Chapitre 3


Quelque part dans un temple près du Gange

Shaka : Non mais comment est-ce possible, comment peut-on faire peur à des piranhas ?

Le Chevalier de la Vierge ne comprenait pas, il tournait en rond depuis plusieurs minutes, mais ne trouvait aucune explication. Se pourrait-il qu'il ait sous-estimé son disciple, que celui-ci soit plus puissant qu'il ne l'imaginait ?
Non, cette conclusion ne pouvait s'imposer comme solution, il devait y en avoir une autre.

Rapidement il se remit à chercher un autre moyen de se défaire de son encombrant disciple, mais encore fallait-il que ça ait l'air d'un accident. Déjà, si Peg venait à parler de cette histoire au Sanctuaire, on pourrait le soupçonner de vouloir s'en débarrasser, donc il fallait faire très attention.

Enfin, il eut une idée. Rapidement il appela Peg, l'attrapa par le col et ils partirent pour le Sanctuaire à la vitesse de la lumière.
Ils atterrirent devant la maison du Bélier.

Shaka : Bien Peg, tu restes ici, tu m'attends sans bouger. Pas de bêtise. Je vais voir quelqu'un et je reviens.
Peg : Mais je fais quoi pendant ce temps, Maître ?
Shaka : Tu n'as qu'à méditer.
Peg : Mais je sais pas.

Shaka commençait à perdre patience et devait trouver une solution.

Shaka : Ok, attends-moi ici un instant, je reviens.

Et il prit la direction du temple de Mû. Quelques secondes plus tard, il sortit avec un seau et des outils.

Shaka : Tiens, voilà du sable et de quoi jouer avec, alors maintenant occupe-toi et attends-moi.
Peg : Youpi, merci Maître.

Alors que le petit Peg commençait à modeler l'armure de la Vierge dans le sable, Shaka s'était déjà mis en route et entrait dans la seconde maison, celle du Taureau.

Aldébaran : Halte, qui va là ?
Shaka : C'est moi, Shaka, Chevalier d'Or de la Vierge.
Aldébaran : Ha Shaka, comment vas-tu ?

Mais le Gold Saint qu'on surnommait l'être le plus proche de Dieu ne s'arrêta même pas et dépassa Aldébaran rapidement, trop pressé pour lui prêter attention.
Le Chevalier du Taureau, bon vivant, voulait quand même engager la conversation avec son camarade.

Aldébaran : Et mes piranhas, ils t'ont bien servi ? D'ailleurs, c'était pour quoi faire ?

En entendant le mot " piranha " Shaka s'arrêta net. Tout son corps tremblait légèrement, son poing droit était crispé et son Cosmos en éveil. Il tournait toujours le dos au Chevalier du Taureau.

Shaka : Des piranhas…
Aldébaran : Oui, tu sais, les poissons les plus dangereux de la planète, ceux qui dévorent une vache tout entière en quelques minutes.
Shaka : Tu oses appeler ça des piranhas ?

Aldébaran eut un mauvais pressentiment. Pourquoi le Cosmos de son ami semblait-il sur le point d'exploser ? Voilà la question qui traversait son esprit à cet instant précis.

Aldébaran : Ben, c'est-à-dire que, enfin, oui quoi, tu vois, de méchants petits poissons, quoi. Hahaha !

Le rire nerveux qu'émit le Gold Saint du Taureau trahissait son angoisse du moment, il ne comprenait pas ce qu'il avait pu dire pour mettre son ami de la Vierge dans cet état, mais il tentait de trouver la réponse. Seulement il n'en eut pas le temps.
Shaka se retourna en un éclair et fonça sur Aldébaran, le frappant d'un grand coup de poing sur la tête, lui cassant par la même occasion une corne de son casque.
Le Chevalier du Taureau se tenait la tête à deux mains et rageait d'avoir perdu une corne, il était sur le point de demander des explications, mais encore une fois, Shaka ne lui en laissa pas le temps.

Shaka : Des piranhas, tu dis ? Tu oses appeler ça des piranhas ? Même le poisson rouge d'Aphrodite leur ferait peur, il serait capable de les vaincre en moins de temps qu'il n'en faut pour manger une vache, alors oser appeler ça des piranhas, tu oserais te moquer de moi, Aldébaran ?
Aldébaran : Heu, non, bien sûr que non Shaka, mais ce sont pourtant bien des piranhas, je les ai pêchés moi-même et je…
Shaka : Comment ? Tu oserais me dire ça les yeux dans les yeux ?

Aldébaran se rappela un conseil de son ami Aiolia : ne jamais laisser Shaka ouvrir les yeux. Il hésita alors.

Aldébaran : Non non, j'ai dû me tromper, désolé Shaka.
Shaka : Oui, pas étonnant aussi, non mais Camus et ses idées de faire confiance à un type pareil... enfin bon, il faut justement que j'aille le voir lui.

Et le Chevalier d'Or se remit en route, laissant derrière lui le gardien de la deuxième maison qui ne savait plus quoi faire.

Rapidement il atteignit la troisième maison et y sentit un Cosmos puissant. Pensant que son ami Saga était en train de se battre, Shaka s'y précipita pour y observer le Chevalier des Gémeaux en train de concentrer son Cosmos devant une dizaine de sacs poubelle.

Saga : Que se crée une autre dimension !!

Un tourbillon dimensionnel s'ouvrit alors juste derrière les poubelles et les attira dans un autre univers.

Saga : Et voilà un travail de fait, parfait. Ho Shaka, je ne t'avais pas vu. Ca va ?
Shaka : Oui très bien. Je pensais que tu étais en train de te battre, mais en fait tu te débarrassais des ordures.
Saga : Ha ça ? Oui, toutes les semaines les gardes m'amènent les poubelles d'Athéna, du grand pope et des 12 Chevaliers d'Or pour que je nous en débarrasse.
Shaka : Je ne savais pas que c'était toi qui t'en occupait. Et tu les envoies où ?
Saga : Dans une dimension où la vie n'est pas possible, pour être sûr de gêner personne. Mais dis-moi, tu es déjà de retour au Sanctuaire, tu n'es pourtant parti que depuis quelques jours...
Shaka : Je sais, mais je suis juste de passage, je viens voir Camus.
Saga : Camus ? Mais il n'est pas ici, il est toujours en Sibérie.
Shaka : Ha bon ? Zut, bon ben merci pour l'info, j'y vais de ce pas. Salut Saga.
Saga : Pas de problème. A bientôt Shaka !

Et le Saint de la Vierge sortit en courant du troisième temple pour retourner chercher son disciple. Au même moment, dans la maison des Gémeaux, Saga retourna dans ses appartements et découvrit un sac poubelle.

Saga : Quoi, il en restait un ici ? Kanon, tu étais censé m'amener tous nos sacs poubelle.

Surgit alors de l'ombre un être qui ressemblait trait pour trait à Saga.

Kanon : Pfuu, pourquoi devrais-je faire ça, nous sommes les plus puissants Chevaliers, ce n'est pas à nous de faire ça, mais aux gardes. En plus, personne ne sait que nous sommes jumeaux, et donc je n'ai pas besoin de travailler puisque je n'existe pas.
Saga : Kanon, ça suffit, le mal est en toi, tu dois apprendre à le contrôler.
Kanon : C'est ça oui. Bon, je retourne devant la télé.
Saga : Il est irrécupérable ! Enfin, occupons-nous de ces poubelles...

Shaka parvint enfin devant la maison du Bélier, le petit Peg s'était déplacé dans l'entrée du temple de Mû car le soleil était trop fort dehors, et avait terminé de faire des armures en sable.

Shaka : Peg, viens, on part en Sibérie.
Peg : En Sibérie ? Pour quoi faire, Maître ?
Shaka : On va voir ton ami Albireo.
Peg : Chouette, on pourra jouer ensemble.
Shaka : Et mourir ensemble, hehehe.

Et attrapant encore une fois son disciple par le col, il partit en Sibérie.

Aldébaran, qui s'était caché dans sa maison en sentant le Cosmos de Shaka revenir, avait descendu lui aussi les marches menant au temple de son ami Mû, sa corne dans la main, pour lui demander de la réparer.
Malheureusement, il n'y avait personne dans la première maison. Il décida d'attendre et s'assit sur les marches, devant la maison. Il posa son casque et sa corne à côté de lui.
Heureusement, il n'eut pas beaucoup de temps à attendre car le Chevalier du Bélier apparut devant lui.

: Ho Aldébaran, que fais-tu là ? Tu gardais ma maison ?
Aldébaran : Non, pas tout à fait.

Il saisit son casque ainsi que sa corne cassée et les présenta au Chevalier du Bélier.

: Je vois, mais qui a pu te faire ça ?
Aldébaran : C'est Shaka.
: Shaka ???
Aldébaran : Oui, et sans raison en plus, il était super énervé et m'a tapé dessus.
: Pauvre Aldébaran, c'est vrai que ces derniers temps, Shaka est fort nerveux, mais je sais pas pourquoi. Enfin, viens avec moi, je vais t'arranger ça.

Le Bélier suivi du Taureau entra dans la première maison. C'est alors qu'un énorme cri retentit.

: Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
Aldébaran : Quoi !! Tu te sens mal ??

Mû tomba à genoux et prit dans ses mains ce qui se trouvait devant lui. Aldébaran remarqua alors qu'il y avait quelque chose par terre.

Aldébaran : Qu'est-ce ?
: Mes Outils Célestes ! Ma Poussière d'Etoile ! Mais qui a osé s'en servir ?
Aldébaran : Je sais pas, j'ai vu personne quand je suis arrivé.
: Ils sont foutus. Et toute la Poussière d'Etoile est maintenant inutilisable. C'était tout ce qui me restait. Il faudra attendre qu'une météorite vienne s'écraser sur terre pour en avoir de nouveau.
Aldébaran : Quoi, mais tu ne pourras pas réparer mon casque, alors ?
: Et je pourrai plus réparer d'armure, je vais perdre ma prime !
Aldé et Mû : Ouiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnn.


Quelque part en Sibérie

Albireo : Maître, je dois vraiment me balader en tee-shirt par ce froid ?
Camus : Oui Albi, tout bon disciple des glaces doit pouvoir supporter un froid extrêmement bas.
Albireo : Mais il doit faire moins de 0 degré...
Camus : Ho oui, beaucoup moins.

Albireo ôta alors les 3 gros manteaux qu'il portait.

Albireo : Atchoum !!
Camus : " C'est bien, attrape une bonne maladie et crève. "

Mais les moments de plaisir que prenait Camus à songer à la mort de son disciple furent troublés par l'arrivée de deux personnes à quelques mètres d'eux.

Camus : Shaka ?
Albireo : P..Pe…Peg, glaglagla, c'est bien, bien, bien toi ?
Shaka : Camus, faut qu'on parle.
Peg : Oyo Albi. Ben, qu'est-ce que tu as, on dirait que t'as froid ?
Albireo : Ben, glagla, il…il fait super, atchoum, froid ! Tu as pas… pas froid toi ?
Peg : Ben non, j'adore le froid moi, là il fait super bon, je trouve.
Albireo : T'…t'es pas no…normal Peg.
Shaka : Bon, Peg et Albi, allez jouer un peu plus loin, faut qu'on parle, Camus et moi.
Peg : Bien, Maître.

Peg saisit Albireo et partit un peu plus loin ; heureusement ce dernier eut le temps d'attraper un de ses manteaux.
Finissant de l'enfiler, Albireo s'apprêtait à interroger son ami pour savoir ce qu'il voulait faire, mais à peine retourné, il se reçut une boule de neige en pleine figure.

Peg : Haha, je t'ai eu Albi !
Albireo : On va voir si tu fais encore le malin, prends ça !

Empoignant une grosse quantité de neige, Albi la projeta sur Peg, mais ce dernier esquiva d'un mouvement rapide et contre-attaqua directement ; les deux disciples jouèrent ainsi pendant que leurs Maîtres parlaient de choses plus graves.

Shaka : Inutile je te dis, j'ai jamais vu des poissons aussi peureux.
Camus : Je vois, moi les fourmis étaient parfaites, mais un crétin d'ours les a mangées.
Shaka : Je vois, je me doutais que ça ne marcherait pas pour toi non plus, enfin, j'ai eu une idée pendant que je méditais.
Camus : Ha bon ? Tu as des idées en dormant ?
Shaka : Quoi ?
Camus : Heu non, rien laisse tomber.
Shaka : Comme je disais, j'ai eu une idée : si nos deux disciples venaient à disparaître au même moment, ça pourrait sembler suspect que comme par hasard, les deux aient eu un accident mortel. Par contre, si on leur fait subir un entraînement ensemble, ça ne fera qu'un seul accident, beaucoup moins louche.
Camus : Mais oui, bien sûr, c'est vrai que l'idée des fourmis, je n'aurais pas trouvé d'explication pour justifier leur présence en Sibérie ; mais là, on devrait y arriver, faisons d'une seule pierre deux coups, comme on dit.
Shaka : Voilà, tu as compris.
Camus : Bien, je vais vite nous trouver une idée.
Shaka : Ho non, celle que tu as eue la dernière fois était pas top, maintenant c'est mon tour.
Camus : D'accord, et qu'allons-nous faire ?

Le Chevalier d'Or de la Vierge se mit à réfléchir. Quand un sourire se dessina sur son visage.

Shaka : Camus, tu m'as bien raconté autrefois que la mer de Sibérie était redoutable pour ses tourbillons capables de prendre forme en un instant ?
Camus : C'est exact, c'est très dangereux d'y plonger. Mais, attends, tu ne vas quand même pas les envoyer là-dedans ?
Shaka : Ben si.
Camus : Mais ils n'ont aucune chance de survie.
Shaka : Exact.
Camus : C'est génial.
Shaka : Je sais.
Camus : Le problème, si le Sanctuaire apprend que nous les avons envoyés là-dedans, on va trouver ça louche, ils n'ont même pas découvert le Cosmos, si bien qu'on ne pourra pas justifier un entraînement aussi redoutable.
Shaka : Ne t'en fais pas, j'ai la solution.

Shaka fit alors un trou dans la glace de deux mètres de diamètre.

Shaka : Bien, maintenant, passe-moi ton casque.
Camus : Mon casque ?
Shaka : Oui, ton casque.
Camus : Tiens, le voilà.
Shaka : Merci.

Et hop, il jeta le casque dans le trou sous les yeux ébahis de Camus, qui ne comprenait pas pourquoi son ami se débarrassait ainsi d'une pièce de son armure.

Camus : Non mais ça va pas la tête ? Tu es devenu fou ?
Shaka : Attends et regarde.

Le casque venait de disparaître pour de bon ? il s'était enfoncé trop profondément dans l'eau pour qu'on puisse encore le voir.

Camus : Regarde quoi ? Il est définitivement perdu maintenant, c'est malin !
Shaka : Un petit sacrifice pour une grande cause. Peg, Albi, venez ici.

Les deux disciples arrivèrent rapidement. Camus ne comprenait toujours pas tandis que Shaka affichait un visage serein et sûr de lui.

Shaka : Albi, écoute-moi bien, Camus ton Maître a laissé tomber son casque dans cette eau, et il risque d'être perdu pour toujours. Tu dois aller le chercher. Quant à toi Peg, tu dois aider ton ami, seul il n'y arrivera pas.
Albireo : Comment ? Mon Maître, vous avez laissé tomber votre casque ? Je vais vous le récupérer, vous pouvez compter sur moi !
Peg : Cool, j'adore nager !
Camus : Merci mes petits, je compte sur vous pour le retrouver. Bonne chance.
Albireo : Bon, il nous faut un sous-marin.
Peg : Et des tenues de plongée aussi, isolantes car l'eau doit être froide.
Albireo : Oui, je vais contacter le Sanctuaire pour obtenir le matériel, toi trouve-nous un équipage.
Peg : Ok.
Shaka : Stop !!
Albireo et Peg : Quoi ?
Shaka : On n'a pas le temps, plongez comme ça, c'est bon pour votre entraînement.
Albireo : Quoi ? Mais elle doit être gelée cette eau !
Camus : Albi, je croyais que tu voulais devenir comme moi ? Sache qu'un véritable Chevalier peut nager dans une eau même à cette température.
Peg : Pourquoi vous y allez pas vous-même, alors ?
Camus : L'amure nous empêche de nager. Allez, ça suffit, dans l'eau !

Et d'une légère tape, Camus et Shaka poussèrent leurs disciples dans le trou où ils disparurent rapidement.

Camus : Ton idée est diabolique Shaka, bravo. Si le Sanctuaire nous demande pourquoi ils ont plongé, nous dirons que c'est suite à leur propre initiative qu'ils ont voulu récupérer mon casque.
Shaka : Merci. Enfin nous somme libres, à nous la belle vie !

Tandis que l'eau redevenait calme à la surface du trou, les deux Chevaliers d'Or partirent pour la maison de Camus.

Dans l'eau glacée, alors que Peg et Albi cherchaient le casque du Chevalier du Verseau, un terrible tourbillon apparut. Ils furent rapidement emportés à l'intérieur et n'ayant pas la force suffisante pour y résister, perdirent connaissance.

Dans un autre coin, là où les habitants du village venaient chasser, l'eau devint comme folle et expulsa deux êtres inconscients et un objet couleur or. Retombant violemment au sol, ils n'avaient plus la force de faire le moindre mouvement.

Peg : Albi, t'es vivant ?
Albireo : Non. Et toi ?
Peg : Je sais pas. Ho, Albi, derrière toi, attention, y a un monstre qui s'approche de toi !
Albireo : Quoi ?? Où ça ?
Peg : Ho non, c'est un ours, il va le manger, pauvre Albi !

Mais l'ours en question se mit à lécher Albi, ce qui eut pour effet de le chatouiller.

Albireo : Haaaaahaahaaaahaaa.
Peg : Non, c'est trop horrible, je peux pas le laisser se faire manger comme ça, je dois me relever !

Et, réalisant un exploit surhumain, Peg se remit debout et comprit alors que l'ours n'était pas en train de dévorer son ami.

Peg : Hein ?
Albireo : T'en fais pas Peg, c'est Geki, un ours qui m'a déjà aidé une fois, il est devenu mon copain.
Peg : Ha ok, j'ai cru qu'il te mangeait.

Albireo se releva aussi et l'ours lui fit signe de monter sur son dos, puis Peg l'imita, n'ayant plus assez de forces pour marcher. Geki attrapa aussi dans sa gueule le casque dorée à la demande d'Albi et prit la direction de la maison où vivait le disciple.


Dans ladite maison

Camus : Santé Shaka.
Shaka : Santé Camus, à notre nouvelle vie, libre !!
Camus : Oui, à nous la liberté !

Et le bruit des verres qui s'entrechoquaient et se vidaient ne cessait de s'entendre dans la petite cabane en bois.
Mais leur joie ne fut pas longue. A peine avaient-ils eu le temps de boire six bouteilles du meilleur vin que le Chevalier du Verseau avait mis de côté, que la porte s'ouvrit pour laisser place à leurs disciples.

Albireo : Maître, regardez, nous l'avons trouvé, voici votre casque.

Camus et Shaka s'évanouirent sur-le-champ, ne pouvant supporter un tel choc émotionnel.

Albireo : Ben qu'est-ce qu'ils ont ?
Peg : Regarde, ils ont bu énormément. Ils ont dû penser que nous étions morts et ont sombré dans l'alcool pour noyer leur chagrin.
Albireo : Oui sûrement. Et la joie de nous revoir en vie a été trop grande.
Peg : Bon c'est pas tout, ça, mais je suis crevé moi, si on dormait nous aussi ?
Albireo : Bonne idée, entre Geki.

L'ours se coucha alors près du feu tandis que Peg et Albireo s'allongeaient contre lui, bien au chaud entre ses pattes.

Encore une dure journée d'entraînement qui se termine pour ces courageux apprentis Chevaliers d'Or.

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Cette fiction est copyright Jean-Baptiste Landy et David Judenne.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.