Chapitre 7 : Face à vos peurs et faiblesses, la bataille du sanctuaire


- Je ne comprends pas, alors lui aussi tu l'a ramené à la vie ?!
-...
- Tu vas contre les lois de la nature !
- Je te l'ai déjà dit, c'est elle qui me l'a demandé, c'est aussi elle qui a ressuscité le chevalier pégase... Et puis, de cela dépend la victoire d'Athéna... Et Calliope m'a aussi vivement recommandé ce chevalier musicien...
- Calliope ? Et depuis quand écoutes-tu les conseils d'une déesse de seconde zone ?!
- Je les écoutes quand je les trouve sages.
- Et cette jeune humaine... était-ce bien utile de lui rendre la vie ?
- C'est Perséphone qui a tenu à accomplir ce geste, elle sait ce que sait de vivre sans la personne que l'on chéri... Et par là, elle a accompli l'un des souhait d' Hadès, puisqu'il avait eu lui aussi l'intention de leur rendre la liberté... Peut-être avait-il plus d'humanité que ce que je croyait... Il prêtera ainsi main forte aux chevalier d'Athéna.
- Athéna, Athéna ! Tu n'as que ce nom à la bouche. Je te rappelle quand même qu'elle a vaincu Abel ainsi que Hadès, elle l'a tué, Zeus ! Elle a détruit son corps originel... Et maintenant les enfers sont sous la surveillance de Perséphone, ce qui vient à dire qu'il sont sans surveillance...
- La mort d'Abel, ou Hélios ; appelle-le comme tu le souhaites; est justifiée, Athéna n'a fait que se défendre et par la défendre mon honneur, car je te rappelle qu' Hélios avait blasphémé en prétendant m'être supérieur. Quant aux enfers, Perséphone s'en chargera très bien, et elle vient d'entamer leur reconstruction... Les morts aurons enfin le repos qu'ils méritent... Un repos, que hélas, mon frère ne leur offrait pas...
- Hun ! Calliope et maintenant Perséphone; je constate que certains de tes enfants ont un peu trop d'ascendant sur toi... Par contre quand il s'agit d'Arès...
- Ne parle même pas de cet imbécile, alors qu'il a osé déclencher une nouvelle guerre sainte tout en sachant que la situation est critique.
- Oui mais ses troupes de Berserks auraient pu nous être utiles.
- Ces bons à rien ? Ils auraient causé notre perte plutôt...
-...
-... Maintenant je te prierais de te retirer, j'aimerais être tranquille...

Sa voix était étrangement calme, mais lorsque le regard de la jeune femme rencontra celui de son époux, elle sursauta:

-Mais, écoutes moi bien Héra, et j'espère que ce sera la dernière fois que je te le dirais... Tu as tendance à oublier ton rang... Le maître des cieux, c'est moi et je n'ai d'ordre à recevoir de personne et surtout pas de toi.

La jeune femme ne sut que répondre, elle se contenta de pincer les lèvres et de quitter la salle sous les regards amusé des gardes. Elle se jura intérieurement qu'elle se vengerait de cet affront.
Le maître des cieux, assis sur son trône la suivit du regard... Quand elle quitta enfin la salle, il referma les yeux afin de se plonger de nouveau dans la bataille qui se déroulait sur terre:

- Gabriel ?
- Oui, votre majesté ?
- Je ne veux plus qu'on me dérange, pour quelque raison que ce soit.
- Bien votre majesté.



Julian :

Il en sera donc ainsi Arès, d'une certaine manière, nous nous affronterons aussi, le cordon ombilical est rompu... Oui, nous n'avons plus rien en commun à présent.
Je me souviens vaguement de ce jours où l'Olympe se scinda en deux, de ce jour maudit avec d'autre dieux nous décidâmes de déclarer une guerre éternelle à Athéna. Mais j'étais aveugle à l'époque Arès, je ne comprenais pas que part cette décision, je causais le malheur des humains, et je commettais moi-même les fautes pour lesquels je me donnais le droit de les punir.
Oui, Arès, oui, je les sens, je sens arrivé tes guerriers... Tes Berserks.

- Sorente !

Le jeune général des mers apparu, vêtu de son écaille resplendissante, sa flûte à la main, prêt, comme le faisaient les sirènes dans la mythologie, à envoûter son ennemi. Un regard grave. Pendant un instant je plongeait mes yeux dans les siens...

- Je vois que tu es prêt, tu as sentis... Ils arrivent.
- Oui... Tous les chevalier d'Athéna sont prêts aussi... Chacun occupe une maison du zodiaque, et les novices ont été mis à l'abrit.

J'acquiesçais d'un mouvement de la tête.

- Je retourne à mon poste à présent.

Le général de la sirène maléfique s'apprêtait à quitter le temple du grand Pope quand je l'arrêtai :

- Sorente ?
- Oui, votre majesté ?
- Aujourd'hui, tu vas te battre pour Athéna... Mais je veux que tu y mettes tout ton cœur Sorente... Parce que aujourd'hui, nous nous battons pour une bonne cause, pour la justice, pour cette terre...

Un sourire se dessina sur ses lèvres.
Je me rassis sur le trône qu'Athéna occupait habituellement et qui temporairement était mien. Aujourd'hui j'allais tenter, du mieux que je le pourrais, de défendre ce lieux sacré, fief d' Athéna mais aussi sanctuaire de la paix.
Arès avait décidé de se faire mon juge, et je l'attends. Aujourd'hui, je n'ai rien à perdre.



Shunrei :

Il faut l'avouer, j'ai peur... J'ai peur pour moi-même, mais aussi et surtout pour Shiryu.
Comme à chaque combat; je crains pour sa vie, j'ai eu peur qu'il ne me revienne pas, je ne le supporterais pas... Comme à chaque combat je croise les bras sur ma poitrine, et je prie. J'implore ce dieu qui si souvent a exhaussé mes vœux... Oh mon dieu, je vous en supplie, cette fois encore, protégez Shiryu... Je... Je l'aime tellement...
Sans que je puisse m'en empêcher, les larmes coulent sur mes joues.
Seika à côtés de moi, pose sa main sur mon bras. Elle essaie de me réconforter; elle aussi doit sans doute ressentir la même chose que moi, elle doit en cette instant penser à son frère, elle venait à peine de le retrouver et déjà le destin les sépare. Et pourtant elle a l'air si calme en cet instant, contrairement à moi... Elle lui fait confiance, elle doit être sûre qu'il reviendra. Moi aussi je dois faire confiance à Shiryu. Il reviendra, comme il est toujours revenu...
J'effaçais mes larmes et regardais autour de moi, chacun gardait la tête baissée. Je crois que jamais journée n'avait été aussi calme au sanctuaire. Nous n'avions pas besoin de nous parler, pour savoir ce que chacun pensait. Tous le monde se demandait qui resterait là-bas sur cette île maudite, qui est- ce que nous n'aurions plus l'occasion de saluer, ici au sanctuaire. Les novices surtout étaient les plus inquiets, bien qu'ils ne le montraient pas. Je les admirais, ces tout jeunes enfants savaient déjà se comporter comme des adultes, comme de futures chevaliers, des êtres humains qui semblaient taillés dans du marbre ; le petit Kiki, qui bien souvent était très agité adoptait en ce moment une attitude sérieuse, un visage grave que j'avais bien souvent vu chez son maître, et chez Shiryu aussi... Par moment.

- Ils sont là.

Nous nous étions tous levés, regardant par la petite fenêtre de l'infirmerie, où nous avions été confinés; nous qui ne savions pas combattre...
Alors, les voilà donc, ces Berserks... De jeunes adolescents à peine plus âgés que moi; j'avais du mal à imaginer qu'ils veuillent, tout détruire, qu'ils veuillent mettre notre monde à feu et à sang. Je ne pouvais le croire.
Pendant un instant, nous restâmes là, pétrifiés et subjugué à la fois, chacun se demandant pourquoi, et qu'est-ce qui les avait conduit sur ce chemin, celui du mal.

- Je ne peux pas rester ici.

Nous nous étions tous tournés, vers Seika, étonnés par cette déclaration

- Je ne peux pas rester ici, bien à l'abrit, en sachant que dehors... Les autres risque de perdre la vie... Je me sens trop inutile.
- Je dois dire que je ressens la même chose
- Que suggérez-vous que nous fassions, Nana ? Lui dis-je d'une voix timide car cette vieille femme m'inspirait le respect.
- Puisque nous sommes dans l'incapacité de combattre... Nous pourrions au moins aider les blessés, car je pense, hélas, qu'il y en aura... Mais il ne faudrait pas cependant que nous soyons une gène pour eux...
- Moi je pourrais y aller..., dit Kiki d'une voix décidé, un regard qui se voulait convaincant. Je pourrais y aller, je sais me téléporter, et je suis assez fort pour me défendre au cas ou... En plus mon maître m'a appris à guérir des blessures... Je pourrais intervenir, dans des cas extrêmes...
- Je... Je ne sais pas; tu es encore si jeune...
- Écoutez, Nana... Nos maîtres ne sont plus là; et je crois qu'en tant que future chevalier, notre devoir à nous aussi est de défendre le sanctuaire de notre déesse... Enfin je crois...

La vieille femme sembla hésiter pendant un moment, puis dans un soupire elle dit :

- Bien, Kiki et Seika, vous sortirez de temps en temps, et amènerez, les blessés ici, où nous nous chargerons de les soigner.

Nous nous regardâmes tous... Pour une fois, et à notre manière, nous allions prendre part à la bataille.



Agavé :

Voilà donc le sanctuaire. Il est comme englobé dans une atmosphère étrange, que je n'avais jamais ressenti sur Arcadia et que je n'y ressentirais sans doute jamais... C'était chaleureux, contagieux, car un certain trouble me gagnait...
Pourtant ce n'étais pas le moment d'avoir de telles pensées, Nous étions ici pour tout détruire.

- Je hais déjà ce lieux, on sent bien que c'est le fief d'Athéna... L'atmosphère qui règne ici, déborde de bonté, et de tous ces sentiments inutiles que ressentent les hommes, dit Tantale, un rictus déformant son visage.

Je le sentait empressé, trépignant d'impatience, comme submergé par ce désire enivrant de meurtre et de destruction, qu'il m'arrivait de ressentir. J'observait ses mains déjà couverte de sang. Il s'était occupé du sort des quelques malheureux gardes qui avaient osé nous barrer la route à l'entrée du sanctuaire.
Je me mis à courir et me dirigeais vers la première maison, celle du Bélier. Derrière moi me suivaient Actéon, Tantale, Métis, Atrée, ainsi que Asclépios.
Ce dernier excitait ma curiosité, il parlait très peu, voir même pas du tout, il n'avait pas cette envie de destruction que l'on retrouvait chez Tantale, ou encore cette rage qu'avait Métis... Il y avait même dans son regard une certaine douceur... Et je l'avoue, je me méfiais de lui, non pas seulement parce qu'il ne se comportait pas comme nous, mais surtout parce que je n'arrivais pas à cerner sa personnalité, et cela m'agaçait, il m'échappais, alors que j'aimais avoir le contrôle de tout ce qui m'entourait.
Je stoppais ma course devant les marches de la première maison du zodiaque.

- Je ressens deux cosmos à l'intérieur.
- Et c'est à cause de cela que tu t'arrête ? Se moqua Tantale, je te signale que c'est deux cosmos sont extrêmement faible, comparés aux notre, hum; les détenteurs de ces deux cosmos doivent-être de misérables moustiques !
- Je serais à ta place, je n'en serais pas si sûre.
- Oui car ces deux moustiques comme tu le dis vont te faire quitter le sanctuaire, ce lieu sacrée, que tu souilles part ta présence.

Cette remarque me fit rire, devant nous venaient d'apparaître deux jeunes femmes, du même âge que moi, l'une rousse, et l'autre arborant une toison de couleur vert pomme. Elles portaient toutes deux des armures qui les couvraient bien peu. J'étais certaines que ces armures ne feraient pas long feu sous nos coups.

- Hum, vous me faites bien rire, leur dis-je, que peuvent de misérables chevaliers d'argent face à nous.

J'aimais ainsi rabaisser mes ennemis. Je dois avouer que j'adorais la sensation de me sentir supérieur.

- Bon qui se chargera d' elles, car nous n'avons que peu de temps à perdre.
- Moi je me ferais un plaisir de les effacer de la surface de la terre, répondit Tantale qui déjà se léchait les lèvres, en pensant au carnage qu'il allait commettre.
- Bien tu t'occuperas donc d'elles.

En disant cela j'empruntais le chemin de la sortie.

- Et ! où comptez vous allez !

Elles avaient tentée en vain de nous barrer le passage, mais déjà Tantale, sans qu'elles ne le voient les avaient saisies toutes deux, et les empêchait d'agir.

- Je crois que ce combat sera très facile, amuse-toi bien Tantale !



Shun :

Nous nous étions tous figés, glacés par la stupeur, mais aussi l'anxiété. Qu'arriverait-il à nos amis qui étaient là-bas ? Saurait-il résister ? Saurait-il faire face ?
Mon regard se posa sur Aiolia. Son regard s'était embrasé, il serrait les dents et les poings.

- Nous avons été attirés dans un piège ! Arès s'est joué de nous !

Dans un geste de colère et de fureur, d'un coup de poing, il abattit l'un des arbres qui nous entourait.
Dokho s'approcha de lui et eu alors un geste, que je l'avais rarement vu faire. Il posa ses deux mains sur les épaule d'Aiolia.

- Écoute Aiolia, Tu te dois de garder ton calme, vaincre ta propre faiblesse, ne pas te laisser emporter... Nous déstabiliser, voilà ce que Arès cherche. Et en t'emportant ainsi, tu entres dans son jeu... Je sais que tu t'inquiètes pour Marine. Mais nous devons leur faire confiance... Je suis sûr qu'ils sauront défendre le sanctuaire comme il le faut. Tu oublies qu'ils sont eux aussi des chevaliers d' Athéna... Et nous de notre côté nous devons faire de notre mieux, vaincre Arès et surtout rester en vie. Nous ne devons pas gâcher cette seconde chance que le destin nous à offert. Si tu aimes Marine et tous nos amis tu te dois de vaincre et de rester en vie, tu dois croire en l'avenir; en votre avenir.

Ce discours m'avait autant surpris qu'il avait surpris Aiolia, comme je pouvais le constater à son regard étonné.
Moi aussi cela m'étonnait et m'emplissais de beaucoup de joie. Souvent en conversant avec Aphrodite j'avais constaté que celui-ci n'envisageait pas une existence autre que celle d'une vie vouée au combat. Mais aujourd'hui j'étais heureux de constater que Dokho, Aiolia, tout comme moi croyaient en l'avenir. Un avenir où nous pourrions vivre heureux même si nous devions vivre mille souffrances. Nous devions croire en cet avenir. Non, nos efforts ne seront pas vain.



Shina :

Ils nous avaient eu comme de simples débutantes; je ne l'avais même pas vu venir. Marine tout comme moi essayait en vain de se défaire de son étreinte.
Avant même que nous n'ayons le temps de réagir; il nous projeta contre les murs de la première maison du zodiaque.
Je me relevais et me mis en position d'attaque, et lui fonçais dessus, le bombardant de coup de poings, coup de genoux. Marine en faisait de même mais à chaque fois il parvenait à esquiver ou encore à bloquer nos coups.

- Quelle lenteur, et quelle faiblesse, c'est déplorable
- Faibles ?! Goûte donc à mon attaque ! Par les Griffes du Tonnerre !

Je tendais la main, tandis qu'un éclaire apparaissait derrière moi. Je lui portais mon attaque... Il la bloquait d'un seule main, ce qui, il faut me dire me stupéfia.

- Shina, je crois que nous nous y prenons mal... Nos attaques ne sont pas assez puissantes.

J'avais compris ce que voulait dire Marine. Si nous voulions avoir une chance, nous devions combinées nos attaques. Je lui lançait un coup d'oeil en souriant:

- J'ai compris Marine ! Par les griffes du Tonnerre !
-Par l'aigle foudroyant !

Pendant un moment, je cru qu'il recevrait nos deux attaques combinées de plein fouet... Mais au dernier moment, il les évita, sourire aux lèvres.

-Ca ne sert à rien de vous fatiguer, toutes vos tentatives seront, vaine... Je peux deviner chacun de vos coup et les éviter, je peux connaître vos moindres faiblesses, vos plus profonde blessure. Je suis imbattable! Je vous ai laissé tenter votre chance, maintenant c'est à moi de vous faire goûter à mon attaque favorite, essayer donc de survivre à mon... Moaness Flap !

Il l'avait lancée, il l'avait lancée, son attaque... C'est la premier fois que je subis une attaque aussi puissante. Autour de moi, tous de déforme, le sol disparaît, les murs se distordent; Tout devient soudainement si sombre...



Marine :

Je retombe lourdement sur le sol... Quel est donc cette terrible attaque... C'est comme si pendant quelques instants, le temps et l'espace n'existaient plus...
Je tentais de me relever, en vain, je me sentait si faible, cette attaque m'avait vidé de toutes mes forces. Je tournais lentement la tête. Shina... Shina reprenait elle aussi conscience, lentement conscience.

- Hum, je vois que vous avez résister à mon attaque... Mais vous êtes bien affaiblies. Ne vous inquiétez pas, je vais vous achever bien vite... Hum, je vais commencer par toi beauté.

Je le vis alors se diriger vers Shina.

- Shina ! Shina !

Il la saisit par la gorge.

- Je vais donc commencer par toi, et après je m'occuperai de la rouquine
- Non...
- Comment ça ? Non ?
- Non !

Shina, qui avait su puiser de l'énergie je ne sais où, venais de décocher à notre ennemi, un coup entre les côtes, le faisant lâcher prise.
Je souris, Shina était bien une redoutable guerrière, Je me devait de suivre son exemple, et puiser dans mes dernière force.



Tantale :

Je n'arrivait pas à y croire, elle avait oser me porter un coup, à moi, ce minable chevalier d'argent... Je devais en finir de suite, et je savais comment la faire céder, sans le moindre effort... Il me suffisait de fouiller dans son esprit, découvrir ses faiblesses.

- Ne te réjouis pas trop,c'est sans doute l'énergie du désespoir comme on dit; qui t'as permis de me porter ce coup.
- L'énergie du désespoir, Tu te trompe je ne suis pas du tout désespérée!
- Ha bon ? Alors dis moi ce que tu fais encore ici? Tu est désespérée, je peux le lire dans tes yeux sur, ton visage...Tu es désespérée, tu n'as aucune chance de me vaincre, mais aussi parce que l'homme que tu aimes profondément, passionnément, ne te remarque même pas ; avoue !

Elle ne sut que répondre, et c'est exactement ce que j'espérais, j'adorais ce petit jeu.

- Il ne te remarque pas, alors que bien des fois tu t'es sacrifiée pour lui... Alors réponds moi; à quoi te sers de continuer à vivre... D'autant plus que non seulement il ne t'aime pas, mais il en aime une autre. Et ce n'est pas une moindre personne, étant donné qu'il s'agit d'Athéna elle même... Alors pourquoi continues-tu à servir celle qui t'a pris celui que tu aimes, tu as beau te dire que tu es forte, mais cela ne servira à rien, tu es bien plus fragile que tu ne le crois, et il me suffis de regarder ton visage pour le comprendre, te jeter comme tu le fais dans la bataille ne te servira à rien...
- Non! Non! Non!...
- Alors laisse la mort venir à toi.

Elle se trouvait maintenant à genoux, sans défenses, un geste me suffirait pour l'achever.

- Shina! Ne l'écoute pas, il veut te déstabiliser zut, j'avais oublier l'autre chevalier, elle s'était déjà relevée.
- Ca ne sert à rien d'essayer de l'aider, lui dis-je, elle va mourir et bientôt ce sera à ton tour... Alors regarde bien.



Marine :

- Je dois laisser la mort venir à moi...
- Non Shina, je t'en prie ressaisie toi.

Je ne sais comment j'avais fait, mais j'avais réussi à sauvée Shina juste avant que Tantale ne lui tranche la tête... Je ne sais comment j'avais fait cela.
Pourtant tout n'étais pas fini, Shina était plongée comme dans un état second. Je connaissais ses sentiments pour Seiya, mais je ne savais pas qu'elle en souffrait autant, en faite malgré tout le temps que j'avais passé avec elle, à m'entraîner ou parler de tout et de rien, et pourtant je ne m'étais même pas rendu compte de cela... Je suis son ami, et je n'ai pas pu comprendre cela... Mais maintenant je devais l'aider...
Je tentais en la secouant de la réveillé.

- Shina,reprend tes esprits.
- Ca ne sert à rien, elle ne t'entends pas. Bon, c'est que je commence à m'ennuyer moi...
- Tais-toi ! Par l'aigle foudroyant !

Je déclenchais mon attaque sous l'effet de la colère sans vraiment croire qu'elle allait l'atteindre et pourtant:

- Non ! Non! ce n'est pas possible... Du sang, tu m'as blessé, comment, comment as-tu fait ?!

Je le laissais se poser des questions, pour l'instant j'avais plus urgent à faire.

- Shina!
- Je dois laisser la mort venir à moi...
- Non, Shina, Non, écoute moi... Je suis sure que si tu t'es battu jusqu'à présent ce n'est pas uniquement pour Seiya... Shina, tu es un chevalier d'Athéna... Et je suis sure que toi aussi tu y crois, en toute ces valeurs pour lequel tu t'es battu... Peut-être que Seiya ne t'aime pas comme toi tu le désirerais... Mais je suis sûre qu'il tient à toi Shina... Il sait qu'il peut compter sur toi, parce que tu es son ami... Alors si tu l'aimes vraiment, tu dois te battre Shina...Je sais que tu peux y arriver.
- Marine ?

Elle se réveille ! Elle revient enfin à elle !

- Oh Marine ! Tu ne peux pas savoir à quelle point j'ai mal... J'ai mal de savoir qu'il en aime une autre, je souffre tellement de le savoir avec elle... Je lui en ai voulu, mais maintenant..J 'ai compris Marine... J'ai compris que m'aime si je l'aime, je ne peux pas exiger qu'il en soit de même pour lui... Je l'aime et je dois accepter sa décision... Tu as raison Marine, je dois me battre, merci d'avoir cru en moi Marine...
- Oui, ensemble nous le vaincrons.

J'inclinais la tête et la regardait intensément pour lui faire comprendre ce que nous devions faire... Notre ennemi pouvait lire en nous... J'avais déjà vécu cette situation, je me devais de faire le vide dans mon esprit et je vis au regard de Shina qu'elle avait elle aussi compris. je saisi sa main, et la liait à la mienne...



Tantale :

Ces deux petites sottes, ont réussi à me blesser, je ne peux y croire, Moi Tantale Berserk de l'étoile salien de la cruauté ! Non, non,non, je n'ai pas dit mon dernier mot !
A présent, elles osaient me défier... je les voyais, leur cosmos les englobaient... Ils étaient intenses... Beaucoup trop pour de simples chevaliers d'argent... J'intensifiais aussi mon cosmos.

- Maintenant disparaissez! Que mon Moaness Flap vous emporte !
- Non ! C'est toi qui disparaîtra! Meurs !

Je projetais mon attaque sur elle, tandis qu'une vague d'énergie se dirigeait vers moi... je ne l'évitais pas, ce serait inutile... Je vois mes deux adversaire retomber lourdement au sol... Je ne peut m'empêcher de sourire... Et même d'exploser de rire. Cela me fait toujours cela quand je remporte une victoire... Cette sensation de puissance... Mais quand je baissais les yeux vers mon armure, Je vis que ma blood skin était fissurée... Au niveau de mon cœur, un filet de sang s' en écoulait...



Kiki :

J'avais senti senti que la cosmos énergique, agressive, du Berserk venait de s'éteindre, j'étais à présent devant le temple de mon maître, soulagée de sentir que Marine et Shina étaient toujours vivantes. D'ailleurs je les entendais converser:

- Merci encore Marine... je crois que si tu n'avais pas été là, je serais morte... Tu m'as ouvert les yeux... Mais dis moi, Marine... Je ne comprends pas... Son attaque,n'as pas eu d'effet sur toi.
-... En faite si, Shina... Mais moi ça fait longtemps que mes blessures secrète ont été cicatrisées... J'ai longtemps cru, que Seiya était mon frère... et je t'avoue que quand j'ai retrouvé Seika... Ca m'a fait mal... Tous mes espoirs toutes mes illusions avaient été détruits... Et pourtant, c'est de mon plein gré que j'étais parti à sa recherche... En faite je crois qu'au fond de moi je savais... Et puis maintenant j'ai Aiolia...
- Oui, je comprends... Bon je pense qu'on devrait aller rejoindre les autre.
- Oui.
- Marine Shina, attendez !
- Hein, Kiki, mais qu'est-ce que tu fais là ? Tu devrais être avec tout les autres novices !

Marine me regardait avec un aire sévère, je remarquait qu'elle avait de nombreux hématomes, et son armure présentait de nombreuses fissures...

- Je sais, mais à l'infirmerie on se sentait bien trop inutile... Et comme je peux vous guérir grâce à mes dons...

Alors elle me sourit. Il y avait quelque chose qui m'étonnait, et qui m'étonnerait toujours chez elle, Marine pouvais se montrer très sévère et l'instant d'après très maternel...

- Bon d'accord Kiki, mais dépêche-toi, on ne sait jamais... Et puis commence par Shina, elle en a bien plus besoin que moi...



Agavé :

Nous avions traversé la maison du taureau sans encombres et nous nous dirigions vers celle des gémeaux. Nous étions obligées de traverser chaque maison une part une, alors que nous aurions préféré nous téléporter, mais une force mystérieuse nous en empêchait. Asclépios nous expliqua d'une voix calme que cela était impossible, car depuis des temps anciens, le cosmos d' Athéna est présent sur la route des douze maisons... Je me demandais de plus en plus qui il était et comment il savait tous cela... Je me méfiais de lui... Asclépios, qui es-tu réellement ? Avant qu'on ne franchisse la seconde maison, Actéon avait décidé de rester, au cas ou cet idiot de Tantale serait vaincu, et malheureusement c'est ce qui venait d'arriver. Tantale avait été trop sur de sa supériorité... J'espère que les autres n'agirons pas comme lui, sinon... Je n'ose imaginer ce qui va arriver... Je stoppais ma course et me tournais brutalement vers eux :

- Écoutez-moi bien vous tous. Vous avez sans doute senti que Tantale viens de se faire vaincre. Je vous préviens que nous n'avons pas le droit d'échouer... Soit nous vainquons soit nous mourrons. En cas d'échec sa majesté Arès sera sans pitié.

Oui, sans pitié, nous n'avions que deux issus... Vaincre ou mourir...



Marine :

Kiki avait approché ses mains des blessures de Shina, une lueur dorée entourait ses mains... Pourtant j'avais un étrange pressentiment.

- Kiki, je pense que tu devrais aller te mettre à l'abrit.
- Mais ? Et vos blessure alors ?
- Je pense qu'on peut tenir, on doit tenir...
-... Bon oui, mais dès que je pourrais je reviendrai.

Il commençait à se dirigé vers la sortie, quand soudain, un jet de lumière surgit d'on ne sait ou, se dirigeant vers lui.

- Kiki attention !

Je vis alors quelque chose qui me sidéra, car je ne pensait pas que Kiki en était capable; il disparut dans un rayon de lumière... Et réapparut à côté de moi.

- Bravo petit, alors la vraiment chapeau; tu as su éviter mon attaque.

Un Berserk, un autre Berserk se tenait devant nous, et Shina qui n'étais pas en état de combattre...

- Kiki, tu devrais t'en aller, te mettre à l'abris avec Shina, je me charge de lui.
- J'espère que tu blagues chevalier... Tu n'es même pas en état de combattre. Tu tiens à peine sur tes jambes... Et toi gamin, ce n'es pas la peine de fuir, je t'aurais; d'ailleurs vous allez mourir tous les trois; maintenant.

- C'est ce qu'on va voir. Je ne suis peut-être qu'un novice, mais je sais me défendre.
- Tiens donc, mon premier combat sera contre un gosse suçant son pousse... Et bien je ne m'attendais pas à cela de la part d'Athéna. Viens donc jeune novice !



Actéon :

Pff, un gosse, j'allais devoir combattre un gosse... Enfin bref, cela ne m'importait que peu, il combattait sous les ordres d'Athéna, il constituait donc pour moi un ennemi... Mais tous de même quel gâchis.

- Bien, je te laisse donc attaquer.
- Pff ne soit pas trop sur de toi, tu vas être étonné.

Je le vis alors croiser les bras, tandis qu'une aura dorée l'entourait... Ce gosse savait donc invoquer son cosmos... Je m'écartais lorsque je constatais que les dalles de la première maison du zodiaque se soulevaient, et se mettaient à flotter dans les aires. Soudainement, il dirigea ses bras vers moi, et les dalles... Les dalles volèrent toutes dans ma direction, à une vitesse allussinantes...Je les évitaient avec peine.

- Kiki! Dépêche-toi, sauve toi.
- Alors la, ne rêve pas trop, tu te débrouilles bien, mais ce n'est pas assez!

En disant cela, je lui fonçais dessus et lui décochais un coup de point qui lui coupa le souffle. J'en profitais pour lui porter un autre coup, mais il réussi à les éviter... Je dois l'avouer ce jeune apprentis m'étonne, il parvient à esquiver les coup que je lui porte, et essaie même de m'en donner... Cependant je ne suis pas à ma vitesse maximal. Finalement, je le stoppais, et l' attrapais par son tee-shirt, le soulevant de terre.

- Aie ! Lâche moi... Tu en profite parce que je suis plus petit... Lâche moi et tu verra...
- Allons petit, c'est déjà fini pour toi, tu es doué mais il y a une fin à tous, vas donc rejoindre le monde des mort. Je levais mon poing, m'apprêtant à le supprimer quand une voix m'interrompit :
- Rejoindre le monde des morts ? A son âge ? C'est beaucoup trop tôt.
- Ah oui ? Et qui m'empêchera de le faire ?
- Mais moi, bien sûr.

Un autre chevalier d'argent et ce nom ne m'étais pas inconnu... Les choses se compliquaient... Je me retournais... Deux personnes venaient de sortir de l'ombre. L'une était une jeune femme à la chevelure blonde, et l'autre était... Un chevalier arborant une lyre...

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Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.