Chapitre 13 : Atlantis


Deux jours avaient passé. Tolivar avait retrouvé la plupart de ses facultés physiques. Il assistait à nouveau son père dans ses tâches quotidiennes. Le jeune chevalier du Dragon était ébahi de voir à quel point son corps avait pu se réparer aussi vite. En revanche, la partie était loin d'être gagnée pour son frère. La succession de combats avait rapproché Laramil de l'éternel sommeil. Le Prince Héritier se pencha sur son frère et lui caressa doucement les cheveux. Il se dirigea ensuite vers la tente des Forgerons; Athéna avait convoqué tous ses chevaliers. Il ne faisait aucun doute que le dénouement approchait. Poséidon ne pouvait décemment pas rester en retrait après la mort de deux de ses généraux. Il allait tenter quelque chose, c'était certain. Mais quoi ? Tolivar pénétra dans la tente; il était le dernier, du moins le croyait-il. A sa gauche se trouvaient Alcyar et Jaelrina. Un peu plus loin, Arathorn était assis, manifestement épuisé. Tolivar se rappela que le Forgeron de l'Ouest avait du passé une bonne partie de ces derniers jours à reconstruire son armure. Comme à son habitude, Sauron se tenait dans un coin, seul. Un des chevaliers d'Argent, dont le nom échappait momentanément à Tolivar était tranquillement assis juste à côté d'Athéna; les deux autres, en revanche, ne se trouvaient pas dans la pièce. D'un geste, Athéna invita le chevalier du Dragon à s'asseoir.

- Avant de commencer, je dois vous délivrer un message. Comme vous le savez, Janeel a été défigurée lors de l'affrontement face à Harchissa. Elle a donc décidé de porter dorénavant un masque, qui sera le symbole de son renoncement à sa condition de femme. Tu peux entrer Janeel.

Celle qui était encore quelques secondes auparavant la princesse de Mycènes pénétra dans la pièce. Elle portait un masque qui semblait être en porcelaine grise qui lui recouvrait tout le visage. Ses longs cheveux blonds, sales et décoiffés, l'encadraient de chaque côté. Sans dire un mot, elle alla s'asseoir à côté de son frère. Celui-ci était proprement abasourdi. Certes, il comprenait la détresse de sa sœur, mais de là à porter le reste de ses jours un masque et de mépriser sa féminité, il y avait une marge. Qu'allaient dire son père et son frère ? Athéna reprit la parole.

- Comme vous le savez, deux Généraux de Poséidon ont déjà trouvé la mort. Je sais de source sûre qu'il en reste cinq. Alcyar, où en sommes-nous ? De combien d'armures disposons-nous ?
- Nous avons trois armures de Bronze: celle de Pégase, du Dragon et du Cygne. Elles ont été entièrement réparées et sont bien plus solides qu'elles ne l'étaient auparavant. Nous avons également trois armures d'Argent: celle du Lynx, de la Couronne Boréale et de la Couronne Australe. Enfin nous disposons de six armures d'Or: celle du Bélier, des Gémeaux, du Lion, de la Vierge et du Capricorne. Il me faut préciser que les deux armures des Gémeaux et celle de la Vierge n'ont pas encore de propriétaires.
- Ne t'inquiète pas pour cela; Lon, as-tu envoyé tes disciples à Athènes ?
- Oui, déesse.
- Bien. Nous avons donc douze chevaliers et Poséidon cinq Généraux. Le rapport de forces est néanmoins en sa faveur puisque très peu d'entre vous ont une réelle expérience des combats. Vous avez effectivement vaincu deux Généraux, mais en vous y mettant à plusieurs et en étant parfois grièvement blessés. De plus, Harchissa et Owanon vous avaient clairement sous-estimé, une erreur que ne feront les autres. Enfin, nous avons un réel problème: nous n'avons plus d'orichalque. Nous sommes donc dans l'impossibilité totale de fabriquer de nouvelles armures. Sauron et Alcyar ont eu une idée pour y remédier et je vais les laisser vous l'exposer.

Un léger sourire passa sur les lèvres des chevaliers présents en voyant Sauron se renfoncer encore plus dans son coin pour éviter de parler.

- Par Jaelrina, nous savons que Poséidon possède de grandes quantités d'orichalque sur Atlantis. Notre seule chance consiste à nous rendre sur cette île afin d'en récupérer. Avec tous les risques que cela comporte.
- Quoi, explosa Tolivar ? Mais vous êtes devenus complètement fous ma parole! Vous voulez tous nous tuer ! C'est aller se jeter dans la gueule du loup… Sans compter qu'il est fort possible que nous ne puissions pas compter sur l'aide d'Athéna.
- Que veux-tu dire, interrogea Lon ?
- C'est simple, nous sommes ici sur le territoire d'Athéna, ce qui empêche la cosmo-énergie de Poséidon de se propager efficacement. Il y a donc fort à parier que l'inverse soit vrai sur Atlantis.
- Il a raison, fit doucement Athéna. Je ne pourrai effectivement pas vous aider dans cette bataille, sinon par mes prières.
- Vous voyez ? C'est du suicide !
- Nous n'avons pas le choix mon ami, fit Alcyar en posant sa main sur l'épaule du chevalier du Dragon. Si nous ne prenons pas les devants, les légions de Poséidon prendront le contrôle de la Terre entière. L'heure de la bataille finale a sonné…

***

Les chevaliers d'Athéna se dispersèrent. Seuls demeurèrent Arathorn et Athéna.

- Alors, demanda la déesse, est-tu parvenu à réparer Excalibur ?
- Non, déesse, j'ai eu recours à un autre moyen.
- Ah ? Lequel ?
- J'ai fondu l'épée dans mon armure. De la sorte, mon armure toute entière est Excalibur. Chaque coup que j'assènerai aura le tranchant de ma lame.
- C'est ingénieux, Arathorn, je te félicite.

Le chevalier du Capricorne s'inclina sans répondre et quitta la tente à son tour. Athéna resta elle songeuse pendant plusieurs minutes.

- Voilà Poséidon, tu as voulu ce combat, tu vas l'avoir. Mais je ne suis vraiment pas sûre que tu auras eu raison de déclencher cette offensive contre la Terre…

***

L'Acropole

Kadiya fit brûler son cosmos. Nyx lui faisait face, les traits fermés. La jumelle d'Erèbe n'avait pas digéré leur dernier affrontement. Elle tenait absolument à montrer à cette petite pimbêche qu'elle était véritablement plus puissante qu'elle. Elle déploya son aura qui, à sa grande surprise, n'était pas plus importante que celle de Kadiya. Comment cela était-il possible ? Elle se demanda si finalement son attitude n'était pas puérile, comme le lui avait fait remarqué son frère. Devait-elle vraiment agir de la sorte ? Elle ne savait pas ce qui la poussait à être aussi dure avec les gens. Alors que son frère était la gentillesse même, elle ne savait qu'être désagréable. Peut-être était-ce la dualité des Gémeaux ? Nyx, toute à sa réflexion, ne vit pas arriver l'attaque de Kadiya. Elle fut frappée de plein fouet sans pouvoir se défendre contre la formidable décharge d'énergie. Elle se releva pourtant bien vite; mais, à la grande surprise de son frère et de Kadiya, elle ne se remit pas en garde, se contentant de s'éloigner. Un sourire fugace apparut sur le visage de Myrtès. L'aveugle avait lu sans difficultés les pensées de la jeune fille et savait à quoi s'attendre.

C'est à ce moment-là que deux cosmos apparurent. Tohiel et Falset se matérialisèrent rapidement. Le premier portait deux urnes dorées, tandis que le second portait la troisième. Erèbe et Myrtès s'approchèrent, comme hypnotisés. Même si l'aveugle ne pouvait pas voir l'extraordinaire beauté des urnes, il sentait la puissance dégagée et sans hésiter, sans qu'on lui ait dit quoi que ce soit, tira la chaîne de l'une d'elles. Celle-ci s'ouvrit en un bruit harmonieux. L'armure qui se trouvait-là était tout simplement magnifique, pensa Erèbe. Une telle sérénité s'en dégageait… Oui, se dit pensivement le jeune garçon, elle convient parfaitement à Myrtès qui la revêtit aussitôt. C'est alors que la seconde urne s'ouvrit, d'elle-même. Elle était aussi belle, aussi puissante que celle de son compagnon, mais elle était très différente. Le casque, par exemple; il avait deux côtés. Erèbe comprit rapidement de quelle armure il s'agissait: celle des Gémeaux. Il commença à s'approcher pour la toucher, mais quelque chose le gênait. Une trop grande agressivité se dégageait de l'armure pour qu'il puisse s'harmoniser avec. Instinctivement, il se dirigeait d'ailleurs vers la troisième armure qui venait d'être libérée par la dernière urne. Elle était rigoureusement identique à la précédente; même puissance, même beauté. Une profonde sagesse et un grand calme s'empara d'Erèbe qui comprit alors. Il y avait deux armures des Gémeaux, puisque l'Etoile était double. Il y avait deux Gémeaux, le bien et le mal, l'agressif et le calme. Les deux armures se disloquèrent bientôt et vinrent revêtir les deux jumeaux. Myrtès s'avança vers les deux chevaliers d'Argent.

- Athéna nous attend, n'est-ce pas ?
- Oui, chevalier Myrtès. Il semble que l'offensive finale soit sur le point d'être lancée.
- Bien, fit Nyx. Alors allons-y, ne perdons pas de temps. Kadiya, ajouta-t-elle en se tournant vers la jeune fille aux cheveux roux, tu es maintenant en charge des deux autres disciples. Tu es aussi puissante que nous et il ne te manque que ton armure que tu ne saurais tarder à obtenir. Occupe-toi bien d'eux.

Kadiya ne répondit rien, mais les larmes qui commencèrent à poindre dans ses yeux disaient assez la reconnaissance qu'elle éprouvait. Elle se montrerait digne de la confiance du nouveau chevalier des Gémeaux. Les chevaliers d'Or et d'Argent disparurent rapidement, rejoignant leurs compagnons auprès d'Athéna. Kadiya se tourna vers les deux disciples restant et leur dit.

- Bon, c'est pas tout ça mais on a du boulot ! Allez, faites-moi 200 pompes et plus vite que ça…

***

Laramil se réveilla enfin. Tout d'abord, le fait même d'ouvrir les yeux lui fit mal; il faut dire que la lumière du jour lui arrivait directement sur le visage. Une fois que ses yeux se furent de nouveau habitués à la luminosité, il entreprit de vérifier l'état de ses muscles. Il se leva et fit quelques pas, d'abord avec beaucoup de précautions, puis plus facilement. Au bout de quelques secondes, il hocha la tête d'un air satisfait. Il était en bonne forme; son corps avait manifestement totalement absorbé les multiples blessures que lui avait infligé Harchissa au cours du combat. Mais il ne pouvait pas se permettre de devoir passer plusieurs jours au lit après chaque duel. Il devait apprendre à se contrôler, à utiliser sa puissance à bon escient, à ne frapper que le moment venu. Sinon, tôt au tard, il se ferait tuer par les Généraux de Poséidon. Brusquement, il se demanda ce qu'il était advenu de ses frères et sœurs. Pour autant qu'il s'en souvienne, Janeel avait été rudement frappée et Tolivar… Non, il ne parvenait pas à savoir ce qui était arrivé à son aîné. Il se rappelait confusément qu'il avait été grièvement blessé également, mais impossible de savoir où exactement, ni dans quel état il se trouvait à présent. Il sortit de la tente et se dirigea vers le quartier des Forgerons; chose étrange, il ne percevait aucun bruit, comme si personne ne s'y trouvait. Il fit appel à son cosmos pour chercher ses compagnons d'arme. Ils se trouvaient tous ensemble, un peu à l'écart du camp. Il se mit à courir, de plus en plus vite, jusqu'à atteindre la vitesse du son. Vu la distance qu'il avait à parcourir, autant dire qu'il se téléporta.

- Laramil, que diable fais-tu là, interrogea son frère stupéfait ?
- Ben, je me suis réveillé et je me demandais où vous étiez passé. Que faites-vous ici ?
- Nous nous préparons à nous rendre sur Atlantis.
- Sur Atlantis ? Mais vous êtes fous ! Pourquoi faire d'abord ?
- Nous manquons d'orichalque, intervint Alcyar. De ce fait, nous sommes dans l'incapacité de construire de nouvelles armures. Il nous faut donc aller sur Atlantis où nous savons qu'il y a d'importantes réserves.
- Bien, d'accord, j'appelle mon armure et je vous suis.
- Non Laramil, fit Athéna gentiment, c'est hors de question. Tu es encore trop faible pour te battre. Tu risquerais d'y perdre la vie.
- Comme si je n'avais pas fait que ça depuis que j'ai revêtu cette armure, répondit le chevalier Pégase en haussant les épaules.
- Vous ne parviendrez pas à l'empêcher de partir, déesse, fit Antar. Ce garçon tient de mon grand-père, paraît-il, et c'est un garçon plus que têtu. De plus je crois qu'il a prouvé sa valeur et l'attachement qu'il vous portait.
- C'est vrai Antar, mais il est si jeune…
- Et alors, rétorqua Laramil, j'ai été le premier chevalier, permettez-moi de vous le rappeler !
- Soit Laramil, tu partiras.
- Qui gardera le camp, interrogea Janeel ?
- Lon, Fahiel et Tolset se sont portés volontaires. Ce sont des chevaliers puissants.
- Nous serons donc neuf à partir, fit pensivement Sauron. Avec un peu de chance, cela suffira peut-être…
- N'oubliez pas qu'il est impératif que l'un d'entre vous au moins ramène de l'orichalque. De ce fait Jaelrina pourra alors continuer à construire des armures et Lon à former des chevaliers.
- Je vous le promets, Athéna, répondit Laramil. Nous vaincrons les Généraux et reviendrons avec l'orichalque. En avant chevaliers, l'heure est venue de montrer à ce vieux Poséidon de quoi nous sommes capables !

Un bref sourire éclaira les visages des huit autres chevaliers. Après tout, c'était sans doute une bonne chose que Laramil les accompagne. Sa foi et son enthousiasme juvénile serait un précieux atout. Neuf cosmo-énergies se mirent alors à briller. Celle d'Athéna les rejoignit quelques secondes après, afin de les guider jusqu'à Atlantis. Lorsqu'ils disparurent finalement, Athéna dit doucement, sans que personne ne l'entende.

- Zeus, mon père, je t'en prie, protège-les…

***

Lorsqu'ils se matérialisèrent à nouveau, ils se trouvaient sur une île. Tout autour d'eux se trouvaient des monuments dédiés au dieu des Océans. Des tridents apparaissaient partout, menaçants. Il n'y avait rigoureusement personne aux alentours. En face des chevaliers d'Athéna se dressait un monument plus important que les autres. Un temple, vraisemblablement. En l'absence de pistes, ils décidèrent d'y entrer. Mais avant qu'ils aient atteint la première marche, une voix s'éleva.

- Si j'étais vous, je n'entrerai pas là-dedans, car vous risqueriez fort de le payer de vos vies.

Les neuf chevaliers se retournèrent en même temps pour voir qui avait parlé. Il s'agissait d'une femme, d'environ une vingtaine d'années.
Elle était très belle et portait une protection rouge et blanche, son casque à la main. De longs cheveux noirs lui couvraient la majeure partie de son dos et son regard bleu acier disait assez la puissance qu'elle possédait.

- Qui es-tu, interrogea Nyx d'un ton agressif ?
- Je me nomme Naia, la Sirène, au service de Sa Majesté Poséidon.
- Que nous veux-tu ?
- Vous mettre en garde. Si vous pénétrez dans cet endroit, vous n'en sortirez pas vivants.
- Et pourquoi ?
- Parce que les Généraux vous y attendent et que vous n'avez aucune chance contre eux, même si vous êtes plus nombreux qu'eux.
- Ca, on verra, fit Laramil ! Je te rappelle que deux d'entre eux ont déjà mordu la poussière face à nous, alors… Bon, de toute façon, on n'a pas trop le choix, alors autant y aller.
- Très bien, si vous y tenez tellement, allez-y. Mais d'abord il vous faudra me vaincre. Tu veux essayer, jeune imprudent, fit-elle en regardant Laramil ?
- Pouah, me battre contre une fille ? Très peu pour moi !
- Je relève le défi, fit Nyx. Continuez votre route, je me charge d'elle.
- Sois prudente, dit Erèbe en la regardant tendrement.
- Ne t'inquiète pas.

Les cinq chevaliers d'Or et les trois chevaliers de Bronze s'engouffrèrent alors dans le Temple. Nyx se mit en garde et Naia fit de même.

- Comment t'appelles-tu, demanda la servante de Poséidon ?
- Je me nomme Nyx, chevalier d'Or du signe des Gémeaux et par Athéna tu seras ma première victime !
- Ca, c'est ce que tu crois ! Par la Tempête de Corail !

Des milliers de coraux s'abattirent alors sur la jeune femme. Toutefois, l'attaque n'était pas très puissante et elle n'eut pas trop de mal à l'éviter.

- C'est tout ce dont tu es capable, Naia ? C'est trop facile !
- Crois-tu ?

Nyx hurla. Du corail s'était fixé sur ses jambes et était en train de remonter le long de son corps, l'empêchant de respirer. Avant qu'elle eu le temps de faire le moindre mouvement, elle était totalement prisonnière. Son cœur, privé d'air, se mit à battre plus vite…

- Déjà, fit Naia ? Je croyais que les chevaliers d'Athéna étaient plus résistants. Comment diable Harchissa et Owanon s'y sont-ils pris pour se faire tuer par d'aussi faibles guerriers ?
- Je serais toi, je ne crierai pas victoire trop tôt !
- Comment ???

Sur le corail qui recouvrait le corps de Nyx, apparut une fissure; puis une seconde; puis une troisième. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que le corail ait totalement disparu. Devant les yeux écarquillés de Naia, Nyx ne put retenir un sourire.

- Il ne faut jamais sous-estimer ses adversaires. C'est la première leçon que m'a apprise mon maître. A moi à présent de te montrer de quoi je suis capable. Subis la Foudre des Gémeaux !

***

Erèbe se retourna; l'attaque déclenchée par sa sœur était indiscutablement puissante, mais quelque chose le chiffonnait. Le cosmos de cette Naia n'était pas très élevé, en tout cas bien inférieur à celui de Nyx. Pourtant… Erèbe secoua la tête; il devait faire confiance à sa sœur. Il reprit sa route et rejoignit ses compagnons qui s'étaient arrêtés quelques mètres plus loin.

- Désolé, fit-il en arrivant. Mais pourquoi vous-êtes vous arrêtés ? Je vous aurais rejoint…

Il ne finit pas sa phrase; il avait compris. Devant ses compagnons et lui se trouvaient quatre portes en Or massif. Le but était évident: les diviser. Mais ils n'avaient pas le choix. Leur mission était double. Ils devaient tenter de détruire les Généraux de Poséidon mais s'ils n'y parvenaient pas, il fallait impérativement qu'ils puissent ramener de l'orichalque pour que d'autres chevaliers puissent plus tard tenter leur chance. Il fut rapidement décidé de faire quatre groupes de deux chevaliers. Laramil voulut partir avec son frère, mais on lui fit comprendre qu'il était préférable d'adjoindre un chevalier d'Or à chaque chevalier de Bronze. Finalement, Janeel partit avec Sauron et Laramil avec Myrtès. Tolivar décida de faire équipe avec Alcyar tout comme Erèbe et Arathorn.

La bataille était lancée. Qui allait en sortir vainqueur ? Qu'allait devenir la Terre ?

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Cette fiction est copyright Emmanuel Axelrad et Romain Baudry.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.