Chapitre 5 : Départ pour Arcadia, Terre de combats


Fuega :

- Tu crois que tous se passera bien ? Je ne sais pas pour toi, mais moi je suis plutôt anxieuse.

Il règnait, au sanctuaire, depuis la venue de l'un des ... Berserks, une atmosphère de plus en plus tendue, et Fairlight n'y échappait pas.

- Je ne crois pas; j'en suis certaine et je ferais de mon mieux pour aider Milo, Dokho et tous les autres.
- Oui! Nous devons être optimiste.

Bien que je ne les connaisse pas depuis bien longtemps, j'avais été séduite par la vivacité de Fairlight et la douceur de Océane. Et puis nous avions un autre point en commun, nous avions toutes fait les mêmes rêves, et maintenant, nous retrouvions chacune, les souvenirs de nos vies passées.
De nous toutes, Océane était celle qui supportait le moins tous ses flashs; je ne sais pas pourquoi, mais elle me semblait fragile , elle me faisait le même effet que quand je voyait Shun. Elle faisait preuve de tellement de douceur, de bonté que j'avais peine à croire qu'elle soit capable de faire du mal à qui que ce soit.
Mais, je sais que les personnes les plus discrètes sont celles qui vous réservent le plus de surprise en général.

- Arès, c'est le dieu de la guerre n'est-ce pas ? Une partie de moi même éprouve de la compassion pour personne, sans que je la connaisse, elle m'inspire de la pitié. Je ne l'ai pas encore rencontrer, mais je sais qu'il éprouve une aversion profonde envers nous, envers les humains...

Pendant un instant le silence s'installa entre nous, et une douce musique parvint à mes oreilles. je connaissais cet air, tellement mélancolique

- Je crois que certaines personnes ne comprennent pas que posséder la puissance est un lourd fardeau, on se doit d'être exemplaire. On ne doit pas profiter du fait qu'on ait un avantage sur les autres, pour les dominer, ou les persécuter et quand on agit comme cela, alors on est le plus misérable des êtres. Et c'est pour cela que j'ai pitié de lui.

Elle avait raison, pour un homme ou pour un dieu, quelqu'il soit, la puissance peut le mener à sa propre déchéance.



Océane :

Ce jardin... je me sentais si bien en ces lieux. Il se dégage de cet endroit tellement de paix, tellement de sérénité. C'était le seul endroit du sanctuaire qui échappait encore à l'atmosphère de tension, de fébrilité qui règnait partout. J'essayais malgré cela de me détendre, mais à chaque fois, des images de combats, des images de tuerie me venaient à l'esprit, je gardais les yeux fermés...
Ce n'est qu'au bout d'un moment, que je me suis rendu compte de la présence du propriétaire des lieux. Comme moi, il s'était adossé contre l'un des deux arbres qui se dressait au milieux du jardin, reconstruit, il y a peu de temps. Ses cheveux blonds soulevés par le vent frôlèrent le dos de ma main posée sur le sol...

- Le spectacle de la nature est sûrement le meilleur des remèdes aux maux de l'esprit... Et il faut souvent savoir se confier à elle où à quelqu'un d'autre, pour pouvoir apaiser sa souffrance...

Shaka... Il savait trouver les mots qui vous mettaient à l'aise.

- Je ne sais pas, je ne voudrais pas vous importunez avec mes petits problèmes...Je crois que vous avez des activités plus importantes...
- Vous parlez sans doute de méditation...

Il rejeta la tête en arrière et un sourire se dessina sur ses lèvres.

- Il m'arrive quelque fois de redescendre sur terre afin de savoir un peu ce qu'il s'y passe.

Cette remarque me fit rire... il est vrai que Shaka donnait tellement l'impression d'être parfait, qu'il en était presque inatteignable, hors de porté.
Je décidait de me lancer.

- Je ne sais pas si c'est la même chose pour les autres... Mais moi, j'ai l'impression que le cours de ma vie m'échappe... Les choses vont si vite... Et puis maintenant il y a tous ses souvenirs qui me reviennent, et cette guerre qui s'annonce. J'ai peur de me sentir inutile, d'être un fardeau... je ne suis pas forte comme mon frère... Je ... Je serait incapable de lever la main sur qui que ce soit, je n'ai pas envie, je n'en ai pas le droit.
- Dans la vie, il arrive toujours un moment où, il faut prendre des décisions importantes. Mais il faut toujours faire ce qui nous semble le plus juste. Ma religion m'interdit d'ôter la vie... Et pourtant en tant que chevalier je suis obligé de le faire. Parce que je sais que la cause que je défends est juste. Parce que je sais que c'est nécessaire.

Il faut que je fasse ce qui me semble juste ? Je sais que je dois combattre, mais je ne sais pas pourquoi.
Je relevais la tête, et mon regard rencontra celui de Shaka, son regard ciel, et là je me sentis beaucoup mieux. Je lui souris:
- Merci.



Saga :

Cela faisait maintenant trois jours que nous attendions avec impatience que Mu ait fini de réparer nos armures et de fabriquer l'autre armure des gémeaux. Mu s'était montrer très mystérieux sur ce que contenaient les fameux parchemins. Je le comprenais un peu, tout les secrets de ses ancêtres, tous leur savoir y étaient inscrit, et cela était aussi le trésors des chevaliers du signe du bélier; un jour,il transmettait tous son savoir à son jeune disciple. IL y a deux jour, il s'est rendu sur Star Hill en compagnie d'Athéna, et était revenu avec un mystérieux bloc doré, Mu m'avais juste dit qu'il s'agissait d'un bout de météorite, et que cela était nécessaire à la fabrication des armures. Pour l'instant, il travaillait d'arrache pied, assisté par son élève Kiki ou encore Athéna. Il manquait de sommeil ce qui le rendait plus qu'irritable. J'avais essayé de prendre de ses nouvelles, mais son disciple m'avait dit que son maître allait très bien. Même Fairlight n'avait réussi à ne lui parler que quelques instant, avant d'être; il faut le dire; jetée dehors. Puis Mu avait crié derrière la porte qu'il s'excusait, qu'il avait trop de travail. Mais sa mauvaise humeur était excusable, lui aussi était gagné par l'ambiance de tension qui règnait. La surveillance dans le sanctuaire avait été augmentée, et de partout, les chevaliers ou les novices qui manquait à l'appelle affluaient. A tous moment on s'attendait à voir surgir des Berserks, d'Arès. Ce dieu était connu pour sa fourberie et nous nous devions d'être sur nos gardes. Ce n'est qu'au bout du quatrième jour que Kanon, en plein milieu de la nuit, me réveilla: Mu avait enfin terminé.



Aioros :

Il se tenait au milieu de son temple, les traits tirés par la fatigue et l'épuisement, mais il souriait, Mu souriait heureux d'avoir pu faire ce qu'aucun autre homme au monde ne serait capable de faire: il avait redonné vie à nos armures. Les autres arrivaient peu à peu, nous dumes attendre un peu plus longtemps Aphrodite, et Camus, dont les temples étaient les plus éloignés de la maison du bélier, mais aussi Athéna, Fairlight, Fuega, et Océane, qui se trouvait dans le palais du Pope. Et quand nous fumes tous enfin réuni Mu s'écarta enfin, nous laissant voir ce que nous attendions depuis notre retour des enfers. Nos armures. Nos onze armures, l'armure sacrée d'Athéna ainsi que les cinq armures divines des chevaliers de bronzes se trouvaient là, disposées en cercle.
Je vis Seiya et ses amis s'avancer en riant vers leurs armures, heureux de retrouver leur plus fidèle alliée; mon frère, Aphrodite, Masque de mort, Milo et même Camus; la larme à l'oeil, contenant avec peine leur émotion. Il en était de même pour Athéna... Et pour moi aussi...

- J'ai donc terminé mon travail... Et jamais , non jamais je ne m'en aurait cru capable... Certaine armures étaient dans un état si lamentable que j'ai cru à plusieurs reprise qu'il faudrait les reconstruire complètement... Mais grâce au ciel j'ai pu accomplir un miracle et les voilà devant vous, plus belles que jamais, dans toutes leur splendeur... Cependant il reste encore cette armure.

Saga et Kanon s'avancèrent, Mu venait de nous présenté deux armures des gémeaux, l'une scintillant comme l'or le plus pure, et l'autre d'une couleur grisâtre

- La seconde armure des gémeaux n'est pas tout à fait terminée.

Mu s'adressait à Saga et Kanon.

- Comme vous le savez sans doute, une armure est " vivante", mais dans le cas ci-présent, il faut lui insuffler la vie... Et le seul moyen pour arrivé à cela, est qu'elle reçoive les deux tiers du sang d'un chevalier... Cette entreprise est dangereuse, mais réalisable. Shiryu,Shaka et quelques autres l'ont déjà fait, et sont ici présent pour en témoigner...

Sans hésiter une seconde Kanon s'avança et je le vis se fendre le poignet, provoquant ainsi une étincelle. Il fut rejoint un instant après par Saga, qui en fit de même et tendit sa main au dessus de l'armure de son frère, y laissant couler son sang, le regardant droit dans les yeux.
Cette armure sera le symbole de leur union, de leur fraternité.



Shun :

- Alors comme ça tu vas repartir en guerre...

June gardait les yeux en direction du sol. Elle était arrivée depuis peu au sanctuaire, personne n'avait pensé à prévenir les chevaliers qui se trouvaient encore sur l'île d'Andromède. Je voulais passé le peu de temps qui me restait encore avec elle... Comme toute les personne au sanctuaire d'ailleurs... On ne voyait plus Shiryu sans Shunrei, ou encore Seiya sans sa soeur, Hyoga lui passait le plus claire de son temps avec son maître... Mais il m'avait confié qu'il aurait aimé retourner à Asgard, pour revoir Flamme sans doute... Ikki lui essayait de rester avec moi le plus longtemps possible,mais parfois, je sentais qu'il avait l'air absent, comme s'il était déjà plongé dans le combat...

- Mais Athéna a dit ... Elle vous a demandé de ne pas y participer! Alors pourquoi Shun, pourquoi tiens-tu tant à risquer ta vie au combat ?!

Elle leva vers moi des yeux noyés de larmes

- June ... Je... Je ne peux pas continuer à vivre tranquille en sachant que mes frères eux se battent pour préserver la paix. On doit tous lutter pour notre propre bonheur...

Je m'étais levé, regardant le ciel. June s'était rapproché de moi , je pouvais sentir son souffle sur mon coup

- Mais moi Shun, je t'aime... Je ne veux pas que tu meurs.
- Tu sais June, je n'ai pas l'intention de mourir. Je reviendrais, pour toi, et pour toutes les personnes que j'aime .

June essaya de me sourire, à travers ses larmes.



Julian :

Ils me dévisageaient tous, certains avec étonnement, d'autres avec méfiance. Et je les comprenais, j'étais Poséidon, l'un des pires ennemi de la déesse qu'ils défendaient avec ferveurs.
Je laissais errer mes yeux sur chacun d'eux. Je n'en connaissais que quelque uns... Seiya et ses amis bien sûr. Et cet homme à la mine réfléchis, et l'air plein de sagesse, le gardien de la tour au 108 étoiles, et celui-ci aux grand yeux violet, avec deux point sur le front, ne pouvait être qu'un descendant du peuple de Mu, ces fameux alchimistes capables de réparer les armures. Et cette homme, le seul qui n'avait rien laisser paraître en me voyant, gardant sa sérénité, l'homme qu'on disait être le plus proche de dieux bien sur.
Mon regard s'arrêta sur l'un d'eux; plus longuement que pour les autres. Lui je l'aurais reconnu entre mille... Kanon. Mon ancien général, celui qui avait essayé de s'emparer de mon royaume... Et qui était maintenant l'un des plus fervents de la justice... Comme il était étrange de se retrouver dans de pareilles conditions. Je réprimais un frisson. La part de Poséidon en moi se réveillait.
Sorrento bougea légèrement à côté de moi, et me sortit ainsi de ma torpeur.
Et je la vis. Elle venait d'apparaître en haut des marches de la première maison du zodiaque, plus majestueuse que jamais... Athéna. Elle était entourée de trois autres jeune fille dont l'une était... Fairlight, mais que faisait-elle donc ici, au sanctuaire ?

- Julian !

Elle se jeta à mon cou

- Comme je suis heureuse de te...

Aussitôt, son expression changea, passant de la joie à l'effroi.
L'alchimiste qui n'avait pas bougé jusqu'à présent venait de réagir,mais le gardien de la tour aux étoiles intervint:

- La réaction de Fairlight nous confirme ce que nous craignions. L'esprit de Poséidon est de retour.



Sorrente :

Nous étions tous assis au tour d'une grande table. Chaque personne se présenta tour à tour.
J'étais assis en face de Kanon, de tel sorte que quand je levais les yeux, nos regards se croisait. Et à chaque fois s'était la même chose, il restait de marbre.
Mais moi, je sentais à quel point il avait changé. L'ancien dragon des mer. Et pourtant il gardait cette extraordinaire puissance qui faisait qu'il était craint des autres généraux... Kanon, comme tu es différent à présent. C'est fou de voir à quel point un homme peu changer en peu de temps...

- A présent Julian tu connais tous mes chevaliers, mais je ne t'ai pas encore présenté Fuega, la réincarnation de Niké et Océane, la réincarnation de Diké

Julian se redressa sur sa chaise.

- Je me disais bien que je les avais déjà vu quelque part.

Athéna esquissa un léger sourire.

- Et tu connais déjà Fairlight et sa grand-mère, il me semble...
- Oui, nos deux sociétés ont signé un contrat et il m'est souvent arrivé de les rencontrer ce qui fait que je les connais bien...
- Mais tu ne sais sans doute pas quel est en faite Uranie.
- Ce qui explique donc sa présence ici...
- Fuega, Océane, Fairlight, voici Julian Solo, la réincarnation de Poséidon.

Julian et Fairlight se regardaient, incrédule.... Fairlight, cela signifie lumière féerique... Déesse des étoiles...
Après la mer, il n'y avait rien d'aussi beaux sur terre que les étoiles.



Fairlight :

Julian était la réincarnation du dieu des océans et ancien ennemi d'Athéna... Voilà ce qui expliquait les sentiments de craintes et de méfiances mêlées que j'avais ressenti en le voyant.
Mais j'aurai du m'en douter, outre le fait que Julian était un terrible rivale en affaires, il se dégageait de toute sa personne un tel magnétisme...

- Oui, j'ai senti... L'esprit d'Arès a été libéré.

Julian s'adressait à Athéna

- Mais ce qui me semble suspect c'est qu'il se soit réincarné à cette époque...
- Oui, cela ne présage rien de bon, pour l'avenir...

Athéna s'était levée, elle semblait inquiète.

- Il y a un autre problème, intervint Shaka, il me semble qu'Athéna soit la seule capable de briser le sceau qu'elle à elle même posé, donc, il y a un mystère qui plane autour du retour de Poséidon.
- D'après ce que m'a dit Poséidon lorsque je l'ai vu en rêve, c'est une force bien supérieur à la notre qui l'a libéré et que la terre est en grand danger... Voilà pourquoi je suis venu au sanctuaire... Pour vous apporter mon aide...
- Et qu'est-ce qui nous prouve que vous dites bien la vérité? Cela me parait plutôt difficile à croire!
- Calme toi Milo, intervint Camus, qui avait l'habitude de tempéré son ami, cependant continua-t-il, Milo a raison, il n'y rien qui nous prouve que vos intention son bonne.
- Il est intervenu en enfer pour nous aidé, dit Shun de sa voix douce
- C'est lui qui nous a envoyé les armures d'or, continua Ikki.
- Quoiqu'il en soit, dit Athéna, Je crois que même si son attention est de nous attaquer, Julian n'en a pour l'instant pas les moyen... De plus son aide nous sera précieuse, pour veiller sur le sanctuaire pendant notre absence.

Athéna en parlant c'était approché du siège de Seiya. Celui-ci était silencieux depuis un certain moment, ce qui n'était pas dans ses habitudes.

- Quelque chose ne va pas Seiya ?
- Hein ? ... Euh non, c'est juste que je me demande si la personne qui aurait délivré l'âme de Poséidon, serait la même que celle qui m' a ramené à la vie en enfer.

Toutes les personnes présentes, sauf bien sur Shaka, Kanon,ou encore Camus, qui quoi qu'il arrive gardait leur calme, toute les personnes présente poussaient des cris d'étonnement.

- Je suis mort en enfer, transpercé par l'épée d'Hadès, et pourtant, je me suis bien réveillé à l'hôpital de la fondation, comme les autres, et comme toi Julian, j'ai ressenti une cosmos énergie d'une puissance inouïe, et c'est elle qui m'a ramenée à la vie.
- De plus Julian, il faut que tu sache que les armures que porte, Diké, Niké et Uranie, sont des Kamuis.
- Des Kamuis... Mais je croyais pourtant que Zeus, avait interdit à tous les dieux de l'Olympe de porter lors des guerres saintes nos Kamuis, ce qui fait que toi est moi portons des cloths semblables à celles de nos chevaliers.
- Alors on peut-être en conclure que ce serait mon père le maître des cieux, qui serait intervenu...
- Non je ne pense pas, si c'était lui, je l'aurait reconnu, c'est tout de même ... Mon frère.

Julian prononça ces derniers mots, un léger sourire aux lèvres.

- Mais, alors qui?



Kanon :

- Alors tu vas aller avec eux ?

Fairlight caressait les cheveux de la petite Christy. On lui avait vaguement expliqué ce qui se passait... Et tous le monde avait décidé qu'il valait mieux ne pas lui dire l'entière vérité. Il ne fallait pas qu'elle sache que là où sa soeur partait, elle risquait d'y perdre la vie. Même Mu avait fait des recommandations à son jeune apprenti, avec qui Christy avait sympathisé: Il ne devait surtout pas être trop bavard et lui dévoilé la vérité... Et pourtant contre toute attente:

- Fairlight... Je sais que là où tu vas c'est dangereux.

Mu qui était présent murmura :

- Kiki... Ce doit être lui, pourtant je lui ai bien fait comprendre...
- Non, intervint la petite fille, Kiki n'a rien fait. Il m'a seulement dit qu'il n'avait pas le droit de me dire... Mais je sais, je sens que là où vous irez vous risquerez vos vie... Je le sens et c'est comme ça, vous n'avez pas besoin de me mentir, j'ai bien compris...
- Ne t'inquiète pas, il ne m'arrivera rien... Et puis tu sais, je suis forte , et Kanon, Mu, Shaka et tous les autres seront à mes côtés.

La petite fille resta silencieuse un instant et puis elle dit dans un sourire:

- Oui, tu as raison, ils veilleront sur toi, j'ai confiance en eux.

Je sais maintenant pourquoi j'aimais beaucoup cette enfant, elle avait cette confiance en l'humanité, que moi j'avais perdu... Et aussi, elle avait les mêmes yeux qu'Athéna, un vert bleuté, où l'on devinait à la foie son amour en l'humanité et sa confiance en elle.



Masque de mort :

Enfin le grand moment est arrivé. Le moment est venu pour moi de racheter tous mes actes passé... Oui, aujourd'hui je prouverai à ma déesse que je mérite la confiance qu'elle a en moi.
Je tirais sur la chaîne qui permettais d'ouvrir l'urne contenant mon armure. Aussitôt celle-ci vint recouvrir mon corps.

- Tu est prêt Masque de mort ?
- Hum... Oui.

Plongé dans mes pensées je n'avais même pas remarqué la présence de Milo et Aiolia. Ils avaient tenu à ce que je les attendent, je n'en suis pas sure, mais peut-être que pour la première fois j'avais des ... Amis ?
Dokho avait décidé avec Athéna, que le départ se ferait à 12 heures tapantes, et il avait insisté à ce que les autres occupant du sanctuaire n'assiste pas à notre départ, et pourtant je constatais, lorsque nous arrivâmes dans l'arène, qu'il y avait là un certain nombre de personnes ; notamment les deux chevaliers d'argent, et les chevaliers de bronze ainsi que l'apprenti de Mu... Comment s'appelait-il déjà? Ah oui, Kiki.
La plupart faisait leurs adieux. Aiolia parlait un peu à l'écart avec cette jeune femme chevalier de l'aigle... Pégase à sa soeur, Shiryu à sa "petite fiancée"... Il y en a qui ont de la chance ...

- Je vois que tous le monde est présent.Nous pouvons donc partir et ...
- Attendez !
- Qu'est ce qu'il y a Christy.

Shaka s'était baissé en souriant, et se trouvait ainsi à la même hauteur que la jeune enfant, qui se mit aussitôt à rougir

- C'est ... Je... Je vous est tous fait des bracelets brésiliens, comme ça ils vous porterons chance...

Fairlight, plus belle que jamais dans son armure étincelante, s'approcha de sa petite soeur et posa un petit baiser sur sa joue.

- Tu es mignonne tu sais... Ne t'inquiète pas, je te promets de revenir.
- Oui je sais... Tiens ton bracelet...

Dokho, repris la parole

- Je vois que nous sommes prêts... A présent, nous allons former un cercle et nous donner la main, afin d'effectuer la téléportation.

Chacun se plaça de façon à former un cercle. Je me retrouvais entre Camus et Fairlight. Camus me tendit le bracelet qui m'étais destiné. J'hésitait, devais-je le porter... C'est pour les filles ... Non, je le met. Même Kanon, a mis le siens alors, n'ayons point peur du ridicule. J'attachait donc mon bracelet, quand une faible voix s'éleva. La soeur de Camus, voulait dire quelque chose:

- Je... Je voulais juste dire, que j'ai vécu ici les moment les plus heureux de ma vie... Pas seulement parce que j'ai retrouvé mon frère mais aussi, parce que j'ai rencontrer de nouveaux amis... Je voulais tous vous dire que je tiens beaucoup à vous tous... Et j'espère que nous aurons encore tous l'occasion de rire, de nous amusée comme nous l'avons fait jusqu'à présent...

Elle essuya une larme qui venait de lui échapper

- Je sais que je ne doit pas pleurer... Mais c'est plus fort que moi.

Je regardais Athéna... Je sais que ce discours l'avait émue, mais elle gardait sa dignité, elle se devait d'être forte en ce moment. Elle nous montrait la conduite à adopter ... Et les autres?
Je jetais un bref coup d'oeil à chacun. Il tentait tous de garder une certaine sérénité, qui je le savais bien seul Shaka possédait. Mu,lui avait ce calme qui m'avait poussé à partir lorsque nous nous étions rencontrer au cinq pics; Kanon, Camus, ou encore Saga, gardait un visage impassible. Je les enviais terriblement, car moi à cet instant je bouillonnais, j'étais plus tendu que jamais. Mais combattre est notre destin, mon destin, et quand je serais là-bas, quand je serai chez lui, Arès, je ne faiblirai pas... Non, je ne courberai pas l'échine.

- En route pour la téléportation ! cria Athéna.

Ainsi donc les dés sont lancés, il est trop tard pour reculer.



Aphrodite :

Voilà donc le domaine d'Arès. Une île rocailleuse, entourée par une mer déchaînée. Il m'était difficile de respirer, il régnait dans l'aire une odeur putride; qui semblait vous rongez les poumons. Le paysage, et je m'en doutait, était désolant, des marécages s'étendaient devant nous, à perte de vue.

- Pff... Dénué de tout esthétisme

Cette remarque m'avait échapper. Je fermais la marche, et tous le monde se tourna vers moi .

- Désolé...

Comment est-ce que je peux penser à de tels choses à un moment pareil. Je devrai me concentrer... Mais c'est ma façon de me préparer au combat.

- Ah ! C'est quoi cette horreur !

Fuega venait à nouveau de briser le silence qui s'était installé. Elle s'était jetée au cou de Milo; ce qui ne manqua pas de faire rire Aiolia.

- J'ai marché sur quelque chose...

Nous nous étions approché pour voir de quoi il s'agissait... Des ossements humains. Eh bien, cela débutait joliment.
Fairlight, Fuega, et Océane, peu habitué à ce genre de vision avaient détourné la tête. Moi, maintenant plus rien ne m'impressionnais, j'avais connu l'enfer, et je crois que mon esprit était capable de supporter bien plus que ce qu'un être humain normale pouvait tolérer sans céder à la folie. Je réprimais un frisson. Shun à côté de moi du s'en rendre compte car il me lança un chaleureux sourire.
Je baissais alors le regard sur mon armure, bien plus magnifique qu'avant, et alors, je cherchai Mu du regard. Il se trouvait près de Fairlight. Il lui avait tendu la main afin de l'aider à avancer. Il devait sans doute être encore fatigué, après le gros effort qu'il avait fourni. Et pourtant il n'en montrait rien, et même ici, il savait être galant. Ce qui était pour moi, l'une des principale qualité d'un défenseur d'Athéna. Je constatais que Camus en faisait de même avec sa soeur, Milo avec Fuega, et Saga, aidait aussi Athéna.
C'est alors que quelqu'un poussa un cri. Je me mis en position de combat, prés à attaquer; croyant qu'une vague de berserks déferlait sur nous. Et pourtant, non rien.
Je levais la tête. En haut d'une falaise se dressait une immense bâtisse, l'un de ses châteaux fort, que possédaient les seigneur de guerres au Moyen-Age.

- Voilà donc le château d'Arès, dit Shaka sans élever la voix .

Dokho acquiesça en hochant la tête. Puis il se tourna vers nous tous.

-Je pense qu'il voudrait mieux que nous nous séparions ici. Comme vous le savez sans doute notre but est d'arrivée le plus tôt possible auprès d'Arès. Il suffira que l'un de nous y arrive, afin de prêter main forte à Athéna. Je vous rappelle que des millions de personnes comptent sur nous. Nous devons faire de notre mieux. Je vais donc former les groupes.



Milo :

Ainsi donc je ne serai pas au côté de ma déesse pendant le combat. Mais je savais que je pouvais compter sur ceux qui avait été désignés par Dokho afin de l'escorter, d'autant plus qu'ils comptaient parmi les plus puissants de la chevalerie. Je savais aussi que même si elle n'était pas à mes côté physiquement, elle le serait mentalement, m'encourageant par la pensée...
Et du moins, je devais protéger Uranie, une alliée précieuse...
Les différents groupe étaient les suivants : dans l'un, Ikki, Mu, Death Mask, Aiorso, Shura et Hyoga; le second groupe comptait Fuega, Aldébaran, Aiolia, Dokho et Shun. le troisième Shaka, Saga, Océane et Athéna et enfin le mien était composé de Kanon, Aphrodite, Fairlight, Shiryu et enfin Camus.
Je regardais chacun se diriger vers le groupe qui lui avait désigné. Je constatais que nous avions tous les uns pour les autres, des signes d'encouragement, des sourires fugaces, qu' en temps normal, nous n'oserions jamais faire, par orgueil, où par pudeur. Ainsi je vis qu'Ikki regardait attentivement son jeune frère, jusqu'à ce que celui-ci ne le remarque. Il lui adressa alors un sourire, chose très inhabituel, chez une personne aussi taciturne que lui. Tout comme Saga et Kanon, qui se regardait intensément. Pour eux les paroles étaient inutiles. Ils avaient ce lien indestructible, qui unissait deux frères. Et ce lien était encore plus fort quand il s'agissait de jumeaux.

- Eh ! Milo, bonne chance !

Je reconnu sans peine la voix d'Aiolia. Je me retournais, il me fit un clin d'oeil.

- Merci ! Bonne chance à toi aussi.

A côté de moi Fairlight ne cessait de bouger

- Quelque chose ne vas pas ?
- Hein non c'est juste que ...

Je la comprenais tous le monde semblais se dire au revoir et elle n'osait pas.

- Si vous avez quelque chose à faire Fairlight, vous devriez vous dépêcher, nous allons devoir bientôt nous séparer.

Je me doutais déjà de ce qu'elle comptait faire, celui qu'elle voulait encourager. Je me demande comment il allait réagir.
Elle se dirigea vers le groupe dans lequel il se trouvait:

- Mu
- Oui
- Je ... Tu peux fermer les yeux un instant ?

Pendant un moment Mu fronça les sourcil, enfin, il l'aurait fait s'il en avait eu. Puis il s'exécuta. Fairlight, se dressa alors sur la pointe des pieds, et ... Déposa un baiser sur les lèvres de Mu

- J'espère que tu reviendra au moins pour ça, lui dit-elle a voix basse .

Ses joues avaient pris une teinte légèrement rose.
Tous le monde avait suivi le spectacle avec attention, et même Athéna sourit en voyant la réaction de Mu. C'était bien la première fois que je le voyait bafouillé, de plus, il était aussi rouge qu'une tomate, ce qui contrastait fort, avec la couleur mauve pale de ses cheveux.

- Je crois, qu'il est temps de partir messieurs, nous avons perdu bien assez de temps.

Dokho, venait donc de donner le signal de départ. Il jeta un dernier coup d'oeil à Athéna, et nous le vîmes lui et son groupe, disparaître dans ce qui semblait être une forêt d'arbre sans feuilles



Fairlight :

Il était bien partis, et pourtant je continuais à regarder dans la direction qu'il avait emprunté... Mu, je t'en supplie reste en vie...
Je sentis une pression sur mon épaule. Je levais la tête, Kanon... IL essayait de me réconforter.
Il saisit alors ma main.

- Allons-y !

Et nous nous mîmes à courir.
Nous courrions avec rapidité depuis, maintenant une bonne dizaine de minutes. Kanon, tenait toujours bien fermement ma main et j'avais l'impression que mes pieds touchaient à peine le sol. Nous nous arrétâmes enfin devant ce qui semblais être un ruisseaux de ... Boue?

- Ce n'est pas trop profond, mais la boue nous arrivera au moins jusqu'à la taille.

Kanon, qui était le plus âgé de tous semblait avoir pris la direction des opérations, ce qui il faut le dire, me rassurait.

-Bon, allons-y.

Camus et Shiryu s'avancèrent les premiers, suivit de Kanon.Il se retourna et de nouveau me tendit la main

- On ne sait jamais, le courant peu être fort.

Je réprimais un frisson. Et je saisie sa main, tandis que dans l'autre je serrai fermement mon sceptre. Prête à me plonger dans la boue

- Oh, non, j'y crois pas ! Moi, je refuse de vous suivre, c'est répugnant!

Aphrodite était rester sur la rive, un aire à la fois dégoutté et horrifié sur la figure. Milo, qui fermais la marche le regardais , un mauvais sourire aux lèvres. Et sans qu'il ne s'y attende, il le poussa dans la boue. Aphrodite tomba à plat ventre, dans le liquide, nous éclaboussant.

- Hum, attends un peu que l'on rentre et tu me le paiera Milo.

J'avais bien envie de rire aux éclats, mais, l' expression d'exaspération, qu'affichaient Kanon et Camus, m'en dissuada.
Une fois que Milo nous rejoignit, nous reprîmes notre course, à travers les plaine boueuse.
Nous arrivâmes alors dans un cimetière.

- Je crois qu'ils ne sont pas loin.

Qui, les berserks ? Ils ne sont pas loin. Je ne sais pas comment Shiryu faisait pour garder son calme... Mais il avait raison je sentais différentes présences tout autour.
Mon coeur bondit dans ma poitrine alors que se déferlaient sur nous une dizaine d'hommes portant des cuirasse de couleur verdâtre qui hélas semblaient solides.
Nous fumes bien vite encerclés par ce qui me semblait être une horde de chiens affamés.

- Euh... Kanon, je ne suis pas très rassurée.
- Ne vous éloignez pas et tout ira bien.

Je vis alors Camus et Shiryu bondir dans les aires et frapper leurs adversaires, en expulsant ainsi quatre dix mètre plus loins, tandis que Kanon, en saisissait deux, qu'il fracassait l' un contre l' autre. Aphrodite et Milo en faisaient de même avec leurs adversaires.
Aphrodite se retourna un instant un sourire au lèvre:

- Il nous ont vraiment pris pour des ama.... Fairlight !

Je me retournais...
L'un des berserk fonçait sur moi un horrible rictus en guise de sourire, sur les lèvres :

- Au moins celle là ne passera pas !

Ne sachant que faire, je me saisis de mon sceptre à deux mains...
Et le plantait en fermant les yeux, dans le ventre du berserk, poussant un cri de rage dont je ne me serai jamais crue capable.
Lorsque j'ouvris les yeux, mon assiègent se trouvait embroché au bout de mon sceptre, la tête pendante, un filet de sang et de bave lui échappant des lèvres.
J'entrepris de le décrocher en le poussant à l'aide de mon pied.



Camus :

Notre manque d'attention avait bien faillit être fatale. Mais heureusement Le chevalier des poissons était intervenue à temps. A présent le berserk qui avait essayé de s'en prendre à la jeune déesse gisait à ses pieds. Le coup qu'il avait reçu, et la forte décharge de cosmos qui l'avait accompagné, ne pouvaient que le mettre hors d'état de nuire. A présent, Fairlight se tenait un peu plus éloigné du cadavre, toute tremblante.

- Apparemment, Arès nous sous estime.
- Oui, ils n'ont pas fait long feu.
- Oui, mais j'ai l'impression que ceci n'étais que l'avant garde, nos vrais ennemis ne vont pas tarder
- Effectivement jeunes chevaliers, car maintenant, vous allez avoir du fil à retordre.

Je redressais la tête.
Deux ombres se dressaient, dans l'ombre au-dessus, de l'une des tombes. Elle sautèrent pour se retrouver face à nous, et je pus enfin voir qu'il s'agissait de deux femmes.

- Sthéno et Euryale, Berserk de l'étoile salien du grognonne, pour vous servir. Seigneur Arès vous fait savoir qu'il est enchanté de vous accueillir sur ses terres.

Cette dernière remarque me fit rire intérieurement; heureux de nous accueillir sur ses terres ... Eh, bien quel sens de l'hospitalité

- Mais vous n'aurez pas l'occasion d'en voir d'avantage. Car votre route se termine ici !

Elles se mirent en position de combat, et nous les imitâmes Un coup d'oeil à Milo et Kanon, me fit comprendre ce qu'ils avait l'intention de faire, et ce que j'avais l'intention de faire.

- Par la poussière de diamant !
- Par l'aiguille écarlate.

Je lançait ma vague de froid, et Milo venait d'en faire de même. Comme prévue, nos deux futures adversaires s'écartèrent, laissant le champ libre devant nous. Kanon, saisit Fairlight par le poignet, et accompagnés d'Aphrodite, et Shiryu. Ils partirent à une vitesse fulgurante, profitant du champ libre qui leur était offert

-On se retrouve devant Arès, nous lança le chevalier des poissons tout en courant.

Les deux berserks qui réalisaient ce qui se venait d'arriver tentèrent de les attraper. Mais Milo et moi, bondirent afin de leur barrer la route.
Elle nous regardèrent d'un oeil mauvais, apparemment ce qui venait de se passer leur avait fortement déplu.

- Bien, Berserks, vous serez donc nos premiers adversaires.

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