Chapitre 10 : Rencontre au sommet ! Cinq dieux réunis !!


Allemagne, château d'Hadès :

Arès : Je sens leurs Cosmos approcher…
Hadès : Ils n'ont rien compris à notre ruse….
Arès : Ils ne sont pas stupides, ils ont du prévoir…
Hadès : Oui, ils ne sont pas seuls à venir.
Arès : Nous ne ferons rien aujourd'hui.
Hadès : Mais pourtant ils l'y a avec eux que sept Cosmos.
Arès : Mais quels Cosmos.
Hadès : Mais de notre côté nous sommes….
Arès : Je le sais mais j'en ai décidé ainsi.

Hadès eut une mimique, lui le dieu des enfers se faisait commander.

Hadès : J'obéis pour l'instant, mais n'oublie pas que ce sera mon royaume à moi aussi.
Arès : Ne t'inquiète pas, tu l'auras ton royaume.

* * *

Sanctuaire en Grèce :

Sion : Alors j'attends vos conclusions chevaliers.
Camus : De mon coté, il y a un chevalier de bronze qui possède un niveau extraordinaire, je pense qu'il suivra les traces de Hyoga.
Shura : Et moi j'ai appris à Krishna, le guerrier de Poséidon à se servir d'Excalibur.
Sion : Et toi Mû ?
: J'ai constaté après votre départ les jeunes Hyunkell et Alcyar qui comme Astreyos ont des pouvoirs télékinésiques importants.
Sion : Parfait, donc nous avons des chevaliers de haut niveau.
Doko : Effectivement. De mon côté j'ai avec l'aide de mon élève Shiryu il y a deux ans, entraîner le chevalier Sergueï ici présent.
Sion : Et alors ?
Doko : Il semblerait que ce jeune chevalier est atteint le stade d'un chevalier d'Argent. Si ce n'est plus puissant.
Sion : C'est vraiment une génération de chevalier très prometteuse, dommage que…

La porte de la salle du Pope s'ouvrit et un garde s'écria :

Garde : Des guerriers ! Les chevaliers d'argent que vous aviez placé en bas du Sanctuaire mon dit de vous prévenir de l'arrivée d'une trentaine d'hommes.
Sion : Comment ? Sergueï ! Vas en bas du Sanctuaire aider les chevaliers d'argent, tes ordres sont de ne laisser passer aucun homme, pas un ne doit atteindre la maison du Bélier !
Sergueï : Bien !

Le chevalier du Dragon d'Argent partit.

Camus : Tiens ? Je reviens mes amis…
Sion : Où vas-tu ?
Camus : Je reviens…

Le chevalier du Verseau partit une sorte de grimace aux lèvres.

Hors de la salle du Pope, Camus se tient debout.

Camus : Allons ! Montre-toi !
Voix : Comment as-tu fais ?
Camus : Le froid est mon élément, ce n'est pas en faisant croire qu'un vent froid souffle que ton Cosmos va disparaître, les autres chevaliers d'or n'ont rien senti car je ne leur ai pas expliquer ces pouvoirs qui sont très dangereux.
Voix : On m'avait dit de me méfier de toi, je n'aurai jamais cru que tu pourrais me repérer.
Camus : Trêve de compliments ! Montre-toi ! A moins qu'il faille que je te cherche ?
Voix : Essaye donc !
Camus : Diamond Dust !!!!!

Le froid de Camus fit apparaître une armure de couleur rouge, elle était portée par une femme.

* * *

Au pied du Sanctuaire, devant la maison du Bélier, une soixantaine d'hommes se font faces.

Argol : Qui êtes-vous et que voulez-vous ?

Le chevalier de Persée avait parlé d'un ton calme.

Homme : Nous sommes des Berserkers.
Hyunkell : Que faites-vous ici ?

Le chevalier de la Boussole ressemblait beaucoup à Ichi de l'Hydre.

Homme : Nous venons détruire ce lieu.
Sergueï : Pure folie de votre part.
Homme : Ce n'est pas vous notre objectif mais les fameux chevaliers d'or.
Argol : Parce que vous penser que nous allons vous laisser souiller le sol sacré qu'est le chemin des douze maisons ?
Homme : Après votre mort, il ni aura pas de problèmes pour passer.
Sergueï : Peut-être mais nous ne sommes pas morts.
Homme : Ce n'est qu'une question de secondes…. Moi Belphégor, Berserker du Djinn de la Lame porteur de la Tranchante vous massacrerais tous !
Argol : Tu ne passeras pas ! Las Argul Gorgonia !!!!!!
Belphégor : Bloody Sword !!!!!

Les attaques se rencontrèrent et les deux guerriers luttaient pour prendre l'avantage.

Belphégor : Apparemment ça va être plus dur que prévu…
Argol : Surpris ?

La bataille s'engagea alors entre chevaliers d'argent et Berserkers.

* * *

Camus : Non, c'est impossible…
Berserker : Je suis Laetitia, Berserker de l'Esprit de la Walkyrie porteuse de la Glaciale !
Camus : Toi? Tu es vivante ?
Laetitia : Oui, mais je suis différente, tu vas t'en rendre compte à tes dépends ! Glacial Cut !!!!!!

Une épée de glace se matérialisa dans l'air pour s'abattre sur Camus qui évita de justesse.

Laetitia : Tu ne tiendras pas très longtemps sans ton armure !
Camus : Je n'ai pas l'intention de me battre, Athéna est en pleine mission de paix et vous nous attaquez, il y a un problème. Et puis, que compte tu faire contre quatre chevaliers d'or ?
Laetitia : Quatre ?

Shura, Doko et Mû accompagnés de Sion venaient d'arriver.

Laetitia : Bien, je pars mais ce n'est pas définitif Camus, je veux me mesurer à toi un jour.

La femme partit en courant d'air comme elle était venue.

: Ca va Camus ?
Camus : Je ne sais pas, c'est impossible….
Sion : De quoi ?
Camus : Non, ce n'est pas le moment.

* * *

Allemagne, château d'Hadès :

Hadès : Tes Berserkers sont arrivés.
Arès : Oui, et la bataille vient de commencer ; Ils perdront.
Hadès : Pardon ?
Arès : J'ai finalement préféré ne pas envoyer l'homme dont je t'avais parlé.
Hadès : Pourquoi ?
Arès : Je préfère le garder pour le moment du combat final.
Hadès : Mais qui a-tu envoyé ?
Arès : Un Djinn et des simples soldats Berserkers qui vont se faire tuer facilement.
Hadès : Un seul Djinn ? Mais la bataille est perdue d'avance !
Arès : Oui, je le sais mais il y a une raison à cela.
Hadès : Laquelle ?
Arès : Plus tard Hadès, plus tard… Nous avons des invités…
Hadès : Athéna, Poséidon et Odin viennent d'arriver aux portes de mon château.

Les trois dieux et leurs gardes personnelle se tenaient devant le sombre château, Berserkers et Spectres les entourant.

Seiya : Ca s'annonce mal. Sion avait raison, ils n'ont aucun honneur.
Arès : Ne crois pas cela chevalier Pégase, soldats partez !
Athéna : Te voilà, Arès.
Poséidon : Misérable….
Odin : Tu es allé trop loin en faisant tuer Hilda…
Poséidon : Et mon demi-frère.
Seiya : Sans oublier celle que j'aimais… Je ne peux pas te pardonner ! Par Les Météores de Pégase !!!!!
Athéna : Seiya !

Le chevalier s'arrêta avant de toucher Arès.

Arès : Ne te met pas dans un état pareil chevalier. Dans une guerre telle que celle que je viens de déclencher l'amour n'est rien seul la force compte.

Seiya n'en pouvais plus, il ne pourrait pas se retenir d'avantage. Il fonça sur Arès et lui envoya un coup de poing en plein visage.

Arès : …Impressionnant. Est-ce lui le fameux guerrier d'Athéna, capable de détruire n'importe quoi ? Il m'impressionne vraiment beaucoup.
Seiya : A cause de toi Miho est morte… Je te ferais payer sa mort ! Comment as-tu osé faire abattre une innocente dont le cœur ne connaissait que l'amour et la compassion ?

Le cosmos de Seiya grandit et l'aura de Pégase l'entoura. Ses yeux ne connaissaient que la vengeance, ses poings ne visaient plus qu'Arès.

Athéna : Seiya ! Calme-toi !

Le chevalier obéit à contre-cœur.

Athéna : Pardonne-le Arès. Mais pourquoi fais-tu cela ? Je croyais que nous t'avions prouvé la dernière fois que les hommes pouvaient encore avoir de l'honneur, de la dignité au combat.
Arès : Ce n'est pas l'endroit pour parler, entrons dans le château d'Hadès.

Le dieu des enfers n'avait encore rien dit. Poséidon ne cessait de lui lancer un regard furieux significatif de sa haine envers lui.

* * *

Sion : Explique-toi Camus.
Camus : Très bien.

Maxime arriva alors accompagnés de Marianna.

Maxime : Maître ! J'ai senti votre cosmos et je suis venu.
Shura : Un moment les jeunes.
Camus : C'était avant même le début de mon apprentissage de chevalier. J'avais quinze ans à l'époque, je vivais en France et j'étais comme n'importe quel garçon de mon âge. Je suis tombé amoureux d'une jeune fille du nom de Laetitia et nous nous aimions à la folie. Notre amour était connu de tous dans le village et nos parents étaient très heureux de nous voir ensembles.
Maxime : Mais je croyais que tous les chevaliers étaient orphelins.
Camus : Ce n'est pas le cas des chevaliers d'or. Je reprends, donc nous étions amoureux l'un de l'autre jusqu'au jour où un homme étrange s'appelant Loki vînt au village me révéler mon destin. J'allais devenir un chevalier d'Athéna, grâce à son enseignement je pourrais devenir son successeur, devenir chevalier d'or du Verseau.

Le silence planait devant le palais du Pope. Maxime et Marianna ne pouvaient s'empêcher de penser à eux.

Camus : Je voulais partir pour avoir une vie moins ordinaire mais quitter Laetitia m'était impossible. J'ai demandé à Loki de l'emmener mais il m'a répondu qu'elle ne survivrait pas. J'ai alors refusé son offre préférant la monotonie et l'amour que l'aventure. Laetitia me força à partir disant que je devais protéger la terre et défendre les faibles, elle me jura de m'attendre et d'accepter de m'épouser si je réussissais.

Je partit donc avec regret malgré tout vers la Sibérie avec mon nouveau maître. Il m'apprit pendant quatre années à me battre, à maîtriser le Cosmos et le froid. Je devins capable de détruire des glaciers éternels et il me remit son armure. Je rentrais chez moi heureux de pouvoir enfin retrouver ma bien aimée. Arrivé dans mon village natal, dans les Pyrénées une vision d'horreur me frappa. Le village entier se trouvait sous la glace et la neige. Aucun survivant me dit alors un homme se trouvant derrière moi.

Shura sembla alors comprendre.

Shura : C'est le jour de notre rencontre, le jour ou je devint ton ami.
Camus : Oui, l'homme qui m'avait parlé était Shura. Il s'entraînait dans les Pyrénées à l'époque. Une avalanche avait emporté dans la tombe tous les habitants de ce village. J'avais appris grâce à mon maître à rester impassible, c'est pourquoi Shura n'en à jamais rien su. J'appris au fil des ans à oublier mon ancien amour… Pourtant aujourd'hui c'est comme si un fantôme venait de réapparaître.
Sion : Tu crois que c'était elle ?
Camus : Je ne sais pas. Mais… Doko si Arès déclenche aujourd'hui la Guerre de l'Olympe dans combien de temps aura-t-elle lieu ?
Doko : Après l'annonce d'une guerre de l'Olympe elle à lieu un an après. Le temps à chaque dieux de rassembler et d'entraîner des hommes.
Camus : Dans ce cas… Au revoir mes amis.

Le chevalier du Verseau tendit son doigt vers le ciel et son armure le recouvrit.

Sion : Où vas-tu ?
Camus : Trouver des réponses.

Il partit à la vitesse de la lumière.

Sion : Camus tu trahis Athéna en te servant de tes pouvoirs à des fins personnelles, reviens !
Shura : Laisse-le, il reviendra.
Sion : Mais…
Maxime : Shura a raison, il ne peut trahir Athéna… Il la défendra au péril de sa vie s'il le faut.

* * *

Au pied du Sanctuaire :

Belphégor : Bloody Sword !!!
Argol : Plus de temps à perdre: Contemple le Regard de la Méduse !!!

Le bouclier d'Argol brilla alors et les yeux de Méduse s'ouvrirent, changeant en pierre Belphégor. Les autres chevaliers d'argent avaient vaincu leurs adversaires.

* * *

Allemagne, sale du trône d'Hadès :

Arès : Athéna, je sais pourquoi tu es là et je refuse de suite ; Je ne m'arrêterais pas, je déclencherai la Guerre de L'Olympe.

Cette remarque faites par Arès fit comprendre à Athéna que ses efforts seront vains.

Athéna : Tu sais que si une telle guerre à lieu, il est certains que tous nos guerriers périront et nous aussi sans doute.
Hadès : C'est vrai mais nous sommes, Arès et moi certains de notre choix.
Poséidon : Si vous pensez vraiment Le faire revenir en mettant tout à feux et à sang c'est sûr qu'Il reviendra mais le moment de son retour vos guerriers ne seront plus.
Arès : Nos guerriers seront inutiles à ce moment là, ils ne serviront qu'à Le faire revenir ; Tels des appâts.
Odin : Te rends-tu compte de ce que tu dis ? Traiter tes guerriers d'appâts. C'est inadmissible d'un dieu aussi mauvais soit-il !

La tension montait et Athéna décida de calmer le jeu.

Athéna : Bien, j'accepte ton offre, la Guerre de L'Olympe aura lieue mais tu dois respecter le protocole des dieux, pas avant un an après cette discussion un combat ne sera effectué.
Poséidon : Êtes-vous folle ? N'acceptez pas son jeu, il ne désire que ça, finissons-en ici et maintenant !
Odin : Oui ! Ne laissons pas ces malades tuer d'autres braves guerriers !
Hadès : Je t'attends Poséidon !

Les dieux se regardaient et Athéna dit d'un ton calme :

Athéna : Rentrons.
Poséidon : Mais c'est incroyable, Saori toi que la violence rebute, tu acceptes de voir périr tes fidèles chevaliers…
Athéna : J'ai confiance en eux, ils vaincront.

A ce moment là, 88 auras apparurent derrière Athéna, les 88 constellations du zodiaque.

Athéna : Ils vaincront car ils sont les chevaliers de l'espoir !
Arès : Puisque tu acceptes, j'accepte moi aussi tes conditions, pas de bataille avant l'an prochain… Comme la règle le veut cette bataille s'effectuera sur le lieu ou se sera réincarner ou plutôt re-élever le Mont Olympe pour ce siècle.
Athéna : Oui, en Asie, sur la montagne sacrée de Kiryu.
Arès : A dans un an Athéna…
Poséidon : Hadès…

Les dieux partirent avec leurs guerriers qui n'avaient rien dit depuis le début comme leurs avait conseillé Athéna.

Chapitre précédent - Retour au sommaire - Chapitre suivant

www.saintseiya.com
Cette fiction est copyright Maxime Goettelmann.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.