Pétale de Vie 1 : Résurrection


Outre le développement normal du fil de l'histoire, j'y ajoute quelques scènes, qui n'ont pas d'importance dans la compréhension de l'histoire, mais qui la complète. J'essaierais d'en mettre quelques une dans ma fic, si elles vous saoulent, zappez les, mais quand même elles sont intéressante, je peux m'attarder sur les personnages, des points de leurs vie qui dans le récits n'auraient pas put être correctement introduisent. J'appelle ce genre de scènes ''Pétales de vie''. En souhaitant que cela vous plaise, voici :



A travers une immense foret accueillant quelques rayons de soleil, un loup court, saute avec une grande légèreté par dessus un tronc d'arbre arraché qui lui barrait la route, le brouillard retire son voile obscure sur les terres du Gévaudan. L'animal court toujours, s'est-il perdu, cherche-t-il quelqu'un ? Lui seul doit savoir. Puis arrivé sur une hauteur surplombant la forêt et s'ouvrant plus bas sur une prairie où seule une bâtisse laisse apparaître une trace de civilisation, le loup, sur son rocher, hurle, peut-être hurle-t-il à la mort ou peut-être est-ce un adieu, ou alors un ''à bientôt''. Fixant cette battisse, il hurle quelques instants, puis disparaît à travers les profondeurs de la forêt. C'était en 1738, le siècle des Lumières dit-on. Louis XV règne sur le Royaume de France, aux Amériques, les européens, vont piller, arracher, voler les terres des sauvages, des indiens, les guerres se succèdent dans le monde, quand au Gévaudan lui ne semble aucunement touché par ces événements. Ici le temps change de mesure et semble couler vite sur ces hauteurs où l'on respire une odeur d'éternité. Nulle part ailleurs, le présent et le passé ne sont pas aussi fortement unis l'un à l'autre, et les siècles semblent présent.
..Dans cette bâtisse, un homme d'une petite vingtaine d'année, était allongé dans un lit. Il avait l'air d'avoir reçu les blessures de cent guerres, une large compresse lui entourait le haut de la tête, une autre couvrait une plaie sur sa joue gauche, des traces de multiples coups sur le visage, et les draps cachaient la majeure partie de ses autres blessures. Rien si ce n'était qu'une petite lueur humaine émanant de son visage, ne laissait à croire que c'était un homme. Son visage était en majeure partie masqué par les blessures. Il paraissait bien plus mort que vif, pourtant une femme s'occupait toujours de lui, avec grand soin depuis prés d'un mois qu'il était inconscient, un mois, c'était énorme. Ce jour là, après le cri du loup, l'homme s'éveilla lentement, peina pour ouvrir un œil, endurait mille souffrances pour respirer une bouffée d'air, livra bataille pour ouvrir la bouche et laissa s'échapper quelques sons : " heu,…weuheu,…hummfff… " La femme qui le veillait sur sa chaise se leva brusquement, s'approcha du corps qui paraissait reprendre vie. L'homme l'aperçu :

- A…Ath…Athéna… ?Eueryouhou…, est-ce que fé zous ?
- Non, désolé, ravie que vous repreniez vie, mais plus un mot à présent, reposez-vous. " Lui dit-elle avec un sourire d'une tendresse divine.
- Etes vous…un ange alors ? " Il sortit d'autres sons, puis reprit son silence.

La femme sortit de la pièce, laissa la porte ouverte, alla dans un coin de sa bâtisse qui devait lui servir de cuisine, remplie un petit récipient d'eau d'un sceau, et l'apporta au malade. Elle s'assit sur un coin du lit et le fit boire par minuscules gorgées.

- Restez comme un ange, je suis à coté. " Dit elle avec toujours la même infinie douceur, puis sortie à nouveau de la chambre.

Quelques heures après, le jeune homme appela :

- Mademoiselle l'ange, mademoiselle l'ange, s'il vous plait. "

La mademoiselle l'ange qui était dans un coin du salon, s'arrangeant un bouquet de fleur sur la table en bois, étonnée, vint dans la chambre de son malade.

- Oui, vous avez demandé un ange ? Désolé mais il a dut partir une fois qu'il m'ait permis de vous trouver. " Puis elle sourit. " Une telle puissance et ne pas savoir l'utiliser pour soigner, quel gâchis ! " Elle lui dit d'un en soupirant d'un air plus sérieux.

L'homme ne comprit rien, essaya de se lever avec ses bras, puis retombe sur le lit.

- Haaa, où suis-je Qu'est-ce que j'ai ? Je ne peux pas bouger. Qui êtes vous mademoiselle l'ange ?
- A peine la vie retrouvée, au lieu de remercier le ciel de vous avoir ramené à la vie et de me remercier, vous ne pensez qu'à poser des questions futiles ! "Lança-t-elle avant de lui tourner le dos et partit.
- Mademoiselle, s'il vous plait. " Murmura-t-il en essayant de lever le bras.
- Je m'appelle Diane, appelez-moi ainsi, même si ''mademoiselle l'ange'' me plait. Il est temps de changer vos compresses. "

Elle sortit de l'étagère des compresses de la chambre. Pendant que Diane lui panse la tête :

- Aie ! Ma tête, ahh, elle me fait si mal.
- C'est un miracle que vous ayez reprit vie.
- Aie ! ! Mais arrêtez vous me faites mal avec votre bandage, Diane, vous voulez que je retourne chez les morts ou quoi ? !
- Ho, si je ne le vous mets pas, ça ne pourra guérir. Là ça fait un petit instant quand on le met, mais ensuite vous verrez ça ira mieux.
L'homme en grimaçant - Oui, mais là votre petit instant me paraît durer une éternité, aie !
Diane à voix basse - Pff, quelle chochotte !
- Hé, je vous aie très bien entendu !
- Ha, très bien, la douleur ne vous empêche pas d'entendre, alors je peux continuer !
L'homme en soupirant - Ho nooonn ! "

Puis on entendit comme un galop traverser le salon, un chien d'une taille non négligeable rentra en courant dans la chambre et sauta joyeusement sur le lit, sur les jambes de l'homme. Le premier qui lui vint fut :

- Ouaaaaaahhhhhh ! ! ! " Le second fut : " Aiiiiieee ! ! ! " Puis ensuite : " Houla, houlala, mais qu'est-ce que c'est ?
- Bin un chien !
- Oui je vois ça, mais pourquoi sur moi ?
- Ha c'est marrant, on dirait qu'il vous aime bien. En général il est plutôt froid avec les étrangers.
- Oui, bin qu'il me prenne comme un étranger normal ! !
- Arrêtez vous allez le vexer. Il s'appelle Angel.

Angel léchait le visage de l'homme qui par la suite fut attendrit et lui sourit.

- Bonjour Angel !
- Mais au fait, comment puis-je vous appeler ''monsieur le rescapé'' ?

Le ton redevint grave.

''Heu, c'est vrai ça, attends, comment je m'appelle. Ho non, ho non, je ne me souviens plus de rien. Qui suis-je ? ''Il se concentra, fonça les sourcils afin d'appeler sa mémoire, mais non rien, rien.
Diane - Qu'est ce qu'il y a ? Vous n'allez pas bien ? Heu enfin… "

Le cœur de l'homme commença à s'accélérer, de l'effroi apparu sur son visage.

- Je ne me souviens pas, je sais pas, ou sommes-nous, qui êtes vous, que c'est-il passé ? "

Diane surprise, choquée, laissa tomber la compresse qui roula jusqu'à la porte de la chambre.

- Qui suis-je ? "

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Cette fiction est copyright Sébastien Mourgues.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.