Chapitre 5 : La chute de valeureux guerriers


Hagen :

Au moment où nous nous enfoncions dans la forêt en laissant en arrière Ayor et Ayoros, j'eus la certitude que nous ne nous en sortirions pas si facilement. Et malheureusement, j'avais raison !
Peu de temps après, nous entendîmes le galop d'un cheval derrière nous. L'ironie du sort fit que les déplacements à la vitesse de la lumière étaient inutiles dans ce lieu. On en était donc réduit à faire la course avec un cheval à une vitesse juste un peu plus élevée que la moyenne.

- C'est pas vrai, y'en a deux autres qui arrivent ! s'écria Milo

Je me retournai et vis avec horreur qu'il avait raison. Nos poursuivants étaient donc trois. Et ils nous freinaient avec leur horrible cri qui nous glaçait le sang.
A l'instant où il me sembla apercevoir un reflet métallique dans leur main, l'un d'eux lança quelque chose qui atteignit Shun. Le chevalier d'Andromède tomba sans un cri. Pourtant il ne semblait pas blessé, il ne saignait pas... Hyoga comprit immédiatement la situation et fit demi-tour.

- Hyogaa ! cria Camus

Mais, il n'écouta pas son maître et s'agenouilla à côté de son ami. Malgré l'urgence de la situation, nous nous arrêtâmes quelques instants.

- Shun, tu m'entends ? murmura le chevalier du Cygne.

Mais son ami était inconscient et lui-même semblait détaché du danger qu'il encourait à chaque seconde où il restait immobile. Jamais je n'avais vu quelqu'un ravagé à ce point par le chagrin et la colère en même temps. Le lien qui unissait ces deux chevaliers était sans doute beaucoup plus fort que je ne l'imaginais... Puis, tout d'un coup il se leva, prit Shun sur son dos et repartit vers nous à l'instant où l'un des cavaliers noirs allait le frapper de son épée lui aussi.
Nous avions également repris notre course mais je ne pouvais m'empêcher de surveiller Hyoga du coin de l'oeil. La détermination qu'il avait à vouloir sauver son ami forçait l'admiration. Pourtant, inexorablement, les cavaliers le rattrapaient. Ca ne pouvait pas durer !

- Je vais les retenir le plus longtemps possible... criai-je à mes compagnons.
- Bonne chance ! me dirent-ils sans ralentir leur course.

J'attendis que Hyoga soit passé pour leur faire face.

- Que le Vent du Nord vous glace ! m'écriai-je

Aussitôt, une bourrasque d'un vent glacial s'abattit sur eux. Si ça les avait ralentis, en aucun cas ils n'avaient souffert de mon coup.
Soudain, ils arrêtèrent leurs chevaux... L'un des trois poussa son cri, qui me tétanisa et me renvoya mon attaque de plein fouet... Je fus projeté en l'air et retombai lourdement sur le sol.
Comment avait-il fait ça ? C'était impossible ! Je me remis péniblement debout et lançai à nouveau mon attaque :

- Que le Vent du Nord vous glace !

Encore une fois mon attaque semblait avoir été absorbée, mais pas par l'un d'entre eux... par les trois ! Devinant ce qui allait se passer, je croisai mes bras devant mon visage, attendant le pire... Et je n'eus pas à attendre longtemps. Je reçus mon attaque, mais sa puissance avant été multipliée par trois. Il me sembla sentir tous mes os craquer quand mon corps percuta le sol...
Pourtant, il fallait que je me relève, que j'en abatte au moins un... et je savais comment faire... Seulement mes chances de survie étaient faibles... Tant pis ! Et pour la deuxième fois je me relevai.

- Par la Fureur du Volcan ! criai-je

Et comme je m'y attendais, mon coup fut absorbé, mais cette fois au lieu d'attendre qu'ils me le renvoient, je le lançai à nouveau tout de suite après. Il y eut un point d'impact entre nous... je sentais mes forces me quitter au fur et à mesure que je résistais. Mais pourtant je tenais bon... et je voyais mon attaque se rapprocher de l'un des cavaliers noirs.
En effet, mon but n'était pas de les éliminer tous les trois, car j'avais bien vu que je n'étais pas de taille, mais d'en tuer un. Je savais que les autres viendraient à bout des deux restants.
Enfin, le moment était venu d'en finir avec mon adversaire. Je concentrai mon cosmos à son paroxysme et une force que je n'avais jamais ressenti partit dans mon attaque. Le point d'impact se rapprocha très vite du cavalier et le percuta de toute sa puissance. Je vis la silhouette de sa monture disparaître, comme évaporée. J'avais réussi... J'y avais mis mes dernières forces, mais j'avais réussi...! La dernière chose que je vis fût les deux cavaliers qui passaient à côté de moi pour reprendre la poursuite de mes compagnons. Puis je m'écroulai et fermai les yeux...
Adieu mes amis... Flamme...


Mime :

Saga, Kanon, Shaka et Mü étaient partis depuis quelques minutes quand Ritau et Cassandre reprirent leurs esprits. Bizarre... Comment ce faisait-il que mon requiem ne leur fasse pas plus d'effet alors que je jouais toujours ? Je m'arrêtais et leur posais la question :

- Comment vous êtes vous dégagé de l'emprise de mon requiem ?
- Et bien chevalier... ou plutôt guerrier divin, me répondit Ritau, saches que nos attaques aussi s'en prennent au cerveau. D'ailleurs, que dirais-tu d'une démonstration ? Et il s'écria:
- Par l'Illusion Satanique !

Que se passait-il ? J'étais à Aasgard... devant celui que j'avais toujours pris pour mon père, celui que j'avais tué... Il me regardait en souriant. C'était impossible ! Et pourtant soudain, il prit la parole :

- Mime, mon garçon, je t'ai pardonné ton geste.

Je ne pouvais pas y croire... il était devant moi, je l'avais toujours haï et je croyais que c'était réciproque, mais aujourd'hui je n'étais plus sûr de rien... Il me tendait les bras et, dans un réflexe enfantin, je courus vers lui... Alors que j'étais contre lui je sentis une lame s'enfoncer dans mon ventre.

- Tu croyais vraiment que je t'avais pardonné assassin... me murmura t-il dans l'oreille.


Syd :

Qu'arrivait-il à Mime ? Voilà un moment qu'il ne bougeait plus... Malheureusement, je ne pouvais pas lui porter secours, devant moi-même faire face avec mon frère aux trois Nazguls.
Nos attaques n'avaient eu aucun effet sur eux et s'étaient retournées sur nous à plusieurs reprises. Bud et moi étions maintenant dans un piètre état... Et dire que nos adversaires n'avaient pas esquissé le moindre geste... j'avais du mal à trouver une solution à ce qui se passait et, en regardant mon jumeau, je sus qu'il était aussi déstabilisé que moi.
Je regardai alors Ikki... Il n'avait pour l'instant pas échangé une parole avec son adversaire, une femme, qui pour l'instant se battait au corps à corps avec le chevalier Phenix en montrant une force physique égale à celle d'un homme.
Quant à Mime, je n'avais aucune aide à attendre de sa part... La victoire viendrait donc uniquement de Bud et moi.


Ikki :

Cassandre était vraiment d'une force incroyable pour une femme... Pourtant ce n'est pas ce genre de coup qui viendrait à bout de moi... Je lui en fis d'ailleurs la remarque :

- Crois-tu vraiment pouvoir me vaincre comme ça ?
- Pas du tout chevalier Phénix, j'avais juste envie de m'amuser un peu avec toi, me répondit-elle ironiquement.
- Dépêche-toi Cassandre... intervint Ritau, nous avons encore leurs quatre compagnons à tuer avant qu'ils n'atteignent la Moria... ils ne doivent plus en être loin maintenant !

Ainsi mes amis allaient arriver à la première étape de notre périple. Voilà qui ne faisait que renforcer ma motivation à éliminer ces deux là.

- Et bien Cassandre de la Pensée, que dirais-tu d'utiliser nos attaques lors du prochain assaut ? lui demandai-je.
- D'accord chevalier du Phénix, mais je doute que tu t'en relèves... me répondit-elle sûre de sa supériorité.

Je me mis en garde et décidai de la laisser attaquer en premier pour voir quel était son pouvoir.

- Cauchemar Eternel ! cria t-elle.

Quelle était cette attaque ? Je n'avais rien vu venir, rien senti et pourtant... une douleur fulgurante se répandait dans mon corps... on aurait dit... mais oui, je brûlais de l'intérieur ! Comment avait-elle fait ça ? C'était ahurissant...

- Et voilà... c'est fini. L'entendis-je dire à son compagnon. Nous n'avons plus qu'à aller nous occuper des autres...
- Pas... Pas si vite... intervint une voix que je connaissais bien. C'était Mime ! Il était vivant !
- C'est impossible ! s'exclama Ritau. Comment as-tu fait pour te relever ?
- C'est simple... il n'y a pas si longtemps, ton attaque m'aurait anéanti à cause de la culpabilité que je ressentais face à mon acte... mais depuis mon contact avec Ikki, j'ai fait la paix avec mon passé. C'est pourquoi cette illusion n'a eu aucun effet sur moi, lui répondit Mime.

Il rajouta :

- Maintenant, c'est toi qui va souffrir Ritau... Et au moment où il disait ces mots, des rayons de lumière sortirent de ses doigts et vinrent frapper le Berserker qui, surpris, ne put les éviter.
- Mime... tu es vivant ! lui dis-je
- Oui... et toi aussi... me répondit-il en souriant.
- Phénix ! C'est insensé, tu devrais être mort ! s'écria Cassandre.
- Tu ne connais donc pas la légende de l'Oiseau de Feu ? lui demandais-je ironiquement. C'est dommage, ça t'aurait évité une erreur qui va t'être fatale.
- Que les Ailes du Phénix t'emportent !

Comme je m'y attendais, elle ne put rien faire face à mon attaque et percuta violemment le sol, morte.


Bud :

Ainsi nos amis n'étaient pas morts... en plus ils avaient l'air de reprendre l'avantage sur leurs adversaires. Il fallait absolument que Syd et moi venions à bout des autres. Mais nous venions de nous prendre toute la puissance de l'Orbe Bleue", multipliée par trois, de plein fouet. Nous éprouvions le plus grand mal à nous relever. Il fallait faire quelque chose, mais quoi ?
Soudain, je sentis... le cosmos de Shun venait de s'affaiblir tout d'un coup. J'échangeai un regard avec Syd, lui aussi avait remarqué. Ainsi, le premier d'entre nous était tombé...
Nous devions réagir, abattre ces trois Nazguls. J'eus alors une idée... jamais nous n'avions fait ça, mais c'était notre seule chance de les éliminer... tous ensembles.

- Syd... murmurai-je, je sais comment les battre.

Il me regarda d'un oeil interrogateur. Il était comme moi, plus mort que vif, mais sa détermination était toujours la même. C'était la première fois que nous combattions côte à côte. Mon frère... je venais de le retrouver, il était hors de question de mourir aujourd'hui.

- Nous allons faire fusionner nos cosmos et nos attaques. Je suis sûr qu'ils ne résisteront pas... lui expliquai-je.
- Et si ça ne marche pas ? Tu sais très bien que nous serons incapables de nous relever s'ils nous retournent notre coup, me répondit-il tout en se remettant debout et prêt à passer à l'attaque.
- Je suis d'accord, mais c'est notre seule chance... lui dis-je prêt à mettre mon plan à exécution.


Mime :

La cosmo-énergie de Shun avait presque totalement disparu. Que c'était-il passé ? Je regardai Ikki, malgré son air impassible, je savais que l'inquiétude le rongeait.
Ritau se releva et me dit d'un ton agressif :

- Tu vas me payer ça !

Incroyable, sa puissance semblait décuplée par la rage d'avoir été blessé. Et il lança son attaque sur ikki et moi avec une force que je n'aurais jamais soupçonnée chez lui :

- Par la Spirale Infernale !

Nos corps furent soulevés dans les airs comme de vulgaires fétus de paille. La violence et l'intensité de son coup fit exploser mon armure par endroits. Au moment où je touchai le sol, je sus que c'était fini... j'allais mourir... d'un seul coup.


Ikki :

Malgré mon armure divine, la puissance de son attaque avait failli avoir raison de moi. Et même avec cette protection, je ne ressortais pas indemne du coup que nous avions reçu.
Je me tournai alors vers Mime, saisit d'un mauvais pressentiment... son armure avait presque entièrement explosé sous l'impact, il ne se relevait pas.
Chancelant, je me dirigeai vers mon ami et le pris dans mes bras... Il ouvrit difficilement les yeux et me sourit :

- Ik... Ikki... je suis heu... je suis heureux d'avoir pu te retrouver... Malheureusement... ce fut de courte durée... Adieu...

Une larme perla dans son regard, puis il ferma les yeux...
Au moment où je relevais la tête, je vis Syd et Bud intensifier leur cosmos, puis le faire fusionner... La puissance qu'ils dégageaient était impressionnante. Leurs armures se fissurèrent sous la tension qu'ils exerçaient... Puis ils lancèrent leur attaque :

- Que la Fureur du Tigre Blanc t'emporte !

Pendant un instant, j'eus l'impression que c'était sans effet sur les Nazguls... Soudain, tout fut fini, les trois cavaliers noirs avaient disparus et les deux frères tombèrent ensemble..

- Et bien Ikki, il semblerait qu'il n'y ait plus que toi et moi, me dit Ritau ironique. Hélas, tu n'as plus l'air très vaillant. Tu vas donc aller rejoindre tes amis :
- Par la Spirale Infernale !

Je ne me relèverais pas deux fois de ce coup... J'intensifiai ma cosmo-énergie à son paroxysme :

- Par l'Envol du Phénix !

J'avais réussi ! Il était tombé, mort...
Quelques secondes plus tard, je sentis mon armure se fendiller... Ainsi il avait raison... j'allais rejoindre mes amis et mon frère...
Puis à mon tour je m'écroulai...


Shunreï :

Je repris enfin mes esprits. Depuis combien de temps étais-je inconsciente ? Je regardais autour de moi et vis que tous les autres avaient repris connaissance. Nous étions dehors, sous une pluie battante et je remarquais alors que nos mains étaient attachées par des chaînes et que celles-ci me faisaient souffrir. Je savais que si je me plaignais, j'aurais à subir les railleries du chevalier du Cancer et de ses amis... Déjà qu'ils ne m'aimaient pas... je n'allais pas leur donner une occasion de répéter que Dohko n'aurait pas dû m'emmener. Même si j'étais sûre que tout le monde le pensait, y compris Shiryu... J'écoutais alors ce qu'ils disaient :

- Quel temps de chien ! ironisa Angelo
- Je t'en prie...! lui répondit Fenrill.
- Vous ne croyez pas qu'on a autre chose à penser que le temps qu'il fait ? les interrompit Shura.
- Tu as raison... acquiesça Dohko. Qui a pu faire ça ? Vous croyez que c'est Saroumane ?
- Je ne sais pas, rétorqua Seiyar, mais en tout cas elles sont solides ces chaînes...
- Shunreï, est ce que ça va ? me demanda Shiryu.
- Oui, ne t'inquiète pas... lui dis-je d'une voix qui indiquait le contraire.

Soudain, quatre personnages arrivèrent et, à leur vue, une peur irraisonnée s'empara de moi. Comme si mon instinct me disait que ce serait moi leur victime...

- Et bien, vous voilà enfin réveillés... il "tait temps, ironisa l'un d'entre eux.
- Oui, il aurait été dommage que l'un de vous rate notre petite séance de torture... renchérit un deuxième.
- Veuillez excuser l'impolitesse de mes camarades, intervint un troisième homme, ils ont oublié de faire les présentations: Voici Staros du Cobra Royal, dit-il en montrant le premier à avoir pris la parole. Il désigna ensuite celui qui avait parlé de torture : Slayne des Privations, Parn de l'Eblouissement et moi-même, je suis Alcor de la Tentation.

A mes côtés j'entendis Marine murmurer :

- Ils ont dit torture... ça ne présage rien de bon... et elle se tourna vers moi : quoiqu'il arrive Shunreï, ne pleure pas et surtout ne les supplie pas, jamais...

Mon coeur faillit rater un battement... pourquoi m'avait-elle dit ça ?
Tout d'un coup j'entendis Shiryu hurler :

- Non...!! Ne lui faites pas de mal ! Elle n'est même pas chevalier...

Et bien dans ce cas, elle aurait du rester chez elle... lui répondit celui qui s'appelait Staros. Et avant que je comprenne ce qui m'arrivait, il commença à me cribler de coups de poing. La douleur était atroce et je sentis les larmes me monter naturellement aux yeux... Je tournai alors les yeux vers marine... qui subissait le même traitement que moi avec Slayne. Je pouvais lire une telle fierté dans son regard que ça me redonna un peu de courage et me fit ravaler mes larmes.
Staros s'adressa alors à moi :

- Si tu me supplies petite fille, j'arrêterais alors de te frapper...

Ainsi Marine avait deviné ce qui se passerait, il est vrai qu'elle connaissait mieux que moi ce genre d'individu... Malgré la douleur incessante, je décidai de faire exactement comme elle et ne dis rien. Mais, les coups continuaient à pleuvoir et je sentais mes forces me quitter petit à petit, à mesure que la frustration gagnait ce Berserker à cause de mon silence.
Quelques instants avant de perdre connaissance, je sentis l'explosion d'un cosmos que je connaissais bien... Shiryu...


Shiryu :

La fureur aidant, ma cosmo-énergie avait fait exploser ces maudites chaînes qui m'avaient obligé à regarder souffrir Shunreï sans pouvoir intervenir.
Les Berserkers se tournèrent alors vers moi d'un air surpris... puis ils se mirent à rire:

-Ahahaha...! Que comptes-tu faire seul contre nous quatre ? me demanda Parn.
- Il n'est pas seul, intervint la voix... d'Albérich ?

Et aussitôt, il se libéra de ses chaînes et vint se placer à côté de moi. Comment avait-il fait ? Si la rage de voir la femme que j'aimais souffrir, ne m'avait pas aidé, jamais je n'aurais réussi à me libérer. Je le regardai quelques secondes puis mon regard suivit le sien... Marine ! Malgré la situation j'esquissai un sourire...

- Et bien, je crois qu'on va s'amuser un peu... nous dit Alcor.
- Oui... c'est ce que je me disais aussi... lui répondit Albérich sur le même ton ironique.

Et alors que nous allions passer à l'attaque, nous reçûmes lui et moi, une épée de l'armure de la Balance. C'est vrai, il fallait libérer nos amis...
D'un même mouvement, nous fendîmes les airs avec nos armes et aussitôt toutes les chaînes tombèrent à terre et les épées retournèrent sur l'armure de mon maître.
Dohko vint se placer à nos côtés et lança à nos compagnons :

- Allez y... nous on reste là !
- Angelo... je te confie Shunreï... rajoutai-je.

Il alla la chercher et la prit dans ses bras en disant :

- Merci du cadeau...

Et peu après ils avaient tous sautés dans le vide... Il restait Dohko, Albérich et moi pour éliminer ces quatre Berserkers.
Tout ceci s'étant enchaîné à toute vitesse, nos adversaires n'avaient pas eu le temps de réagir.

- Finalement, nous allons avoir plus de place que prévu pour nous battre... constata Alcor en se dirigeant droit vers le guerrier divin.

Celui-ci acquiessa et s'éloigna de nous en constatant :

- Si on m'avait dit que je combattrais avec celui qui m'a battu et celui qui avant, avait battu mon ancêtre, je ne l'aurais jamais cru...!

Et il se mit en garde devant Alcor de la Tentation. Quant à moi, je me retrouvais devant Parn de l'Eblouissement et les deux autres se trouvaient face à Dohko.


Julian :

Ainsi, ils avaient réussi à nous retrouver à travers les dimensions... A dire vrai, je n'en avais jamais douté, je savais qu'ils réussiraient l'impossible pour sauver Athéna.
Saori et moi avions sentis leurs présences et nous savions que les combats avaient commencé. Malheureusement, plusieurs chevaliers étaient tombés sous les coups de leurs adversaires : Hagen, Mime et Ikki étaient quasiment morts, Syd et Bud n'étaient guère plus vaillants, Ayor, Ayoros, Thétis et June avaient vaincu les armées qui leur faisaient face, mais à quel prix ? Quant à Shun... que lui était-il arrivé ? Son cosmos était toujours là, mais il semblait se transformer de minute en minute... et d'autres combats étaient sur le point de s'engager.
Quoiqu'il en soit, je ne perdais pas espoir et je savais qu'ils arriveraient jusqu'ici... Mais combien ? Et dans quel état ?

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Cette fiction est copyright Gwenaëlle Lancon.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.