Zeus regarda l'inconnu. Quand il arriva devant les marches il s'arrêta et mit un genoux contre sol baissant la tête. - Divin Zeus, Déesse Athéna, mes hommages. Puis il releva la tête mais resta dans la même position. Zeus regarda alors le jeune inconnu. Zeus : Qui es tu ? - Je suis un envoyé du Sanctuaire et je me nomme Myst !! Zeus : Un envoyé du Sanctuaire, déjà. Votre victoire a été rapide. Myst : Non, nous n'avons pas gagné grand Zeus, je ne suis pas Chevalier, et ma présence ici ne change donc rien. Zeus : Je vois, que veux tu alors ? Myst : Je suis venu ici pour faire soigner un de nos Chevalier et en même temps je dois informer Athéna du résultat des combats, ce sont les ordres du Grand Pope, même si je n'étais pas censé venir ici si tôt. Myst se tourna alors vers la Déesse. Athéna : Je t'écoute. Myst : Puis-je parler devant Zeus ? Athéna : Oui. Myst : Très bien, jusqu'à présent, les cinq Chevaliers de Bronze ont été vaincu, et Jabu est mort. Cette nouvelle ne semblait pas toucher Athéna, moins que Zeus en tout cas, qui fut navré par la nouvelle. Myst ne s'attarda pas la dessus et continua. Myst : Il ne reste donc plus que Hyoga, Shun et Shiryu dans cette catégorie de Chevalier. Pour les Chevaliers d'Argent, Marine n'est plus en état de se battre, les autres continuent le combat. Quant aux Chevaliers d'Or, seul Kanon a entamé un combat, Sorente n'a toujours pas trouvé d'adversaire. Mais cela semble fait exprès. Athéna : Que veux tu dire ? Myst : D'après les informations que j'ai obtenues, les Chevaliers Terrestre devaient uniquement s'occuper des cinq Chevaliers de Bronze. Et les Chevaliers Céleste et Divin doivent s'occuper des Chevaliers de Bronze restant, des Chevaliers d'Argent et d'Or. Nous avons donc neuf Chevaliers de notre coté et neuf du coté adverse. Si nous prenons l'avantage sur un des prochains combats, vous devriez bientôt voir arriver ici un de vos Chevaliers. Athéna : Les Chevaliers de Zeus ont-il aussi eu des pertes ? Myst : A part un Chevalier Terrestre, non, aucun d'eux n'a été vaincu, et je ne puis malheureusement pas dire où en sont les combats car depuis que j'ai pénétré dans la ville, je ne sais pas pourquoi mais je ne ressens plus leurs Cosmos. Zeus : C'est normal, ici dans la ville Céleste, par la présence de mon Cosmos, il est impossible d'avoir un contact avec l'extérieur. Tu ne peux donc plus ressentir la présence de tes amis. Myst : Je comprend. Dans ce cas, je ne vais pas rester ici plus longtemps, j'ai encore quelqu'un à voir, et je comptais en même temps suivre les combats, mais comme ce n'est pas possible, je vais devoir me dépêcher. Veuillez m'excuser maintenant. Après qu'Athéna lui ai fait signe de la tête, Myst prit rapidement congé. Athéna : Alors Zeus, il semble que mes Chevaliers seront bientôt là. Et la Terre sera définitivement à moi. Zeus : Vraiment ? Ils accompliraient une fois de plus un exploit alors, car il leur reste encore mes plus puissants Chevaliers à affronter. Zeus repris son verre et le souleva vers Athéna. Zeus : Trinquons. Athéna : Si tu veux. La Déesse prit son verre et l'approcha de celui de Zeus. Athéna : Et à quelle occasion ? Zeus : A ceux qui se battent pour des raisons illusoires. Tithonos : Tu réfléchis au moyen de partir. Mais je ne t'en laisserai pas l'occasion. Achéron : C'est ce qu'on va voir. Par la Couronne Boréale !! Tithonos : Tu as déjà utilisé cette attaque trop souvent. Elle n'est plus utile contre moi. Son cosmos devint alors très froid, il se préparait encore à utiliser une technique de glace. Tithonos : Par le Souffle de Glace !! Et lançant son attaque par une projection de son bras vers l'avant, un puissant souffle de froid attaqua Achéron, réduisant sa Couronne à néant. Elle frappa le Chevalier d'Argent de plein fouet le propulsant vers la cascade. Quand il fut pris dedans, sous le froid toute la chute devint de glace. L'eau qui arrivait maintenant du haut de la cascade coulait sur les cotés. Achéron était paralysé dans une prison qui ressemblait à un gros glaçon et seul sa tête, son bras gauche et son genoux droit était encore à l'air libre, il était incapable de bouger. Tithonos : Que dis tu de ça ? Achéron : … Tithonos : Il a perdu connaissance. Très bien, je vais le laisser ici, je pense qu'après quelques heures il aura récupéré suffisamment de force pour se libérer. Et se retournant, le Chevalier Céleste se mit en route. Achéron : Attends… Tithonos : Hein ? Il se retourna alors observant Achéron qui avait les yeux ouverts. Achéron : Ce n'est pas terminé. Tithonos : Tu es fou, tu n'est plus en état de combattre, je pensais même que tu avais perdu connaissance. Abandonne. Achéron : Pas question, j'ai encore la force de me battre. Tithonos : Tu te trompes. Ou alors libère toi de ce bloc de glace. Achéron : Tu vas voir. Le Cosmos du Chevalier d'Athéna augmenta à son niveau maximum, il rassemblait toutes ses dernière forces et après un instant, des fissures se formèrent un peu partout. Tithonos était abasourdi, il ne pensait pas que son adversaire avait encore la force de se libérer. De plus en plus de fissures apparaissaient sur la glace qui retenait Achéron. Ce dernier commença à crier pour sortir son maximum. Tithonos compris qu'il allait finir par se libérer, mais il ne fallait pas perdre de temps il se plaça en position d'attaque pour de nouveau utiliser son Souffle de glace. Et voilà qu'Achéron fit exploser la glace en plusieurs centaines de morceaux qui sous le choc s'éparpillèrent un peu partout. Le brave Chevalier retomba alors sur la surface gelée du lac, mais sans pour autant pouvoir se réceptionner, il avait épuisé ses dernières forces. Pourtant il se releva encore, pour faire face, pour Athéna. Derrière lui se trouvait toujours la cascade mais qui coulait de nouveau. En face, le Chevalier Céleste avait eu tout le temps de préparer son coup et de concentrer son maximum de force. Tithonos : Je dois te féliciter Achéron, je ne pensais pas que tu pourrais te délivrer. Mais cette fois ci, tu ne pourras pas éviter ou encaisser mon attaque et encore moins te relever de ce coup. Achéron qui tenait difficilement sur ses jambes regarda Tithonos et comprit qu'il ne pourrait rien faire. Achéron : "Il a raison, je suis épuisé et je n'ai plus la force de me battre. Pardonnez moi, mes amis." Tithonos : Attrape ça Chevalier d'Athéna. Tithonos attaque de façon un peu différente, il courut quelques mètres en direction de son adversaire pour diminuer la distance entre eux et se prépara à attaquer. Tithonos : par le Souffle de… Mais avant même qu'il n'ait pu porter son attaque, des centaines de coups très rapide vinrent frapper la glace à différents endroits, la faisant exploser de part en part, forçant le Chevalier à reculer et à retourner sur la terre ferme. La seule chose qu'il put observer dans les décombres de la glace qui retombait dans l'eau, c'est qu'une silhouette s'était approchée d'Achéron et l'avait emporté avec lui. Puis remarquant qu'un Cosmos se déplaça derrière lui, il se mit à la poursuivre. En quelques instants il le rattrapa et lui coupa la route pour le forcer à s'arrêter. L'homme qui soutenait Achéron était plus petit que lui, recouvert d'une armure bleue, il avait des cheveux brun. Tithonos : Qui es tu ? Inconnu : Je suis Seiya, Chevalier de Bronze de Pégase au service d'Athéna. Achéron : Tu es Seiya ? Tithonos : Pégase ? Tu n'es pas mort en combattant Hadès ? Seiya : Si, mais Hadès lui même m'a rendu la vie, et je suis venu chercher Athéna. Alors pousse toi de mon chemin. Tithonos : Je ne peux pas. Et maintenant que je sais qui tu es, j'ai encore plus envie de t'affronter. Alors prépare toi. Achéron : Attends Seiya, laisse moi continuer, va plutôt rejoindre Athéna au palais de Zeus, je le retiendrai le temps qu'il faudra. Tithonos : Je crois que tu te surestime Achéron, tu t'es bien battu mais tu n'as plus la force de m'affronter. Seiya : Il a raison, je vais m'occuper de lui, pendant ce temps, reprend des forces. Achéron : Mais je… Seiya : Inutile, je ne changerai pas d'avis. Achéron : Très bien. Achéron sourit, et s'éloigna à plusieurs mètres des deux combattants pour ne pas les gêner. Arion était toujours près de la paroi, lui et Ganymède se fixaient sans bouger. Analysant l'adversaire. Ils restèrent comme ça plusieurs minutes puis Ganymède relâcha sa garde, ce qui surprit le Chevalier d'Argent. Ganymède : Il est inutile de continuer. Arion : Quoi ? Ganymède : Contrairement à ce que je pensais, tu n'a plus la force de te battre avec moi, tu as utilisé trop d'attaques. Arion : C'est ce que tu crois. Mais je vais te prouver que tu te trompes. Ganymède : Désolé, mais je n'ai pas le temps, je viens de remarquer que deux personnes sont assez proche de notre citée, il semble que les labyrinthes que sont l'Olympe n'aient pas eu le moindre effet sur elles, et actuellement seule une des deux se bat, ce qui veut dire que si personne n'arrête l'autre elle, ne devrait plus tarder à arriver dans la Ville Céleste. Je vais donc devoir m'en occuper moi même. Arion : Et alors, tu crois que je vais te laisser partir comme ça ? Ganymède : Oh non, j'en serais étonné. Mais je ne vais pas te laisser le temps de faire quoi que ce soit pour me retenir ici. Et joignant le geste à la parole, Ganymède se mit encore une fois en position pour déclencher son attaque, Arion se mit directement en garde. Ganymède : Par le Vent Céleste !! Le puissant Cosmos vint s'abattre sur Arion, ce dernier eu le temps de voir l'attaque et put alors se mettre en position pour tenter de l'arrêter, il avait décidé de tenter le tout pour le tout, autrement dit, arrêter et retourner l'attaque de Ganymède contre lui. Et voilà tant bien que mal qu'Arion maîtrisait l'attaque du Chevalier Céleste. Fier de cet exploit, il regarda en direction de Ganymède, mais ce dernier sourit, comme si il venait de se jouer de lui, et le bruit d'une explosion derrière Arion ne lui permit de comprendre que trop tard ce qu'avait fait Ganymède, il avait en fait concentré son attaque sur la paroi pour la faire exploser et ainsi recouvrir le Chevalier d'Athéna de nombreux rochers, c'est pour cette raison qu'Arion put sans trop de mal bloquer son coup. Arion avait été piégé et son regard plein de surprise et d'incompréhension fut la dernière chose que Ganymède vu chez lui. Il ne restait plus aucune trace du Chevalier de la Petite Ours. Il était prisonnier sous un tas de pierre et avait sûrement perdu connaissance. Ganymède : Je suis désolé, j'aurais bien aimé continuer ce combat, mais comme je l'ai dit, il y a plus urgent, surtout que l'aura de celui qui à vaincu Céphée à disparue. Ganymède se dirigea alors vers la Ville Céleste. Tithonos regardait Seiya, observant tous ses mouvements, devant lui se trouvait le fameux Chevaliers Pégase qui a maintes fois sauvé Athéna. Ce combat serait sûrement très intéressant pensa t il. Seiya : Tu es prêt ? Tithonos : Quand tu veux Pégase. Seiya : Très bien. Par les Météores de Pégase !! Seiya projeta alors plusieurs centaines de coups vers le Chevalier Céleste mais ce dernier les évita tous sans trop de difficulté. Tithonos : Quoi ? C'est tout ce dont tu es capable ? C'est impossible, comment aurais tu pu vaincre avec une attaque aussi lente des ennemis comme les Chevaliers d'Or ou les Marinas de Poseidon ? Mais Seiya ne répondit pas. Et il se remit en position pour recommencer son attaque. Seiya : Par les Météores… de Pégase !! Seiya se jeta sur Tithonos tous en portant ses Météores de plus en plus vite. Tithonos : Inutile, je vois parfaitement tout tes coups, et tu ne parviendras pas à me toucher avec. Mais alors que Pégase dépassa Tithonos, il l'agrippa par derrière, ses deux bras entre ceux du Chevalier Céleste, l'empêchant de se débloquer. Tithonos : Comment ? Mais que veux tu faire ? Seiya : A moi le Tourbillon de Pégase !! Les deux Chevaliers s'élevèrent vers les cieux comme si l'attraction terrestre n'avait pas d'effet sur eux. Achéron observait la scène, comprenant que Seiya avait prévu dès le départ que son adversaire éviterait ses Météores. Quelques instants plus tard, les deux Chevaliers étaient en train de retomber vers le sol, la tête la première. Mais Seiya changea de position à une bonne centaine de mètres de la terre ferme, pliant ses jambes en ramenant ses genoux devant son ventre, puis s'écartant un petit peu, d'un coup de ses genoux il vint frapper Tithonos dans le dos ce qui sépara les deux Chevaliers. Le Chevalier Céleste fonça vers le sol dans lequel il s'écrasa sans pouvoir tenter quoi que ce soit alors que le Chevalier Pégase reprit plus d'altitude. Tithonos n'en croyait pas ses yeux, comment avait-il pu se faire avoir aussi bêtement, quelle erreur d'avoir sous estimé Seiya après avoir évité facilement ses Météores. Maintenant il gisait par terre, son corps ressentant la douleur un peu partout. Mais il n'était pas vaincu, il avait juste été projeté contre le sol violemment, ce n'était pas ça qui allait le vaincre, lui. Tant bien que mal il se redressa alors, plaçant sa main sur son dos à l'endroit où Seiya l'avait frappé. Mais d'un coup, il tourna la tête, où était justement Seiya ? Seiya : Je suis ici. Levant la tête pour répondre à la voix, Tithonos fut ébloui par le soleil et ne vit qu'une ombre foncer sur lui, déjà il était trop tard. Seiya : Par la Comète de Pégase !! Cette fois le Chevalier de Bronze avait concentré son Cosmos à son maximum, et ce coup n'avait rien avoir avec les précédents. La Comète s'abattit sur Tithonos avant qu'il n'ait pu réagir, le projetant de nouveau sur le sol qui explosa sous l'impact tandis que Seiya se posa quelques mètres plus loin. Il se retourna directement vers son adversaire qui venait de subir ses attaques répétée sans pourvoir faire quoi que ce soit. Seiya : Très bien, en voilà un de moins. Athéna, j'arrive, je serai bientôt la. Et il se mit en route vers la ville Céleste, laissant son adversaire qui gisait sur le sol. A peine eut il disparu, que des rochers explosèrent. Laissant apparaître Tithonos, mais pas indemne. Il saignait à plusieurs endroits et respirait difficilement en tentant de reprendre son souffle. Il regardait la direction qu'avait pris Seiya, se préparant à le suivre. Tithonos : Tu n'en as pas encore fini avec moi Pégase. Et il commença à avancer lentement, Achéron s'interposa alors. Achéron : Où penses tu aller ? Tithonos : Dégage, je compte bien rattraper Seiya et le vaincre. Achéron : Vraiment ? Tu n'es plus vraiment en état. Tu t'es laissé avoir comme un débutant et tu t'es pris plusieurs coups sans avoir le temps de te protéger. Tu n'es pas capable de le vaincre dans ces conditions. Tithonos : C'est ce que nous allons voir. Achéron : Je ne crois pas, car tu devras d'abord te débarrasser de moi. Tithonos : Pfuu, tu penses encore pouvoir me vaincre ? Achéron : Non, mais je pourrais te retenir ici sans problème maintenant, vu que tu es aussi blessé que moi et que nous ne sommes plus dans l'eau, tu perds l'avantage que tu avais sur moi. Tithonos : C'est exact. Le Chevalier Céleste sourit. Tithonos : Nous voici donc à égalité. Achéron : Exactement, et je ne pense pas que l'un de nous deux puisse prendre l'avantage sur l'autre maintenant. Tithonos : Nous ne le saurons que si nous essayons. Et les deux se mirent en position de combat, prêt à livrer leurs dernières forces dans cette bataille. Hyoga : "C'est bizarre, j'ai l'impression de tourner en rond depuis un moment, ce n'est pas normal." Le Chevalier du Cygne était songeur, depuis son arrivée au pied de l'Olympe, il n'a pas rencontré le moindre ennemi. Kanon aurait déjà éliminé tous les Chevaliers de Zeus pensa-t-il. Après tout, il était sûrement l'un des plus puissants Chevaliers d'Athéna. C'est alors qu'une voix se fit entendre, apportant une réponse à sa question. - Non Chevaliers, Nous n'avons pas encore été vaincus et nous ne risquons pas de l'être. Hyoga : ? Qui est la ? Personne ne répondit, Hyoga se concentra et ressenti un Cosmos. Il suivit la source de cette force et il arriva dans une plaine assez grande. Elle était remplie de fleurs de toutes les couleurs, au milieu se trouvait une personne agenouillée et recouverte d'une armure dorée, apparemment un Chevalier qui l'attendait. Tout en se rapprochant, Hyoga l'observa et se rendit compte que c'était une femme. Elle se releva lentement tout en enlevant son casque. Elle avait de longs cheveux noir lui arrivant jusque dans le bas de son dos et une partie sur son épaule avant droite, ses yeux étaient vert. Elle regarda le jeune Chevalier de Bronze en lui souriant. - Je suis Amalthée, Chevalier Céleste de Zeus. Hyoga : Et moi je suis Hyoga, Cheva… Amalthée : Je sais qui tu es Chevalier, je l'ai lu en toi. Hyoga : Quoi ? Amalthée : Comme il y a quelques instants où tu te demandais si les combats étaient terminés. Hyoga : Tu peux donc lire dans l'esprit des autres ? Amalthée : Oui, c'est une de mes techniques, et cela est très facile quand ces personnes ne peuvent s'empêcher de penser à leurs proches. Hyoga : Tu insinues que je peux pas contrôler mes émotions ? Amalthée : Oui et je peux facilement ressentir certaines choses comme les sentiments que tu éprouves pour ta mère par exemple. Hyoga fut surpris et son visage devient plus sombre. Hyoga : Je t'interdis de lire en moi, tu as compris ? Amalthée : Mais je n'ai rien fait, c'est toi qui envoi tes pensées autour de toi, pour que je ne puisse pas en avoir connaissance, il faudrait que tu arrêtes d'y penser. Hyoga : Très bien, je vais alors les remplacer par l'envie de te vaincre. Amalthée : Pourquoi veux tu te battre avec moi ? C'est absurde, je ne suis pas ton ennemie. Hyoga : Mais qu'est-ce que tu racontes ? Nous devons nous battre, nous somme ici pour ça. Le Chevalier de Bronze augmenta son Cosmos. Hyoga : Assez perdu de temps, par la Poussière de Diamant !! Le froid de Hyoga partit sur la femme et vint la toucher de plein fouet. Mais elle ne bougea pas. Son corps était maintenant recouvert de glace. Elle intensifia alors son Cosmos ce qui fit exploser la glace qui la retenait. Hyoga : Mon attaque n'a eu aucun effet sur toi ? Amalthée : C'est normal Chevalier, tu n'as aucune envie de me tuer, alors comment une attaque de glace pourrait quelque chose contre moi ? Dans le pire des cas, tu réussiras à m'enfermer dans de la glace, mais je pourrai toujours la détruire. Il te faudra mieux que ça pour me vaincre. Hyoga : C'est ce que nous allons voir. Hyoga intensifia de nouveau son Cosmos, et de la neige se mit à tomber un peu partout. Amalthée regarda le ciel, elle trouva ce spectacle magnifique et ne faisait même plus attention à Hyoga comme si elle n'avait rien à craindre du Chevalier du Cygne. Alors le Cosmos de Hyoga augmenta encore, et les fleurs à ses pieds commencèrent à geler. Amalthée tourna alors la tête vers Hyoga, où plutôt ses pieds. Son sourire s'en alla, laissant uniquement un regard triste. Hyoga : Par la Poussière de Diamant !! Et cette fois ci il fonça sur le Chevalier Céleste en portant son attaque, la glace se dirigeant vers Amalthée gelant tout sur son passage. Mais la femme ne bougea pas. Au dernier moment, elle tendit sa main en direction de Hyoga et concentra son Cosmos. Hyoga vint alors frapper contre le vide, une cinquantaine de centimètres devant son adversaire, enfin le pensait-il, car un mur de glace se forma la où il avait frappé, comme si il y avait eu une barrière invisible. D'un bond il reprit de la distance entre lui et le Chevalier de Zeus. Hyoga : Que s'est-il passé, tu es protégée par un mur invisible ? Amalthée : Si on veut, j'ai utilisé une de mes techniques de défense, le Bouclier de Lumière. En créant ainsi un mur avec mon Cosmos j'ai pu éviter de devoir encaisser ton coup qui s'est alors anéanti contre mon bouclier. Hyoga : Je vois, c'est pour ça que j'ai ressenti ton Cosmos avant que je ne m'approche de toi. Amalthée : Exact. Hyoga : Très bien, alors je vais essayer autre chose. Hyoga intensifia de nouveau son Cosmos et pointa son doigt vers Amalthée. Hyoga : Koliso !! Amalthée : ? Le Chevalier ne comprenait pas en quoi consistait l'attaque de Hyoga, car elle semblait n'avoir aucun effet. Hyoga : Koliso veut dire cercle en russe, et maintenant tu ne peux plus bouger. Amalthée : Vraiment ? Le Chevalier Céleste voulut alors avancer, mais à sa grande surprise, elle ne le pouvait plus. De fins cercles de glaces la paralysait. Amalthée : Incroyable. Tu n'as pas menti Chevalier. Hyoga : Non, et maintenant prépare toi à recevoir un de mes plus puissants coups. Kholodnyi Smerch !! Le Chevaliers Céleste ferma les yeux sans tenter quoi que ce soit et d'un puissant coup de poing Hyoga envoya la femme dans les airs de plusieurs dizaines de mètres. Quelques instants après elle retomba sans pouvoir se récupérer. Son casque se retrouvant derrière de plusieurs mètres. Hyoga l'observait, son coup ne devait probablement pas l'avoir vaincue. Mais au moins blessée. Et effectivement, la femme se releva. Amalthée : Mon beau visage, je vais avoir un horrible bleu maintenant. Elle dit ça en souriant. Hyoga était déstabilisé, pourquoi parlait elle de ça maintenant alors que dans tout affrontement il est normal de se prendre des coups. Hyoga : Si tu ne veux pas être blessée d'avantage, arrête ce combat. Amalthée : Ne t'inquiète pas pour moi. Je n'ai plus l'intention de prendre de coup de ta part. Hyoga : Encore faudrait il que tu en sois capable. Amalthée : Tu es bien vantard, mais ce n'est pas étonnant de la part d'un assassin. Hyoga : Quoi ? Je ne te permet pas. Amalthée : C'est pourtant ce que tu es. Tout ce que tu touches meure. Regarde autour de toi. Quand tu es arrivé dans ce champs de fleurs, il était magnifique, et maintenant une bonne partie est gelée, mais tu n'en a sûrement rien a faire. Hyoga : Mais c'est toi qui m'attendais ici, tu n'avais qu'à choisir un autre endroit. Amalthée : Je ne t'attendais pas, je viens souvent ici, et je n'avais pas l'intention de me battre dans ce lieu, seulement tu es venu ici et tu m'a directement attaquée. Le besoin de tuer sûrement qui devenu trop fort pour toi. Hyoga : C'est faux, je ne suis pas un tueur. Amalthée : Pourtant tous ceux que tu as affronté son morts. Même ton maître. Hyoga : Je n'avais pas le choix, je… Je devais le faire, pour Athéna. Amalthée : Tu as donc du prendre la vie de beaucoup de personnes et gâcher la tienne pour Athéna ? C'est un peu facile de reporter ses actes sur quelqu'un d'autre. Hyoga : Mais si on ne l'avait pas fait, des milliers de personnes seraient mortes. Grâce à nous elles vivent maintenant, mais peut-être que tu ne peux pas comprendre ça, la vie ne veut probablement rien dire pour toi. As tu seulement déjà tué ? Amalthée : Oui, ça m'est déjà arrivé, j'ai participé à la guerre contre les Berserkers d'Arès. Et j'en ai tués plusieurs. Hyoga : Alors toi aussi dans ce cas, tu serais un assassin. Amalthée : C'est vrai, mais je n'en ai pas honte, j'ai tué, et si il le fallait je recommencerais. Hyoga : Quoi ? Ce que tu as fait ne te gêne pas ? Amalthée : Pas du tout, il faut accepter ce qu'on a fait et vivre avec. Se torturer sur le passé n'est pas une bonne chose. Mais tu ne peux pas t'en empêcher. Et cette erreur pourrait te coûter la vie un jour. Hyoga : Mon maître m'avait aussi dit d'oublier mes souvenirs, que ça me rendait faible, mais j'ai toujours pu m'en sortir grâce à eux justement. Amalthée : Je ne te dis pas de les oublier, c'est absurde, ceux qui compte pour nous doivent nous rendre forts, mais tu ne dois pas te torturer l'esprit comme tu le fait en pensant à ceux que tu as tués. Hyoga : Qu'est-ce que ça change ? Je me bats aussi pour eux. Amalthée : Très bien. Alors réponds à ma question, pourquoi tu te bats aujourd'hui ? Hyoga : J'ai mes raisons. Le Chevalier Céleste s'agenouilla pour cueillir une fleur qui n'avait pas gelée. Et la ramena près de son visage pour la sentir puis se releva. Amalthée : Tu vois Hyoga, si je me bats, c'est pour que la terre ne soit plus torturée par les différentes guerres qui s'y produisent entre les Dieux ou entre les hommes. C'est mon but, et si Zeus contrôle la terre, Hadès et Poseidon ne pourront plus rien faire. La terre vivra en paix. Et ce pour l'éternité. Hyoga : Moi aussi, si je me bats, c'est pour Athéna, grâce à elle, la terre sera sauvée. Et nous vivrons en paix. Amalthée : Illusion. Hyoga : Quoi ? Amalthée : Tu te trompes Hyoga. Avec Athéna, jamais la terre ne sera libre ou en paix. Avec elle, ce sera guerre, mort et tragédie. Hyoga : C'est toi qui te trompes, tu ne connais pas Athéna comme nous la connaissons. Amalthée : C'est vrai, j'ai eu de la chance. Hyoga : Que veux tu dire ? Amalthée : Il ne t'es jamais venu à l'idée que tous tes problèmes venaient d'Athéna ? Hyoga : Mais tu es folle. Athéna est notre lumière à moi et à mes frères. Amalthée : J'ai de la compassion pour toi Hyoga, si seulement je pouvais t'ouvrir les yeux. Hyoga : Ne te moque pas de moi, Athéna se bats pour tous les hommes de la terre. Et grâce à elle ils peuvent vivre heureux. Amalthée : C'est ce que tu crois, mais y as tu déjà véritablement réfléchi ? Hyoga : Comment ? Amalthée : As tu déjà réfléchi à ce qui ce serait passé si Athéna ne s'était pas réincarnée il y a 13 ans, ou si elle ne s'était pas cachée derrière vous pour affronter le Sanctuaire ? Que c'est elle la responsable de la mort de tous ceux qui comptaient pour toi ? Hyoga : Mais tu divagues complètement, Athéna se bat pour nous et n'est pas responsable de nos malheurs. Amalthée : Ha non ? Alors parcourons ton passé Chevalier, et regardons ce qui se serait passé si Athéna n'avait pas survécue. Hyoga : Si tu crois que je vais te raconter mes souvenirs ou continuer à parler avec toi de ce qui ne te regarde pas tu te trompes, je vais te vaincre Amalthée. Amalthée : Il est trop tard pour cacher tes sentiments, j'ai déjà eu l'occasion d'apprendre tout ce que je désirais pendant que tu m'as porté ton Koliso. Hyoga : Et alors, ça ne m'empêcheras pas de te frapper. Par la poussière de Diamant !! Hyoga projeta encore une fois son attaque sur le Chevalier Céleste mais cette dernière l'évita en se déplaçant à la vitesse de la lumière pour se retrouver derrière le Chevalier de Bronze, et avant qu'il ne puisse porter un autre coup elle pointa son doigt sur le front de Hyoga. Hyoga : Comment ?!? Je suis paralysé. Amalthée : C'est normal, je viens de paralyser ton système nerveux et il faudra plusieurs minutes avant que tu ne puisses de nouveau bouger. Hyoga : Malédiction, je suis perdu. Amalthée : Ne t'en fait pas, je n'ai pas l'intention de te tuer, sinon sache que je l'aurais déjà fait. Je vais maintenant remonter avec toi dans tes souvenirs. Amalthée ferma les yeux, et Hyoga l'imita rapidement sans pouvoir s'en empêcher, ils étaient maintenant tous les deux dans l'esprit de Hyoga. Tandis que leurs corps se trouvaient en face l'un de l'autre. Hyoga : Où suis-je ? Amalthée : Tu ne reconnais pas l'endroit ? Il regarda alors tout autour de lui. Hyoga : mais c'est la que j'ai embarqué pour le Japon avec maman. Amalthée : C'est exact. Regarde par la. Hyoga se tourna alors dans la direction indiquée par Amalthée et y vit un petit garçon blond accompagné d'une femme. Hyoga : Mais c'est moi et… Maman. Amalthée : Oui. Dis moi qu'est-ce que vous alliez faire ce jour là ? Hyoga était troublé, malgré son envie de ne rien révéler, il ne pu se taire. Hyoga : Nous devions nous rendre au Japon pour rencontrer mon père : Mitsumasa Kido. Amalthée : Et que s'est-il passé pendant le voyage ? Hyoga : Tu dois le savoir puisque tu as pu lire dans mon esprit. Amalthée : Le bateau a coulé, et ta mère est morte ? Hyoga : … Le Chevalier du Cygne avait mal, mal au cœur de revoir ainsi ses souvenirs qui le faisaient toujours autant souffrir. Le décors changea alors, maintenant ils étaient sur le bateau. Beaucoup de passager était en train d'évacuer et se regroupaient dans les chaloupe de secours. Amalthée : Faut-il que nous revivions cette scène pour voir ce qui s'est passé ? Hyoga tremblait, il ne voulait pas se revoir faire ses adieux à sa mère. Hyoga : Non, inutile, je ne veux pas revivre ça. Il ferma les yeux. Amalthée : Elle est resté à bord ? Hyoga : Oui. La vision du bateau disparu. Amalthée : Tu es donc allez seul au Japon pour trouver ton père. Hyoga : Oui. Amalthée : Mais quelle était la raison de votre voyage au Japon ? Hyoga : Comment ça ? Amalthée : Pourquoi deviez vous allez au Japon tout d'un coup, vous avez vécu sans lui pendant tant d'années, et là du jour au lendemain, il vous appelle et vous fait venir chez lui. Hyoga : Parce qu'il voulait nous rencontrer. Amalthée : Vraiment, ce n'est pourtant pas ce que tu penses. Hyoga : Que veux tu dire ? Amalthée : Quelle a été ta réaction quand tu es arrivé chez ton père. Qu'y avait il d'étrange ? Hyoga : Je ne me souviens de rien en particulier. Amalthée : Tu mens, tu fuis encore. Mentir aux autres est compréhensible, mais si tu te mens, tu ne pourras jamais vivre sans souffrance. Et cela finira par te rendre fou. Le décor changea alors, et les deux Chevaliers se trouvèrent maintenant dans les jardins de la maison de la fondation Graad. Il était remplis d'enfants que Hyoga n'eut aucun mal à identifier. Amalthée : Quand tu es arrivé, tu as trouvé tout ces autres enfants, et tu as appris que Mitsumasa Kido était aussi leur père de sa propre bouche. Hyoga : Et alors, ça ne changeait rien de toute façon, j'étais un orphelin maintenant. Amalthée : Oui, mais tu as pourtant compris le but de ta présence au Japon ce jour là. Hyoga : Quel but ? Amalthée : Celui d'être envoyé quelque part dans le monde pour devenir un Chevalier d'Athéna. Tu comprends ce que ça signifie ? Hyoga : Tu insinues que c'est la faute d'Athéna si je suis venu au Japon et que ma mère est morte ? Amalthée : Non, c'est toi qui le pense. Mais tu n'en à pas conscience. Hyoga : Ce n'est pas vrai. Tu mens. Amalthée : Pourtant, si Mitsumasa Kido n'avait pas trouvé Athéna, jamais il n'aurait pris contact avec tous ces enfant de par le monde pour les faire revenir auprès de lui et ensuite les envoyer dans différents camps d'entraînement. Toi et ta mère n'auriez pas été au Japon, elle serait toujours en vie et tu aurais vécu avec elle normalement jusqu'à ce jour au lieu de passer ta vie à te battre. Hyoga : Athéna n'y est pour rien, ce n'est pas sa faute si Saga a voulu la tuer. Et si Mitsumasa Kido ne l'avait pas recueillie elle serait morte et aussi beaucoup d'humains. Amalthée : Pas forcément, le Sanctuaire d'Athéna avait les Chevaliers d'Or, ils avaient une puissance qu'aucune génération n'avait jamais eue. Les Généraux ou les Spectres n'auraient même pas pu les inquiéter si ils avaient été au complet. Et donc de nombreuses vies auraient été épargnées. Comme celle de ton maître Camus, ou de ton meilleur amis, Isaac. Hyoga : Parce que la aussi tu vas me dire qu'Athéna est responsable ??? Amalthée : Oui. Si Kido ne vous avait pas appelés, tu n'aurais jamais été envoyé en Sibérie, Isaac, que tu considère comme ton ami n'aurait pas eu à se sacrifier pour te sauver, il serait sûrement devenu Chevalier du Cygne à ta place, ensuite la bataille du Sanctuaire n'aurait pas eu lieu. Ton maître serait toujours en vie et n'aurait pas eu une mort aussi inutile. Hyoga : Mais c'était nécessaire, Saga aurait gouverné la terre sinon, et qui sait ce qu'il aurait fait. Amalthée : Qu'est-ce que Saga aurait pu faire ? Hyoga : Saga était mauvais. Il aurait pu tenter de contrôler les hommes par la terreur. Amalthée : C'est impossible. Hyoga : Pourquoi ? Amalthée : Tu oublies les autres Chevaliers d'Or ? Jamais ils n'auraient laissé le Grand Pope agir de cette façon. Saga le savait, il n'a d'ailleurs jamais rien fait de mal à part sa tentative de tuer Athéna, parce qu'il pensait qu'elle ne serait pas assez forte pour diriger le monde. Mais son but n'a jamais été de le détruire, le mal n'était pas totalement présent en lui, sinon les autres l'auraient remarqué, et contre plusieurs Chevalier d'Or réunis, il n'aurait rien pu faire. Il en avait conscience. Si Athéna était morte, il n'y aurait eu aucun autre malheur. Hyoga : Et qu'aurait il pu faire contre des Dieux comme Poseidon ou Hadès, même tous les Chevaliers d'Or réunis auraient eu du mal. Amalthée : Les autres Dieu n'auraient pas pu intervenir directement. Hyoga : Et pourquoi ? Amalthée : C'est la loi. Un Dieu ne peut prendre les biens d'un autre Dieu sans l'affronter, sauf si bien sur le Dieu en question ne se dresse pas pour relever le défi, par exemple si Athéna ne se réincarnait pas. Si Athéna était morte à cause de Saga, elle n'aurait pas été en cause, et les Dieux auraient soit du attaquer en utilisant uniquement leurs guerriers, autrement dit, ni Poseidon, ni Hadès n'avaient une chance, soit attendre qu'Athéna se réincarne. Hyoga : Mais Athéna n'est pas en cause. C'est Aioros qui l'a sauvée. Elle devait donc reprendre le Sanctuaire qui aurait été menacé par les autres Dieux. Amalthée : Tu ignores tant de chose que je ne peux pas te révéler. Mais crois tu vraiment qu'Aioros se trouvait la par hasard ? C'est Athéna qui l'a appelé. Hyoga : Mais elle n'était qu'un bébé. Amalthée : Et alors. A cette âge là, elle était déjà capable de faire beaucoup de choses, comme sauver quelqu'un enfermé au Cap Sounion par exemple. Hyoga : Kanon !! Amalthée : Exactement. Si elle a pu le sauver, tu penses bien qu'elle était capable d'appeler un Chevalier à l'aide. Hyoga : Rien ne prouve que tu ais raison, ce ne sont que des suppositions. Et puis c'est normal d'appeler de l'aide. Elle n'est pas en cause de tout ce qui m'est arrivé, elle m'a toujours soutenu. Et les éléments que tu me donnes ne sont que des coïncidences. Ca ne fait pas d'elle la responsable de la mort de ma mère, de la mort de mon maître et de celle de Isaac. Amalthée : Ouvre donc les yeux, quelle est la vrai puissance des Dieux ? Penses tu qu'un Chevalier d'argent pourrait les toucher avec une simple flèche ? Hyoga : Non, les coups portés contre un Dieu se retournent toujours contre celui qui les a portés. Amalthée : Pourtant Athéna fut blessé au Sanctuaire. Hyoga : Mais elle ne s'y attendait… pas. Hyoga eu du mal à finir sa phrase, le doute, le doute commençait à l'habiter. Et le doute ne mène qu'à une chose : la défaite. Hyoga tremblait légèrement a plus profond de son être. Hyoga : C'était un piège. Amalthée : C'est pourtant elle qui a délibérément prévenu le Sanctuaire de votre visite. Hyoga : Mais comment peux tu savoir tout ça ? Amalthée : J'ai sondé ta mémoire, je te l'ai dit, j'y ai appris énormément de choses, de plus, Zeus n'a jamais cessé d'observer la terre, et nous savons donc beaucoup de choses sur ce qui s'est passé ces dernières années. Néanmoins, ce n'est pas important ici. Tu dis qu'Athéna à été prise par surprise, pourtant le temps qu'a mi Trémi pour porter son coup n'était rien comparé à la vitesse d'un Dieux. Elle aurait du l'éviter sans problème. Hyoga : Mais c'était impossible à prévoir, elle fut surprise comme nous. Amalthée : C'est ce que tu crois. Hyoga : Qu'est-ce que tu insinues ? Hyoga avait posé cette question par réflexe, mais il ne voulait pas vraiment entendre de réponse. Amalthée : Je ne répondrai pas à cette question. Mais en tant que Divinité, il lui aurait suffit de manifester sa présence pour que tous les Chevaliers d'Or la reconnaisse comme Athéna, comme avec Aiolia au Japon. Mais elle ne l'a pas fait. Hyoga : Tu prétends qu'elle l'a fait délibérément pour nous faire affronter les Chevaliers d'Or. Amalthée : Disons qu'elle ne l'a pas fait exprès, qu'elle avait trop confiance en elle ou pour une autre raison sans importance, elle est quand même en tort. Par sa seule force elle aurait pu arrêter ce conflit, indiquer sa présence à tous les Chevaliers d'Or, mais elle ne l'a pas fait, et pour cette raison ton maître est mort ainsi que d'autres. Elle est directement responsable de tout ça. Si elle n'avait pas agi de la sorte, Camus serait en vie. Hyoga : Ca suffit. Camus est mort, et plus rien ne peux le ramener. Tu m'as dit toi même qu'il fallait accepter son passé, ce que tu tentes de faire ne changera donc rien. Amalthée : C'est vrai, tu dois accepter tes actes et vivre avec, mais si tu penses qu'ils n'étaient pas bon, tu ne dois plus continuer dans cette voie. Hyoga : Mais je n'ai rien à regretter. Amalthée : Non, sauf que tu te bats pour une Déesse responsable de tous tes malheurs, il n'y en a pas un qui ne soit directement lié à Athéna. Regarde. Amalthée fit réapparaître alors tous les souvenirs du Chevalier de Bronze. D'abord Hyoga au port avec sa mère, puis sur le bateau pendant qu'il coule, et enfin à la fondation Graad où on lui apprend qu'il est venu au Japon pour devenir Chevalier. Ensuite la bataille du Sanctuaire, Athéna est blessée et ils n'ont que douze heures pour traverser les douze temples sacrés. Et la, le plus difficile des combats, affronter son maître dans un duel à mort. Dépasser ses limites, tout ça pour réussi à porter un coup mortel à celui qu'il considérait comme un père et puis ? Plus rien. Il ne pouvait rien faire, cloué sur un lit d'hôpital. Pourtant, quand enfin il se réveillas, ce n'était que pour aller tuer son meilleur ami. Les sentiments de Hyoga se bousculent dans sa tête, il n'en pouvait plus, revivre les pires moments de son existence le détruisait. Tout dans son esprit redevint noir et Amalthée ouvrit les yeux, elle avait quitté l'esprit du Chevalier du Cygne. Amalthée : Réveille toi Hyoga. Accepte la vérité. Tu le dois pour ceux qui sont morts inutilement. Mais le Chevalier du Cygne ne répondit pas. Son Cosmos se réveilla, il devenait fou. Amalthée recula légèrement. Amalthée : "Il n'accepte pas les faits, il les rejettent et si ça continue son esprit sera détruit. Mais je ne peux plus rien faire maintenant." Le Chevalier du Cygne se tenait la tête et criait. Les visions autour de lui de tous les événements qu'il avait vécus avaient disparu depuis que le Chevalier Céleste avait quitté son esprit, mais il ne pouvait plus les oublier, il les revoyaient sans cesse. Sa mère sur le bateau le regardant partir alors qu'il était en train de sombrer, puis la rencontre avec les autres enfants et cette petite fille qui s'amusait comme si de rien n'était, les traitants comme des moins que rien. Enfin sa rencontre avec Isaac en Sibérie et son combat devant le pilier de l'océan Arctique ou il du le tuer alors qu'Athéna se trouvait dans le Main Blade Winner. Et pour finir, Camus, avec qui il passa six années à apprendre la maîtrise de son Cosmos. Camus qui le forma et lui apprit tout ce qu'il sait aujourd'hui. Pourtant par deux reprises il fut forcé de l'affronter, la première fois dans la maison de la Balance, et après dans la maison du Verseau, pour un combat ou seul un des deux sortiraient vainqueur. Il avait du tuer celui pour qui il avait le plus de respect. Chaque personne qu'il avait aimé fut tué au nom d'Athéna, chaque mort était lié à la Déesse, sans elle rien ne serait arrivé. Ces mots résonnaient dans son esprits sans arrêt. Amalthée s'approcha de lui et mit ses mains sur ses épaules pour le maintenir. Amalthée : Calme toi Hyoga, reprends toi. Hyoga : Tais toi !! Douleur… Hyoga venait de frapper Amalthée de toutes ses forces en plein dans son estomac. Avec un froid d'une intensité incroyable, l'armure Céleste fut gelée et le coup atteignit Amalthée. Elle cracha du sang et recula pour finir par tomber, pas complètement, elle s'était appuyée en arrière sur son bras gauche pendant qu'elle se tenait le ventre de la main droite, tentant de réchauffer son armure en concentrant son Cosmos dessus. Hyoga lui se tenait toujours debout le poing en avant, il n'avait pas vraiment repris connaissance et était semi conscient, son coup avait été guidé par la rage. Amalthée : Tu préfères donc ignorer la vérité ? Elle toussai, plusieurs fois. Amalthée : Tu t'accroches à Athéna car elle est la dernière personne qui te donne une raison de vivre, c'est pathétique. Hyoga la regarda, et tout en poussant un cri il se jeta vers elle, le poing en avant. Prêt à lui décocher son coup en plein visage. Amalthée ferma les yeux et sourit. Amalthée : Tu vas me tuer moi aussi ? Hyoga s'arrêta net, son poing n'était plus qu'à quelques centimètres du visage du Chevalier Céleste. Il venait de reprendre totalement conscience, sans se rendre compte de ce qu'il venait de faire. Il fut surpris, jamais une telle colère ne l'avait envahi. Hyoga : Je… Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Amalthée : Tu m'as frappé. Tu étais sous l'emprise de mon attaque et tu as laissé la haine t'habiter. Je ne m'y attendais pas et j'ai fait une erreur, celle de sous estimer Athéna. Je pensais pouvoir t'aider, te libérer, mais il semble qu'elle ait parfaitement réussi. Hyoga : Ca ne marche plus, ton discours ne me fera plus rien. N'essaye plus de me déstabiliser comme tu viens de le faire. Amalthée se releva et faisait maintenant face au Chevalier d'Athéna. Elle avait toujours le souffle court, mais elle essuya le sang de sa bouche et reprit une position digne d'un Chevalier, méprisant sa douleur. Amalthée : Ca n'a plus d'importance de toute façon, tu as fait ton choix, je ne peux que l'accepter et me dresser contre toi. Hyoga : Tu es blessés, tu ferais mieux d'abandonner. Amalthée : Non, je ne veux pas. J'ai moi aussi une mission, et je ferai tout pour la réussir. Et maintenant que je connais tes sentiments, je ferai en sorte de gagner, même si pour cela je dois mourir. |