Chapitre 4 : La Solitude du Dragon


Lorsque je reviens à moi, je vis Athéna près de moi. Je restais un moment dans les brumes puis tout me revient. Seiya était mort… de même que mon maître. Je sentis les larmes me monter aux yeux puis je me ressaisis. Ils étaient morts pour Athéna et pour la justice. Je ne devais pas les pleurer. Je devais garder leur souvenir dans mon cœur.

Je décidais alors de me concentrer sur les vivants. Mes frères souffraient et je devais les aider à surmonter leur douleur. Je m'inquiétais surtout pour Shun qui n'avait pas prononcer un mot depuis son réveil. Mais ses efforts pour nous aider me persuadèrent que le temps ferait tout. Je me détendis alors et attendis patiemment la fin de notre hospitalisation.

Je me surpris à guetter l'arrivée de quelqu'un. J'espérais une visite qui ne venait pas. Inquiet, je me rendais presque tous les jours dans la salle d'attente à la recherche de ce doux visage. Mais Shunrei ne vint pas. Je constatais même que personne à part Athéna n'était venue nous voir. Et les visites de Saori se faisaient de plus en plus rare.

Nous furent alors autorisés à sortir. Une voiture nous attendais devant l'hôpital. Je remarquais de nouveau qu'il n'y avait personne pour nous recevoir. Je restais sceptique en montant dans la voiture. Plongé dans mes pensées, je regardais par la fenêtre. Puis je me concentrais sur le paysage. Je constatais avec surprise que le temps avait passé inexorablement. Je fis par de ma remarque sans importance à mes frères et je constatais non sans surprise que cette discussion anodine les soulagea.

Nous fûmes accueillit par Athéna et nos frères au manoir Kido. Mais je constatais avec un peu plus d'inquiétude que Shunrei n'était pas là. Je vis June se précipiter dans les bras de Shun. Cette scène renforça mon angoisse. Où était Shunrei?

Je partis un matin très tôt pour les Cinq Pics. J'y trouvais Shunrei en train de cultiver la terre. Je m'approchais doucement d'elle. Elle se retourna quand elle m'entendit l'appeler. Je vis son regard s'éclairer puis tout de suite après, il devint dur.

- Pourquoi es-tu revenu? demanda-t-elle abruptement.

Je fus surpris par ce ton qui ne lui ressemblait pas. Je lui dis sincèrement que je voulais la revoir. Je m'approchais pour la prendre dans mes bras mais elle me repoussa.

- Je n'ai pas besoin de toi! Va rejoindre Athéna!

Shunrei parti en courant. Je ne cherchais pas à la rattraper. Je me rendis alors compte que j'étais plus fragile que je ne l'avais cru. La mort de deux de mes proches m'avaient beaucoup affaiblit moralement et le rejet de Shunrei m'anéantit. Je retournais auprès de mes frères, affichant un visage calme complètement à l'opposé de mon état d'esprit.

Je serrais certainement resté dans cet état second si un matin, Shun n'était arrivé, un doux sourire aux lèvres. Je savais que même lorsqu'il nous souriait, son âme continuait à pleurer. Mais pas ce matin là. Ce sourire venait du fond du cœur et il éclaira nos visages et réchauffa nos cœurs.

Peu après, Shun réussit à s'éclipser. Je vis Ikki le chercher, aussi inquiet que lorsque nous étions petit. Je m'approchais de lui et lui proposait mon aide. Ce fut moi qui le retrouvais. Je le vis pleurer toutes les larmes de son cœur sur l'épaule de Hyôga. Quand ses larmes furent taries, il s'écarta puis chercha un mouchoir dans ses poches. Je m'approchais puis sorti le mien de ma poche pour le lui donner. Il s'y moucha. Je me mis à rire lorsqu'il me le tendit timidement bientôt imité par Hyôga. Je me sentais un peu mieux même si le rejet de Shunrei me pesait toujours.

Athéna proposa alors de faire une cérémonie pour enterrer tous nos disparus. Je trouvais l'idée excellente. Cela nous permettrait de leur rendre hommage tout en leur disant une dernière fois adieu. Mais la cérémonie prit une drôle de tournure. Plus Saori avançait dans son discours plus je trouvais ces mots mal choisis. Je vis Shun défaillir. Athéna lui jeta un coup d'œil puis repris son discours. Je vis Hyôga pâlir de colère puis il tourna les talons.

- Allons-nous en, murmura-t-il.

Cette cérémonie me pesait aussi et après le discours, je me découvrais une sourde colère envers Athéna. Je suivis mes frères. Je tournais et retournais les mots de Saori dans ma tête cherchant à comprendre pourquoi ils m'avaient tellement blessé. Puis Shun s'arrêta et s'assis dans l'herbe. Nous fîmes de même. Je parcourus les environs des yeux.

- Où sommes-nous à votre avis? demandais-je.
- Loin du Sanctuaire, c'est tout ce qui compte, répliqua Ikki.

Je hochais la tête puis me replongea dans mes pensées. Le soleil se couchait quand je sortis enfin de ma méditation. Shun s'allongea dans l'herbe et je fis de même, observant les étoiles au-dessus de nous. Je les trouvais rassurantes. Mes yeux s'attardèrent sur la constellation de Pégase et de nombreux souvenirs me revinrent en mémoire.

- J'ai l'impression d'entendre son rire… murmurais-je.

Je sentis une main sur mon bras et tournais un visage souriant vers Shun.

- Ce ne sont pas des souvenirs tristes. On doit se souvenir que des bons moments. De ses sautes d'humeurs, de sa fougue, de son courage…

Je savais que j'avais depuis longtemps dis au revoir à Seiya mais pas mes frères. Je me mis à parler de Seiya, de tous les souvenirs qui me revenaient. Puis Ikki et Hyôga se mirent aussi à parler en se remémorant ces doux souvenirs et je devinais que c'était également le cas de Shun. Nous cessâmes de parler aux premiers rayons du soleil. Puis Ikki se redressa. Subrepticement, je les observais tous les trois. Ils avaient enfin accepter la mort de Seiya.

Nous n'avions pas envi de retourner au manoir tout de suite. Nous décidâmes donc d'aller en Sibérie, sur le lieu d'entraînement de Hyôga. Nous y passâmes une agréable semaine, nous vidant la tête et profitant de la présence des autres. Puis nous retournâmes au Japon. Ikki nous laissa devant les grilles du manoir.

Une fois à l'intérieur, je vis distraitement Saori devant nous. Je lui accordais un bref signe de tête en guise de bonjour puis me retournais pour appeler Shun. Athéna se détourna alors et monta l'escalier menant aux chambres. Je restais perplexe. Puis Tatsumi s'élança vers nous et se mit à nous reprocher notre départ du Sanctuaire durant la cérémonie et notre absence prolongée. Une colère irrationnelle m'envahie. Tatsumi recula. Shun se plaça entre Hyôga et moi puis posa une main sur nos bras pour nous calmer. Nous montâmes ensemble dans nos chambres et nous laissâmes Shun devant la sienne.

Je n'avais pas envi d'être seul aussi invitais-je Hyôga à venir dans ma chambre.

- Je ne comprend pas le comportement de Saori, fis-je remarquer. J'ai l'impression qu'elle nous en veut mais je ne sais pas de quoi…
- Elle nous en veut d'être vivant, me répondit Hyôga.

Je regardais Hyôga dans les yeux. Il était tous ce qu'il y avait de sérieux et je savais qu'il avait raison mais j'avais besoin de l'entendre de sa bouche.

- Tu plaisantes?
- Non. Je l'ai fortement ressenti lors de la cérémonie et Ikki aussi.
- Et Shun?

Hyôga secoua la tête et j'en fus soulagé. Shun était assez vulnérable comme ça. Je réfléchis un moment avant de demander d'un ton incertain :

- Tu crois qu'elle nous en veut parce que Seiya est mort et pas nous?
- Tu as dû remarquer que Saori ressentait bien plus que de la simple reconnaissance pour Seiya.
- Mais ce n'est pas notre faute s'il est mort! m'écriais-je, désespéré.
- Que veux-tu que je te dise? Chacun a sa façon d'affronter la perte d'un être cher. Certains arrivent à faire le deuil, d'autres ne réalisent pas qu'il est mort et d'autres encore rejettent la faute sur d'autres personnes au point de les haïr…
- Nous sommes ses chevaliers pourtant…

Je me sentais un peu perdu. Je retournais dans mon esprit toutes les paroles de Hyôga, y cherchant une faille mais je savais qu'il avait raison.

- Où est Shunrei? demanda subitement Hyôga.

La question me surprit tout d'abord puis je ressentis à nouveau ce pincement au cœur que j'éprouvais à chaque fois que je repensais à la scène des Cinq Pics.

- Elle est fâchée… répondis-je en soupirant. Elle m'a dit de partir quand je suis allé au Cinq Pics.
- Tu devrais y retourner. Je ne la connais pas vraiment mais j'ai l'impression qu'elle t'aime énormément et qu'elle a besoin de toi.
- Elle ne veut pas me voir…
- Je suis sûr que si! Donne lui une chance…

Il avait raison. J'avais été stupide de ne pas l'avoir rattraper… de ne pas lui avoir expliqué ce qu'elle représentait pour moi. Je partis peu de temps après pour les Cinq Pics. Lorsque je pénétrais dans notre petite maison, je la trouvais vide. Je parcourus rapidement la maison pour me rendre compte que toutes les affaires de Shunrei n'étaient plus là. Elle était partie…

Je restais au Cinq Pics entretenant cette terre que j'aimais tant, espérant secrètement que Shunrei reviendrait. Il m'arrivait de contempler l'endroit où j'avais vu si souvent mon maître. Mais le Vieux Maître était mort et Shunrei était partie. Je pris sur moi, cherchant à oublier en cultivant la terre. Ce dur travail m'avait toujours rempli de plénitude et même si ma solitude me pesait, je me sentais bien.

J'étais assis devant les chutes de Rozan quand je ressentis un immense chagrin. Je levais la tête au ciel puis me levait immédiatement. Je partis tout de suite pour le Japon. Je vis alors Ikki tombé à genoux auprès du corps de son frère en hurlant de douleur. Je regardais le corps de Shun sans comprendre. Ce n'était pas possible! Shun ne pouvait pas mourir comme ça! J'aperçut June se précipiter vers Shun. Je l'attrapais alors qu'elle était sur le point de s'effondrer. Peu après Hyôga arriva. Il regarda la scène d'un air incrédule. Alors que l'ambulance arrivait, Hyôga se pencha sur Ikki et le força à lâcher le corps de son frère pour qu'il soit emmené à l'hôpital.

Je m'avançais tenant toujours dans mes bras June et je les fis tous monter dans l'ambulance. Je les guidais tous les trois, les voyant incapables de gérer cette perte inestimable. Je me sentais moi-même amorphe mais je me forçais à rester lucide pour eux trois. J'appelais Saori pour lui annoncer la nouvelle. Elle en fut bouleversée. Elle arriva bientôt, entourée de nos autres frères.

Le médecin vint nous apprendre que Shun était mort. Ban eut juste le temps de rattraper June lorsqu'elle s'évanouie. Saori se mit à pleurer dans les bras de Jabu. Hyôga et Ikki ne semblaient pas avoir entendu. Je me demandais même s'ils avaient conscience de quoique ce soit. Je les guidaient jusqu'à la voiture puis jusqu'au manoir. J'aidais Ikki a monté dans sa chambre puis redescendit m'occuper de Hyôga. J'arrivais au moment où il franchissait la porte. Je n'aimais pas la lueur dans ses yeux. Je me précipitais derrière lui et l'appelais mais il ne me répondit pas. Je m'arrêtais, indécis. Je ne pouvais pas laisser partir Hyôga mais d'un autre côté, je ne pouvais pas laisser Ikki seul.

Je remontais les marches et entrais dans la chambre où j'avais accompagné Ikki. Il n'avait pas bougé. Il regardait le sol, complètement indifférent à ce qui l'entourait. Je sentis une incontrôlable colère monter en moi. J'attrapais Ikki par les épaules et le secouait avec force en l'appelant abruptement. Il releva enfin la tête vers moi mais ne semblait pas me voir. Je m'agenouillais près de lui et adoucis le ton de ma voie.

- Shun a eu un geste très courageux en sauvant cette petite fille… et ce sacrifice lui ressemble bien. Tu ne dois pas salir la mémoire de ton frère en t'enfermant dans le désespoir.
- Pourquoi… Pourquoi un chevalier comme lui…
- Oui, je sais, l'interrompis-je. Je me pose la même question… Mais pour l'instant, je suis inquiet pour Hyôga. Il est parti il y a quelques minutes.
- Quelle importance…

S'en était trop pour moi. Je perdis le contrôle de mes sentiments et tout explosa dans mon cœur. Je me redressais et frappais violemment Ikki. Je sentis le goût salé de mes larmes sur mes lèvres. C'était la première fois que je pleurais la mort de mes proches. Ikki se redressa et me regarda avec colère.

- J'ai déjà perdu deux de mes meilleurs amis… Je ne veux pas en perdre un autre! m'écriais-je.

Ikki comprit enfin les craintes que je nourrissais. Il me suivit en Sibérie et avec l'aide de Yakoff, nous trouvâmes le lieu où Hyôga s'était rendu. Mais il était déjà trop tard… Nous trouvâmes ses vêtements devant un énorme trou. Nous plongeâmes à sa recherche dans les eaux glacées mais ce que nous ramenâmes ce fut son cadavre. Je ne pouvais pas croire que Hyôga avait fait ça. J'essayais de me persuader que c'était un accident. Pourtant, je l'avais lu dans ses yeux. Ikki se redressa et je m'approchais de lui, cherchant désespérément à me raccrocher à quelqu'un. Mais son regard chargé de colère me transperça et je reculais.

- Nous sommes de puissants chevaliers, s'écriait-il. Nous avons vaincu Poséidon et Hadès… Comment une chose pareil peut-elle arriver?

J'essayais de le réconforter mais il me repoussa durement et parti sans se retourner. Je restais seul avec le corps de Hyôga. Je ramenais le corps du chevalier du Cygne auprès d'Athéna. Malgré ses supplications, je repartis aux Cinq Pics. La solitude me pesait un peu plus chaque jour mais il n'y avait personne avec qui la partager. J'avais l'impression que même Athéna s'était écartée de nous… et que c'était ça qui était responsable de tous ces malheurs.

La mort d'Athéna me surprit énormément. Je restais un moment sans comprendre. Que s'était-il passé? Je n'avais plus le courage pour affronter tout ça et je restais aux Cinq Pics. Ce fut Kiki qui vint me chercher. Il m'apprit alors les circonstances de la mort d'Athéna.

Je restais longtemps complètement vidé. Kiki ne chercha pas à intervenir dans mon tumulte intérieur. Ikki avait tué Athéna? Pourquoi? Cette question revenait souvent bien que je connaissais parfaitement la réponse. Ikki considérait Saori comme responsable de la mort de Shun et donc aussi responsable de celle de Hyôga. J'avais également pensé cela et je pouvais le comprendre mais de là à tuer la déesse que nous avions jurer de protéger…

J'assistais au procès d'Ikki. Depuis qu'il était venu me chercher, Kiki ne m'avait pas quitté. Le verdict ne surpris personne. Ikki fut condamné à être incarcéré à vie. Je le vis suivre les policiers d'un air indifférent. Je sortis du Tribunal lorsque je me retrouvais face à face avec Jabu. Il paraissait mal à l'aise et regarda Kiki d'un air suppliant. Je baissais les yeux sur le petit garçon.

- La mort d'Athéna et des autres chevaliers a beaucoup désorganisé le Sanctuaire, dit-il d'une voix qu'il essayait de rendre enjouée. Nous avons besoin d'un Grand Pope.

Je soupirais, réalisant qu'il me demandait d'endosser cette charge. A vrai dire, je n'avais pas trop le choix. Et puis n'importe quoi était préférable à ce qui m'attendait si je restais seul aux Cinq Pics. J'acceptais donc cette charge. Mais avant d'aller au Sanctuaire, je me rendis à la prison pour voir Ikki.

Je ne savais pas trop ce que j'attendais en m'y rendant. L'entretient ne fut pas long. Ikki parti en me demandant de ne plus venir le voir. Pourtant, toutes les semaines, je quittais le Sanctuaire pour le voir, espérant qu'il accepterait de me parler. Mais quand ma charge de Grand Pope devint vraiment trop lourde, je dus me résoudre à ne lui rendre visite que tous les mois… bien qu'il refusait toujours de me voir.

Les mois se succédèrent puis les années passèrent.

Je regardais ces jeunes hommes arborer fièrement leurs armures d'or, d'argent ou de bronze avec indifférence. Je remplissais mon rôle comme un automate. La seule personne qui semblait s'intéresser à moi en tant qu'être humain et non comme Grand Pope était Kiki. Malgré les dures épreuves qu'il avait traversées, il gardait cette insouciance et cet humour que je lui avais toujours connu. Même s'il avait refusé de devenir chevalier, il était pour moi celui qui aurait mériter l'armure d'or du Bélier.

Mon seul refuge était Star Hill. Je pouvais y rester des journées entières à contempler les étoiles espérant secrètement retrouver l'éclat particulier de cinq constellations… mais elles restaient toujours mornes et froides. Personne n'avait revêtu ces armures.

Un jour où je contemplais le ciel, je sentis une puissante cosmo-énergie tout autour de moi. Des flammes chaudes m'enveloppèrent mais je ne me sentais pas menacer. Ce cosmos m'était familier et je savais qu'il ne m'était pas hostile.

- Bonjour Shiryu, dit une voix devant moi.

Je levais les yeux vers le nouveau venu et lui sourit. C'était mon premier sourire depuis des années. Je m'avançais vers lui les mains en avant. Il les serra vigoureusement.

- Tu t'es enfuis de la prison, Ikki?
- Ce n'était pas très difficile, dit-il en riant.

Il regarda le ciel dégagé en soupirant de contentement puis ses yeux calmes se reposèrent sur moi.

- Je me sens bizarre, reprit-il. Je suis étrangement serein depuis quelques heures.
- Moi aussi…

Nous restâmes silencieux, essayant de trouver les mots pour exprimer ce que nous ressentions. Puis au-delà des mots, nous comprîmes ce qui se passait. Nous regardâmes de nouveau le ciel. Puis j'enlevais ma robe de Grand Pope avant de m'approcher de Ikki. Il me tendit les mains que je pris.

- Que va-t-il se passer? demandais-je avec hésitation.

Le regard d'Ikki se fit rassurant.

- Nous allons les retrouver… N'entends-tu par leur appel?

Si, je les entendais. Je ne comprenais pas pourquoi mais je savais ce que nous devions faire. Je m'accrochais à Ikki et nous prîmes notre envol…



Les douze chevaliers d'or ressentirent un étrange malaise. Ils sortirent presque en même temps et levèrent la tête vers le ciel pour voir un dragon de flammes s'envoler vers la constellation de Pégase.

Fin

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Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.