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Arioch sanctionné, Alastor se tourna vers Simon et Sarah. " Et bien jeunes humains… réjouissez-vous, vous allez recevoir l'immense honneur de mourir par la bénédiction d'Alastor, grand chambellan du pandémonium…mais assez bavardé :chaque seconde que votre immonde espèce passe sur ce sol sacré est une souillure de trop. " Puis, de la même façon que pour faire disparaître Arioch, Alastor leva l'index pour sanctionner ses créatures que Dieu lui avait préféré. Sarah, qui jusqu'à maintenant s'était abrité craintivement derrière Simon se jeta alors à genou aux pieds de l'ange et le supplia :" Mon Seigneur ! Je vous en supplie, épargnez-nous ! Que représentent nos vies face à votre toute puissance ! " Simon n'en croyait pas ses oreilles et la suite lui fit douter de ses yeux : Alastor, fidèle bras droit du maître des ténèbres, grand chambellan du pandémonium, membre de la hiérarchie suprême des Séraphins, et qui jusqu'alors avait fait preuve d'une fière assurance, semblait troublé par les larmes de la jeune femme. Une longue minute s'écoula dans un silence pesant. Puis lentement, Alastor abaissa la main, tourna le dos aux deux humains et leur murmura d'un ton nerveux : " C'est vrai : vous tuer ne m'apportera ni gloire ni mérite. Vous ne m'intéressez pas… Ne remettez jamais les pieds ici !" Et sans un mot, il commença à s'éloigner. Seulement, c'était compté sans la témérité de Simon qui, porté par la fougue de la jeunesse, ne l'entendait pas de cette oreille " Ne crois pas que tu vas t'en tirer en prenant la fuite Alastor… " Il s'élança contre l'archange. " GALACTIC CLASH !" Son attaque n'eut aucun effet sur le démon qui continua sa marche sans même se retourner : " N'abuse pas trop de ta bonne fortune chevalier de Cassiopée : ma clémence est un privilège que je n'accorde jamais deux fois. " Sur ces mots, un épais halo de lumière enveloppa les deux jeunes gens et les portes de Pandémonium retrouvèrent leur silence abyssal. Dans l'arrière cour d'un temple, trois jeunes gens : un prêtre, une prostituée et un chevaliers s'entre regardaient dans un silence pesant. " Méfie toi Mérios ! Comme ton maître te l'a sûrement appris, les anges noirs aiment à embrumer l'esprit de leurs adversaires ", énonça le prêtre au jeune chevalier. " Et d'ailleurs qui croît-elle pouvoir berner avec cet accoutrement : elle n'est qu'une traînée !" Le prêtre se jeta sur la femme " FLASH ROUGEOYANT !". Les coups s'abattirent sur la femme. Sans perdre une seconde, Mérios enchaîna en faisant tournoyer ses bras qui expulsaient des jets de lumière " Cercle Austral ".. La femme s'effondra, visiblement gravement touchée. " Bien, il et temps de te renvoyer d'où tu viens démon : RED EXPLOSION ! " Mais en achevant sa phrase, le prêtre se retourna brusquement vers Mérios qui, surpris, reçu l'attaque mortelle de plein fouet… une lumière blanche submergea Mérios. Un instant il sentit son corps flotter dans une douce lumière chaude et apaisante. " _Est-ce cela la mort, se demanda-t-il ? _Rassure-toi, ce que tu as vu n'est point la mort, lui répondit la voix de la femme, alors que la lumière s'estompait. ". Lentement, Simon reprit contact avec la réalité. La jeune femme qui se mourrait l'instant d'avant se tenait devant lui plus vivante que jamais. Là où s'était tenu le prêtre, il ne restait rien. " _Que s'est- il passé ? demanda Mérios hagard _Je viens de te sauver, répondit la femme. _Alors ce prêtre était… je vous dois des excuses… _plus tard… pour l'instant nous devons nous hâter de rejoindre Michael : j'ai eu connaissance d'une information capitale que je dois à tout prix lui transmettre. " La dernière pensée de Nathanaelle fut pour sa mère, ou plutôt sa mère d'adoption, celle qui lui avait servi de " couverture " pendant ses quinze ans de vie terrestre. Pendant ces années Nathanaelle s'était attachée à cette femme douce et aimante qui l'avait toujours considérée comme sa propre enfant. En retour, Nathanaelle avait essayé d'être la fille que cette sainte femme aurait mérité de mettre au monde et cela, tout en assurant sa mission de surveillance au profit des puissants d'en haut. " Adieu… maman… " Tout doucement, son âme angélique quitta notre monde. Un pied sur la dépouille, la femme en rouge souriait " _Et de cinq ! On dirait que les protégés de Michael ne font pas long feu sur cette terre. _Je vois que les siècles n'ont altérés ni ta beauté, ni tes dons de guerrière. Oh magnifique Lillit, répondit une voix dans l'ombre. _Azrael ? Quelle surprise ! Que me vaut cette visite ? fit Lillith d'un air faussement joyeux. _Comme tu t'en doutes, ce n'est pas une visite de courtoisie. Je suis venu te proposer une alliance. _J'ai pour habitude de faire cavalier seul. _Même si cela concerne le pouvoir suprême?" " Mais pourquoi toutes ces forces maléfiques convergent aujourd'hui en ce pays ", demanda Céphise à Michael.. Celui-ci s'arrêta un instant. Depuis leur rencontre, il les guidaient au travers de la campagne vers une destination mystérieuse. Il tourna les yeux vers le soleil couchant et, après un instant de silence finit par répondre : " Cette nuit, un être doté d'un extraordinaire cosmos va venir au monde. Son pouvoir sera exceptionnel, aussi il faut à tout prix empêcher que cet enfant ne tombe entre les mains d'êtres mal intentionnés. Si cela venait à se produire, rien ne pourrait s'opposer aux ténèbres et ce serait probablement la fin du monde tel que nous le connaissons. C'est pour cela que les armées célestes et infernales se sont mobilisées. Jamais depuis la rébellion de l'ange de lumière, autant de forces ne s'étaient concentrées sur le monde terrestre." " Soit ! J'accepte ta proposition, Azrael, dans la mesure où elle ne contredit pas mes projets mais au moindre coup fourré de ta part, tu pourras dire adieu à toutes tes incarnations futures. Je dois te quitter maintenant : l'un de mes projet est sur le point de se réveiller… " La belle Lillith, dans ses habits aussi rouges que le feu du désir, disparut dans un tourbillons de flammes. Azrael connaissait bien l'inconstance de la belle, mais il connaissait également son incroyable appétit de pouvoir et comptait bien user de se levier pour faire pencher la balance de son côté le moment venu. La première chose que vit Simon en reprenant conscience, fut le doux visage de Sarah. " Comment te sens-tu Simon ? " Simon se redressa et regarda autour de lui : ils étaient revenu sur leur bonne terre de Palestine. " _Que s'est-il passé ? _Je n'en sais pas plus que toi, répondit la jeune fille, je me suis réveillée là… alors que juste avant j'étais…. " Sarah s'arrêta. Elle regarda le jeune homme droit dans les yeux, passa ses bras autour de sa taille et le serra très fort en sanglotant. " Oh Simon ! J'ai eu si peur Simon ! " Le chevalier la serra contre lui. Il pris alors conscience qu'il n'avait encore jamais été amoureux… Les rayons du soleil disparaissaient derrière l'horizon, teintant ce dernier d'une lueur rougeâtre. " Complet ! " Combien de fois avait-il entendu ces mots ? Joseph avait cessé tout décompte depuis longtemps. " _Il n'y a donc personne dans cette satanée cité qui puisse offrir ne serait- ce qu'un abri pour une femme et l'enfant quelle porte ? murmura-t-il. _Je connais un abris où vous pourriez trouver refuge toi et ta femme., lui répondit une voix dans l'ombre. Un jeune homme s'approcha : _Je suis berger. Je connais un endroit abrité où vous pourrez passer la nuit. Ce n'est pas le grand luxe, mais vous y serez au chaud et en sécurité _Qui êtes-vous rétorqua Joseph, méfiant.. _Nous pouvons avoir confiance en cet homme, Joseph ! La jeune femme qui venait d'intervenir s'appuyait au mur derrière Joseph, visiblement fatiguée par une grossesse bien avancée. _Je connais cet homme : c'est un ami… " Et Gabriel guida le jeune couple vers l'abris tant cherché. |