Chapitre 3 : Un réveil difficile !


Quelque part en France :

Aioros :

Je venais d'ouvrir un œil, au prix d'un grand effort, effort que je n'aurai pas fait si j'avais pu deviner l'éblouissement dont j'étais à présent victime et qui m'avait contraint à refermer cet œil. Le soleil, j'avais cru ne jamais le revoir lorsque j'avais confié Athéna bébé à cet homme qui, hasard ou destin, venait de partager mes derniers instants.

Où étions-nous ? Nous ne pouvions être mort puisque le soleil tombait sur mon visage. Encore quelques instants et je pus m'asseoir sur ce matelas de fortune posé à même le sol. Après toutes ces années, mes yeux commençaient à se réhabituer à la lumière du soleil. Tournant la tête je pus voir tous mes compagnons encore endormis à cause de tous les efforts que nous avions du fournir pour réussir à traverser ce vortex, quel drôle de cadeau que nous avait fait là Poséidon.

Mais nous étions vivants, tous les treize car je sentais la faible, mais quand même présente, cosmoénergie de mes compagnons. Nous avions survécu tous ensemble, enfin certains avaient survécu, moi et quelques autres avions carrément ressuscité grâce à notre foi en la vie et aux cosmos divins de Poséidon et surtout Athéna. A l'autre bout de la pièce, appuyé contre une fenêtre, se tenait un jeune garçon qui regardait innocemment le soleil comme s'il avait failli ne jamais le revoir, ce qui avait presque été le cas.

Aioros : Bonjour !

Il se retourna en sursaut, surpris que je sois déjà réveillé.

Garçon : Salut, vous êtes déjà debout ?
Aioros : Oui, j'ai eu moins d'efforts à fournir ces derniers temps que mes compagnons.
Garçon : Qui êtes vous ?

La question ne me surpris même pas, je ne savais pas dans quel état nous étions arrivés sur Terre et où nous nous trouvions. De plus l'innocence due à son âge ajoutait à sa curiosité.

Aioros : Je m'appelle Aioros.
Garçon : Moi c'est Mickael mais ça ne répond pas à ma question.
Aioros : Dis moi comment tu nous as trouvés et je te raconterai notre histoire.

Il me raconta en détails comment il se promenait tranquillement dans les collines lorsque le soleil avait disparu sans qu'une éclipse ait été annoncée. Il était resté allongé sur l'herbe profitant de la fraîcheur de l'obscurité. C'est alors qu'il avait aperçu notre vortex et la lumière dégagée par nos cosmos et il avait rejoint l'endroit d'où le phénomène provenait. Nous étions tombé d'un disque sombre, enfin c'est ce qu'il avait vu, et étions restés inconscients.

Il nous avait alors portés un par un dans cet abri pour nous soigner, en effet nous étions couverts de bandages, certains plus que d'autres au vu des batailles qu'ils avaient du mener. J'étais surpris qu'un garçon de dix ans puisse nous avoir portés jusqu'ici malgré sa petite taille. Je décidai alors de lui raconter la vérité en attendant que mes compagnons se réveillent.

Aioros : Nous sommes des chevaliers d'Athéna.

A cet instant je pus l'incrédulité de cet enfant dans ses yeux mais il se repris bien vite.

Mickael : Si vous êtes des chevaliers, pourquoi êtes vous tombés du ciel alors qu'il n'y a pas eu de batailles ?
Aioros : Si, mon jeune ami, il y a eu des batailles. Mais ces batailles dépassent largement les guerres militaires et autres. Nous nous battons avec et contre les dieux.
Mickael : Les dieux ? Alors Athéna est la déesse que vous servez ?
Aioros : Oui c'est cela, je vais maintenant te raconter ce qui s'est passé depuis quelques jours.
Dohko : Attends c'est à moi de le faire, tu n'as pas tous les éléments.
Aioros : Tu es donc réveillé mon ami !
Dohko : Oui et je vais reprendre là où tu t'es arrêté car notre ami qui vient de nous sauver la vie mérite de savoir l'importance de son geste.


Dohko :

Dohko : Nous sommes comme te l'a dis Aioros des chevaliers d'Athéna, et nous sommes chargés de la protection de la Terre contre ses ennemis. Nous vivons dans le sanctuaire situé en Grèce et dissimulé aux hommes grâce au cosmos de notre déesse. Aioros, les hommes qui sont endormis à coté et moi sommes les douze chevaliers d'or, un par signe du zodiaque, les plus puissants de notre ordre.
Mickael : Mais vous êtes treize !
Dohko : En effet, deux d'entre nous sont jumeaux, l'un d'eux est morts il y a quelques mois et l'autre a pris sa place en tant que chevalier, mais maintenant les deux sont vivants.

Il paraissait passionné par ce que je lui racontai et avait l'air d'avoir compris mon explication sur les Gémeaux.

Dohko : Bon pour revenir à ce qui s'est passé. Plusieurs d'entre nous sont morts lors d'une guerre interne à notre sanctuaire et ont mystérieusement réapparu vêtus d'armures noires pour tuer notre déesse, ils étaient accompagnés de spectres, chevaliers du dieu des Enfers Hadès. Ca va tu n'es pas trop largué ?
Mickael : Pour l'instant çà va, mais si votre devoir est de protéger Athéna, pourquoi voulaient-ils la tuer ?

Dohko : Bonne question, en fait ils venaient la prévenir de la guerre et l'un d'entre eux, le précédent Grand Pope, c'est celui qui commande le sanctuaire, venait lui révéler le secret de son armure pour qu'elle puisse combattre. Nous avons perdu de nombreux chevaliers dans cette bataille mais nous devions nous rendre dans le monde des morts défendre notre déesse, nous, les quelques chevaliers d'or survivants et 5 chevaliers de bronze.
Après de nombreux combats, nous avons dus nous sacrifier pour offrir une chance de continuer à ces chevaliers de bronze. Au moment de notre sacrifice, un autre dieu vaincu est venu à notre aide et nous a guidé vers la Terre au moyen d'un vortex. C'est là que tu nous a trouvé.

Nous discutâmes encore longtemps alors que les autres chevaliers revenaient à eux les uns après les autres et rejoignaient la discussion pour ajouter de multiples détails qui, étonnement, ne semblaient pas induire en erreur le jeune garçon.

Celui-ci était d'ailleurs fasciné par ce monde chevaleresque dans lequel il avait mis un premier pied en " sauvant les sauveurs des hommes ", quel paradoxe !


Au sanctuaire :

Hyoga :

Nous venions à peine d'arriver au cœur de l'arène d'entraînement que nous étions déjà à moitié étouffés par les félicitations chaleureuses de Marine, Shina, Jabu, Geki, Nachi, Ban, Ichi et Kiki. Puis l'euphorie passée, nous nous tournèrent tous vers Athéna, nous quatre avec un regard bienveillant et les autres un regard inquiet car ils venaient de réaliser que Seiya ne participait pas à la fête avec nous.

Athéna : Ne vous inquiétez pas, il n'est pas mort, enfin plus maintenant, il ne fait que récupérer de tous ses combats et de sa résurrection.

Que dire d'autre ?
Nous étions de retour, victorieux une fois de plus malgré les nombreuses pertes. Nous avion combattu, nous avions vaincu et nous avions, une fois de plus sauvé la Terre de ses ennemis.

Nous entreprîmes de monter dans le palais pour décider de la conduite à tenir à partir de maintenant. Marine fut désignée pour porter Seiya dans des appartements attenants au palais pour qu'il récupère et de guider Seika vers son frère.

Cependant, durant le trajet, je ne cessai de penser et je suis sur que les autres songeaient à la même chose que moi. Tous les chevaliers d'or avaient disparu et leurs armures étaient restées au Mur des Lamentations ou en morceaux dans l'Elision.

Qu'allions nous faire sans chevaliers d'or ? Et surtout sans armures d'or ?

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Cette fiction est copyright Cluzel mickaël.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.