par les froids vents nordiques.

Je pense qu'elle sait, pour sa part, quels sont mes sentiments et à son égard, et à l'égard de ce peuple pour qui je me bats en ce moment. Pour qui nous nous battons tous, les guerriers divins choisis par Odin en personne. Le fidèle et puissant Tholl de Phecda, actuellement en prise avec un chevalier d'Arion, le casanier mais honnête Fenril d'Alioth et ses loups, le mystérieux et cynique Albéric de Mégrez, et enfin mes amis Hagen de Mérak, tout récent guerrier de Béta, et Syd de Mizar.

Hilda nous aime. Hilda aime Asgard, aime ce peuple endurant et travailleur. Et en ce sens, pour elle, pour Odin, nous vaincrons les envoyés de Poséidon. Nous vaincrons les armées d'Arion !

Odin, transmet moi ta force !

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Le combat entre les deux chefs de clan est acharné, chacun ne voulant perdre un instant la main prise sur le combat. Siegfried venait de récupérer à l'instant, comme un cadeau du ciel, la divine épée de Balmung qui a quitté la statue d'Odin pour prendre place dans l'auguste poigne du guerrier divin d'Alpha. Arme au combien utile et indispensable au vue de la tournure que prenait cet affrontement.

Hilda, ressent chacune des vibrations provenant du combat opposant son fidèle et brillant serviteur au fils de Poséidon. De même qu'elle suit avec appréhension le combat opposant le lieutenant du crocodile, Hossim de son prénom, au redoutable carnassier Syd de Myzar. Ce dernier ne devrait pas avoir trop de mal à vaincre son adversaire et partir tenter de retrouver Isaack du Kraken, actuellement personne ne sait où.

L'affrontement des deux chefs de clan, Arion et Siegfried, atteint un paroxysme d'intensité et de puissance. Arion semble n'être plus cet être capricieux et tourmenté. Ses yeux crachent des flammes et sa détermination est totale. Son cosmos atteint des hauteurs divines. Ses déplacements, esquives et attaques s'effectuent à la vitesse de la lumière, et son esprit fait preuve de la même vivacité que ses gestes. Car en face se tient le plus divin des guerriers d'Odin.

Ces deux combattants auront tout tenté pour faire plier l'autre. Ni le tranchant de l'épée d'Odin, ni les flammes du dragon n'ont pu terrasser le fils de Poséidon. De même, les flots de la méditerranée comme le " Lynx Méditéranéan Torment " n'ont pu mettre en défaut la garde du guerrier divin d'alpha. Donc, pour l'instant, le combat se poursuit, haletant, équilibré. Tendu.

Mais, tout de même, comment ne pas remarquer ce qui est en train de se passer de remarquable dans ce combat… Le cosmos développé par le fils de Poséidon est différent de ce qu'il était encore au début de cette funeste journée. Il parvient sans difficulté à élever son cosmos au niveau de celui de son pourtant divinement brillant adversaire. Parfois même, il le surpasse. Et si Arion s'élevait enfin à la plénitude de sa puissance divine ?

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Un autre combat équilibré. Le mystérieux Nasser du fennec contre le non moins mystérieux Bud d'Alcor. Pour l'instant, dans ce canyon glacé et rocailleux entre deux flans enneigés, se tient un affrontement où rapidité et vivacité font loi. Les griffes du tigre viking ne parviennent à frapper l'agile fennec, qui bien qu'étant loin de son désert sableux de prédilection, fait preuve de belles qualités de vitesses et d'esquives. Pour l'instant, il se contente de défendre et d'esquiver.

BUD (commençant à s'énerver) - Par les Griffes du Tigre VIKIIING !!!

Un jet de lumière se précipite sur Nasser du Fennec, mais rien à faire… L'agile renard du désert esquive efficacement la charge du jumeau ombré du guerrier divin de Dzéta. Ce dernier se retourna et observa avec attention ce mystérieux lieutenant de Poséidon provenant d'un sanctuaire inconnu et ayant rejoint la cause et les armées du Maître des Océans. Son armure ocre et noire, de même que ses traits légèrement bruns, trahissaient ses origines arabes. Son porteur semblait être originaire du désert de Syrie ou d'Arabie Saoudite, mais bizarrement, il ne paraissait nullement gêné par l'environnement glacial et différent d'Asgard.

Soudainement, alors que le lieutenant de fennec, responsable du Golfe persique, ne s'était uniquement contenté de défendre, son aura sable s'accrut rapidement, provoquant un tremblement et la fonte de la neige à l'intérieur de ce canyon. De même, la neige tourbillonante semblait comme laissée place à un fort vent de sable chaud et sec. Bud, pourtant habitué aux adversaires délicats, devait reconnaître le surprenant potentiel de son adversaire.

NASSER (tendant le bras vers son adversaire, poing fermé) - Je ne m'amuse plus. Je vais très vite en finir avec ce combat…

Bud ne pouvait que se mettre en position de défense. Le cosmos flamboyant et chaud comme le soleil frappant le sable brûlant du Sahara, se concentrait autour du poing fermé de Nasser. Quand soudainement…

NASSER - Sahara, AL SAHALA !!!

Une vive lumière éblouissante parti violemment du poing de Nasser accompagné d'une multitude de boules de feu énergétiques qui frappèrent brutalement Bud d'Alcor. Lorsque la lumière s'estompa, le paysage témoignait de la violence de l'attaque. De multiples cratères jonchaient un sol dépourvu d'une neige qui avait fondu sous la chaleur de l'attaque de Nasser. C'était extrêmement simple et rapide, mais oh combien efficace.

Quant au blanc guerrier de l'ombre, il gisait à terre, l'armure fissurée à de nombreux endroits, saignant au niveau de la tempe et de l'épaule droite. Il souffrait également de multiples brûlures dues à la chaleur de l'offensive et de nombreuses contusions. En résumé, il était dans un état peu confortable. L'attaque de Nasser a été portée à la vitesse de la lumière et la forte luminosité de l'offensive empêchait Bud de pouvoir distinguer les coups de son adversaire. Malgré tout, le vaillant guerrier divin double put se relever, en prenant appui sur la paroi, et ré-intensifia un cosmos atteint.

BUD (devant un homme toujours aussi stoïque) - Je suis surpris par ton attaque… Mais je crois avoir compris mon erreur et la prochaine fois, je saurai parer et contre attaquer…
NASSER (amusé) - Ah oui ? Et bien moi, je te dis que tu ne résisteras pas à ma prochaine offensive…
BUD (explosant son cosmos) - Je vais t'attaquer à pleine puissance… SHADOW VIKING TIGER CREWS !!!
NASSER (levant nonchalamment son bras) - Sahara AL SAHALA !!!

L'éblouissante luminosité de l'offensive de Nasser contrastait avec les éclairs bleus étincelants provoqués par celle de Bud. Ce dernier décida d'attaquer les yeux fermés et de ne se fier qu'à son sixième sens pour esquiver les boules d'énergie de Nasser et ensuite contre-attaquer. Et tel une fusée évitant des météorites, Bud parvint à se frayer un chemin jusqu'à Nasser et…

BUD - Meurs !!! Viking tiger Clawwww !
NASSER (voyant Bud fondre sur lui) - Non ! FENNEC SAL ALAHEM !!!

Le guerrier divin parvint à frapper violemment et en de plusieurs endroits le lieutenant de Poséidon, avant que celui ne puisse répondre par une offensive de grande envergure. Une boule de feu explosive renfermant l'énergie de plusieurs petites partit du poings de Nasser et, tel un fennec enragé, percuta violemment Bud qui se vit finalement projeter à son point de départ par cette force animale présente dans le poing de ce lieutenant.

A l'issue de cet assaut, les deux combattants étaient mal en point. Bud avait pu efficacement frapper Nasser, qui saignait en de multiples endroits. Quant à ce dernier, sa dernière attaque fut redoutable et perfora la protection au niveau du thorax du guerrier divin fantôme.

NASSER (énervé et blessé, enrageant) - Et merde ! De nous trois, c'est moi qui me colle le plus fort !
BUD (se relevant péniblement mais se remettant en position de combat) - C'est… c'est que je me bats pour mon pays ! Et tu ne pourras me vaincre…
NASSER (essuyant du sang coulant de son front) - Je crains que ce dernier assaut soit justement le dernier. Et je ne me contenterais pas de mes boules d'énergie puisque tu as compris le truc !
BUD - Mais ta deuxième attaque est encore plus basique…
NASSER (souriant) - Ne crois pas ça. Tu ne possède ni ma rapidité, et encore moins ma puissance… Je suis peut être un des plus basiques techniquement parlant de nous trois, mais je suis physiquement le plus fort, le plus rapide et le plus efficace au combat !
BUD (interrogatif) - De vous trois ?

Le guerrier blanc ne comprenait pas tellement où voulait en venir son adversaire. De " eux trois " ? Certes, deux guerriers divins ont été vaincus par deux lieutenants d'allure aussi peu semblables aux autres lieutenants. Mais quel est donc ce rapport, cette relation entre eux. Entre Kamaté de la Chimère, vainqueur de Frédérik, Kaba du cobra, bourreau de Jonas, et donc ce dernier Nasser du fennec. Certes, tous viennent apparemment d'autres sanctuaires, mais que dire de plus ?

En tout cas, ce que savait Bud, c'est qu'il lui faudrait mettre tout son cosmos dans cette dernière offensive. Bien que l'offensive de Nasser soit très puissante, il lui fallait pouvoir porter son attaque, seul moyen de tuer son adversaire.. Et retourner dans l'ombre de Syd.

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Syd, justement, qui ne parvient toujours pas à se défaire de ce rude lieutenant des mers dont on ne peut pas dire que le charisme et la notoriété furent deux de ses principales qualités. Hossim, courageux lieutenant du crocodile, est en train de résister (le mot est bien choisi) aux multiples attaques de Syd. Son but est simple : gagner du temps pour préserver Isaack (que fait-il d'ailleurs ? Il rejoint le palais d'Hilda, c'est ce que souhaite Hossim…) et permettre à Arion de se battre seul contre Siegfried. En un mot comme en cent, obliger Syd à rester se battre ici… Le retenir. Et il le retient bien le bougre…

SYD (énervé, se jetant sur Hossim toutes griffes dehors) - Mais quand vas tu te décider à mourir ?? Par les griffes du tigre viking !!!

Un rayon de lumière transperce un Hossim qui se voit griffer et frapper en de multiples endroits. Il retombe sèchement sur ce sol gelé d'Asgard, son écaille aux ¾ détruites, mais il se relève. Les yeux dans le vide, le souffle court, saignant en de multiples blessures. Plus mort que vif. Et il se remet en position pour attaquer, ses deux bras formant la mâchoire d'un crocodile prêt à tuer.

SYD - Mais comment tiens tu encore debout… (le frappant avec ses griffes, mais le voyant encore se relever et se remettre en position) Pourquoi refuse tu d'arrêter ce jeu ridicule pour enfin mourir en paix ?
HOSSIM (se relevant difficilement) - Ne… ne comprends tu pas l'esprit qui, kof kof… qui nous anime… Nous nous battons pour Arion ! Car nous croyons en lui ! Car c'est (reposant un genou à terre) une personne pleine d'amour et (se relevant) de respect pour les gens…
SYD (concentrant ton son cosmos) - Tu parles ! C'est un terroriste qui veut annexer un pays !
HOSSIM (concentrant son cosmos dans ses bras en forme de mâchoires) - Je ne te demande pas de nous comprendre…
SYD (sec) - Rassure toi ! Je ne cherche pas à vous comprendre… Je cherche à défendre mon pays et mon peuple, alors je vais te tuer… Adieu lieutenant… Que les GRIFFES DU TIGRE VIKING T'ACHEVENT !!!!
HOSSIM - PAR LES MACHOIRES DU CROCODILE !!!!!

Un choc violent…

Aussi violent que fut le contact des attaques des deux colosses…

THOLL - QUE LE POING DU TITAN TE TERRASSENT !!!
DARKO - PAR LA CHARGE DU GRIZZLY !!!

Un missile énergétique qui rentre en contact avec un souffle glacial et tranchant, et deux attaques, deux cosmos qui restent en suspension entre deux combattants. Le premier qui lâche perd le combat et meurt !

Aussi violent que le choc entre les oiseaux et les loups. Igor du toucan et Fenril des Loups de cessent les offensives. Igor ne veut pas lâcher, lui le miraculé qui se demande toujours à qui est ce qu'il doit cette survie divine. Fenril refuse également de lâcher. Il doit gagner, pour Asgard. La sanction et la même : le premier qui faiblit et le châtiment suprême condamnera le perdant.

Aussi violent que le regard d'Albéric devant le corps quasi-inanimé de Hristo. Ce chevalier d'argent qui n'en peut plus et qui reçois un nouveau violent coup de pied de son bourreau qui se prépare à en finir et à l'enfermer dans ce cruel cercueil d'améthyste.

Aussi violent que les offensives en préparation de Bud d'Alcor et Nasser du fennec. Deux cosmos d'une puissance meurtrière prêts à exploser et à frapper.

Aussi violent que le poing enflammé du cheval d'Odin contre celui déterminé du Loch Ness.

Aussi violent que la douleur endurée par le courageux Trevor de la pieuvre, qui maintien fermement son étreinte sur cette pauvre Sylphia qui ne peut que se résoudre à voir son activité réduite à néant par ce brave lieutenant des mers.

Aussi violent que sont les chocs entre les deux armes divines équipant les mains de Siegfried de Duhbe, Prince d'Asgard, et Arion, fils de Poséidon. Le premier en possession de l'épée sacrée d'Odin, qui a quitté la statue du Dieu d'Asgard pour aller servir le premier des guerriers de ce peuple. Le second titulaire d'une épée ramassée sur le corps du feu chevalier d'argent Tomislav du Lynx, épée mystérieuse mais qui catalyse toute la colère et l'énergie du jeune Dieu des mers.

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ALBERIC (le regard mauvais) - Il est temps pour nous d'en finir…

Hristo, son adversaire, ne dit mot. Il ne peut plus rien dire. Il est inanimé. Seul son faible souffle sur la neige froide d'Asgard indique que la vie ne l'a pas encore quitté. Mais le moment de l'ultime départ est proche, d'autant plus proche que le guerrier d'améthyste croise ses bras et se prépare pour l'offensive finale…

ALBERIC (ses cheveux voyant sous l'intensification du cosmos) - Adieu Chevalier ! Que le cercueil d'améthyste t'emporte EN ENFER !

C'est fini. Hristo se sent comme en lévitation, délicatement caresser par ces cristaux qui viennent comme l'enlacer, le réchauffer, l'éliminer. Mais finalement, cette sensation n'est pas si désagréable… La colère qui l'étreignait il y a peu, à la vue de la dépouille de son ami Mendoza du Galapagos, était tellement plus douloureuse… Maintenant, il se sent bien. Il va mourir, mais finalement…

Il revoit son Maître. Un homme avenant et bon au début, mais pitoyablement vil, cruel et violent sur la fin… Sur sa fin. Assalbank, puisque tel était son nom, était de nationalité Hollandaise. Et il fut éliminé par son propre disciple.

Hristo s'interroge. Pourquoi suis je en train de penser à mon Maître qui aura été probablement la personne que j'ai le plus détesté pour ce qu'il a réussi à devenir au moment de mourir ? Est ce que parce que je suis responsable de sa mort ? Pourtant, je ne regrette rien… C'était lui qui a voulu en arriver là en m'obligeant à le tuer pour revêtir cette armure. Il est mort, et je vais le rejoindre…

Hristo pense à son frère, qu'il va sans doute rejoindre au vue du combat qu'il est lui-même en train de mener. Igor du Toucan, son presque jumeau, en train de survivre tant bien que mal en face du guerrier Fenril du loup. Hristo pense à son ami Tomislav, le chevalier du Lynx tué par Athéna en personne, qui l'attend en compagnie de la douce Déméter au Royaume d'Hades. Hristo pense enfin à Arion, en train de commencer à dominer Siegfried. Ce garçon pour qui il est finalement heureux de donner sa vie.

Ca y est. Les cristaux commencent à se densifier, à se solidifier. Il ne sent plus rien. Ni le froid poignant d'Asgard, ni les bruits des combats et de cris de douleur aux alentours qui blessent cette pourtant si pure Vallée Nordique. Il est mort.

- Non !

Cette voix… Chaleureuse, tendre. La seule sensation perceptible par Hristo. Avec peut être cette douce chaleur qui commence à se faire sentir…

- Tu n'as pas le droit de mourir ! Tes amis auront besoin de toi. Ne meurs pas, Chevalier. Pour tes amis, pour Arion. Je t'ordonne de vivre !

Hristo n'a pas le temps de s'interroger sur l'identité de cette voix hermaphrodite mais oh combien douce, belle et finalement mystérieuse qu'il se sent envahit d'une puissance nouvelle. Il ouvre les yeux, et à ce moment précis, son cosmos explose en même temps que le tombeau d'améthyste qui le logeait. Sous les yeux ébahis d'Albéric qui ne peut que recevoir tel des projectiles blessants et mortels les éclats de cristaux provenant de cette explosion.

Hristo retombe lourdement sur le sol, accompagné deux secondes après de son adversaire. Et si les deux courageux combattants parviennent à se relever, ce n'est pas sans difficulté. Hristo est vivant. Il ne sait pas ni à qui, ni à quoi il doit ce miracle. Mais qu'importe. Il doit gagner ce combat ! Mais cette pensée est partagée également par Albéric qui ne se pose pas tant de question…

ALBERIC (en rage) - Tu viens de réaliser un exploit. Non, un miracle. Mais maintenant, tu vas mourir ! Tu n'en réchapperas pas maintenant ! Par le cercueil d'AMETHYSTE !!!

C'est trop tard pour attaquer. Mais à présent, si Hristo ne peut contre attaquer avec ni son " Nantijka Trijlansvlo " (littéralement Triangle de lumière) qui envoie ses adversaires dans le Royaume des ombres, ni avec ses attaques télékynésiques, il peut quand même se défendre…

HRISTO (pour lui même) - Maître. Je vous ai détesté pour ce que vous êtes devenu. Mais vous m'avez tellement appris… SPHERIC WALL !!!!

Un mur sphérique de cristal se matérialisa autour de Hristo. Cela stoppa net l'attaque d'Alberic. Et quelque soit l'intensité de la vague d'améthyste, rien n'y fit. Cette parade se révélait infranchissable et incontournable.

ALBERIC - Quelle défense ! Essais donc de parer la colère de la nature ! Tu vas mourir !

Même résultat. Les racines, rochers et autres torrents de boue venaient s'écraser sans réussite sur cette muraille cristalline qui ne vacillait pas.

HRISTO - Mon Sphérical Wall est incassable, incontournable, imparable ! Et tant que la foi en ma cause perdurera, tu ne parviendras jamais à érafler ce mur de cristal !
ALBERIC - C'est ce qu'on verra !!!

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- Enfin tu es arrivé… Je commençais à perdre patience, Général Isaack du Kraken !

Sous un vent balayant une plaine à proximité du palais vide de gardes en vie (mais jonché de cadavre), un homme habillé en costume traditionnel nordique attendait celui qui se fait appeler Isaack du Kraken.

ISAACK (surpris) - Oui… Mais vous êtes ?? (puis reconnaissant l'être qui changea de suite de forme) Oh ! Kasa !
KASA (air mesquin et cynique) - Alors ?? En lisant dans ton cœur, je vois sans difficulté quelle apparence prendre…
ISAACK (détaché et se préparant à rentrer au sanctuaire) - Et bien alors agis au lieu de jouer !
KASA - Oh, tu es en colère… Mais avant de partir, juste un point…
ISAACK - Oui.
KASA - Dragon des Mers est contrarié. Les lieutenants gênants sont toujours en vie…
ISAACK (souriant) - Mais certains plus pour longtemps…
KASA - Deux sont sortis vainqueurs de leurs combats !
ISAACK - Mais deux vont bientôt mourir, et trois si tu ajoutes le chevalier bourru de l'Ours. Et puis je vais te dire, tu m'ennuis, Kasa. Sache que je n'ai aucun compte à te rendre ! Je rentre…

C'est sur ces dernières paroles que Isaack de Kraken prit congé de cet homme aux multiples visages…

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Retour sur un combat intéressant et toujours très indécis entre un lieutenant valide jeune et courageux et un tout récent guerrier divin. Le lieutenant du Loch Ness, Duncan de son prénom, écossais de nationalité. Jeune, fougueux, pleins d'entrain et déterminé à se battre pour Arion. En face de lui, un jeune homme semblable, Hagen de Merak, surmotivé depuis que l'habit sacré de Béta a reposé sur ses épaules.

Cela va faire quelques minutes que le poing de Duncan et le jet de feu de Hagen s'opposent, à mi-distance des deux hommes. Deux cosmos actuellement d'intensité sensiblement égale. Sensiblement, car le guerrier divin semble prendre un léger avantage. Et le lieu de recoupement des deux cosmos est en train de se rapprocher dangereusement du lieutenant de Poséidon.

Mais pas pour longtemps ! A ses cotés, Marino du requin, qui vient à l'instant de reprendre connaissance, aide son compagnon en repoussant l'attaque de glace de Hagen. Un requin et un serpent des mers en face d'un cheval d'Odin. Trois attaques qui convergent en un point où se multiplient les énergies en un mini big-bang. Celui des deux camps qui lâchera mourra, mais cela devient une habitude…

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Dragon des Mers est satisfait. Certes, voir les trois " nouveaux " se débrouiller aussi bien l'agace. De même que les résistance des chevaliers d'argent au service d'Arion le contrarie. Il se réjouissait de voir périr deux d'entre eux, mais non. Il s'interroge sur cette mystérieuse " apparition ", tout en ayant l'intention de ne pas s'occuper de ce " problème " pour l'instant, d'autres taches étant plus urgentes.

Pourtant Arion se débrouille relativement bien en face de Siegfried, tout en étant moralement atteint. Ajouté ceci au fait qu'Asgard tombera bientôt sous son contrôle rend finalement cette opération particulièrement lucrative pour lui. A l'issue de celle ci, il ressortira indiscutable le grand gagnant de l'opération, et le Maître incontesté et incontestable des armées de Poséidon, avec à ses cotés un puissant Arion mais qui aura perdu énormément de crédit. Et puis si ce dernier pouvait même arriver à disparaître… Cette dernière pensée commence à se faire jour dans son esprit, mais il ne sait si il doit la nommer " crainte " ou " espoir ".

En face de lui, Sorrento de la Sirène émet de plus en plus de doute sur les agissements du Général censé diriger les opérations, ainsi que l'aurait voulu leur Dieu Poséidon. Rendre le monde meilleur…Tel était le but de son engagement en tant que Général derrière Poséidon dont le but est de purifier la terre. Mais les doutes commencent à être de plus en plus important au vu du comportement de Dragon des Mers.

Bian est le dernier du trio présent pour superviser les opérations. Fougueux et puissant chevalier, il n'en reste pas moins d'une fidélité exemplaire envers Dragon des Mers. Fidélité qui se voudrait même aveugle. Maintenant, nous savons que ce général est davantage musculairement performant qu'intellectuellement brillant, alors ce manque de réflexion n'est guère préjudiciable.

DRAGON - La campagne d'Asgard est quasiment terminée. C'est un triomphe
SORRENTO (avec dédain) - Sincèrement, je ne vois pas où est ce que vous pouvez vous trouver triomphant… D'abord, 40 lieutenants ont trouvé la mort. Ensuite, rien n'est encore joué. Enfin…

Sorrento ne put finir sa phrase qu'il fut violemment oppressé par le terrible dégagement d'énergie et de cosmos de Dragon des Mers. Celui ci étouffa complètement les deux généraux en déployant une aura qui envahie toute la pièce, chaude et astreignante. Le Général de la sirène, quand bien même sa puissance ne soit pas à démontrer, restait ému par ce déferlement de cosmos et se tue.

DRAGON (à Sorrento) - Il te manquera toujours quelque chose, joueur de flûte… C'est le sens de la guerre et l'intelligence tactique. Tu n'es finalement qu'un artiste et un rêveur. Je me demande ce que tu fais ici avec nous…
SORRENTO (tentant de se remettre) - Peut être Poséidon aurait t'il besoin de moi…
DRAGON (touché par cette pertinente remarque) - Et c'est bien là ton salut.

En tous cas, le fier Général en chef des armées de Poséidon voyait cette offensive arriver à son terme. Il était satisfait…

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Palais d'Hilda de Polaris…

La prêtresse d'Odin est seule. Elle réfléchit. Elle a senti les combats, elle ressent chacun des coups reçus par ses guerriers divins. Car elle est Asgard, et chaque fois qu'un ennemi parvient à frapper un guerrier divin, c'est une partie d'Asgard qui est touché. Et elle souffre… Elle la pacifique, la profondément humaine, elle souffre.

Elle souffre de voir son peuple et son pays une nouvelle fois offensé. Après les éléments, voilà que ce sont les Dieux qui décident de martyriser. Elle souffre de voir chacun des ses guerriers divins se battre. Elle meurt de devoir pleurer les morts des braves Jonas et Frédérik, elle subit les assauts de Syd et Bud, elle résiste comme résistent Fenril, Tholl, Albéric et le jeune Hagen. Et elle se bat comme se bat Siegfried, comme se battent chacun des êtres qui peuplent le pays d'Asgard…

Soudain, elle est dérangée par un de ces valets qui frappe à la porte…

HILDA (en sursaut) - Euh… Oui…
VALET (voix grandiloquente, solennelle et un peu ridicule) - Le guerrier divin Siegfried de Duhbe !!
HILDA (surprise) - Pardon ??
VALET - Ben… euh… Oui, le Guerrier divin…
HILDA (interloqué) - Non, c'est bon… Faite entrer…

Pourtant, elle semblait ressentir ce combat entre Arion et son guerrier bien plus qu'un guerrier pour elle. Un ami, un confident, pour ne pas dire plus. Mais pourtant non, Siegfried était bien là, droit, grand et fort dans son armure d'Alpha, le casque à la main et ses longs cheveux reposant harmonieusement sur ses épaules.

SIEGFRIED (en s'agenouillant) - Hilda… J'ai terminé mon combat contre Arion. Et j'ai vaincu…

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- Que l'épée d'Odin te transperce !

Un rayon lumineux partait du doigt de ce grand guerrier pour aller perforer l'auguste sol neigeux d'Asgard et envoyez Arion en enfer. Mais ce dernier, une nouvelle fois, put contenir la puissance du dégagement d'énergie en provenant du sol et contre attaqua…

ARION - Meurs Siegfried ! Lynx Mediteranean TORMMENT !!!

Une violente vague déferlante accompagnée de milliers de lynx chargeait le guerrier divin d'alpha qui, par la grâce d'Odin et de son épée Balmung, put parer cette redoutable offensive. Certes, le recul était important mais il put à son tour contre attaquer un jeune homme qui se précipitait déjà sur lui, l'épée divine devant, les yeux remplis d'une détermination qui n'avait d'égal que sa haine envers Athéna et envers le destin qui l'obligeait à se battre, encore et toujours…

Une des phases bien redondantes de ce combat qui n'en finit pas.

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Chambre d'Hilda. En face d'elle se tient, déferrement agenouillé, le grand guerrier Siegfried de Duhbe.

SIEGFRIED (calme, tête légèrement remontée) - Vous dites ressentir mon combat ? Sans doute confondez vous… Vu la multiplicité des combats et la violence de ceux ci, il est tout à fait envisageable que vous ressentiez un autre affrontement…
HILDA (angoissée mais heureuse de voir Siegfried à ses cotés) - Je… Tu as sans doute raison Siegfried ! (souriante) Ainsi, tu as donc vaincu Arion ??

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ARION (projetant à la vitesse de la lumière des milliers d'attaque tranchantes) - Siegfried !!! Chacun de mes lynx te tranchera !! Tu vas mourir !! Subit la colère du Dieu de la Méditerranée !!! MEDITERANEAN SEA TORMENTTTT !!!

Le guerrier divin était sous le joug de son adversaire, ne pouvant riposter au vu de la brutalité et de la rapidité des coups d'Arion. Ce dernier voyait son niveau augmenter au fur et à mesure du déroulement du combat, et actuellement il paraissait plus fort que le légendaire guerrier d'Asgard. Celui ci ne pouvait que tenter de parer avec son épée quelques coups, en éviter d'autres, mais en subir et résister à la plupart d'entre eux.

C'est alors qu'il vit surgir sur lui la vague déferlante puissante d'Arion, mélange de tornade et de surpression à laquelle il est en temps normal difficile de résister, mais dans cette situation. C'est alors qu'il décida de contre attaquer à travers cette tornade par son dragon immortel..

SIEGFRIED (cosmos explosant) - Je n'ai pas le choix… Adieu petit… QUE LES FLAMMES DU DRAGON T'EMPORTENT !!!!

Et le poing puissant de Siegfried, dont la force était incrémentée par Balmung, traversa le rideau de la Méditerranée pour frapper violemment Arion… Qui reçu de plein fouet l'attaque d'un Siegfried lui aussi fort atteint par les offensives du fils de Poséidon.

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SIEGFRIED (tendant un coffret) - Je pense que vous pourrez ordonner à nos troupes de cesser le combat… Les lieutenants sont quasiment tous morts. Ceux qui restent ne sont plus que l'ombre d'êtres humains. Quant à leur chef, il n'est plus…
HILDA - tu as donc tué Arion…
SIEGFRIED (ferme) - Mais maintenant, vous êtes, nous sommes, en position de force face à Poséidon, et surtout nous sommes inattaquables ! (fouillant dans son armure) J'ai récupéré ce bijou sur la dépouille d'Arion, et il serait de bon ton que vous vous en fassiez votre pour démontrer et afficher votre victoire à Poséidon, et à tous les Dieux qui auraient pour objectif de réitérer une pareille agression de notre peuple…

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Arion se relève difficilement. Son armure est touchée en de multiples endroits, mais pas de grosses failles ou fissures remettant en cause la pérennité de cette protection n'était à déplorer, preuve de la puissance de cette écaille divine qui vient pourtant de subir de plein fouet les plus puissantes offensives du plus puissants des guerriers d'Asgard.

Ce dernier est aussi debout. Il n'a plus son casque, et ses longs cheveux mouillés de sueur et de sang retombent lascivement sur son front saignant. Son armure commence également à ressentir la fatigue de cet affrontement divin. Ses yeux trahissent fatigue et amour en son pays. Il est prêt à repartir au combat. Ca tombe bien, il en est de même pour Arion qui vient de ré-empoigner fermement son épée.

Un dragon charge un lynx enragé. Les deux guerriers repartent l'un contre l'autre… Et le choc des deux armes se rencontrant n'est qu'un épisode de plus dans ce long et divin combat…

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THOLL - Que le poing du titan te TERRASSE !!!
DARKO - Par la charge du Grizzly !!!

C'était il y a une heure.

Depuis, les deux attaques restent à équidistance des deux chevaliers. Le poing rageur plein de patriotisme de Tholl contre la charge bestiale et glaciale pleine de chaleur de Darko s'annulent en une convergence de cosmos à mi distance de chacun des deux combattants.

Cela va faire bientôt quatre heures qu'à débuté ce combat, le premier d'une longue série. Et Darko épuise ses dernières forces. Toutes ses pensées se bousculent…

Le décès de son Maître, le jeune Camus, le sanctuaire, ce changement soudain d'aura derrière ce grand pope, Gertazé, Tomislav découvert mort, son combat contre Bian, Arion, Torben, Shura et Aldébaran, les prisons… Et Kanon, le Dragon des Mers, en aura omniprésente derrière tout ça…

Il n'en peut plus. En face, Tholl, le géant aux haches, semble être soutenu par tout un peuple, toute une nation qui croit en sa liberté. Et lui, qui est il ? Un homme trahi par sa déesse, qui se bat pour une cause à laquelle il ne peut pas croire… Pourtant, il y a Arion, cet enfant avec qui ils partagent le même destin fait de haine et d'ennuis… Et pour qui il doit résister ! Son objectif, c'est Athéna… Objectif vindicatif, pour venger l'honneur de Tomislav et Déméter. Objectif humain, pour les protéger d'une qui prétend les défendre mais pour mieux les opprimer…

Mais Tholl fait exploser à nouveau son cosmos… Il est à pleine puissance, et Darko ne peut plus résister. Il ferme les yeux, pose un genou à terre. La violence cumulée des deux attaques se précipite vers un Darko complètement amorphe…

THOLL (dans un sursaut d'humanité) - Darko !! Ouvre les yeux !!

Mais non. Malgré la compassion soudaine de ce géant barbu envers cet homme dont finalement il ne ressentait aucune haine, Darko se vit frapper de plein fouet par les deux attaques cumulées. Son armure explosa complètement, et l'homme se vit propulser plusieurs dizaines de mètres plus loin…

Tholl se rapprocha de cet homme complètement inconscient, blessé mortellement à de nombreux endroits. Son humanité lui recommandait d'achever ce chevalier d'argent, qui s'était vaillamment battu. C'est la raison pour laquelle, malgré son dégoût de la mort, il prit dans sa main droite une de ses haches de Mjolnir, la leva haut dans le ciel, et…

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Il faut en finir. Telle sont les pensées de Syd de Myzar lorsqu'il avait déchargé sur le courageux Hossim du crocodile l'orbe bleu. Attaque énergétique d'une rare puissance, qui venait de détruire aux 4/5eme l'écaille d'Hossim et de lui ôter toute conscience. Gelé, blessé, dans un coma l'entraînant normalement vers une proche mort, le lieutenant du crocodile venait de s'effondrer sur ce sol neigeux, le tachant par là de son rouge sang.

Il s'était grandement battu. Ce n'était pas un lieutenant brillant, mais il avait fait preuve d'un courage qui impressionnait le guerrier divin de Dzéta qui, en se rendant devant son corps sans conscience, lui rendait implicitement un grand hommage. Cet homme l'avait obligé à déclencher sa plus puissante attaque, ce qui reste en soit un exploit.

Il se préparait à rejoindre le palais, conscient qu'un danger dû à la fuite d'Isaack, se préparait, mais il fut retenu par une énergie… Qui semblait provenir de ce corps inerte allongé dans la neige. C'était incroyable, Hossim était en train de se relever, un crocodile paraissant enveloppé son corps meurtri… Quel courage pensa t'il…

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C'est ce que pensèrent également Hristo et Albéric, c'est ce que pensèrent encore Fenril et Igor. Chacun de ces combats touchait à sa fin. Chacun était épuisé.

La nature s'était calmé, et Hristo sorti son Sphérical Wall de protection qui l'avait épuisé. Et ils se regardaient, comme Igor et Fenril se fixaient, attendant le moment propice à l'ultime attaque.

Quel courage, c'est ce que pensait Tholl, lorsqu'il abattu sa hache pour trancher la tête d'un Darko qui avait fait l'effort de se mouvoir pour ne pas mourir. Et il se relevait, l'armure quasiment détruite, le cosmos enveloppant son poing…

THOLL - mais qu'est ce qu'il te fait courir chevalier ??
DARKO (le sang coulant de sa bouche) - C'est l'amitié et le respect… C'est Arion… Et tant que nous n'aurons pas vengé nos amis, Tomislav, Déméter… Nous ne mourrons pas !!

Tholl regardait tristement cet homme qu'il devait pourtant abattre. Et il lança ses deux haches en direction de celui ci, qui explosa son cosmos, créa un nouveau vent tourbillonnant et lui renvoya ses projectiles…

DARKO (cosmos luisant) - Je ne mourrai pas…
THOLL (pensif) - Mais pourquoi le tuer… (à voix haute) Tu ne résisteras pas une nouvelle fois à mon poing !

Et les deux cosmos des deux molosses de s'élever de plus belle…

DARKO - Par la charge du Grizzly !!!!
THOLL - Le poing d'Odin te terrasse !!!

La force de Tholl se révélait largement supérieure et engloutissait la charge de Darko. Il allait mourir, recevoir de plein fouet ce poing qui serait à présent mortel. Mais, de même que pour Igor, de même que pour Hristo, cette formidable et mystérieuse aura chaleureuse et divine, accompagnée de cette vois d'une extrême douceur, parvint et enveloppa Darko.

- Ne meurs pas. Résiste, ton travail commence à peine !

DARKO (les yeux clos, debout) - Je ne mourrais pas… (ouvrant les yeux) Je ne MOURRAIS PAS !!! Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !

Soudain, la charge faite de vent et de neige de Darko devenait tornade. Mes cristaux de neige devenaient fusées de glace et le vent devenait tempête. Le poing de Tholl implosa devant cette force de glace et de vigueur retrouvé, et les stalactites de glaces géants venaient s'écraser tels des missiles sur la carcasse musculaire du guerrier divin qui ne put résister à une telle tornade.

DARKO (mettant ces dernières forces dans l'attaque)- CYCLONE DE GLACE !!! Donne moi la victoire !!!

Des blocs de glaces frappaient un Tholl qui continuait à être projeté par cette ouragan glacial. Et il retomba, l'armure grièvement amochée, le corps meurtri et mortellement blessé, sur cette terre qu'il se devait de défendre.

De même que Darko qui tomba en avant, de toute sa hauteur, le visage en sang dans cette neige qui n'avait de blanc et de pur que la couleur. Car elle était témoin de la plus grande folie de l'homme : la guerre.

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Nasser venait de lancer sa plus puissante attaque, le " Fennec AL SAHALEM ", qui n'est en fait rien de plus qu'une rapide projection de cosmos en forme brutale et violente, telle un puissante et rapide boule de feu. Attaque extrêmement facile à comprendre, mais délicate à éviter et encore moins à contrer et à résister. Des trois lieutenants provenant de sanctuaires différents, Nasser est sans doute le moins " subtil ", il n'en demeure pas le moins puissant…

Et Bud, qui est probablement un des trois plus puissants défenseurs d'Asgard, en est pour ses frais. Nasser a sans difficulté éviter son orbe bleue et a contre attaquer violemment. Bud est à sa merci, et Nasser va le tuer…

Derrière lui arrivèrent Kamaté de la Chimère et Kaba du Cobra, le rejoignant et assistant à la fin de son combat.

Un combat va bientôt s'achever, le tigre étant sous la domination et le jugement du fennec… Drôle d'histoire…

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Mais qui sont donc ces deux combattants qui se battent avec une fougue et une résistance surhumaine ? Pour l'un, il s'agit de ne pas laisser son pays tomber sous le joug de l'ébranleur des sols. Pour l'autre, il s'agit de ne pas mourir, pour pouvoir venger ses parents, ses amis, son enfance… Et parce qu'il croit que le seul moyen d'y parvenir et de donner le pouvoir à son père, à Dragon des Mers…

En fait, depuis le début de cette campagne, Arion ne sait plus pourquoi est ce qu'il se bat. Il doute fortement, mais ne peut laisser transparaître celui ci. Depuis le début de ce combat contre Siegfried lui sont apparus à de nombreuses reprises, alors qu'il perdait pied, les souvenirs de Tomislav, de Déméter sa mère, de Torben son ami et son Maître spirituel… Et surtout l'image sournoise de Shura et Aldébaran, représentation humaine de sa haine vis à vis d'Athéna… Alors il se bat et il résiste, il domine, se fait dominer, revient au contact… Bref, il fait honneur à son rang de fils de Poséidon…

Sans doute pour la première fois depuis qu'il s'est éveillé à cette puissance.

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Hilda regarde avec curiosité et admiration ce bijou récupéré sur la dépouille d'Arion. Une bague dorée et finement ciselée… Un magnifique objet de valeur.

HILDA (gênée) - Mais, je ne peux accepter…
SIEGFRIED (se levant) - Vous devez pourtant… Considérez également ceci, je vous prie, comme un présent vous témoignant de mon dévouement envers Asgard, Odin et celle qui le représente sur cette terre…
HILDA (rougissant alors que Siegfried la fixe tendrement dans ses yeux en lui passant la bague au doigt) - Oh… Siefried (l'anneau repose intégralement sur le doigt d'Hilda) Mais… (douleur violente dans son crane) Qu'est ce que…

SIEGFRIED / KASA - Eh eh eh… Mission accomplie !!

Hilda pose le genou droit à terre et se tient la tête à deux mains de douleur… Tout Asgard semble crier en elle, elle en peut plus… Une énergie nouvellement maléfique mais tellement puissance surgit soudainement du plus profond de ces entrailles… Envahissant tout Asgard.

Tous les guerriers divins et les lieutenants s'arrêtent net, surpris par ce déferlement de puissance…

La mission de Dragon des Mers a réussi. Asgard a perdu, Arion a perdu. Il est et reste le seul vainqueur. Et il rit.

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Dragon des mers vient de quitter son sanctuaire sous-marin pour rejoindre les côtes d'Asgard. Il est accompagné de son fidèle Général Bian de l'hippocampe, et il hume l'air nordique et froid qui évoque la victoire totale.

D'un coup, il intensifie son cosmos de telle façon à ce que chacun des êtres peuplant ces contrées nordiques et enneigées d'Asgard le ressente, en harmonie totale avec celui d'Hilda. Signe que les combats sont terminés et que la campagne d'Asgard est finie.

Le premier à l'avoir compris, c'est Siegfried…

SIEGFRIED (à Arion) - Le combat est terminé, vous avez perdu ! Rentrez chez vous…
ARION (ne comprenant pas bien) - Mais c'est n'importe quoi !
SIEGFRIED (tournant le dos à Arion) - Depuis le début c'est n'importe quoi ! Tu entends ces cosmos ? C'est celui du représentant de Poséidon et de celle d'Odin. Cela veut dire que votre offensive est terminée ! Alors arrêtons les frais à présent…
ARION - Mais…

Mais en fait, tout le monde avait arrêté les combats. Tholl venait de relever Darko. Il l'avait posé assis contre un pierre et partait, son casque à la main. Darko, quant à lui, regardait cet adversaire aussi puissant que vénérable rentrer vers son palais et posa sa tête contre ce rocher, regardant le ciel qui cessait de se répandre en pleurs et en neige, épuisé mais satisfait… Il ne savait pas quoi, mais il était content. D'être en vie ? D'avoir réussi ? Mais réussi quoi ? Voilà peut être la question centrale à présent. Qu'avons nous fait ? Et pour qui ? Pourquoi ?

C'était un sentiment bizarre qui envahissait chacun des combattants. Albéric, Fenril, Syd, Hagen, tous arrêtèrent le combat. Pour eux, Asgard était sauvé. Mais pour Igor, Hristo, Hossim, Duncan et Marino, si la satisfaction était double (demeurer en vie et voir apparemment la mission réussie), les doutes se faisaient nombreux. De même, Trevor relâcha les liens énergétiques qui immobilisaient Sylphia. Il ressentait ces mêmes satisfactions et interrogations que ses amis. La mission était réussie. Drôle de sentiment dû en fait au cosmos omniprésent de Dragon des Mers qui semblait leur intimer l'ordre de se replier, mais pas dans le sens d'une fuite, non… Plutôt dans le sens du devoir accompli.

Même Nasser se résolut à retourner sur ses pas, laissant finalement le redoutable Bud avec ses blessures et ses interrogations. Mais qui étaient donc ces trois guerriers aussi redoutables que mystérieux ? En tous cas, le combat entre Nasser et lui même n'est que parti remise… C'est en tout cas ce qu'il pensait, quand bien même la satisfaction de demeurer en vie était bel et bien présente. Il soupirait de soulagement, il allait pouvoir retourner dans l'ombre de son frère et défendre son pays, sa patrie. Mais il faudra ce revoir, Nasser du fennec…

Puis Arion finalement, seul, regardait Siegfried lui tourner le dos et partir en silence, noblement. Il entendait la voix de Dragon des Mers lui intimer l'ordre de rentrer… Mais non. Il posa un genou à terre, planta l'épée dans le sol, se reposa sur le manche et commença à pleurer. Il pleurait Mendoza à présent sans doute décédé dans ce cercueil de cristal. Il pleurait la quarantaine de ses lieutenants morts au combat. Et son incapacité à sauver les vies de ceux qu'il aime… Il pleurait Tomislav, Déméter, Torben mort à cause de lui. Il était redevenu cet enfant qu'il avait cessé d'être le temps d'un combat… Pour la dernière fois sans doute, car il avait assimilé sa nouvelle fonction : celle d'être un Dieu. Mais une dernière fois, s'il vous plait, laissez moi pleurer pensait il, suppliait il. Une dernière fois…

Hristo se trouvait derrière lui, il était venu le chercher. Il était blessé dans son âme, son armure et dans sa chair, mais il était vivant. Il était accompagné du courageux Trévor, brûlé vif mais toujours en vie, malgré ses nombreuses souffrances. Il avait livré un rude combat contre ce diable d'Albéric. Il posa affectueusement sa main sur l'épaule du petit.

HRISTO (murmure) - Allez, courage… On a réussi. Je ne peux vraiment pas te dire plus, j'en sais rien, mais on a réussi…
ARION (larmoyant) - Pour combien de morts ? A quel prix ? Hein !
HRISTO - Igor et Darko sont vivant… Et puis nous en sommes tous responsables. Allez, viens te reposer…
TREVOR - Tu t'es bien battu petit… Tu es digne de nous diriger !

Le fils de Poséidon s'aida des bras de ses amis pour se relever. Il rentrerait donc dans ce sanctuaire sous-marin. Et bientôt, ce serait l'heure des comptes… Il avait un arrière goût bizarre à travers la gorge. Un arrière goût indiquant que ce serait bientôt l'heure des comptes. Mais avant, il faut se reposer, faire le point avec ses amis.

Avant la décision finale et l'attaque réelle du sanctuaire d'Athéna, la seule à ses yeux méritant autant de morts ! Mais là, il n'en pouvait plus… Et à la vue de Darko et d'Igor tous deux blessés de toutes parts, leur armure en lambeau, il ne put s'empêcher de s'effondrer dans les bras du chevalier de l'Ours en de chaudes larmes, sous le regard complètement indifférent d'un Dragon des Mers qui comptait les survivants et savourait finalement sa victoire.

L'aliénation du peuple Asgard par le biais de l'anneau des Nibelungen est effective.

Athéna, tu as un adversaire de plus… Et tu ne t'en remettras pas !

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Je viens de livrer un difficile affrontement face au fils du Dieu des Mers. Alors que le soleil se couche sur mon pays, je ne peux m'empêcher de pleurer les morts survenus pour les couleurs d'Asgard lors de cette bien inutile bataille. Frédérik de Béta, Jonas d'Eta, deux beaux guerriers. Certes, la robe sacrée de Béta, représentant le cheval d'Odin, a trouvé refuge auprès de mon ami Hagen, et celle d'Eta ira recouvrir le jeune mais talentueux Mime de Vénétash, mais les morts sont toujours tellement dérisoires et regrettables lorsqu'il s'agit de guerre.

Pourtant, nous avons réussi. Nous sommes parvenus à protéger Asgard du joug de l'envahisseur venu de la mer. Mais je ne peux m'empêcher de songer à ce fils de Poséidon qui fut mon adversaire. Malgré son jeune age et son inexpérience, je ressentais en lui une haine, non, un désespoir qui le rendait divinement redoutable. A un moment, j'ai eu peur, moi l'invincible Siegfried de Duhbe, guerrier divin d'Alpha. J'ai eu peur de cette aura enduite de larmes et de tristesses qui déferlait sur moi. Mais j'ai gagné. Poséidon a ordonné le retour de ces troupes, si bien que mon peuple pourra vivre libre et en paix…

Si les morts sont le prix à payer pour cette paix, soit ! C'est en acceptant ce sentiment que j'ai revêtu l'habit sacré représentant le dragon légendaire d'Asgard…

Mais c'est étrange. Je ne ressens pas une joie, ni une satisfaction exposante. Hilda nous a ordonné de cesser le combat tout comme Poséidon. Quelque chose me gène… Je vais essayer d'en savoir plus.

Mais avant, je vais me reposer…

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- Mais quand va t'il arriver ??

La jeune fille aux longs cheveux violets attendait ce cheval ailé qui ne devait plus tarder. Une attente qui devait se terminer dans quelques instants et devait marquer à jamais le début d'un destin tragique en devenir…

L'aventure - la vraie - débute.

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Cette fiction est copyright Fabien Chaffard.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.