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Le VM, qui faisait le dernier test avec Saori, lui a couru après. Shaka, dernier concurrent du concours, le remporte par défaut. Alors les autres chevaliers d’Or font une fête chez Shaka qui se saoule au champagne. Puis Mu doit faire face à trois chevaliers mystérieux. Mu : Mais qui vous êtes, vous ? Inconnu : Ah ! Ah ! Nous sommes les plus terribles de tous les chevaliers qui existent ! Mu : Ah oui ? Inconnu : Oui, nous sommes les chevaliers de Papier ! Mu, mi-interloqué, mi-amusé : Pardon ? ! Inconnu : Les chevaliers de Papier ! Et nous sommes venu pour nous emparer du Sanctuaire ! Moi, je suis Poubo, le chevalier de Papier de la Poubelle ! Et voici mes compagnons, les chevaliers Paillo et Chausso, respectivement les chevaliers de la Paille et de la Chaussette ! Mu : C’est une plaisanterie ? ! ? ! Paillo : Mais, il se moque de nous ! Chausso : S’il savait tous ce que nous avons enduré pour gagner nos armures ! Poubo : Et les épreuves qu’il fallait réussir pour mériter nos armures, elles étaient terribles ! Chausso : Moi, j’ai du faire un trou dans une feuille de papier avec un doigt ! Heureusement, j’avais le droit de choisir n’importe quel doigt... Et puis j’ai gagné cette armure en papier ligné ! Paillo : Et moi, je devais plier une feuille de papier ! C’était pas facile ! Et maintenant je porte une armure en papier vierge ! Poubo : Et moi alors ? ! J’ai dû en déchirer une en moins d’une minute ! Et à présent, je porte cette armure qui me rend invincible, l’armure en papier quadrillé ! Mu : Mais vous êtes ridicules ! Poubo : Quoi ? ! Tu vas voir de quel bois on se chauffe ! Et les chevaliers de Papier font un feu. Poubo : Avec du bois de sapin ! Mu : Et sinon, vous avez des techniques de combat ? Poubo : Allez-y, écrasez-le ! Paillo : Que la Paille t’aspire ! Chausso : Que l’odeur des Chaussettes t’étouffe ! Mu : Ca ne me fait strictement rien ! Paillo devient tout vert et s’écroule. Poubo : C’est malin ! Il a aspiré l’odeur des chaussettes ! Chausso est en train de réanimer Paillo. Poubo part à l’attaque. Poubo : Que la Poubelle t’absorbe ! Bien entendu, l’attaque ne fait aucun effet sur Mu. Enfin, presque, car Mu était amusé. Mu : Partez d’ici. Vous n’êtes pas une menace pour nous. Alors je ne peux pas vous attaquer. Poubo : Il se fout de nous ? ! Allez, on l’attaque tous les trois en même temps ! Chausso : Chef ! Poubo : Avec notre super-technique ! Paillo : Chef ! Poubo : Et ce petit chevalier d’Or va souffrir ! Chausso : Chef ! ! ! Poubo : Et... Mais, je vois plus rien ! Je suis aveugle ! Paillo : Mais non ! C’est votre casque en papier qui est descendu sur vos yeux ! Poubo relevant son casque : Ah... Euh... Mais je le savais ! C’était pour tester votre sens de l’observation ! Mu : Quel nul... Poubo : Toi, tu vas regretter tes paroles ! Attaquons avec notre technique ultime ! Poubo, Chausso et Paillo : Par les bouts de Papier ! ! ! Ils étaient en train de frapper Mu avec des feuilles de papier, même pas pliées. Celui qui était plié, c’était Mu. Il était plié de rire. Mu : Ah ! Ah ! Ah ! Arrêtez, je vais mourir de rire ! ! ! Paillo : Zut alors, c’est la première fois que notre attaque ne marche pas ! Chausso : Ouais, ça fait horriblement mal d’être frappé par des feuilles de papier ! Poubo : Recommençons ! Il ne pourra pas résister à un second assaut ! Poubo, Chausso et Paillo : Par les bouts de Papier ! ! ! Mais Mu ne leurs laisse pas le temps, il ne veut pas mourir de rire. Il leur donne à chacun un coup et les fameuses armures de Papier tombent en morceaux. Poubo : C’est pas possible ! ! ! On a mis tellement de temps à fabriquer ces armures ! ! ! Chausso : Oui ! On devait découper des morceaux de papier ! Heureusement, on avait un paire de ciseaux pour ça... Paillo : Mais pour le pliage, c’était plus dur encore ! Mu : Cassez-vous maintenant ! ! ! Poubo : Ouais, c’est plus prudent. Venez. On reviendra avec du renfort. Mu : C’est à dire ? Poubo : Les chevaliers de Carton. Pendant ce temps, Shaka se promène et rencontre Saori. Saori : Quelle surprise ! Shaka, mon chauffeur ! Shaka, encore sous le coup du champagne : Salut Saori ! Salut Saori ! Saori : Pourquoi tu le répètes deux fois ? Bref, si tu veux tu peux me ramener chez moi avec ma 2CV ? ! Shaka : Beuh... Une autre fois peut-être. Saori : Non ! Tout de suite ! Sinon je te vire ! Alors Shaka et Saori prennent place à l’intérieur de la 2CV. Shaka : V... Vous êtes prêtes ? Saori : Oui. Tu peux me tutoyer si tu veux. Shaka, en train de rouler : Oui Saori. Oui Saori. Saori : Tu te sens bien ? Shaka : Eh bien, puisque vous me le demandez... BLAM ! ! ! Shaka vient d’emboutir une voiture de police. Un policier en sort, il est couvert de bière. Policier, reconnaissant Shaka : Encore vous ! ! ! Mais vous êtes saoul ? ! Shaka : Possible... Hic ! Mais vous, vous êtes couvert de bière ! Policier : Normal, je buvais un tonneau quand vous m’avez bourré dedans ! Saori, au policier : Vous voulez bien ramener une déesse chez elle ? Policier, regardant partout : Une déesse ? ! Où ça ? ! Où ça ? ! Saori : Ici ! ! ! C’est moi ! ! ! Policier : Vous avez bu, vous aussi ? ! Saori : Non, je suis la déesse Athéna ! ! ! Policier : Oui, je vois. Alors accompagnez-moi. Et vous aussi, vous qui dormez. Shaka : Je dors pas, je médite ! Policier : Alors venez méditer dans ma voiture ! Shaka : Ok. Shaka sort en titubant et va se coucher à l’arrière de la voiture de police. Ils arrivent au poste de police. Saori : Mais c’est pas chez moi ici ! ! ! Policier : Attendez, Déesse. Je vais déposer le poivrot. Je reviens tout de suite ! Une fois à l’intérieur, il enferme Shaka dans une prison, puis il téléphone. Policier : Allô ? L’hôpital psychiatrique ? Ici j’ai un cas très rare : une fille qui se prend pour une déesse ! Shaka s’est échappé de prison pendant la nuit. Il a ouvert les yeux et a tout pété. Il est de retour au Sanctuaire. Par contre, Saori manque à l’appel. Elle est enfermée dans une pièce où on lui a passé la camisole de force. FIN ! Saori : Mais je veux pas finir comme ça ! ! ! Narrateur : Pourquoi ? C’est une belle fin, non ? Saori : Je veux pas finir comme ça ! ! ! OUIN ! OUIN ! ! ! Narrateur : Tu fais chier, Saori ! Bon, comme j’ai pitié, je vais te libérer ! Saori, séchant ses larmes : Snif... merci. Narrateur : Poisson d’avril ! ! ! Saori : OUIN ! ! ! OUIN ! ! ! OUIN ! ! ! Narrateur : Encore pire que Shun celle-là ! Allez, dégage de là ! Finalement, Saori revient au Sanctuaire. Elle était tellement débile qu’on n’a pas voulu la garder plus longtemps à l’hôpital psychiatrique. Saori : C’est pas gentil de dire ça ! ! ! Narrateur : Tu préfères y retourner ? ! Saori : Non... Pope : Je suis au courant de ce que Shaka a fait hier alors il n’y a pas de chauffeur qualifié pour Saori. On aurait eu plus facile de la laisser chez les fous. Saori : Non ! ! ! Pitié ! ! ! Pope : Alors pour désigner le chauffeur de Saori, on va faire une course ! Tout chevalier faisant partie de Sanctuaire peut y participer ! On va la faire dans une heure ! Et une heure plus tard... Pope : Voici le décor de la course : deux îles reliées par une vingtaine de ponts de même longueur. Vous aurez chacun un couloir de course. Ceux qui ne rouleront pas correctement tomberont dans l’eau. Il est interdit d’utiliser vos pouvoirs de chevaliers contre les autres concurrents. Ceux qui le feront seront disqualifiés ! Pour cette ultime épreuve, vous utiliserez nos voitures à deux places ‘Made In Sanctuary’ ! Le Pope s’écroule et reprend son souffle. Pope : Ce p... de narrateur, me faire dire un texte aussi long ! BAF ! Narrateur : Plaît-il ? ! Pope : Euh... Rien ! Narrateur : Alors, continue ton texte ! Pope : Voici les concurrents : les douze chevaliers d’Or, qui prendront les douze premiers couloirs, Seyar, Shiryu, Hyoga, Jabu et Ikki (qui a pris le landau de Shun avec lui), Shina, Marine et Argol, le chevalier de Persée. Ca nous fait vingt concurrents ! Mu est en train de se mettre deux points de peinture rouge sur le front. Aldébaran se serre un peu et prend les deux places de sa voiture. Saga est en train de se disputer avec lui-même. Saga-gris : C’est moi qui conduit ! Saga-bleu : Pas question ! Saga-gris : Bon, alors on conduit chacun notre tour, pendant une minute ! Saga-bleu : Pas bête ! T’es pas si méchant si tu acceptes de partager ! Saga-gris : Mais c’est moi qui ait droit à la première minute ! MDM est en train d’accrocher des têtes sur le pare-brise pour avoir l’impression d’être chez lui. Ayor met la ceinture de sécurité au chaton qui l’accompagne. Shaka fait le Bouddha... Non, il boude. En effet, il n’a pas la télé dans la voiture. Le VM installe son équipement : béquilles, échasses et périscope. Milo met l’ongle de son index en guise de clé pour démarrer. Ayoros s’assied à la place du mort ; pas très pratique pour conduire. Shura se demande pourquoi il n’y aura pas de coupe pour le vainqueur. Camu installe un de ses innombrables frigos à côté de lui pour ne pas avoir trop chaud. Aphrodite regarde s’il est bien coiffé (et maquillé) dans son rétroviseur. Seyar est en train de réfléchir avec quelle fille il va sortir ce week-end. Shiryu observe son maître avec admiration. Hyoga a accroché plein de photos de sa maman autour de lui. Jabu aurait préféré faire le cheval de Saori. Ikki installe le landau de Shun et mange une sucette avec lui. Shina est en train de convaincre Cassios de ne pas l’accompagner, car il prendrait beaucoup trop de place. Marine rit sous son masque car c’est elle qui a appelé Cassios au téléphone avec la voix de Shina. Mais Shina arrive à s’en débarrasser. Argol polit son bouclier. Ils sont tous prêt ! Pope : Le premier arrivé sera le vainqueur. Ou le dernier à ne pas être tombé à l’eau. Comme indiqué sur ce contrat. Narrateur : Le contrat indique aussi que le vainqueur aura droit à un salaire trois fois plus important que prévu et qu’il pourra se baigner dans la piscine du Pope. Pope : Mais... Je suis pas d’accord ! Narrateur : Il faut bien les motiver ! Tu veux qu’ils échouent tous, une fois de plus ? ! Pope : Bon, Ok... Prêt ? Partez ! ! ! PAN ! Le Pope tire en l’air avec son pistolet. Paillo : Avec notre soucoupe volante en papier, nous serons vite chez nous ! Poubo : Quand on reviendra, on prendra notre revanche ! PFIOU ! La balle vient de perforer la soucoupe en papier, qui perd de l’altitude ! Chausso : Vite, un parachute en papier ! |