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Il faisait nuit sur le Sanctuaire. Un homme marchait vers la première maison. Il portait une armure d'or, ainsi que deux urnes sur son dos. Un autre chevalier l'accompagnait, une femme. Elle aussi portait deux urnes. Ils arrivèrent au pied de la maison du Bélier. Une silhouette en sortit, toute d'or vêtue. Kiki : Je vous attendais. Dragaus, Marine, je dois vous téléporter vers la salle du trône. Mais avant, ôte ton armure, je dois l'améliorer. Repasse la prendre dans une heure. Dragaus : Je pensais que nul ne pouvait utiliser ce pouvoir dans l'enceinte du Sanctuaire. Kiki : Athéna me l'a permit, pour cette fois. Kiki les enveloppa dans un halo de lumière et ils se volatilisèrent, laissant le jeune chevalier à son travail. Ils se matérialisèrent devant Athéna et s'agenouillèrent. Dragaus : Déesse, nous vous apportons ce que vous vouliez. Marine m'y a conduit et nous avons refermé la crypte. Athéna : Bien, vous avez bien travaillé. Tu peux aller te reposer, chevalier du Scorpion. Avec une révérence, Dragaus s'en fut. Marine resta à genoux. Athéna : Marine, sais-tu ce que contiennent ces urnes? Marine : ... Athéna : Se sont les quatre armures disparuent. Marine : Quelles sont leurs constellations? Athéna : Elle n'en n'ont pas : je vais te conter leur histoire. A l'origine, Héphaïstos créa quatre armures surpuissantes. Si puissantes que nul ne pouvaient contrôler leur force. Alors, il les scinda en deux et seule une partie de ces protections a été utilisée. Mais je crois qu'il est temps de les remettre en état. Marine : Donc Seiya et les autres seront plus puissants... Athéna : Non, ils ne peuvent porter ces armures car ils ont leurs kamuis divines. Marine : Mais qui d'autre peut le faire?!! Athéna : Concentre ton cosmos. Marine s'exécuta sans rien ajouter. L'ordre d'Athéna lui avait donné sa réponse. Toutefois, elle ne savait pas si elle pourrait contenir ce pouvoir. Son cosmos brilla d'un blanc immaculé qui se fit de plus en plus bleu et de plus en plus grand. Une urne s'ouvrit et une forme d'aigle apparue avant de se disloquer et se reformer sur Marine. Elle complétait la précédente armure de l'Aigle tout en lui donnant une forme plus fine, une plus grande protection et la dota de bottes ailées. Athéna la regardait, un sourire tendre aux lèvres : elle avait passé l'épreuve. Elle débordait de puissance. Athéna : Bien, chevalier de l'Aigle Bleu, tu peux à présent disposer. Tu résideras au palais, ce qui, je pense, te fera plaisir... Marine s'en alla et trouva refuge auprès de son Aiolia. Athéna regagna sa chambre où Seiya et Aioros discutaient. Ce dernier s'agenouilla. Athéna : Tu peux te relever : pour le moment je suis Saori, pas Athéna. De plus, je t'ai fait préparer une autre chambre : Aiolia est...hum (petit sourire gêné)...occupé. Ainsi, chacun s'efforçait de ne pas penser au péril qui approchait. Tous, sauf deux hommes qui, au fin fond des Enfers, s'avançaient devant leur nouveau maître. Deux hommes qui se ressemblaient traits pour traits. Kanon : Shun, je te prie de nous pardonner mais nous voudrions aller aider Athéna. Saga : Nous ne renions pas notre serment de fidélité envers toi, mais... Shun : Je vous comprend très bien : moi même il m'en coûte qu'Athéna ai préféré que nous restions neutre. ??? : Et qui a dit cela? Shun (voix monocorde) : Karn de la Panthère si je ne m'abuse. Ton pouvoir de téléportation est impressionnant, de même que ta témérité. Venir au sein même de mon royaume sans rencontrer de difficultés alors même que Krishna et Daidalos devaient assurer les frontières... Karn (narquois) : Nous ne les avons même pas rencontrés. Shun (Souriant) : ...Et franchir les 12 temples sans rencontrer de résistance... Karn (narquois) : Tes misérables Spectres ont du s'enfuir devant mes sept guerriers, AHAHAH! Saga : Tu nous sous-estime vraiment, pathétique pantin... Kanon : Krishna a déjà bloqué votre retraite. Quand aux autres Spectres, inutile de les déranger pour des miettes. Karn (réalisant son erreur) : Vous ne m'aurez pas! Shun : Au sein de ce monde, moi seul peut autoriser la téléportation. Les chevaliers renégats se ruèrent sur lui, mais ne le touchèrent pas, même du bout des doigts car ils s'effondrèrent sans même avoir entendu le nom de la célèbre Explosion Galactique. Ikki (se dévoilant) : Bien, maintenant, tu nous diras ce que nous voulons savoir. Par l'Illusion du Phœnix! Un rayon de lumière partit du doigt d'Ikki pour transpercer le cerveau de Karn. Karn : Je ne suis qu'un simple combattant. Il en a encore d'autres. Pour l'instant, il y a sept Protecteurs au service de notre maître. Ils ont chacun sous leurs ordres de nombreux Lieutenants et commandent une très grande armée. Je suis un messager sous les ordres du Protecteur de Roche. Ikki : Qui est ton maître? Karn : C'est AAAAAAAAAARRRRGGGGGHHHHHH!!!!!!!!!!! Il se consuma et fut réduit en poussière. Tous se retournèrent vers Ikki. Ikki (pensif) : Non, cette fois, ce n'est pas moi. Je me suis heurté à un autre cosmos... Ainsi, le royaume des Enfers entrait en guerre aux cotés d'Athéna. A l'extrême Nord de l'Europe, dans un pays éternellement gelé, l'Ebranleur de Sol et la Grande Prêtresse d'Asgard tentaient de reformer leurs troupes pour aider Athéna. Le Dieu du Froid était venu leur prêter main forte dans la formation de Guerriers Divins et de Marinas. Mais personne ne dégageait assez de cosmos pour se faire remarquer, mis à part Alain, un jeune homme brun, originaire de France, de taille moyenne mais de carrure imposante. Il pouvait fendre un glacier d'un seul coup. Le problème était qu'aucune armure ou écaille n'entrait en résonance avec son cosmos. Hilda désespérait de voir un jour quelqu'un prétendre à l'armure d'Alpha. Hyoga était retourné au Sanctuaire. Poséidon et Hilda formaient les disciples quand ils furent attaqués. Poséidon avait revêtu son armure et faisait face, avec Hilda et Bud d'Alcor, à une dizaine d'hommes en armure. Mais l'un d'eux dégageait un cosmos incroyable. ??? : je suis Minia, Protecteur de la Vague, et je serai celle qui vous détruira, Seigneur Poséidon ! Poséidon : Permets-moi d'en douter ! Hilda, je m'occupe d'elle. Hilda : Alors, je protègerai les disciples. D'un geste de la main, Poséidon envoya Minia plus loin et la suivit. Poséidon : A nous deux ! Par les Lames du Trident! Minia : C'est ironique, la vague contre l'océan, AHAHAH ! Déferlante de l'Aigue-marine!!! Son attaque détruite, Poséidon se retrouva prisonnier d'un cristal d'un bleu intense. Minia (narquoise) : Cette attaque ne peut te tuer mais dans cet état, ton corps est aussi fragile que du verre... Tu aurais dû mettre tout ton cosmos dans ton attaque. Maintenant, il est trop tard, meurs. Elle sortit une lance et frappa. Hilda avait fort à faire ; les soldats s'en prenaient aux jeunes disciples et Bud était surchargé. Elle envoya une sphère de cosmos qui décima quatre hommes, mais elle était épuisée. Dans un éclair noir apparut un Guerrier Divin... Non, bien que son armure soit celle de Béta, elle était aussi noire que la nuit. C'était un Spectre. Hilda : Hagen! Hagen : La guerre est déclarée aux Enfers. Alors je peux intervenir. Par la Fureur du Volcan!!!!!! Les cinq soldats restant furent tués sur le coup et le jeune homme s'occupa de la prêtresse et des disciples. Non loin de là, un énorme cristal d'un bleu marin contrastait avec le blanc de la neige tachée de sang. Le dieu des Océans y était emprisonné. Devant lui se tenaient deux personnes : une femme, surprise que quelqu'un puisse arrêter son attaque et un jeune homme qui tenait une lance enfoncée dans son thorax. Hida et Hagen arrivèrent pour voir ce spectacle macabre : un jeune disciple, Alain, avait sauvé Poséidon. Mais à quel prix ! Hilda (colère) : TU VAS LE PAYEEERRRR!!!!!!!!!! Soudain, sa colère retomba et un sourire se dessina sur ses lèvres alors que le jeune homme se relevait arrachant l'arme de son corps et qu'une aura fantastique se développait autour de lui. Un jet de lumière. Une silhouette se matérialisa, puis se fractionna. Un homme revêtu d'une armure bleue, se dressa, tenant dans ses mains une épée légendaire. Hilda (souriante) : Tremble, Protecteur! Car tu vas devoir faire face au plus puissant des Guerriers Divins : Alain d'Asgard, Guerrier Divin d'Origine, porteur de l'armure d'Odin et de Balmung!! Minia : Amusant, mais mon but était juste de tester vos forces et de faire quelques dégâts, juste pour m'amuser. Ca ira pour le moment ! Nous nous reverrons bientôt ! AHAHAHAHAH! Et elle s'en fut. Asgard et le royaume sous-marin entraient en guerre, même sans effectifs. Ils étaient rentrés au palais nordique. Le jeune Guerrier Divin n'avait rien dit depuis la fin du combat. Hilda était heureuse de pouvoir le compter dans ses rangs, bien maigres, il faut l'avouer. Hagen et Poséidon discutaient ; l'Ebranleur de Sol n'avait qu'un seul Marinas, Sorento de la Sirène Maléfique, qui était partit s'entraîner dans les restes du Palais Océan avec l'accord de son dieu. La lutte s'annonçait difficile. Trois jours après, Alain se présenta devant la Grande Prêtresse, son urne sur le dos. Alain : Majesté, je vous demande la permission de partir. Je ne sais pourquoi mais j'en ressent le besoin. Je vous pris d'accéder à ma requête. Hilda (tendre) : Bien que nous soyons en guerre, je ne peux te dénier ce droit. Tu as été choisi par le Seigneur Odin lui-même. Je n'ai donc aucune objection et je sais que tu reviendras à temps. Va, Guerrier Divin et qu' Odin veille toujours sur toi ! Alain : Que le Seigneur Odin vous protège ! Et il s'en alla à travers les plaines enneigées, les glaciers éternels et le froid intense. Il ne le sentait pas, bien qu'il ne soit pas de cette contrée. Il arrêta au pied d'un gigantesque glacier, luisant dans la pâle lueur du jour. Une phrase résonnait dans sa tête : "Je t'attendais". Une aura l'enveloppa et il se retrouva à l'intérieur du glacier, où il faisait face à un vieux château. Un homme d'une imposante stature et à la barbe blanche le regardait. Il portait une armure bleue ainsi qu'une épée dans un fourreau argenté. Instinctivement, Alain fut revêtu de son armure et s'agenouilla devant son Seigneur, le roi du Panthéon nordique : Odin. Odin : Tu as répondu à mon appel... Mais ne t'inquiète pas. Ce n'est pas pour reprendre mon armure que je t'ai convoqué. Je ne suis qu'un esprit à l'heure actuelle : j'ai du sacrifier mon corps pour maintenir le froid retenant le surplus d'eau de mer. Des dieux nordiques, nul n'est plus… Physiquement, il en va de soi. Ils se réincarneront dans un millénaire. Alain : Mais seigneur, qu'attendez-vous de moi? Je ne suis pas d'ici, pourquoi aurais-je l'honneur de revêtir votre armure? Odin : Paix! Je t'ai choisi car ton âme est pure et parce que tu as les qualités d'un grand guerrier. Tu es digne d'Asgard et de ma succession. Alain : ... Odin : Tu as bien entendu : ma succession. Moi Odin, je vais me réincarner en toi et fusionner avec ton âme. Nous serons un seul et même être, comme l'a fait Poséidon pour expier ses fautes et montrer sa foi en l'humanité. La guerre qui s'approche sera la plus terrible et Zeus aura besoin de toute l'aide possible. Acceptes-tu, mon enfant? Alain : Ce serait un honneur... A ces mots, les sept saphirs d'Odin contenus dans son armure s'extirpèrent et la protection le quitta. Les saphirs entrèrent en son corps et son cosmos se sublima : l'armure se reforma sur lui, plus brillante encore. Alain se sentait infiniment plus puissant; il était devenu un dieu et jouissait du cosmos d'Odin, de ses souvenirs et de son expérience. Odin avait choisi de conserver la personnalité du jeune homme et de lui confier ses pouvoirs. De retour en Asgard, il n'y eu rien à dire, aucun mot si ce n'est un "Mon Seigneur" lâché par Hilda en s'agenouillant. On ressentit le nouveau cosmos jusque dans l'Hadès, et on le remerciait de venir leur prêter main forte. |