Chapitre 2 : La force de l'espoir !


A Elision :


Shun :

Nous étions tous les quatre debout autour d'Athéna. Tous les quatre seulement car le dernier d'entre nous reposait, allongé la tête sur les genoux d'Athéna, les yeux sans vie.

Shun : Princesse, êtes vous sure que nous ne pouvons plus rien faire pour lui ?
Athéna : Non, je voudrais plus que tout qu'il soit toujours à nos côtés pour fêter la victoire mais …
Ikki : Mais même avec votre cosmos divin vous ne pouvez pas lui rendre la vie avant que son âme n'ait définitivement rejoint le monde des morts.
Shiryu : C'est vrai que l'équilibre de l'enfer est rompu pour quelques instants depuis que nous avons vaincu Hadès.
Hyoga : De toute façon, nous n'avons pas le choix, nous devons essayer, pour lui et pour tout ce qu'il a fait pour nous.
Athéna : Lui n'a jamais abandonné et s'est toujours battu pour réaliser l'impossible. Nous devons combiner nos cosmos pour retrouver son âme et la ramener.

Alors que s'élevait autour d'elle son aura bienfaisante jusqu'à son paroxysme, aidée en cela par les sentiments profonds de Saori pour le chevalier pégase, je commençai à faire de même avec mes frères. Nous étions entourés de nos auras devenues plus énormes encore que lors du combat pour sauver celui qui nous avait tant de fois protégés.

Cinq colonnes de puissance et de volonté s'élevait au-dessus de nous, quatre de couleur rose, verte, rouge et blanche entourant une encore plus brillante dont le doré rappelait le soleil alors que nous laissions nos esprits voyager dans ce monde, qui bientôt ne serait plus, en nous raccrochant à un infime espoir.

Shiryu :

Mon frère, pour lui nous ne pouvions renoncer ; renoncer, encore un mot qui ne serait même pas venu à l'esprit de Seiya, si tant est qu'il connaisse ce mot. Oui, nous devions continuer à lutter pour lui qui, plus que quiconque, mérite ce titre de Chevalier de l'Espoir.

Il m'avait sauvé la vie au péril de la sienne lors du tournoi qui a vu le début de toutes nos péripéties. J'avais alors vu les portes de la mort mais il m'avait retenu à temps et maintenant c'était à moi de lui rembourser ma dette, même si je devais risquer ma vie pour cela.

Nous avions pris quatre directions différentes pour parcourir le monde des morts avec nos cosmos et nos âmes alors que Athéna nous baignait dans la confiance de son cosmos divin et nous savons que c'est peut-être pour elle le plus dur étant donné que sa partie humaine aimait plus qu'elle n'osait se l'avouer son plus ardent défenseur.

J'avais conservé la vue même si cela ne m'était plus indispensable car j'avais appris à vivre sans grâce à mon cosmos et ce que je ressentis à ce moment là me fit presque pleurer, je connaissais cette aura bleutée qui se dirigeait vers une mort définitive. Ma vue me fut utile car j'aurais pu être trompé par mes sentiments mais cette faible lumière était bien là et je me dirigeai vers elle de toute la vitesse dont mon corps astral était capable.

J'entendis une voix dans ma tête. C'était Athéna qui me félicitait de l'avoir retrouvé.

Athéna : Bravo, mais maintenant tu dois réussir à stopper son âme et la ramener vers son corps et sans ton vrai corps cela va être dur, je ne peux malheureusement que te soutenir à l'aide de mon cosmos et prier pour que tu réussisses.

Je venais de dépasser cette âme qui nous était si chère et tendit mes mains en avant pour essayer de la bloquer mais, au moment du contact, rien ne se passa, je venais d'être traversé par les derniers restes de mon ami. Je compris alors que ce n'était pas le physique qui allait compter mais mon cosmos.

Je concentrai tout mon cosmos dans les mains de mon corps astral et tentai à nouveau de bloquer Seiya. Encore une fois je fus surpris, en effet, je ne pouvais le stopper malgré l'intensité mon de cosmos, tout au plus je pouvais le ralentir.

Mais cela ne l'aurait pas arrêté, lui, je devais encore une fois tenter le tout pour le tout et concentrer mon cosmos à la limite. Ca y est, je venais de l'arrêter mais combien de temps pourrais je le retenir ici alors que j'usais de toutes mes forces pour le retenir sans pouvoir le faire reculer.

C'est alors que je sentis mes frères qui avaient repris conscience près d'Athéna et qui joignaient leur cosmos au mien pour faire, une fois de plus, un miracle. Je sentis un cosmos bienveillant m'encourager aussi, Athéna bien sur, et mon aura verte mêlée à celle de mes frères commençai à faire reculer l'âme de Seiya.

Doucement tout d'abord, puis de plus en plus vite au vu de la terrible puissance que nous dégagions, Hadès lui-même aurait pris peur face à ce déchaînement de forces au nom de l'amitié. Je me rapprochais de l'endroit ou nous étions physiquement rassemblés à une vitesse que je n'aurais pas crue possible lorsque, seul, je ne faisais que ralentir cette âme si précieuse.

Enfin, je venais de stabiliser l'âme de Seiya au-dessus de son corps et je ne savais aucunement ce que nous allions devoir faire ensuite.

Athéna :

Nous ne pouvions plus rien faire de plus, nous étions presque à bout de force. Seul un miracle pouvait nous sauver maintenant. Un miracle, ou quelqu'un capable de faire des miracles, même si je ne savais pas s'il accepterait de m'aider. Mais comme on dit, qui ne tente rien n'a rien.

Athéna : Mes amis et fidèles chevaliers, nous allons devoir nous en remettre à plus fort que nous, une seule personne peut sauver Seiya et lui demander ne sera pas chose facile.
Ikki : Non, princesse, ce n'est tout de même pas … ?
Shiryu : …ZEUS !
Athéna : Si, et c'est notre dernier espoir.

Se concentrant : Zeus, je sais que tu m'entends, pour la première fois depuis les temps mythologique, je t'implore de m'apporter ton aide. Ce n'est pas la première fois que tu ressuscite un homme pour qu'il devienne un de tes chevaliers, c'est pour cela que je te supplie de m'accorder la vie de Seiya.

Au grand étonnement de tous, nous entendîmes une voix caverneuse qui semblait venir de l'intérieur de leur esprit.

Zeus : C'est vrai, ma fille ; que je peux ressusciter un guerrier mais seulement si son cœur est pur. Je peux lire dans le cœur de pégase et sa pureté est surprenante pour un chevalier qui a mené tant de bataille. C'est pourquoi, je vais rendre la vie à celui qui a su si bien protéger ma fille au péril de sa vie. Avant de finir ma tache, je souhaite à cet être d'exception de parvenir à réaliser ses rêves. Saches, ma fille, que ceux te concernant ne sont pas en désaccord avec ton statut de déesse. La suite ne dépend plus que de vous deux.

Athéna : Que veux-tu dire Père ?
Zeus : Un jour tu comprendras ma fille…

C'est alors qu'au moment où la voix se tut nous vîmes une douce lumière bleutée s'élever autour du corps de Seiya jusqu'à nous entourer tous avant de diminuer doucement comme au repos.
Athéna : Son CŒUR , je sens son cœur battre. Il est VIVANT ! Mes amis nous avons réussi !

Zeus : Mon dernier coup de pouce, je vais vous renvoyer sur Terre. Je sais, vous pourriez vous y rendre seul mais que vous fait fermer son caquet au fier Hadès m'a plu et je vous évite ainsi des efforts inutiles puisque je ne fais que vous ôter une tâche qui vous est aisée. Bon courage chevaliers !

A ce moment, nous étions tous bouche bée, incapable de parler tant Zeus nous avait impressionnés par sa magnanimité. Nous fûmes entourés d'un halo de lumière dorée qui s'averra être une sphère d'énergie et avant que nous ayons eu le temps de réagir nous étions en route vers notre Terre, notre domaine, notre maison.

Seiya n'avait pas encore repris connaissance mais sa blessure à l'abdomen se refermait grâce à Zeus. Nous savions qu'il aurait encore besoin de repos avant de récupérer toutes ces forces mais maintenant que les guerres saintes étaient finies, le temps n'était plus problème.


Quelques heures plus tard.

La Terre, baignée par la douce lumière du soleil, venait en l'espace de quelques heures de retrouver la vie qu'elle avait failli perdre à cause de la grande éclipse. Mais aussi et surtout, elle venait de voir revenir sa déesse protectrice et ses 18 plus vaillants chevaliers qui à n'en pas douter la protègerait de nouveau si cela devait arriver.

A l'instant même où Athéna et ses cinq chevaliers divins posaient le pied sur le sol du sanctuaire, à des milliers de kilomètres de là, un chevalier ouvrait les yeux pour voir ce qu'il n'avait vu depuis 13 ans : Aioros du Sagittaire venait d'être ébloui par la lumière du soleil.

Chapitre précédent - Retour au sommaire - Chapitre suivant

www.saintseiya.com
Cette fiction est copyright Cluzel mickaël.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.