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Le lendemain de leur arrivée, les enfants reçurent une tunique qui ressemblait à celle que les anciens grecs portaient. Les filles quant à elle en avaient une qui, bien que plus habillée que les garçons, restait dans la même coupe. Puis, ils furent admis sous le parrainage d'un homme devant un bâtiment qui ressemblait à un temple antique où se tenaient de majestueuses portes. Les cinq vainqueurs du tournoi de Paris furent stupéfaits par la langue que parlaient les habitants de cette cité en pleine campagne. Selon leur guide, la langue du Sanctuaire était le grec ancien. Lorsqu'ils furent admis à l'intérieur du bâtiment, leur guide leur ordonna de s'agenouiller devant une femme qui se tenait sur un trône d'Or et d'ivoire, un sceptre dans la main droite. Les jeunes gens purent voir que le tournoi n'avait pas considéré que la France, mais des centaines de garçons et filles se tenaient dans la salle. Mais ce qui le stupéfia le plus fut de voir douze hommes qui se tenaient devant celle qui était sur le trône et qui portaient des armures en or. - Relevez-vous. Fit un homme qui entra et qui portait une lourde tunique rouge brodée d'Or. Il fut immédiatement traduit par les gardes qui encadraient les enfants. Il portait un masque qui lui cachait son visage et qui lui donnait l'allure d'un spectre. Je suis le Grand Pope. C'est moi qui ai organisé les tournois qui vous ont sélectionnés. Je suis celui qui dirige l'Ordre des Chevaliers d'Athéna ici présente. Vous avez étés menés ici car vous étiez les meilleurs de vos pays. Vous allez devoir prendre la succession des Chevaliers tués lors des derniers combats. Ceux-ci sont morts pour sauver la planète des assauts des dieux qui la convoitait. Vous pouvez encore vous soustraire à ce destin, mais sachez que ceux qui l'affronteront seront récompensés par ce qu'ils vivront et par la satisfaction qu'ils auront de servire la planète et la paix. Lorsqu'il eut fini, la déesse prit la parole. - Je suis la réincarnation d'Athéna. C'est moi qui suis à l'origine de cet ordre auquel vous allez bientôt appartenir. Depuis des siècles, les Chevaliers luttent contre les forces du mal qui tentent d'opprimer la Terre. Mon devoir et de protéger cette planète et le vôtre sera de tout mettre en œuvre pour éviter qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains. Le destin que nous vous proposons n'est certes pas le plus aisé, mais c'est celui qui vous donnera la chance d'être utile à vos prochains. - Vous allez devoir piocher le nom des armures que vous allez devoir ramener au Sanctuaire. Fit le Grand Pope. En effet, voici vingt ans, des Chevaliers se sont rebellés contre la Déesse et cette guerre a causé la mort de nombre d'entre nous. De plus, la dernière guerre sainte au causé des ravages chez les Chevaliers. Sachez qu'il existe différents types d'armure, celle de Bronze, celles d'Argent et celle d'Or sont celles que portent les Chevalier d'Athéna. Mais il en existe d'autres qui servent d'autres Dieux. Le fossé qu'il existe entre les Chevaliers de classe différente est important, cependant, il est arrivé que des Chevaliers de Bronze battent des Chevaliers d'Or. Sur ce, il appela un premier garçon qui tira un papier dans une grande jarre. - Tu vas devoir aller en Tunisie, fit le Grand Pope. Là, tu vas suivre l'entraînement de Jahïr, le Chevalier du corbeau. Tu devras y gagner l'amure du Lézard. Cette cérémonie continua et chacun reçut une destination afin de tenter de revêtires des armures aux noms aussi divers que le Lionet, l'Ours ou l'Ophicius. Enfin, vint le tour de Sam. Il se dirigea vers la jarre et piocha le premier papier qui se présenta à lui. Dessus, il découvrit écrit en grec le nom de son armure : Andromède. - C'est un choix bien difficile que celui-ci. Fit Athéna. Tu vas partir pour l'île d'Andromède. Là, tu suivras l'entraînement de Shun, le précédent propriétaire de l'Armure Divine d'Andromède. - Qu'est ce qu'une armure Divine ? Demanda le jeune homme. - Il s'agit d'armure qui ont reçut le sang d'Athéna lors de la dernière Guerre Sainte contre Hadès. Il s'agit d'une des armures les plus puissantes qu'il existe sur cette terre. Sam garda les nombreuses questions qui asséirent son esprit, et continua à suivre les attributions. Puis, vint le tour de Léo. - Tu vas rester au Sanctuaire, fit Athéna. Tu devras revêtire l'armure Divine de Pégase. Jean de la Vierge sera ton maître. A ces mots, le Chevalier d'Or hocha de la tête. - Pourquoi mon maître n'est il pas le précédent propriétaire de l'armure ? Demanda le garçon. - Seiya, le Chevalier Divin de Pégase s'est sacrifié pour la Déesse. Fit le Grand Pope. Mais ne crains rien, Jean est assez puissant pour t'apprendre à maîtriser ton armure. De plus, sa place parmi les Chevaliers d'Or en fait l'un des Chevaliers les plus sages et les plus puissants. Léo laissa place au suivant et fixa le Chevalier d'Or. Il avait des cheveux blancs qui lui descendait dans le dos, mais ce qui le stupéfia plus, fut le fait qu'il n'avait pas ouvert les yeux une seule fois depuis que les prétendants aux armures étaient entrés. Sam remarqua que deux autres personnes allaient devoir porter des armures Divines : Celle du Cygne devrait être ramenée de Sibérie par un certain Tyler, tandis que celle du Dragon serait porté par William, celui-là même qui avait combattu face à Sam. Cela faisait maintenant deux ans que Sam était avec son maître sur l'île d'Andromède, au large de Madagascar. Shun, lui avait apprit à parler le grec et cette langue, tout d'abord incompréhensible, était devenue la langue principale du garçon. Il passait le plus clair de son temps à écouter le Chevalier parler de l'Armure d'Andromède et de son histoire. Mais passait de nombreuses heures à tenter de maîtriser son cosmos, l'énergie des Chevaliers. Sam écoutait Shun avec une soif de connaissance qu'il avait acquise avec le temps. Le Chevalier avait une allure particulière : Ses longs cheveux châtains lui retombaient dans le dos et encadrait son visage ce qui lui donnait un air efféminé. Mais une personne qui l'aurait jugé sur son physique aurait eut une drôle de surprise en apprenant qu'il était l'un des Chevaliers les plus puissants et que, malgré sa jeunesse apparente, il avait près de soixante ans. - C'est mon armure qui me donne cet jeunesse éternelle. Fit le Chevalier d'Andromède. Grâce à elle, j'ai put continuer à servire la déesse avec mes frères d'armes. - Pourquoi donc vouloir abandonner l'armure ? Avait un jour demandé Sam. - J'ai vu bien des batailles et j'ai dut tuer de nombreux Chevaliers. La dernière guerre sainte fut pour moi très éprouvante et nous avons choisi, avec les rares Chevaliers encore en vie, de ne plus combattre que si toute autres possibilités avaient échoué. Maintenant, il est bien temps pour nous de laisser nos armures à une nouvelle génération qui saura, mieux que nous, servire la Déesse. Seul mon frère Ikki ne peut suivre notre exemple, même si les bains de sang ont eut raison de sa santé mentale. - Comment cela ? - Il porte l'Armure Divine du Phénix. Cette armure ne réagie pas comme les autres. Elle renaît de ses cendres, à l'image du mythique oiseau dont elle porte le nom. Elle ne le laissera la quitter que lorsqu'elle l'aura décidé. - Comment une armure qui n'est qu'une protection peut-elle choisire de l'avenir de son porteur ? - Tu apprendras bien vite que les armures sacrées ne sont pas de simples protections et qu'elles ont toutes une âme. Il te faudra comprendre cela si tu souhaite un jour pouvoir endosser l'une d'elle. Les années passèrent et Sam apprit divers techniques de combat basées sur les chaînes de l'armure. Mais aucune d'elle n'avait de réelle puissance. - Je t'ai déjà dit qu'il te fallais amplifier ton cosmos. Répéta Shun pour la millième fois alors que son élève tentait une attaque, en vain. Le soir, maître et élève se retrouvèrent au coin d'un feu qui fournissait une certaine chaleur par cette nuit d'hiver. - Est il possible que je ne puisse pas utiliser cette énergie ? Demanda le jeune homme. - Lorsque vous avez passé le tournoi, le juge a remarqué en toi et en tous ceux qui furent admis au Sanctuaire, la présence d'une cosmo-énergie. Tu as le pouvoir de faire des miracles, mais il te manque une chose : La volonté de le faire. Tu crains de blesser une personne. Le jeune élève acquiesça. - N'ai pas honte de cela. J'avais les mêmes problèmes lors de mon entraînement sur l'île d'Andromède. Mais avec le temps, j'ai réussi à ne plus craindre pour la vie des personnes que j'avais en face de moi. Ils attaquaient la déesse que je servais et il était de mon devoir de les en empêcher. Même si la mort est souvent la seule issue d'un combat. - Comment avez-vous gagné l'Armure ? - J'ai subit une épreuve qui m'a obligé à concentrer mon cosmos à un point tel qu'il semblait impossible, même à l'époque. - Peut-être devrais-je la passer aussi. Suggéra Sam. - Tu n'y arriverais pas. Même avec les chaînes originelles de l'armure, il te serait impossible de résister à la monter des eaux, attaché à un rocher. Alors ne songe pas à briser les chaînes de l'Armure Divine. - Comment peut-on briser les chaînes sans abîmer l'Armure ? - Beaucoup on réussit à briser les chaînes d'Andromède, mais à chaque fois elles se reconstituaient. Elles son liées au porteur et sont aussi résistante que la volonté de celui qui les manie. Si tu n'as plus confiance en toi, elle ne te seront pas plus utiles qu'une vulgaire paire de chaînes d'acier. Sam se leva et alla se coucher en songeant à ce que son maître avait dit. Une semaine plus tard, Shun attaquait son élève avec la chaîne triangulaire, obligeant son élève à canaliser son énergie afin de parer les attaques qui faisaient le plus souvent mouches. - Si tu n'arrive pas à réveiller la puissance qui est en toi, jamais tu ne pourras endosser une armure, même de Bronze. Sam se releva après une énième blessure. Ses yeux étaient aveuglés par le sang qui coulait de son front, mais une rage s'y voyait. Shun attaqua une dernière fois, mais la chaîne se bloqua à quelques centimètres du visage de son élève. Puis, ce dernier tomba inconscient. Lorsqu'il se réveilla, Sam vit qu'il était allongé dans un lit, une bande autour de la tête et des bras. Il vit son maître assis près du feu qui lisait un manuscrit. Le lendemain, Shun se leva aux aurores, comme à son habitude, mais il ne vit ni la caisse de l'Armure d'Andromède, ni son disciple. Inquiet, il tenta de sentire son cosmos, mais il ne reçut aucun échos à son appel. Sachant que son élève allait revenir, où que l'armure lui reviendrait seule, il attendit. Le soir même, Sam revint portant la caisse sur le dos. - Voici les chaînes d'Andromède. Fit le jeune homme qui était encore tout trempé. Maintenant, vous n'êtes plus le seul à les avoirs brisées. En disant cela, il ouvrit ses mains où les maillons de la chaîne étaient en morceaux. Léo sortit de sa séance de méditation. Depuis sa venue au Sanctuaire, lui qui était si plein d'énergie et qui ne savait tenir en place, avait apprit la patience. Les séances de méditation, qui au début semblaient de véritables labeurs, étaient devenues des moments où il parvenait à mieux se connaître et à mieux appréhender ce dont son maître, le Chevalier de la Vierge, avait nommé Cosmos. Ce jour là, il tentait de découvrire de nouvelle source de puissance alors que son esprit était apaisé par la séance de méditation. Il avait en effet apprit sa première attaque, mais celle-ci ne satisfaisait pas encore Jean. Il revit la journée et plus particulièrement le petit combat qu'avait organisé le Chevalier. - Tu dois intensifier ton cosmos afin de parvenir à son paroxysme. Alors seulement tu sauras créer une attaque dont la puissance sera suffisante. Mais n'oublis pas que de ta volonté dépend l'issus du combat que tu mèneras. - Je ne comprends pas. Fit le jeune homme. Mon attaque peut blesser un Chevalier. - C'est ce que tu crois. Fit son maître. Je peux t'en donner la preuve maintenant. Attaques-moi. - Sans votre armure, s'étonna Léo. Je risque de vous blesser. - Alors attaque. Tu n'en seras que plus avantager. Continua Jean sérieux. Le maître et le disciple se dirigèrent ensemble vers une lourde porte à double volets qui donnait sur un grand jardin en bordure de la Maison de la Vierge. - Je ne connaissais pas ce lieux. Fit Léo avec un sifflement. - Tu ne connais qu'une infime partie de ma demeure. Au centre du jardin qui était de dimensions respectueuses pour qu'un combat y soit mené, se tenaient deux arbres majestueux et au centre, une stèle, celle de Shaka, le précédent porteur de l'Armure de la Vierge. - Attaques-moi ! Lança Jean. Léo se concentra et lança sa plus puissante attaque. - Par le Météore de Pégase ! Le Chevalier ne fit pas un mouvement, mais quand l'attaque arriva vers lui, il leva simplement la main et l'énergie déployée par son disciple s'effaça. - Vois-tu ? Cette attaque te parait certes puissante, mais elle n'est rien. Je t'ai dis qu'il fallais intensifier ton Cosmos pour pouvoir atteindre une vitesse acceptable. Sache que pour blesser un Chevalier d'Argent, il te faudra atteindre la vitesse du son, tandis que pour toucher un Chevalier d'Or, la vitesse de la lumière est indispensable. Observe donc une infime partie de ma puissance. A ces mots, il leva une main et son disciple vola dans les airs. - A moi maintenant, fit le jeune homme en se relavant. Par le Météore de Pégase ! L'attaque était plus puissante que la première fois et le Chevalier d'Or dut se déplacer pour éviter le coup. - La colère est un moyen d'augmenter ta puissance, mais fait attention qu'elle ne te fasse pas perdre la tête. Fit le maître. Observe un peut plus bas. Léo baissa les yeux et vit la main du Chevalier posée sur son cœur. - Lors d'un combat, tu serais mort. - Je tacherais d'y penser, fit le jeune homme amer. - Une autre chose, une attaque ne fonctionnera qu'une fois lors d'un combat. Même si sa puissance varie, elle restera la même et ton adversaire ne s'y trompera pas. - Enseignez-moi de nouvelles techniques. - Ton armure t'en apprendra lorsque tu la porteras, mais c'est à toi d'en créer de nouvelles. Trois années passèrent ainsi, Léo apprenait beaucoup au contacte du Chevalier de la Vierge. Il avait réussit à créer une nouvelle attaque qu'il avait baptisée " la Nébuleuse de Pégase " en raison de la diffusion des coups qu'il portait qui créaient un véritable nuage qui fondait sur l'adversaire. Un matin, Léo se réveilla. Il ne vit pas son maître dans sa maison et le chercha un moment. Quand il arriva dans le jardin, il le vit en armure, ce qui était assez rare, mais le plus surprenant était l'armure Divine de Pégase qui se tenait derrière lui. - Voici l'armure que tu devras gagner aujourd'hui. Fit le Chevalier de la vierge. Pour avoir l'honneur de la porter, je te demande de faire tes preuves et de me blesser. Sache seulement que tu risque d'y rester si tu ne faits pas assez preuves de volonté et de force. Léo se mit en garde et lança son météore de Pégase. Mais le Chevalier d'Or ne fit que lever une main et arrêta l'attaque qui était pourtant bien plus puissante que toutes celles que Léo avaient put lancer depuis qu'il avait apprit cette technique. - Je t'ai demandé de te battre ! Fit le maître. Si tu refuse, tu mourras. L'élève se remis en garde et se prépara à une nouvelle attaque, mais au moment où il allait la lancer, son maître le devança. - Par l'Illusion des Saints ! Aussitôt, ce ne fut plus un, mais une multitude de Chevalier d'Or qui se tenaient devant le jeune homme. - Par le météore de Pégase ! L'attaque toucha de nombreux Chevaliers qui disparurent dans des nuages bleus. Mais les Chevaliers d'Or n'en restèrent pas là. Ils attaquèrent par des techniques simples, ne faisant pas appel au Cosmos, mais qui touchaient Léo bien souvent malgré ses tentatives pour éviter les coups. Soudain, alors que tous les Chevaliers se tenaient devant lui, il sentit un frôlement dans son dos et lança un coup de pied arrière. L'effet fit immédiat, le casque de son maître vola. - Par la Nébuleuse de Pégase ! Une fois le nuage de coups dissipé, le jeune disciple vit son maître, enfin seul, encaisser les coups. Sans attendre qu'il ne lance une nouvelle attaque, Léo concentra son cosmos à un point tel qu'il n'avait jamais attend. - Par la Comète de Pégase ! Cette nouvelle attaque était venue d'elle-même et le jeune homme en fut tout étonné. Le Chevalier d'Or reçut la puissante attaque de plein fouet. Quand il se releva, il vit son disciple vêtu de l'Armure Sacrée de Pégase. - Il semblerait que l'Armure t'ai choisie. Fit-il. Quand il eut dit cela, Léopold sortit de la transe où il avait été placé malgré lui et observa l'armure qui le recouvrait. Elle brillait et semblait faite d'un métal qui lui était inconnu, tant sa magnificence éclatait. - Bienvenu dans l'ordre des Chevaliers. Fit son maître en essuyant une goutte de sang qui perlait à sa joue gauche. Sam s'était levé bien avant son maître et avait sortit une chaîne que le Chevalier du Bélier avait crée sous le conseil de Shun afin que son disciple puisse se familiariser avec l'Armure d'Andromède à partire de ce fragment. Il avait posé son arme devant lui et s'était assis en tailleur afin de la visualiser dans son essence complète, quand son maître apparut dans l'encadrement de la cabane qui leur servait de demeure. Shun avait, chose extrêmement rare, revêtu son armure. Il ne portait plus la simple chaîne offensive, mais l'intégralité de la Protection Sacrée qui lui avait été remise voici bientôt quarante ans. - Relèves-toi. Fit-il d'une voix dure qui ne lui ressemblait pas. Sam obéit ne sachant ce qui allait se passer. - Par les Chaînes Nébulaire ! L'attaque heurta violemment le garçon qui ne l'avait pas vu venir. - Que se passe-t-il ? Essaya de formuler l'apprenti Chevalier quand une nouvelle vague le percuta. - Tu n'as que deux solutions. Continua Shun. Ou tu vaincs, ou tu meurs. - Je n'ai aucune envie de me battre contre vous. - Je ne te laisse pas le choix. L'attaque qui suivit fut évité par Sam qui plongea pour l'éviter. - Je vous ai déjà dit que je me refusais à vous attaquer. Se défendit le jeune homme. - Tu as été un apprenti prometteur, fit Shun, cela me décevrait si je devais te tuer. Mais si tu refuse le combat… A ces mots, le Chevalier Divin fit une chose que Sam n'eut pas crut possible. Il se défit de son armure qui se recomposa à quelques pas. - Tu vas assister à ma plus puissante attaque. Aucun adversaire ne peut y résister car nul ne peut ni attaquer, ni se défendre. Aussitôt, un courant d'air se forma qui emprisonna le disciple dans des chaînes immatérielles. - Désolé d'en arriver là, mais je refuse de laisser l'Armure à une personne qui, bien que contrainte au combat, fait preuve de lâcheté en le refusant. - Je ne refuse pas le combat, répliqua Sam, je refuse de vous blesser. - Puisque tu le souhaites ainsi. Que se déclenche la Tempête Nébulaire ! Cette attaque était tout simplement la plus puissante du Chevalier d'Andromède et elle méritait bien son nom : une véritable tempête se déchaîna sur le jeune homme qui ne put que subire l'attaque sans rien pouvoir y faire. Shun se retourna pour ne pas voir le corps de son disciple. Il préviendrait ses supérieurs que son élève avait échoué. Mais un souffle le fit se retourner et ce qu'il vit le cloua sur place : Sam était étalé sur le sol, dans une mare de sang, mais l'Armure Divine d'Andromède le recouvrait. Alors qu'il s'approchait de son disciple, celui-ci se releva, les yeux vitreux. Soudain glacé, Shun s'aperçut que son disciple l'attaquait avec sa propre attaque, combinée à la chaîne offensive qui flottait autour de lui comme un serpent qui s'enroulait autour de sa proie. - Je ne souhaitais pas votre mort. Fit-il d'une voix blanche. Mais comme vous me l'avez appris, un combat doit toujours être mené à terme. Je suis désolé. - Ne le soit pas. Répondit Shun avec une assurance qui reflétait la satisfaction qu'il avait de voir enfin la fin de sa vie de combat. Je savais que tu prendrais cette armure. Comme je te l'ai dit, il ne peut y avoir deux Chevaliers portant la même armure sacrée. Je devais céder ma place. - Je ne vous oublierais jamais, ni vous, ni ce que vous m'avez appris. Cette attaque vous tuera, mais je vous la dédie. L'Ouragan du Chevalier Défunt ! L'attaque fut stupéfiante et Sam s'écroula en même temps que son maître. Il lui faudrait reprendre sa vie, continuer l'œuvre pour lequel il avait été choisi par l'Armure Sacrée. Il devait protéger Athéna et la Terre. |