Chapitre 17 : La fuite du Grand Pope


Nos braves chevaliers (hem !) continuent à rendre service...

Ayoros : Quel est votre problème ?
Patient : J’ai mal au doigt !
Ayoros : Lequel ?
Patient, lui faisant un geste obscène : Celui-là !
Ayoros : Malpoli !
Patient : Désolé...
Ayoros : Tirez la langue et faites ‘aaaaah’ !

Le patient obéit.

Ayoros : Il en profite, le vilain !
Patient : Pardon...
Ayoros : Vous avez l’air en bonne santé. Voyons voir ce doigt... Je vais le toucher, et vous me dites si ça fait mal !
Patient, hurlant : Aïe ! ! !
Ayoros : C’est bien ce que je pensais... C’est grave...
Patient : Ah oui ? Tant que ça ?
Ayoros : Vous allez mourir dans deux jours !
Patient : Hein ? ! Rien qu’à cause de mon doigt ?
Ayoros : Oui, vous avez été mordu par un Morbidus Mordrus... On aurait pu vous sauver en vous coupant le doigt...
Patient : Ca peut encore me sauver ?
Ayoros : Trop tard. Pour vous sauver, je dois vous couper le bras... Que dis-je ? Les deux bras, les jambes aussi, vous enlever vos parties intimes...
Patient : Alors, je vais mourir dans deux jours... Snif...
Ayoros : C’était une blague !
Patient, fâché : Vous osez me faire une blague pareille ? ! On ne plaisante pas avec ça !
Ayoros : C’est vous qui aviez commencé ! J’ai touché votre index et vous avez fait semblant d’avoir mal, car ce n’est pas à ce doigt que vous prétendiez avoir mal...
Patient : Oui, je l’avoue. Mais je veux pas aller travailler aujourd’hui ! Vous ne pouvez pas me mettre en maladie ?
Ayoros : Si vous n’avez rien, non !
Patient : Zut alors...
Ayoros : Je ne sais pas comment vous donner un seul jour. Par contre, je peux vous donner trois mois de congé.
Patient : Vraiment ? ! Allez-y ! ! !

PAF ! BAM ! SLAP ! BONG ! CRASH !

Ayoros, dressant le bilan des fractures : Un bras, une jambe, le nez et trois côtes cassés...



Chez le vétérinaire...

Fenril : Ce chien a une patte cassée... Attendez, je remets les os en place...

Et il tord la patte du chien, qui hurle.

Client : Mais enfin, vous ne pourriez pas l’anesthésier avant ? !
Fenril : Ah, désolé, j’avais oublié...

Il donne un gros coup de poing au chien qui s’évanouit. Il termine l’opération.

Fenril : Voilà, il est guéri !
Client : Déjà ? ! Fantastique ! Combien je vous dois ?
Fenril : Oh, si vous avez un peu de viande pour mes loups...

Fenril reçoit le client suivant, qui a un chat.

Client : Il est malade !

Fenril soulève le chat, lui prend la langue et renifle son derrière.

Fenril : Mettez votre lion à la diète pendant deux jours !
Client : C’est pas un lion, mais merci quand même. Je vous dois ?
Fenril : Rien, mais quand votre animal sera assez gros, vous pourrez me le donner ? Ca fera un bon repas pour mes loups !

Le client suivant entre avec un loup.

Client : Bonjour... Eh ! ! !

Fenril vient d’empoigner le client et l’examine. Puis, il va près du loup.

Fenril : T’inquiète pas, ton humain se portera mieux demain.
Client : Mais je suis venu pour mon loup !
Fenril : Ah...

Fenril examine le loup.

Fenril : Le pauvre, il dit qu’il n’a plus de viande à manger !
Client : C’est sa faute ! Je lui ai dit de manger ma belle-mère moins vite !



Chez le dentiste...

Milo : Ouvrez la bouche... Pouah ! Ca pue, quelle haleine ! C’est quand la dernière fois que vous vous êtes brossé les dents ? !
Patient : Brosser quoi ? !
Milo : Vous devez vous brosser les dents une fois par an ! ... Rouvrez la bouche... Ah, je vois, vous avez deux caries...
Patient : Et qu’allez-vous faire ?
Milo : Les arracher, bien sûr !
Patient : Mais ça va être douloureux !
Milo : A peine ! L’Aiguille Ecarlate, ça, c’est douloureux ! Ce que je vais vous faire, c’est une caresse à côté !
Patient : Vous pouvez peut-être m’endormir avant ?
Milo : J’ai pas de marteau, ni de massue pour vous taper sur la tête. Je peux avec le poing ?

Le patient se lève et essaie de s’enfuir.

Patient : A l’aide ! ! ! Il est fou ! ! !
Milo : Immobilisation du Scorpion !

Des cercles sortent des yeux de Milo et paralysent le patient.

Milo : Et maintenant, arrachons ces mauvaises dents !

L’ongle de l'index de Milo s’agrandit, et il le met dans la bouche du patient qui ne peut que crier.

Milo : Encore un peu de patience... Voilà... C’est fini !
Patient : Vous faites mal, mais vous êtes efficace !
Milo : Merci !
Patient : Dites, votre prochain client, c’est ma belle-mère ! Arrangez-vous pour lui arracher toutes les dents et vous aurez ce chèque de un million !

Le patient sort et Milo demande le suivant.

Milo : Bonjour madame. Asseyez-vous... Immobilisation du Scorpion !

Milo lui ouvre la bouche et arrache toutes les dents.

Milo : Je vais être sympa et mettre un dentier...

Il sort un dentier d’un tiroir.

Milo : Eh, mais il est tout sale !

Il frotte le dentier sur son armure et ensuite le pose dans la bouche de la cliente. Dans la salle d’attente, le premier client y revient pour voir sa femme, qui doit passer elle aussi. Mais...

Client : Belle-maman ? ! Où est ma femme ?
Belle-mère : Elle est passée avant moi...

Le beau-fils devient tout blanc et rentre de nouveau dans le bureau du dentiste pour sauver sa femme.

Mari : J’arrive trop tard...

La femme se retourne vers son mari et lui sourit. Elle a des dents (enfin, un dentier) en or !

Milo, au mari : Je peux avoir mon chèque ?



Et chez l’oculiste...

Shaka est en train d’examiner un vieux monsieur.

Vieux : Comment vous pouvez m’examiner les yeux fermés ? ? ?
Shaka : Grâce au septième sens...
Vieux : Vous allez me donner des verres plus puissants ?
Shaka : Non, j’ai une meilleure idée. Je vous enlève quelques sens, et cela va améliorer votre vue ! La perte d’un sens augmente l’acuité des autres !
Vieux, douteux : Euh... Non merci... Je crois que je vais partir...
Shaka : Attendez ! On va vérifier votre vue !

Shaka se met à cinq mètres et lève trois doigts.

Shaka : Combien de doigts voyez-vous ?
Vieux : Euh... Trois ?
Shaka : Faux ! J’en ai levé quatre !

Shaka se rapproche, il est à deux mètres. Il lève deux doigts.

Shaka : Combien j’en lève ?
Vieux : Deux...
Shaka : Mais non ! J’en lève trois !
Vieux : Pourtant il me semble que...
Shaka : Vous oseriez douter de mes compétences ? !
Vieux : Euh... Non. Non, bien sûr...

Shaka vient à un mètre et lui fait un geste obscène du doigt.

Shaka : Combien de doigts ?
Vieux : Oh ! Mais c’est très impoli ce que vous faites là !
Shaka : Combien de doigt ! ! !
Vieux : Un ! Sûr et certain !
Shaka : Non, deux !
Vieux : Mais...
Shaka : Vous me traitez de menteur ? !
Vieux : Non...

Shaka commence à lui faire des grimaces.

Vieux, furieux : Comment osez-vous me faire des grimaces ? !
Shaka : Mais non ! Je ne fais pas de grimaces ! Vous ne voyez pas clair !

Le vieux essaie de lui mettre une baffe, mais Shaka l’évite à la vitesse de la lumière.

Shaka : Voici la preuve flagrante que vous ne voyez rien !
Vieux : Mais c’est affreux !
Shaka : Je peux peut-être vous sauver, mais vous ne voulez pas me laisser faire...
Vieux : Si ! Faites quelque chose pour moi ! Je vous en supplie ! ! !

Shaka se met à voler et ouvre enfin ses yeux.

Shaka : Perds le sens de l’odorat ! ... Aussi celui du goût (mais pas la parole)... Egalement celui du toucher (mais pas le mouvement)...

Shaka se pose à un mètre du vieux et lève trois doigts.

Shaka : Combien de doigt voyez-vous ?
Vieux : Trois...
Shaka : Bien ! ! ! C’est ça ! ! !

Il va à dix mètres et lève deux doigts.

Vieux : Deux ?
Shaka : Oui ! ! ! Bravo ! ! !
Vieux : C’est fantastique ! Vous êtes génial ! Je vous recommanderai !



Dans le temple du Verseau, que Babel est chargé de garder...

Babel : Qu’il fait froid ici ! Brrr... Ah ! Un radiateur !

Babel s’en approche, après s’être cassé la figure pour la 52ème fois à cause du verglas.

Babel : Je le mets à fond tout de suite ! Voil...

Evidemment, un radiateur normal n’a rien à faire chez Camu ; c’était un radiateur qui diffuse du froid, et Babel est transformé en statue de glace. Voilà SuperCarton et Flapflap (les deux derniers chevaliers de Carton) qui entrent, qui glissent et qui tombent.

SuperCarton : Le gardien de cette maison de malheur, il va me le payer !

Ils cherchent partout et voient Babel.

Flapflap : Il a eu tellement peur de nous qu’il s’est autocongelé !
SuperCarton : C’est pas une couche de glace qui peut m’arrêter, moi !

Il frappe sur Babel. PAF !

SuperCarton : Ouiiiiille ! ! ! C’est du solide ! ... T’as eu chaud !
Flapflap : Ah ! Ah ! Ah ! Il a eu chaud ! Elle est bien bonne !
SuperCarton : Toi, ferme-la ! On va le laisser, ce lâche ! Plus qu’une maison et ensuite ce sera au tour du Grand Pope ! Mais d’abord, on va manger une glace...
Flapflap, ouvrant un congélateur : Une glace à quoi pour vous ?
SuperCarton : Au chocolat !
Flapflap : Moi, je vais en prendre une à la pistache...
SuperCarton : Mmmmm... Je ne reconnais pas le goût du chocolat, mais c’est bon quand même...
Flapflap : Ma glace à la pistache est bizarre aussi... Ils ont dû ajouter autre chose...

Flapflap saisit un paquet de glace et vomi.

SuperCarton : Mais t’es dégoûtant !
Flapflap : Excusez-moi, mais c’est parce que j’ai une glace à la cervelle de phoque...
SuperCarton : Ah ! Ah ! Ah ! Pauvre Flapflap ! Ca n’arrive qu’à toi des choses pareilles !
Flapflap : Patron, vous devriez arrêter de manger aussi...
SuperCarton : Petit malin ! Tu veux me piquer ma glace, mais tu ne l’auras pas !
Flapflap : Mais c’est une glace...
SuperCarton : Silence !

Flapflap lui tend le paquet des soi-disant glaces au chocolat, et SuperCarton vomit à son tour. C’était une glace au caca de pingouin.



Chez un coiffeur...

Shura : Je vous fais quoi comme coupe ?
Client : Vous avez quoi à me proposer ?
Shura : Une coupe avec de longs cheveux, comme ça...

Il lui montre des photos de Shiryu et de Shaka.

Shura : Mais en général, avec cette coupe les gens ne voient plus très bien... Sinon, il y a d’autres coupes avec des cheveux longs. Comme cette coupe-mouton ou cette coupe-pingouin...

Il lui montre des photos de Mu et Camu.

Client : Non merci... Vous avez rien de normal à me proposer ?
Shura : En général, les cheveux courts, c’est mieux. Comme moi !
Client : Ah... Pourtant, il me semblait qu’il y avait des gens avec des cheveux courts qui étaient bizarre aussi...
Shura : Ah oui ?
Client : Oui. Il y en avait d’ailleurs un qui avait l’air con avec son casque. Un casque avec deux longues cornes. Vous le connaissez ?
Shura : ...
Client : Ca va pas ?
Shura : Monsieur est difficile ! Alors, je sais ce qu’il vous faut : une coupe moderne, comme ces deux-là !

Il lui montre des photos de Tatsumi et du VM.

Client, dégoûté : Bêêêê ! ! !
Shura : Une coupe-mouton ? ! Comme tu veux ! Excalibur ! ! ! ... Voilà, c’est fini !
Client : Déjà ? ! ... Tout compte fait, ça me va bien...
Shura : Pour compléter la coupe, je dois vous coller deux confettis rouges sur le front...



Chez un fleuriste...

Fleuriste : J’ai plus de clients ! Ma carrière est foutue !
Aphrodite : C’est normal, elles sont nulles tes fleurs ! Laisse-moi faire !

Aphrodite se déshabille et fait signe aux clients.

Client : Que vous êtes belle...
Aphrodite : Tu peux me faire plaisir ?
Client, bavant : Oui...
Aphrodite : Achète un bouquet de fleurs pour moi !
Client : Tout de suite ! ... Mais elles sont pas belles ces fleurs-ci...
Aphrodite : Mais si ! Mets-en cinq comme celles-ci... Dix de celles-là...

Le client forme un bouquet avec les fleurs les plus chères du fleuriste et passe à la caisse.

Aphrodite : Merci...
Client : Je ferai tout pour ton bonheur, ma belle...
Aphrodite : Alors, arrête de me baver dessus et recule un peu...
Client : Mais on s’aime tellement...

Aphrodite lui met une rose rouge sous le nez.

Client : Oh comme c’est gentil, elle... est vraiment... jolie cette... rooooo.... ron... ron...



Dans la rue...

MDM passe près d’une bus. Une personne qui se trouve dedans l’interpelle.

Un monsieur : Eh, vous ! Vous ne savez pas où est le chauffeur ?
MDM : Non... Mais si vous voulez, je peux conduire à sa place !
Une madame : Vous savez conduire un bus ?
MDM : Euh... Oui !

MDM s’installe au volant et démarre.

MDM : Tenez-vous bien...

Il roule plus vite que la vitesse autorisée.

Madame : Ralentissez, vous devez tourner à droite ! C’est par là que vous devez passer !

Sans ralentir, MDM tourne et les passagers se cognent contre les vitres.

Monsieur : Aïe... Arrêtez-vous, je descends ici !

MDM ouvre la porte, mais ne stoppe pas.

MDM : Descendez en marche !
Monsieur : Mais...

MDM se déplace à la vitesse de la lumière et le pousse dehors, puis reprend le volant. Maintenant, il klaxonne. Il y a une file de voitures devant un feu rouge.

MDM : Avancez, bande de limaces !
Madame : Mais il y a un feu rouge !
MDM : Un feu ? ! C’est encore ce dragon de malheur ! Shiryu, arrête tes âneries !

MDM roule sur toutes les voitures devant lui. Ca fait des secousses dans le bus et les passagers se cognent la tête au plafond.

Madame : J’en ai marre, je veux descendre !

MDM se retourne et la regarde en souriant.

Madame : Euh... Non ! Je veux plus ! ... Aaaaah ! ! !

MDM vient de la pousser. Un autre couple prend le relais pour parler à MDM.

Monsieur : Vous roulez trop vite ! Donnez-moi le volant, tout de suite !

MDM tire sur le volant, l’arrache et le tend au monsieur.

Madame, paniquée : Aaaaah ! ! ! A l’aide ! ! !
MDM : Du calme, on n’est qu’à 100 km/h !
Monsieur : Là, devant nous, un précipice !
Madame : On va tous mourir ! ! ! Aaaaah ! ! !

Réagissant à la vitesse de la lumière, MDM attrape tous les passagers et sort du bus, qui tombe et explose. La police arrive.

Monsieur : Arrêtez-le ! Arrêtez-le !
Madame : Par sa faute, on a tous failli mourir ! ! !
Police : Du calme ! Du calme ! C’est un héros ! Le bus était piégé ; s’il redescendait en-dessous de 100 km/h, il explosait !



Plus loin, dans un restaurant...

Chef : Va verser du champagne à la table 10 !

Camu obéit et va près de la table, mais quand il veut verser le champagne, rien ne coule ! Il s’est transformé en glace !

Chef : Qu’est ce que t’as fait ? !
Camu : Euh...
Chef : Laisse-moi faire et va apporter ce plat à la table 2 !

Camu fait des va-et-vient et apporte plein de plats. Les clients ne sont pas contents.

Un client : Ma soupe est toute froide !
Un autre client : Ma viande aussi !
Un autre (sans doute le frère de Jamian) : Ma glace également !

Le chef s’approche de Camu.

Chef : Mais que se passe-t-il ici ? ! ... Mais t’es tout nu ! ! !
Camu : Pas complètement, je porte encore mon slip ! Il fait chaud ici, il doit faire 20 degrés !
Chef, gueulant : Va a la plonge !
Camu : Elle est où, la piscine ?

Cinq minutes plus tard, Camu est en train de faire la vaisselle.

Camu : Oh ! Mais elle est trop chaude, cette eau ! ... Par la Poussière de Maman ! ... Voilà, c’est mieux !

Camu est en train de frotter les assiettes avec un morceau de glace. Les couverts ont été rangés soigneusement dans des cercueils de glace.

Camu : Ils m’ont laissé faire cette tâche ingrate tout seul, les misérables !
Voix : Au feu ! ! !
Camu : Hein ? !
Voix : J’ai dit : au feu ! ! !

Camu sort du restaurant à la vitesse de la lumière ; il est toujours en slip.

Chef, en pleurs : Mon restaurant ! Il va brûler ! Les pompiers n’arriveront jamais à temps !
Camu : Poussez-vous ! ... Par l’Extinction de l’Horreur !

Camu vient d’éteindre l’incendie !



Dans la maison des Poissons...

Argol est dans l’immense salle de bain d’Aphrodite ; il se peigne et se met du parfum.

Argol, devant le miroir : Je suis le plus beau, le plus fort, le meilleur des chevaliers d’Argent ! Quand les chevaliers de Carton arriveront ici, je les transformerai en statue, grâce à ce bouclier ! Ah ! Ah ! A...

SCRATCH ! Le miroir vient d’inverser les effets du Bouclier de la Méduse et Argol s’est transformé en pierre. Les deux chevaliers de Carton restants viennent d’entrer, essoufflés.

SuperCarton : On y est presque...
Flapflap : Tant mieux... J’en ai ras-le-bol de ces maudites marches...
SuperCarton : On pourrait peut-être se faire beau avant de nous présenter chez le Pope. Le chevalier qui garde ce temple a une salle de bain géante !
Flapflap : A propos, où il est le gardien ?

Ils se déplacent sur la pointe des pieds et entrent dans la salle de bain.

Flapflap : Il est là !
SuperCarton : Mais non idiot, c’est une statue !

Comme il n’y a personne, ils vont se baigner tous les deux. Flapflap a terminé le premier. Il s’est beaucoup parfumé et maquillé.

SuperCarton : Passe-moi un essuie !
Flapflap : Lequel ? Le rose, le rose foncé, le rose clair, le rose très clair, le rose fluo...
SuperCarton : Celui-là...

SuperCarton vient d’attraper l’armure (de l’Eléphant Rose) de son subordonné.

Flapflap : Hé ! ! ! C’est mon armure ! ! !

Une fois que les chevaliers de Carton ont fini de se faire beau, ils cherchent la sortie.

Flapflap : On s’est perdu dans la salle de bain !
SuperCarton : Il faut dire qu’elle est gigantesque...



Devant la Muraille de Paille, rempart protégeant la tour de Frigoman...

Seyar : Alors, où il est Jabu ? ! On n’attend plus que lui !

Au loin, Jabu avance en traînant.

Hyoga : Mais que t’est-il arrivé ? !
Jabu : Un camion... Puis un bus... Puis un hélicoptère... Puis un avion... Puis une fusée m’ont atterris dessus... Et aussi un éléphant rose !
Milo : C’est pas une excuse ! Ca fait cinq heures qu’on t’attend !
VM : Bon. Chacun de nous devais ramener une lettre. C’est ce qui était écrit sur la muraille, n’est ce pas Aldébaran ?
Aldébaran : Oui. Une chance que nous avons tous eu une lettre.
Saga : Lis la suite ! On doit faire quoi maintenant ?
Aldébaran : Attendez, je lis... ‘Les 26 lettres...’. Mais on n’est que 25 ? !
Aphrodite : C’était qui, le 26ème ?
Shun : Mon frère ! Mais ne vous inquiétez pas, j’ai deux lettres !
Shiryu : Mais comment il t’a aidé cette fois-ci ?
Shun : Je sais pas... Peut-être que...

...

Quelques heures plus tôt...

Ikki sort d’un restaurant en colère.

Ikki : C’est honteux ! Vous n’avez même pas de pain rassis, ni d’œufs pourris, ni même de la bouffe périmée !

Ikki est vraiment furieux. Heureusement, il lui reste un pot de moutarde, qu’il avale à la vitesse du son.

Ikki : Fichue planète ! Je suis coincé ici et il n’y a rien à se mettre sous la dent ! Mais je dois rester pour veiller sur Shun.

Tout à coup, Ikki aperçoit quelque chose dans le ciel. C’est une énorme météorite va s’abattre sur la planète !

Ikki : Génial ! Cette météorite va pulvériser cette satanée planète !
Narrateur : Et Shun ?
Ikki : Shun ? ! ... Zut ! Si la météorite s’écrase, Shun va mourir ! Je dois donc l’arrêter !
Shun : Tiens, le ciel s’assombrit... On va avoir de la pluie...

Soudain, un choc qui se fait entendre partout. Des morceaux de la météorite s’écrasent au sol.

Shun : Elle est dangereuse la pluie, sur cette planète !

Et parmi les décombres, Shun aperçoit...

Shun : Oh ! Une autre lettre dorée !

...

Retour devant la Muraille de Paille...

Mu : Parfait ! Nous avons les 26 lettres ! Aldébaran, lis-nous la suite !
Aldébaran : ‘Les 26 lettres doivent être placées en ordre alphabétique’...
Ayoros : C’est marrant, il y a toutes les lettres de l’alphabet !
Aldébaran : ‘Puis, pour que la muraille s’ouvre, il faut prononcer le mot obtenu à l’envers’...
Camu : Quoi ? ! ? !



Chez le Pope...

Pope : C’est pas vrai ! ! ! Deux chevaliers de Carton vont bientôt être ici ! ! ! Et j’avais dis à Jamian d’aller sur l’autel d’Athéna pour sauver le sceptre et le bouclier de la Déesse, mais cet idiot n’est pas là !

SuperCarton et son dernier Animo pénètrent dans le palais du Pope, qui cherche une cachette.

Pope : Ici, peut-être ? Non, ça ne va pas ! ... Là non plus... Et là... Il n’y a plus à hésiter, ils arrivent ! ! !
Flapflap : Voilà le trône du Pope !
SuperCarton : Mais le Pope, où est-il ? ... Cherchons-le, ce lâche !

Après une minute de recherche, ils vont voir à la salle de bain.

Pope : Hiiiiiiiiii ! ! ! Les voilà ! ! ! Sauve-qui-peut ! ! !

Plouf ! Il vient de plonger dans sa piscine.

SuperCarton : Personne ici non plus !
Flapflap : Il est peut-être dans la piscine ?
SuperCarton : Quelle cachette stupide !
Flapflap : Mais c’est possible !
Pope, en apnée : Zut, ils... blub... viennent par ici... blub... Dernier recours ! Tirer... blub... la chasse !

Le Pope appuie sur sa télécommande et disparais dans un trou.

SuperCarton : Alors, tu vois ? Il n’est pas là !
Flapflap : Ouais...
SuperCarton : T’es vraiment bête parfois... Rendons-nous sur l’autel d’Athéna !

Ils y sont rapidement. Ils prennent le bouclier et le sceptre, et appelle Frigoman sur son téléphone portable. Celui-ci fait apparaître un frigo pour qu’ils puissent le rejoindre.

Frigoman : Vous avez réussi ! Super ! Je peux avoir les armes ?
Flapflap : D’abord, on veut notre million restant !
Frigoman : Hein ? ! J’avais dit un million avant la mission, et 99 après !
Flapflap : Mais chef, vous nous aviez dit qu’on aurait que deux millions à se partager ? !
SuperCarton, transpirant : J’ai dit ça, moi ? !
Flapflap : Oui !
SuperCarton : T’as dû rêver ! Comme quand tu croyais que le Pope se cachait dans sa piscine !
Frigoman : Voilà les 99 millions ! Donnez-moi les armes !

Ils font l’échange, mais Frigoman n’a pas l’air content.

Frigoman : Vous vous moquez de moi, vous deux ? ! Ce ne sont sûrement pas les armes d’Athéna !
SuperCarton : Mais si ! Elle étaient près de sa statue !
Frigoman : Regarde ce sceptre. Tu ne trouves pas qu’il est bizarre ?
SuperCarton : Euh... Il ressemble un peu à un balai...
Frigoman : Mais C’EST un balai, espèce d’ignorant ! ! ! Le balai que les chevaliers réservaient à Saori, pour qu’elle fasse le ménage !
SuperCarton : Mais il reste quand même le bouclier !

Frigoman réagit en cassant le bouclier en deux.

SuperCarton : Ouah... Quelle force ! Casser ainsi un bouclier en or !

Frigoman gratte le papier doré et croque dans le bouclier.

Frigoman : Une pièce en chocolat ! C’est ça que vous me ramenez pour 100 millions ! ? ! ?
Flapflap : Et aussi un balai !

Frigoman regarde le dernier sous-fifre de SuperCarton méchamment. Mais avant qu’il ne le refroidisse, quelqu’un vient les interrompre.

Inconnu : Frigoman ! Les chevaliers de Saori sont devant la Muraille de Paille !
Frigoman : Que dis-tu ? ! Ils n’étaient pas dans les 12 maisons ? !
SuperCarton : Si, on les a combattus et vaincus !
Inconnu : Ils sont à 25, dont les 12 chevaliers d’Or.
Frigoman, en colère : Qu’est ce que tu me chantes, SuperCarton ? ! Tu veux me faire croire que tu as battu les chevaliers d’Or, mais ils sont tous près de ma tour !
SuperCarton : Des chevaliers d’Or ? ! C’est vrai qu’on n’en a croisé aucun. Mais il y avait des chevaliers de Bronze et d’Argent !
Frigoman : Vous partez à dix et vous ne revenez qu’à deux avec une pièce en chocolat, sans avoir combattu un seul chevalier d’Or ? !
Flapflap, levant le doigt : Pardon ! Nous sommes également revenus avec un balai !

Double-BAF ! Flapflap, le chevalier de l’Éléphant Rose, vient de recevoir deux baffes simultanément : une de son supérieur, et l’autre de Frigoman.

Frigoman : Les chevaliers sont tout près d’ici... Faites ouvrir la Muraille de Paille !
Inconnu : A vos ordres, maître...
Frigoman : Et vous deux, pour mériter vos 99 millions, vous allez exterminer ces guignols avec moi !



Devant la Muraille de Paille...

MDM : Zyxwvutsr... C’est imprononçable, ce mot !
Siegfried : Zyxwvutsrqponml... Zut !
Seyar : Tu vas t’ouvrir espèce de Muraille pourrie ou j’te défonce à coups de sabot !
Mime : Tu t’imagines sans doute que ça va s’ouvrir comme ça...

Et la Muraille s’ouvre !

Seyar : Ah ! Vous voyez, grâce à moi !
Ayoros : Parfait ! La tour de Frigoman est en vue ! Allons-y !



Le Pope sort des égouts...

Pope : J’ai réussi à échapper aux chevaliers de Carton ! Mais je suis tout sale. C’est pas grave, après un bon bain dans ma piscine, ça ira mieux !

Il lève les yeux vers les premières marches des 12 maisons.

Pope : Oh là là... Je vais devoir grimper tout ça ? ! ... Kiki doit être dans la maison du Bélier, je vais lui demander de me téléporter chez moi...

Il s’avance vers le seuil de la demeure de Mu. Une voix retentit.

Voix : Halte ! Si tu fais un pas de plus, je te mets une dérouillée !
Pope : Kiki ? ! Pour qui te prends-tu ? !
Kiki : Mu n’est pas là, donc je suis le gardien de cette maison !
Pope : Mais je suis le Pope ! Tu le vois bien !
Kiki : M’en fiche ! Il y a quelques heures, tu as dit que si je défendais cette maison, c’est comme si elle restait vide !
Pope : Oui, c’est vrai...
Kiki : Je vais te faire payer ton insulte !
Pope : Plus tard, tu veux. Je voudrais bien aller me changer...
Kiki : J’ai aussi une mauvaise nouvelle pour toi : un inconnu a profité de ta fuite pour prendre ta place de Pope ! Si tu veux la reprendre, il te faudra d’abord me vaincre !
Pope : Pas de problèmes... Aïe ! Ouille ! Arrête de me jeter des cailloux ! ! !



Dans l’Igloo Funeste, où est emprisonnée Saori...

Frigoman : Ca va Saori ? Pas trop froid ?

Saori est toute bleue.

Frigoman : Si ça peut te rassurer, tes chevaliers sont venus pour te sauver. Mais ne te fais pas d’illusions, ils n’y arriveront pas ! Au moins, tu sauveras l’humanité...
Saori : Hein ? !
Frigoman : Eh oui ! Le froid que tu subis est celui que je destinais aux humains ! Mais je suppose que tu préférais le subir à leur place, comme les hectolitres d’eau de Poséidon...
Saori : Mais je suis pas d’accord ! Envoie ton froid sur Terre, moi j’en veux pas !
Frigoman : Quoi ? ! Tu préfères sacrifier l’humanité et sauver ta vie ? !
Saori : Ben oui !
Frigoman : Tu fais honte à ton titre de déesse ! Mais je vais respecter ta volonté, la Terre sera bientôt un gros glaçon ! Cependant, toi, tu resteras ici, dans le froid, jusqu’à ce que mort s’ensuive !



Le Pope maîtrise-t-il la situation ?

Pope : Aïlleu ! ! ! Kiki, je m’excuse ! Laisse-moi tranquille, s’il te plaît !

Que va devenir la Terre ?

Saori : Je m’en fous ! ! ! C’est moi qu’il faut sauver ! ! !

Quels dangers attendent nos héros devant la tour de Frigoman ?

Siegfried : Je sais pas, on n’y est pas encore...
Narrateur : Quoi ? ! Vous êtes si lents ? !
Ikki : Non, c’est pas ça... - passe-moi le piment rouge, Shun - ... mais on avait tous faim ! Saori attendra encore un peu !
Jabu : Je peux pas m’asseoir avec vous ?
Ayoros : Tais-toi, étranger ! On ne te connaît pas !

Chapitre précédent - Retour au sommaire - Chapitre suivant

www.saintseiya.com
Cette fiction est copyright Christophe Hisette.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.