Chapitre V : Réveil


Le 15 mai, 5 jours avant la bataille. Quelque part.

Des enfants. Une douzaine d'enfants. Ils jouent au football. L'un d'eux se rapproche des buts et shoot. Mais le gardien l'arrête. Il doit avoir sept ou huit ans, ses cheveux sont vert et il semble content de ce qu'il vient de faire. Il lance le ballon vers un des joueurs de son équipe. Il doit avoir le même âge et lui ressemble, seulement il est blond. Il attrape le ballon sur son torse puis fait signe au gardien.

- Merci Shun !

Ensuite il se retourne et commence à se diriger vers le goal opposé. Un autre garçon court à coté de lui.

- Tu es près Shiryu ?

L'autre garçon fit un sourire en guise de réponse et les deux s'échangèrent la balle pour dribler les joueurs de l'équipe adverse. Personne ne parvint à leur prendre le ballon et ils finirent devant les buts adverse. C'est Shiryu qui a la balle au pied, mais au lieu de tirer, il fit une passe.

- Tiens Hyoga, ce but est pour toi.

Le jeune blondinet réceptionne la passe puis décoche un tir avec son pied droit qui prend le gardien de vitesse et c'est un magnifique but.

Shiryu : Bien joué Hyoga.
Hyoga : Merci, mais c'est grâce à ta passe.

Les autres joueurs de leur équipe venaient les rejoindre pour les féliciter. Puis ils retournèrent en défense et le match repris. Les enfants jouèrent comme ça une bonne heure. Le temps passa et les premiers partirent car ils devaient rentrer chez eux, pour finir, seul trois enfants se trouvaient encore sur le terrain.

Hyoga : Essaye d'arrêter ça Shun.
Shun : Je suis prêt Hyoga, vas-y.

Hyoga décocha alors un tir ver le but gardé par son ami. Mais ce dernier plongea et rattrapa le ballon.

Shiryu : Bien joué Shun, tu es vraiment très bon en défense.
Hyoga : C'est vrai, mais pourquoi tu ne veux jamais venir devant avec nous ?
Shun : Vous savez, je n'aime pas être attaquant, je préfère défendre les buts.
Shiryu : C'est pas grave Hyoga, tant que nous avons Shun dans notre goal, nous sommes tranquilles, et avec nous à l'attaque, personne ne nous tient tête, c'est parfait.
Hyoga : Oui, c'est que nous sommes très fort quand nous jouons ensemble.
Shiryu : Oui, ensemble j'ai l'impression que rien ne nous est impossible.

Shun relança le ballon sur Shiryu pour que se dernier tire lui aussi dans les buts. Les trois jeunes continuèrent encore un moment ensemble. Mais le voile de la nuit commençait à recouvrir le ciel et la température à diminuer.

Shun : Je commence à avoir froid, et je suis fatigué.
Shiryu : Oui moi aussi, l'air se refroidit.
Hyoga : Ha bon, moi je trouve qu'il fait bon.
Shun : Je vais rentrer, on se verra demain.
Hyoga : Très bien. Nous avons assez joué pour aujourd'hui.

Les enfants partirent chacun dans une direction différente, pour retourner chez eux.

C'est Hyoga le premier à arriver chez lui.

- Maman, je suis rentré.
- Te voilà Hyoga, tu t'es bien amusé ?
- Oui, nous avons joué au foot et c'est nous qui avons gagné.
- C'est très bien. Nous allons manger, va te laver les mains et prépare toi.
- D'accord.

***

- Ha Shun, te voilà. Tu es tout sale, qu'as tu donc fait encore ?
- C'est au foot, j'était le gardien, alors je suis souvent tombé par terre pour arrêter le ballon. Et il y avait un peu de boue.
- Va prendre un bain avant de souper.
- Oui. Tu sais si Ikki rentrera aujourd'hui ?
- Non, ton frère n'a toujours pas donné de nouvelles depuis plusieurs jours maintenant.
- Je me demande quand il va revenir.
- Ne t'en fais pas, je suis sur qu'il va revenir.
- J'espère, bon ,je vais me laver.

***

- C'est moi maman.
- Le souper sera bientôt prêt. Tu peux mettre la table Shiryu ?
- Oui, je fais ça tout de suite. On mange quoi ?
- Du poulet et des boulettes de riz. Je sais que tu adores ça.
- Génial, c'est super maman. Merci.

***

Chacune des trois famille prit son repas dans la soirée, puis plus tard, Hyoga, Shun et Shiryu allèrent se coucher. Mais la nuit qui s'annonçais paisible ne le fut pas pour ces trois garçons, malgré la distance qui les séparait, ils firent le même rêve. Un rêve difficile, rempli de combats, de tragédies et de mort !

Sur le moment, ils ne savaient plus qui ils étaient, leurs corps étaient recouvert d'une magnifique armure, ils semblaient plus vieux. Mais les évènements n'étaient pas sous leur contrôle et l'action du moment trop rapide pour qu'il puissent la comprendre.

Un homme se tient en face d'eux, avec une armure, qui est il ? Un nom leur vient à l'esprit : Hypnos. Mais qui est-il, comment connaissent-ils sont nom. Mais il passe à l'attaque, que faire ? Hyoga et Shiryu attaque à leur tour, l'homme est vaincu, ils n'ont pourtant rien fait, ces gestes leurs ont été dictés par leur instinct, sans s'en rendre compte. Quel rêve étrange se disaient-ils.

Mais le rêve n'est pas terminé. Et ils se retrouvent maintenant devant un autre homme, qui porte lui aussi une armure entièrement noire et une épée. Près d'eux se tiennent deux autres personnes, qui semblent les connaîtrent et qui leurs parlent, dans leur tête, les noms de Seiya et Ikki résonnent. Shun pense à son frère, que fait-il la, et qui est l'autre. Mais il y a aussi une femme, qui est-elle ? Elle porte elle aussi une armure mais de couleur or et elle tient un sceptre dans sa main droite. Athéna, c'est Athéna et l'autre, il se nomme Hadès, oui Hadès, disait une voix dans la tête des trois enfants.

La situation est incompréhensible, ils se demandent ce qu'ils font là. Sans pour autant savoir qu'ils sont tous les trois réunis dans ce rêve. Quel situation étrange, d'un coté se trouve cette homme, revêtu de noir et en face, la femme et son habit doré. Et un peu en retrait, leur groupe, où ils sont cinq.

C'est l'homme en noir qui se décide de rompre le calme et se jette sur la femme, l'épée en main, personne n'eut le réflexe de réagir pour l'attaquer et la protéger. Mais pourtant, au moment même où l'épée allait se planter dans le corps de la femme, quelqu'un s'opposa, recevant le coup à la place de la déesse pour finir dans ses bras.

- SEIYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!

Ce nom fut prononcé dans trois maisons au même instant par trois enfants qui viennent de se réveiller en sursaut d'un rêve. Un rêve étrange où quelqu'un dont ils ignoraient l'existence mais qu'ils semblaient pourtant connaître venait de mourir, sous leur yeux. Shun pleurait, il ne pouvait s'en empêcher même après que sa mère soit venue pour voir si tout se passait bien. Hyoga et Shiryu purent retenir leurs larmes et rassurer leur mère. Mais ils n'en éprouvaient pas moins de tristesse de ce qu'ils avaient vu.

Le lendemain matin, les trois enfants ne se mélangèrent pas aux autres, ils étaient fatigué car aucun d'eux n'avaient pu se rendormir et ils se racontèrent le rêve qu'ils avaient fait. Quelle ne fut pas leur surprise en apprenant qu'ils avaient rêver de la même chose. Pendant toute la matinée, ils cherchèrent à s'expliquer ce phénomène, à partager leurs impressions.

***

Le Sanctuaire, 16 mai, dans la matinée.

Achéron : Alors Arion, comment se passe l'entraînement de Jabu et des autres ?
Arion : Pas terrible, leur niveau n'a pas vraiment évolué.
Achéron : Ce ne sont que des Chevaliers de Bronze, il ne faut pas l'oublier.
Arion : Je sais, mais j'espérais pourtant qu'ils pourraient atteindre la vitesse des Chevaliers d'argent, pour qu'ils puissent au moins éviter les coups de leurs adversaires.
Achéron : Ils ne dépassent pas la vitesse du son alors ?
Arion : Non, mais ils peuvent l'atteindre sans problème maintenant.
Achéron : Maintenant ? Avant ils ne le pouvaient pas ?
Arion : Non, certains de leurs coups de temps en temps mais la plupart étaient lancés à une vitesse inférieure à celle du son.
Achéron : Et où est Shina ?
Arion : Je lui ait dit d'aller s'entraîner elle aussi, ce n'était pas nécessaire qu'on soit deux pour s'occuper d'eux.
Achéron : Tu as l'air embêté ?
Arion : Oui, je ne pense pas qu'ils doivent se battre, j'ai le pressentiment qu'aucun d'eux ne survivra. Toi aussi tu as senti la puissance des Chevaliers de Zeus, le niveau de Céphée et des autres les dépassent largement.
Achéron : Oui, probablement, mais si ils peuvent permettre à l'un d'entre nous de parvenir devant Zeus, alors il est nécessaire qu'ils se battent avec nous.
Arion : Sinon, pourquoi es-tu venu ?
Achéron : Je venais juste voir comment tu allais, comme je ne te vois pas après les entraînements.
Arion : C'est normal, comme je passe mes journées à m'occuper d'eux, je m'entraîne le soir.
Achéron : Je m'en doutais un peu. Mais bon, ne force pas trop, tu ne dois pas être fatigué avant même que la bataille ne commence.
Arion : Ne t'inquiète pas, à partir de demain, je me reposerai pour être d'attaque.
Achéron : Très bien. Bon je vais te laisser, amuse toi bien avec eux.
Arion : M'amuser ? Ce n'est pas vraiment le terme à utiliser.

Les deux rigolèrent puis Achéron se retira. Mais l'inquiétude d'Arion ne le quitta pas, car le sacrifice des Chevaliers de Bronze ne changerait probablement rien à cette bataille.

***

Un peu plus loin, toujours au Sanctuaire, Kanon et Sorente s'affrontaient sous les yeux de Kiki qui en profitait pour se reposer un peu tout en observant le combat des deux Chevaliers d'Or. C'est alors qu'une personne arriva derrière lui.

- Salut Kiki.

Kiki se retourna et prit la parole.

Kiki : Tu es Myst, n'est-ce pas ? Que veux tu ?
Myst : Moi ? Je suis venu te chercher, le Grand Pope voudrait te voir.
Kiki : Maintenant ? Mais…
Myst : Ne t'en fais pas pour Kanon, il est trop occuper à s'entraîner avec Sorente pour remarquer ton absence et puis c'est un ordre du Grand Pope, il ne dira rien.
Kiki : Très bien, allons y.

Myst et Kiki arrivèrent devant la porte de la chambre du Grand Pope. Myst fit signe à Kiki d'attendre pour rentrer qu'il en ait l'autorisation puis il alla trouver le Grand Pope. Kiki s'assit sur un des divans se trouvant près de l'entrée.

Myst : Maître, me voilà.
Pope : J'ai senti une différence dans leur Cosmos, leur retour est proche, tu vas partir les chercher et les ramener dès qu'ils se seront réveillés.
Myst : Très bien, j'y vais de ce pas.

Myst sorti de la salle et fit signe à Kiki d'y entrer, ce qu'il fit directement.

Kiki : Vous m'avez demandé Grand Pope ?

***

Les trois enfants s'étaient séparés pour rentrer chez eux, la tête pleine de choses incompréhensibles. Hyoga marchait comme d'habitude, les mains dans les poches, l'air était froid et il se mit à neiger. Le petit garçon adorait la neige, et c'est avec plaisir qu'il la regardait bomber du ciel. Il neigeait fort. Et très vite le sol fut recouvert de plusieurs centimètres. Hyoga s'arrêta et en pris dans sa main pour en faire une boule, puis la lança sur une publicité accrochée au mur. En plein dans le mille pensa le garçon, et il recommença. Pendant plusieurs minutes il construisit des boules de neige pour lancer sur différentes cibles, ils regrettait que Shun et Shiryu ne soient pas avec lui pour se faire une belle bataille mais avec de la chance il y en aurait encore demain. Mais alors que la neige était calme, le vent se leva. On aurait dit une petit tempête et Hyoga préféra rentrer chez lui. Au plus il avançait et au plus la hauteur de la neige augmentait. Il avait du mal à marcher et il ne voyait plus qu'à quelques mètres. Heureusement il connaissait le chemin pour rentrer chez lui mais à une dizaine de mètres de sa maison, le vent cessa et Hyoga se rendit compte que tout autour de lui avait été gelé, les maisons, les voitures, les arbres. Il n'y avait personne dehors, pas âme qui vive, il se mit à courir vers sa maison et malheur, elle aussi était gelée, il entra en criant après sa mère et il la trouva debout dans le salon mais immobile, pareille à une statue de glace. Hyoga cria plusieurs fois après sa mère qui ne bougea pas, il appelait au secours, mais personne ne vint, il était seul. Quand des mots retentirent.

- Hyoga, tu es toujours à pleurer ta mère.

Hyoga se retourna, d'ou venait ces paroles ? Il courut dehors. Mais ne vit personne.

Hyoga : Qui est là ? Venez m'aider, s'il vous plait, aidez-moi, ma mère va mourir sinon.

N'ayant pas de réponse, l'enfant se précipita de nouveau vers sa demeure, pourtant avant qu'il ne puisse y entrer, elle disparu, il n'en restait rien, comme si il n'y avait jamais eu de maison avant, en regardant autour de lui Hyoga se rendit compte que toute la ville n'existait plus, il se trouvait maintenant dans une plaine ou seul des montagnes de glace servent de décor et où la tempête cache l'horizon.

Hyoga : Mais où suis-je ?
- Tu es en Sibérie, c'est ici que tu as passé ton enfance. L'aurais tu oublié ?
Hyoga : Quoi ? Mais qui est là ? Montrez vous.

Apres quelques instants, Hyoga se mit de nouveau à hurler.

Hyoga : Maman !! Où es tu maman ? Répond moi.
- Ta mère est morte, et ce depuis des années. Je te le répète encore, cesse d'y penser.
Hyoga : Mais qu'est-ce que vous racontez, ma mère était encore vivante ce matin, et je suis sur qu'elle m'attend quelque part.
- Ce n'est qu'une illusion créé par ton esprit, tout comme la ville où tu te trouvais, rien n'était vrai, tu as inventé tout ça.
Hyoga : Mensonge, pourquoi vous me racontez tout ça ? Et montrez-vous.

Un homme apparut alors, sortant de nulle part et marchant vers le jeune garçon. Il s'arrêta à deux ou trois mètres de lui. Au même instant, la tempête cessa. Et la plaine où ils se trouvaient était maintenant entièrement visible.
Hyoga regarda attentivement cette homme, il ne pouvait pas voir son visage, mais en observant son allure et le reste de son corps, Hyoga eu l'impression de le connaître.

- Hyoga, quand vas tu cesser de te mentir ?
Hyoga : Comment ça ?
- Quand arrêtera tu de croire que ta mère est toujours en vie ?
Hyoga : Je ne vous crois pas, c'est vous qui mentez.

L'enfant se mit alors à courir vers l'homme sans vraiment réfléchir, il voulait juste qu'il se taise, mais avant même de l'approcher à moins d'un mètre, un souffle de glace projeta l'enfant au loin, à plusieurs dizaines de mètres de l'endroit où il se trouvait avant. Il eut du mal à se relever et quand enfin il fut debout, une lumière dorée se dirigeait vers lui.

- Tu ne te souviens toujours de rien ?

Voilà que la lumière venait de parler, et quand enfin Hyoga pu distinguer ce que c'était, il se rendit compte que l'homme avait maintenant recouvert un habit doré qui brillait tel un feu dans la nuit.

Hyoga : Vous brûlez, ne vous approchez pas de moi !
- Je suis désolé, tu étais trop jeune pour faire face à ton destin et la perte de ta mère une épreuve trop difficile, pourtant tu ne dois pas fuir et maintenant le Cygne doit reprendre son envole.
Hyoga : Mais de quoi vous parlez ?
- Regarde autour de toi, tu ne reconnaît pas cette endroit ?
Hyoga : Comment ?

Il se mit à observer les alentours. C'est vrai que cet endroit lui semblait familier, mais pourquoi ?

- Tu vois la glace sous nos pieds ?
Hyoga : Oui.

L'homme frappa alors le sol de son poing, ce qui fit un trou dans la glace d'un diamètre de deux mètres et l'eau accessible. Il tendit alors son bras vers le fond de l'eau.

- Regarde, que vois tu ?
Hyoga : On dirait un bateau. Je… Je connais ce bateau, j'y suis déjà allé avec maman.
- C'est exact, et que s'est-il passé pendant votre traversée à bord ?
Hyoga : Je m'amusais un peu partout sur le bateau, à me cacher et à faire des farces, jusqu'au moment ou…
- Oui, que s'est-il passé ensuite ?
Hyoga : Je ne sais pas, je ne m'en souviens plus. J'ai du oublier.
- Ou tu préfères ne pas t'en rappeler. Et tu sais pourquoi ? C'est parce que le bateau a sombré, c'est lui que tu vois, et ta mère est resté à bord pour te sauver.

En entendant ces mots, Hyoga eut un terrible mal de crâne, il le prit entre ses mains et se mit à hurler.

Hyoga : Vous mentez, ma mère n'a pas pu couler dans ce bateau puisque ce matin encore j'étais avec elle. Arrêtez de me mentir.
- Vraiment ? Dans ce cas, ce que je vais faire ne te dérangera pas.
Hyoga : Quoi ?

L'aura qui entourait l'homme se mit à brûler encore plus fort qu'avant, puis la même lumière entoura le bateau.

Hyoga : Mais que faite vous ?
- Je vais faire sombrer ce bateau dans des profondeurs telles que plus personne ne pourra jamais y avoir accès.
Hyoga : Mais pourquoi faire ça ?
- Qu'est-ce que ça peut te faire, puisque ta mère ne se trouve pas à bord.
Hyoga : Mais je… ne faite pas ça. Je… Je…
- Il est trop tard.

Le bateau entama sa descente pour les recoins les plus inaccessible du fond des océans.
Hyoga sentait au plus profond de lui que ce bateau ne devait pas disparaître, que la chose la plus importante pour lui se trouvait à bord. Sa tête semblait vouloir exploser, des images lui revenaient sans arrêt, il se voyait sur une barque regardant le bateau couler, sa mère lui faisant signe, il se voyait plonger pour lui apporter des fleurs, s'entraîner à devenir fort pour rester plus longtemps près d'elle, il se voit avec un autre garçon aux cheveux vert et aussi avec cette homme, celui là même qui fait sombrer le bateau comme il l'a déjà fait auparavant. Dans un réflexe provenant du plus profond de son cœur, Hyoga plongea dans l'eau, des larmes s'échappant des ses yeux et criant.

Hyoga : Maman, ne pars pas, attend moi…

Puis il disparu au fond de l'eau. Il arriva à rejoindre le bateau et entra dans une cabine. Une femme était allongé recouverte de fleurs, Hyoga s'approcha et la serra dans ses bras.

Hyoga : Pardonne moi maman, je voulais tant être avec toi que j'ai failli tout oublier. Mais ne t'inquiète pas, je ne vais pas te rejoindre, il est encore trop tôt.

A la surface, un autre homme arriva près de celui qui contemplait le trou.

- Vous pensez qu'il va s'en sortir ?
- Ne t'en fait pas Isaac, il a compris, le Cygne va enfin se réveiller. Quand à nous, il est temps de retourner dans le ciel et de veiller sur lui.

Les deux hommes disparurent dans une fumée dorée et le ciel rempli de constellations se mit à briller. La constellation du Cygne plus que toutes les autres. C'est alors que la mer elle même explosa. Tout fut détruit, l'illusion venait de prendre fin.

Quelque part en Sibérie.

Myst : La glace est en train de se briser. Te voilà enfin, Chevalier du Cygne !!

Un fissure venait de se créer dans le glacier éternel ou repose l'armure du Cygne. Et il finit par exploser, alors du centre fut expulsé un jeune chevalier qui s'écrasa devant Myst. Avant de perdre conscience, il prononça un mot.

Hyoga : Camus.

***

Shun rentrait chez lui quand il croisa une bande de quatre jeunes plus âgé. Quand il voulut les dépasser, l'un d'eux l'agrippa et le jeta par terre.

Shun : Que faite vous ?
- Donne nous ton argent si tu veux pas qu'ont te fasse du mal.
Shun : Mais je n'ai pas d'argent.
- Ha bon. Ben pas de chance pour toi alors.

Le garçon frappa Shun dans le ventre avec son pied, il se tordait maintenant de douleur. Les quatre adolescents se moquaient de Shun qui criait de douleur, et ils se mirent tous à le frapper à leur tour. Shun ne pouvait rien faire, il pensait à son frère, espérant qu'il viendrait l'aider, mais personne n'est intervenu. Et les quatre garçons finirent par partir car ils ne trouvaient plus ça amusant. Après quelques instants, Shun se releva, il pleurait et se sentait seul. Il fit route vers sa maison en se demandant pourquoi personne n'est venu l'aider.

Sur le chemin il ne vit aucun individu pendant un bon moment, et enfin quand il croisa quelqu'un, il se rendit compte que c'était son frère. Shun courut vers lui.

Shun : Ikki, tu es enfin revenu.

Mais au moment ou il allait le toucher, Ikki disparu. Shun ne comprenait pas. Et il se mit à l'appeler de toute ces forces.

Shun : Ikki. Ikki, répond moi. Ikki.

Ikki réapparut alors devant Shun. Celui ci voulut de nouveau courir vers lui pour le prendre dans ses bras.

Ikki : N'approche pas !!
Shun : Quoi ?
Ikki : Ne m'approche pas, je ne suis pas ici.
Shun : Comment ça ?
Ikki : Tout n'est qu'illusion, tu es en train de rêver Shun, et tout ce qui nous entour n'existe pas réellement.
Shun : Comment ça ? Tu es pourtant devant moi, je te vois, et tout ce qui est autour de nous aussi, je peux le toucher.
Ikki : Non, rien n'est vrai, c'est pour ça que je n'ai pu t'aider, tu es le seul à pouvoir te défendre ici, aurait tu oublié que tu un Chevalier maintenant, tu dois pouvoir te défendre seul. Sans mon aide.
Shun : Un Chevalier ??? Mais de quoi tu parles ? Et puis je n'aime pas me battre.
Ikki : Shun, il faut que tu reviennes, Athéna à besoin de toi.
Shun : Athéna ?
Ikki : Oui, Athéna, tu as oublié combien de fois nous avons risqué nos vies pour la sauver ? Tout ce que nous avons enduré avec nos frères contre les Chevaliers d'Or ou les dieux ? Il faut que tu reviennes dans notre monde.
Shun : Mais je ne comprends pas, c'est ici chez nous, d'ailleurs maman nous attend pour dîner, elle va être heureuse de te revoir.
Ikki : Non Shun, notre mère n'est pas ici pas plus que moi.
Shun : Mais si tu es là puisque je te vois, et maman nous attends, notre maison est la bas, regarde.

Shun se retourna pour montrer la maison du doigt, et à ce moment là, elle se mit à brûler, et pas seulement leur maison, mais tout le village, tout était en feu.

Shun : Mais que se passe-t-il ???
Ikki : L'illusion est en train de disparaître, ça veux dire que tes souvenirs sont en train de revenir.

Shun se retourna de nouveau vers son frère, mais quelle ne fut pas sa surprise car maintenant il était plus grand, c'était un adolescent et non plus un enfant, et de plus il était recouvert par une drôle d'armure. Shun pensa à son rêve, ce n'était pas la même armure mais elles avaient des points communs. Et c'est vrai que la jeune femme qui se battait avec eux portait le nom d'Athéna. Mais pourquoi pensait-il à tout ça alors que sa ville était en feu ?

Shun : Ikki, aide moi, il faut éteindre cet incendie ou nous allons tout perdre.
Ikki : C'est inutile, tu ne peux plus empêcher tes souvenirs de revenir et dans quelques instants, tu vas enfin te réveiller. Je peux partir maintenant.
Shun : Non Ikki, ne me laisse pas.

Malgré cela Ikki disparu dans les flammes sous la forme d'un magnifique oiseau de feu qui prit son envol.

Shun : Phénix, c'était le Phénix…

Le jeune Shun regardant l'oiseau disparaître au loin se mit à crier.

Shun : Ikki !!

En prononçant ces mots, le Cosmos de Shun se libera et balaya toute l'illusion. Telle la tempête nébulaire réduisant tout sur son chemin.

L'île d'Andromède.

La mer est en train de s'ouvrir pour laisser place à un homme, c'est le Chevalier de Bronze Shun. Il est attaché par ses chaînes à la paroi. Mais voilà que son puissant Cosmos explose, détruisant les chaînes et propulsant Shun sur la terre ferme de l'île. Il tombe inconscient ventre contre terre, juste devant un homme qui semblait l'attendre et qui le ramasse.

Myst : Plus qu'un…

Alors qu'une terrible vague se dirige vers l'île d'Andromède prête à la recouvrir totalement pour quelques instants, Myst portant le corps de Shun disparaît dans le ciel.

***

La terre tremblait de partout et s'ouvrait à plusieurs endroits.

Shiryu : Mais que se passe t il ???

L'enfant ne comprenait pas, toutes ces catastrophes qui sont en train de se produire. Même les maisons ne résistent pas et finissent par s'écrouler.
Shiryu court jusque chez lui espérant trouver sa maison comme avant et quand enfin il fut à distance il reprit confiance, elle était toujours en un seul morceau. Plus que quelque mètres et il aurait rejoint sa maman. Mais voilà qu'un jet lumineux le dépassa et coupa sa maison en deux. Elle fini par s'écrouler sous les secousses des tremblements de terre.

Shiryu : Mamaaan ???

Mais aucune réponse ne vint jusqu'à ses oreilles. Il tomba à genoux, pensant que la fin arrivait, autour de lui déjà tout était en ruine

-Vas tu rester là à ne rien faire Chevalier ???

Shiryu se releva et fit un demi tour sur lui même pour faire face à un homme. Un homme étincelant, enveloppé dans une lumière dorée. Il portait une armure de couleur Or.
Qui pouvait-il être se demandait le jeune garçon.

Shiryu : Qui êtes vous ???
- Tu m'aurais donc oublié ?
Shiryu : Comment ? Mais je ne vous connaît pas.
- T'aurais-je sauvé la vie pour que tu finisses comme ça ? Dans un endroit pareil ?
Shiryu : Hein ? Je ne comprend pas.
- Très bien, je pense que ceci devrait t'aider à retrouver la mémoire.

L'homme leva son bras droit vers le ciel et d'un mouvement rapide l'abattit vers le sol. Un jet de lumière se dirigea vers Shiryu et passa à quelques centimètres de lui, laissant une crevasse derrière son passage.

Shiryu : Quoi. Mais c'est toi qui à détruit la ville alors ?
- C'est exact, tes frères ont besoin de toi et Athéna aussi. Si je t'ai sauvé, c'est parce que tu dois la protéger et non pas t'enfermer dans un rêve.
Shiryu : De quoi vous parlez ? Je ne comprends rien à vos histoires.
- Très bien, regarde par là alors, je pense que ça pourras te faire retrouver la mémoire.

Dans l'horizon apparut une cascade tout au long de laquelle on peut voir cinq pics. Sur l'un d'eux se trouve une jeune femme.

Shiryu : Qu'est-ce que c'est ?
- Ce lieu se nomme les Cinq Pics et se trouve sur la cascade de Rozan en Chine.
Shiryu : c'est magnifique.
- Regarde de plus près, tu ne vois personne ?
Shiryu : Si, il y a une jeune femme, elle prie et à l'air très triste mais je n'arrive pas à bien voir son visage.

La jeune femme qui avait son visage penché sur ses mains leva la tête vers le ciel pour regarder les étoiles.

Shiryu : Hein !! Mais je la connais.
- C'est exact, te souvient tu quand tu l'a rencontrée ?
Shiryu : Je crois que c'était…

Mais l'enfant ne termina pas sa phrase et se prit la tête dans ses mains, elle le faisait souffrir atrocement. Différents moments lui traversèrent l'esprit. Sa rencontre avec cette fille et son vieux maître, il se revoit en train de taper dans une cascade. De recevoir une armure en forme de Dragon. De sa rencontre avec ses frères et d'un combat contre un Chevalier, ses pensées s'arrêtèrent sur ce souvenir, un combat très difficile où il n'eut pas d'autre choix que d'utiliser l'attaque interdite. Ses souvenirs venaient de réapparaîtrent en lui. Il se retourna vers l'homme recouvert d'une armure d'Or mais à peine eut-il tourné la tête qu'il ne put que voir l'autre homme disparaître dans un nuage de poussière.

- Je suis content que tu te sois enfin souvenu de ton passé Chevalier.
Shiryu : Ne pars pas, Shura.

L'homme disparut totalement. Il ne restait plus rien autour de Shiryu, la ville elle même avait totalement disparue. Shiryu regarda alors de nouveau vers l'image de la jeune fille priant sur un des Pics de la cascade de Rozan avant que cette illusion ne disparaisse elle aussi. Et quand elle ne fut plus dans le ciel, le jeune homme scanda son nom.

Shiryu : Shunrei…

Et alors, de cette ville totalement dévastée, un Dragon s'envola vers un ciel rempli de constellations.

Cascade de Rozan en Chine.

La cascade se mit à briller d'une couleur verte, et de l'emplacement où la chute entrait en contact avec la surface de l'eau fut expulsé un Chevalier, celui du Dragon. Shunrei reconnu facilement Shiryu et fit route vers le Pic où se trouvait maintenant l'homme qu'elle aime. Il avait atterri à l'endroit où le vieux maître était d'habitude assis. Enfin il restait plus qu'une dizaine de mètres entre elle et lui quand quelqu'un apparut au coté de Shiryu toujours inconscient. Il s'agenouilla près du corps, l'agrippa avec son bras et disparu.
Shunrei arriva trop tard et se laissa tomber sur les genoux. Elle ne savait plus si elle avait rêvé ou si Shiryu était bien revenu, mais alors où était il ??? Elle ne put s'empêcher de pleurer et se pencha en avant les deux mains contre le sol.

Shunrei : Shiryu, où es tu maintenant ? Pourquoi ne reviens tu pas ?

Un instant plus tard, quelqu'un l'attrapa par la taille et la souleva. Surprise, elle poussa un cri de peur, alors l'homme qui venait de l'attraper la ramena près de lui et elle vu son visage.

Myst : Ne t'inquiète pas, je m'appelle Myst. Comme tu peux le voir, ton ami est inconscient, mais je pense que tu voudras être près de lui quand il se réveillera.

Shunrei remarqua alors que l'homme portait sur son épaule droite le corps inconscient de Shiryu.

Shunrei : Shiryu, qu'est-ce qu'il a ???
Myst : Je n'ai pas le temps de t'expliquer, en plus je ne suis pas censé te ramener avec moi. Bon, tiens moi bien.
Shunrei : Quoi ?

Myst serra Shunrei avec son bras gauche et ils disparurent.

***

Sanctuaire, fin d'après midi.

Kiki se trouvait sur les marches devant la maison du Bélier, il était en train de réfléchir quand il entendu une voix.

- Et Kiki, tu peux me garder ça.

Kiki senti un Cosmos autour de lui et se leva, mais il ne voyait personne.

- Attention en bas !!

Et voilà qu'en levant la tête, kiki vit quelque chose tomber, c'était quelqu'un qui criait. Une femme d'après la voix. Kiki fit un saut pour la rattraper et ensuite retomber en douceur grâce à ses pouvoirs. C'est alors qu'il reconnu la jeune femme.

Kiki : Shunrei ??? Mais que fais tu ici ?
Shunrei : Je ne sais pas, C'est un homme qui m'a amenée ici et qui m'a lâchée au dessus de toi.
Kiki : Ha bon ? Je me demande bien qui a fait ça ?
Shunrei : Il a dit s'appeler Myst.
Kiki : Myst !! Mais pourquoi t'avoir emmenée au Sanctuaire ?
Shunrei : Pour que je sois avec Shiryu, mais lui et ce Myst ne sont pas ici, où peuvent-ils être ?
Kiki : Shiryu ? Shiryu est vivant ? Tu es sur ?
Shunrei : Oui, je l'ai vu, la cascade de Rozan l'a expulsé et c'est à ce moment que cet homme est venu nous chercher.
Kiki : Incroyable, mais où sont-il maintenant ? Le Grand Pope doit le savoir. Je vais aller le trouver.
Shunrei : Je comprend pas tout, mais je veux retrouver Shiryu.
Kiki : Non, je suis désolé mais tu ne peux pas venir avec moi, attends moi dans la maison du Bélier, vient, je vais te montrer ou te reposer, je pense que ça vaut mieux.
Shunrei : Mais, je..
Kiki : Je te préviendrai dès que j'apprendrai quelque chose sur Shiryu, ne t'inquiète pas. Mais tu ne peux pas traverser les douze maisons.
Shunrei : Très bien, je t'attendrai, mais ne m'oublie pas ?

Kiki amena Shunrei dans ce qui était maintenant sa maison, même si il n'avait pas le titre de Chevalier d'Or, il occupait pourtant l'ancienne maison de Mû. Puis il partit vers le palais du Grand Pope. Comme personne ne lui barrait la route, il fila vers le palais à une grande vitesse. Au deux tiers du parcours il ressentit un Cosmos partir du palais.

Kiki : C'est Myst. Où va-t-il ?

Il stoppa son saut vers le palais et prit la direction de Myst. Il arriva une trentaine de secondes après lui à portée d'un bâtiment un peu isolé des autres. A son entrée Myst lui faisait signe de la main en affichant un grand sourire et portant quelqu'un sur l'épaule. Kiki se rapprocha et reconnu Shiryu inconscient.

Kiki : Mais c'est Shiryu, comment est-il arrivé ici ?
Myst : J'ai été le chercher et je l'amène ici pour qu'il puisse se reposer. Il en a besoin.
Kiki : Pourquoi ? Que lui est-il arrivé ?
Myst : Je ne sais pas, mais normalement il n'y a plus rien à craindre maintenant, si tout va bien, demain il devrait se réveiller. Suis moi.

Myst et Kiki entrèrent dans le bâtiment, c'était un hôpital où les Chevaliers blessés viennent se soigner. Quelle ne fut pas la surprise de Kiki quand il remarqua couchés dans deux lits Shun et Hyoga. Une jeune femme vint à leur rencontre et indiqua un lit pour Shiryu. Myst y déposa Shiryu.

Myst : Voilà Aeris.

La femme s'occupa de Shiryu tandis que Kiki se demandait qui elle était. Elle devait avoir la vingtaine d'année tout au plus, de long cheveux noir lui arrivait jusqu'à la taille, Kiki la trouva très belle, mais il avait des questions plus importantes pour Myst et cessa de l'observer.

Kiki : Quand donc Hyoga et Shun sont-ils revenus au Sanctuaire ?
Myst : Il y a quelques heures, d'abord Hyoga et ensuite Shun.
Kiki : Et, ils vont bien ?
Myst : Oui, ils sont juste endormis, eux aussi devraient se réveiller demain.
Kiki : C'est toi qui les as ramenés ?
Myst : Oui, sur ordre du Grand Pope je suis allé en Sibérie, sur l'île d'Andromède et en Chine. Il avait sentit le retour des trois Chevaliers de Bronze.
Kiki : Mais alors, Seiya et Ikki vont aussi revenir ?
Myst : Je ne sais pas, en tous cas, nous ne savons pas où ils sont, alors que ces trois là étaient déjà revenus sur terre depuis plusieurs jours.
Kiki : Comment ?
Aeris : Taisez vous, allez parler dehors.

Voilà que venait d'intervenir la femme qui en fait est une infirmière du Sanctuaire. Myst se mit la main dans les cheveux et parla d'un air confus.

Myst : Je suis désolé, nous sortons tous de suite.

Kiki fut surpris de la réaction de Myst, il semblait craindre la jeune femme.

Kiki : Dis donc, on dirait que tu as peur d'elle ?
Myst : Tu ne sais pas de quoi elle est capable, j'ai souvent été soigné par elle, et elle n'hésite pas à te faire souffrir si elle en a envie.
Aeris : Quoi ? Viens me dire ça en face si tu l'ose ?.

Myst empoigna Kiki par le bras et se mit à courir vers la sortie pour éviter la jeune femme.
Une fois dehors, ils continuèrent leur conversation.

Kiki : Je ne savais pas qu'il y avait un hôpital au Sanctuaire.
Myst : Ha bon ? Où croîs tu qu'on soigne les blessés alors ?
Kiki : Je sais pas, j'y ai jamais vraiment réfléchi, quand je m'entraînait avec Mû ou maintenant avec Kanon, si je me blesse, je dois me soigner moi même, je pensais que tous le monde faisait ça.
Myst : Oui, dans la plus part des cas, mais quand le Chevalier est trop gravement blessé, c'est ici qu'on l'emmène.
Kiki : Alors, Jabu a été soigné là ?
Myst : Oui. Tout comme les Chevaliers de Bronze maintenant.
Kiki : Je vais aller le dire aux autres, ils seront contents.
Myst : Non, il ne faut rien leur dire pour le moment, à part toi, la fille et moi, personne ne doit le savoir.
Kiki : Pourquoi ?
Myst : Nous savons qu'ils sont vivants, mais nous ignorons dans quel état ils sont. Il est possible qu'ils ne soient pas en mesure de se battre dans 4 jours. Si c'est le cas, ils ne devront pas participer à la bataille. C'est pour ça que les autres ne doivent pas savoir qu'ils sont la. Ils pourraient avoir l'espoir de se battre avec eux et au dernier moment apprendre qu'ils ne seront pas la. Ce serait mauvais pour le moral, quoique à mon avis, Kanon n'en a rien à faire.
Kiki : Je comprend, mais pourtant, nous aurons besoin d'eux, pourquoi vouloir les exclure ?
Myst : Tu te souviens, avant la bataille contre Hadès, Athéna leur avait interdit de se battre, mais ils sont quand même intervenus car ils n'avaient pas le choix. Ici c'est différent, Athéna n'est pas en danger, ce n'est qu'une épreuve entre deux Dieux. Et puis Zeus n'est pas mauvais. Athéna sait que si elle venait à perdre, la terre sera bien protégée, et puis je ne pense pas que Zeus l'écarterait totalement. C'est pour ça qu'elle préfère que Hyoga, Shun et Shiryu puissent vivre normalement plutôt que de combattre si ils ne sont pas en état de le faire.
Kiki : Je comprends. Elle veut de nouveau les protéger.
Myst : Oui, ils se sont souvent battu pour elle et ont risqué leur vie trop de fois. Ils ont le droit de se reposer maintenant, pourtant…
Kiki : Pourtant quoi ?
Myst : Les Chevaliers présents ne sont pas suffisants pour gagner.
Kiki : Quoi ? Comment peux tu en être si sur ?
Myst : J'ai déjà observé les Chevaliers de Zeus combattre, ils sont très puissants et plus nombreux. Si les Chevaliers de Bronze ne se battent pas, nous perdrons cette guerre. Si il n'y avait pas cette contrainte, nous n'aurions eu aucun mal pour atteindre Zeus.
Kiki : Hein ? De quoi tu parles ?

Myst fit quelque pas en avant et pris quelques secondes avant de répondre.

Myst : De rien. J'en ai assez dit. N'oublie pas que leur présence ici doit rester secrète. Tu n'as qu'a amener l'autre femme ici, elle pourra toujours aider Aeris et veiller sur Shiryu.

A peine Myst eut-il finit sa phrase qu'il se mit à courir puis d'un bond disparu dans le ciel.

Kiki : Il me cache quelque chose, mais quoi ? Je verrai plus tard, pour le moment je vais chercher Shunrei.

Kiki disparu à son tour et revint deux heures plus tard avec Shunrei, juste avant la tombée de la nuit.

Dans la nuit du 16 au 17 mai, un Cosmos quitta le Sanctuaire en direction de l'Allemagne puis disparu dans les ruines d'un château. Il venait d'entrer dans le royaume d'Hadès.

- Me voilà arrivé, et ceci doit être le fleuve Achéron, où est le passeur ?

Une barque avec quelqu'un à son bord arriva.

Charon : Bonjour étranger. Je suppose que tu veux traverser le fleuve. Mais… Tu es vivant. Ca devient une manie de venir aux enfers sans être mort ?
- Ca n'a pas d'importance, tiens, attrape ça.

Charon reçu alors une bourse remplie d'or.

- Je sais qu'il faut payer pour passer, c'est tout ce que j'ai, ça devrait suffire.
Charon : Oui, mais si tout ton argent est là, tu ne pourras plus ressortir d'ici alors, car ce sera ton prix pour un aller seulement.
- Aucune importance, une fois le fleuve traversé, je n'aurais plus aucun problème pour trouver la sortie.
Charon : Pfuu, quel vantard, mais bon, j'ai été payé et je vais te conduire sur l'autre rive.

Quelques minutes plus tard, Charon et son passager arrivèrent de l'autre coté du fleuve.

- Dis moi, est-ce bien la première prison que j'aperçois ?
Charon : Oui, c'est bien elle, et tu devra te faire juger pour la traverser, malheureusement pour toi, c'est un des enfers qui t'attendra ensuite, hahaha.

Sur ces mots, Charon repris la route de l'autre rive.

- Je n'ai pas le temps de jouer avec des juges de remplacement, je vais directement me rendre au Giudecca.

Il se mit en route et traversa toutes les prisons trouvant de temps en temps les restes de cadavres de Spectres. Une heure plus tard.

- Je viens de passer la Toloméa, je vais bientôt arriver. Ca y est, je le voit. Mais…

A quelques mètres des escaliers menant au Giudecca ; l'homme se retourna.

- Je sais qu'il y a quelqu'un, montre toi.

Un Cosmos apparut alors et ensuite un homme revêtu d'une armure entièrement noire.

- Tu es un Spectres je présume.
- C'est exact, mon nom est Rhadamanthe. Et toi qui es tu ?
- Quoi ? Mais tu es vivant ?
Rhadamanthe : Oui, tu semble surpris. Comment peux tu croire que je suis mort si on ne s'est jamais rencontré ?
- C'est exact, mais d'après mes sources, tu devais être mort avec Kanon, il est vrai que Kanon s'en est sorti, mais je pensait qu'il était le seul.
Rhadamanthe : Non, nous avons tous les deux survécu.
- Je pourrais savoir comment ?
Rhadamanthe : C'est que… Ca ne te regarde pas. Tu vas plutôt me dire ce que tu viens faire ici.
- Je voudrais rencontrer Hadès.
Rhadamanthe : Rien que ça. Et tu crois que je vais te laisser le voir simplement parce que tu le demandes ?
- Oui, je ne vois pas trop ce que tu pourrais faire.
Rhadamanthe : Comment ? Tu devrais savoir que je suis un des trois juges et le plus puissant des Spectres d'Hadès.
- Et surtout un des derniers.

Rhadamanthe ne sut quoi répondre à cette affirmation. Néanmoins Hadès avait bien précisé ne pas vouloir être dérangé depuis l'affaire à l'Elision.

Rhadamanthe : Ecoute moi, je te conseille de partir si tu ne veux pas que j'utilise la force contre toi.
- Voyons, je ne suis pas venu pour me battre et te tuer, en plus si je fais ça, Hadès ne sera pas content.
- Que se passe-t-il ici ?

Voilà qu'en haut des marches menant à Giudecca venait d'apparaître une jeune femme.

Rhadamanthe : Pandore, je suis désolé, mais cette étranger veux voir sa majesté Hadès. J'allais l'en empêcher.
Pandore : Attends Rhadamanthe. Dis moi étranger, que viens tu faire ici ?
- Je viens chercher quelque chose que doit me remettre sa majesté Hadès sur sa demande.
Pandore : Je comprend, sa majesté m'a prévenu de ta visite, je vais aller l'avertir, mais dis moi, qui dois-je annoncé ?
- Vous pouvez m'appeler…Myst !!

Fin du chapitre 5

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Cette fiction est copyright David Judenne.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.