Chapitre 2 : Le mur des Hécatonchires…


Sanctuaire marin

Les 7 piliers soutenant les 7 mers du globe s'étant écroulés, tout était maintenant engloutit sous les flots. Au cœur de l'Empire des 7 mers, en ce lieu qui fut autrefois le sanctuaire sous-marin du dieu Poséidon, une sorte d'urne, posée là, au beau milieu des ruines, bravait l'eau salée de la méditerranée. Bien que d'essence divine, l'âme que cet urne contenait, n'allait pouvoir en sortir que lorsque le sceau d'Athéna aurait perdu de son efficacité … plus de deux cents ans à attendre…
Soudain, l'océan fut comme prit de rage, de violents courants renversèrent ce qui restait des vestiges du sanctuaire sous-marin. Très vite, les courants se changèrent en autant de petits tourbillons marins, qui eux-même fusionnèrent en un seul gigantesque tourbillon. C'était incroyable ; l'eau tournait si vite, le tourbillon prit tant d'ampleur, que la partie du sanctuaire qui se trouvait en son centre, se retrouva littéralement à ciel ouvert. Des millions de tonnes d'eau tournoyaient encore et encore, en une farandole titanesque qui semblait avoir crevé le ventre de la mer. Il pleuvait des rayons de soleil sur les ruines même du temple de Poséidon. Les flots en furie semblaient moins vouloir encercler le sanctuaire sous-marin que l'urne sacrée qui s'y trouvait… Un miracle allait se produire, la volonté des Dieux était ici en cause. L'urne fut enveloppé d'un cosmos doré, chaleureux et flamboyant. Le sceau d'Athéna qui était censé en assurer l'inviolabilité s'en détacha avec violence et voltigea vers les cieux au grès des rafales irrésistibles qui régnaient à l'intérieur du tourbillon : Poséidon était libre. L'urne se fissura peu à peu avant d'exploser dans une décharge d'énergie qui balaya dans son passage le centre du sanctuaire que le tourbillon dans sa folie avait épargné. Le palais de L'Empereur, les autres palais, les colonnes de marbres, les restes des piliers et de Main-blade Winner lui même, tout fut soufflé par l'énergie du Dieu. Après avoir purifié ce lieu de la triste défaite qui l'habitait, l'âme de Poséidon s'en échappa par le tourbillon qui laissait à quiconque fut ailé la très imposante vue des fonds marins…

Grèce

Sur une petite route de campagne, Sorrent jouait de la flûte en compagnie de Julian Solo. Il faisait très beau, le paysages était ravissant avec ces oliviers, cette rivière gorgée de poissons qui bordait le chemin et ses petits sanctuaires aux vestiges mystérieux qui criaient à qui voulait l'entendre leur magnificences passée. A l'ombre il faisait frais. Les deux compagnons de route étaient très heureux de voir s'égayer les enfants défavorisés de ce pays au son magique de la flûte de Sorrent.

· Et bien mon ami, je suis encore très Heureux de cette journée. Nous avons pu nous rendre dans deux villages et les habitants ont été très content d'entendre ta flûte.
· Je suis également heureux monsieur, tout ces enfants avaient l'air si émerveillés …


Le climat devînt soudain étrange. Le vent se leva, des nuages assombrirent le ciel pourtant si bleu auparavant. Les branches des oliviers devinrent comme prises de panique et le vent de plus en plus violent qui emportait les fins gravats le long du chemin se mua en une sombre nuée de poussière qui cinglait au visage.

· Mais qu'est ce que c'est ?
· On dirait une petite tornade.
Répondit Sorrent en se protégeant les yeux de son avant bras.

Les oliviers perdirent leurs fruits, les fleurs quelques uns de leurs pétales, la poussière retomba, et tout s'arrêta brusquement. Le flûtiste en fut rassuré :

· Ne trouvez vous pas cela étrange Julian ?
· Sorrent ?
· Oui ...
demanda Sorrent qui trouvait le ton de Julian plus qu'étrange.
· Rejoins moi au sanctuaire, je t'y attendrais !

Puis Julian Solo disparu laissant Sorrent stupéfait. L'ancien général des mers qu'il était venait de comprendre que le grand Julian Solo était redevenu l'immense Poséidon.

· Cette tempête, évidement, ce n'était pas un phénomène naturel, c'était Poséidon lui-même, pensa t-il, mais qui ? Qui à pu faire cela ? Athéna ? Il n'y a qu' ATHENA ! Mais Athéna aurait décidé de… pourquoi ?Poséidon est pourtant son ennemi !

Les pensées de l'ex-général des mers étaient pour le moins confuses. Athéna avait-elle décelé un once de justice dans l'âme de Poséidon ? Poséidon s'était-il repentit auprès des dieux ? Durant l'Hadès le maître des flots avait eu la bonté d'amener les armures d'or à Elysion pour combattre Thanatos, serait-ce pour cela que… Serions nous devenus alliés ?

· Moi qui suis devenu défenseur de la justice devant la pureté de cœur d'Athéna, j'espère que Poséidon l'est devenu aussi. Mais il faut à présent que j'endosse mon armure et que je serve Poséidon, je dois me rendre au sanctuaire du Dieu auquel j'ai juré obéissance !
· Bien parlé mon vieil ami !


Sorrent tourna la tête vers la petite rivière à l'eau peu profonde et au faible courant qui longeait le chemin

· Toi ! Mais, mais que fais tu là ?
· Je suis aussi un serviteur de Poséidon après tout, ne l'oublie pas ! fit Thétis en souriant, Et bien Sorrent, que vas tu faire à présent ?
· La même chose que toi : M'en retourné au sanctuaire marin.
· Très bonne idée ! Suis moi, je connais le chemin...


Sorrent sauta dans la rivière et tout deux rejoignirent la méditerranée.


2 Jours, Sanctuaire marin

Le sanctuaire sous-marin de Poséidon finissait de panser ses blessures. Les 7 piliers soutenant les 7 mers du globe avaient été reconstruit par l'empereur pour maintenir l'équilibre sous-marin. Le plafond marin s'était maintenant stabilisé, au dessus du sanctuaire. Presque tout ce qui avaient été détruit par l'apocalypse marine de Poséidon, fut reconstitué. Les centaines et les centaines de tonnes de marbres qui jonchaient le sol s'étaient relevées par la seule volonté du dieu des océans pour que renaisse le royaume des 7 mers, et même si tout n'était pas aussi beau et aussi fin qu'auparavant, même si quelques débris étaient éparpillés encore au sol, le sanctuaire de Poséidon dans son ensemble était à nouveau debout.
Le général Sirent de Sorrent était revenu chez lui. Il avait déjà endossé son armure d'écailles et montait les marches du palais de l'empereur des 7 mers. Le marbre des marches présentait encore les profondes fissures et autres entailles dues à l'effondrement du sanctuaire marin. Sorrent s'avançait encore ; Les fresques qui étaient maintenant devant lui n'avaient plus la même figure ; polies par les flots tumultueux, leur prestige n'était plus le même. De toute leur hauteur, les colonnes soutenant le plafond toisaient du regard leurs sœurs gisant au sol, éparpillées en dizaines de fragments. Au milieu de la plus grande salle du palais, le trône doré de Poséidon se tenait là, Brillant, massif, majestueux. Sorrent s'agenouilla devant son maître.
Oui, le dieu Olympien, le maître incontesté des eaux ; Poséidon, était revenu à la vie. Mais par quel miracle ? Qui avait bien pu faire cela ? Une seule personne en était capable, la même personne qui l'avait emprisonné dans le vase sacré par son sceau, il s'agissait d'Athéna ! Mais pourquoi avait-elle délivré ce dieu, qui jadis était en conflit avec elle, lui qui voulait instaurer l 'Utopie ? Pourquoi délivrer celui qui voulait tout engloutir sous les flots ravageurs de l'océan, pour qu'un monde idéal constitué uniquement d'eau ne voit le jour ? Il semblait que Poséidon, en aidant les protecteurs d'Athéna pendant la précédente guerre sainte, s'était repenti. Mais cette raison était elle suffisante ? Athéna avait-elle pour seule et unique intention de rendre grâce à Poséidon, ou avait-elle aussi pressenti le danger ? Ce danger qui menaçait l'univers …
Les deux survivants contemplèrent tristement le vide qu'avaient laissé toutes ces vaines batailles. Tous ces généraux forts et braves, vaincus inutilement par des adversaires défendant la justice. Le dieu des océans pris la parole :

· La guerre contre Hadès est terminée, le dieu de l'enfer n'est plus, mais je n'éprouve aucun bonheur. Bien que ma contribution ait été infime je trouve tout de même cela étrange. Dès que j'ai été libéré, je me suis tout de suite sentis menacé, c'est inquiétant, j'ai cette impression qui me serre la poitrine qui m'empêcherait presque de respirer, même moi, un dieu !
· Votre altesse, oserai-je vous demander ce que vous pressentez ?
demanda Sorrent agenouillé, la tête basse.
· Je ressens un cosmos terriblement menaçant. L'être ou la chose qui déploie cette force se trouve probablement à des années lumière, dans une région de l'univers encore inexplorée. Je ressens pourtant sa présence très distinctement, je sens ses vibrations venir jusque sur terre… Et Athéna qui n'est pas encore remise de ses blessures, je ne sens même pas sa présence… Général Sorrent va et trouve de nouveaux hommes dignes de ma garde, c'est un ordre ; j'ai un très mauvais pressentiment, c'est la première fois que cela m'arrive.

Puis le dieu se laissa tomber dans son trône les 7 piliers en vision panoramique.

· Oui majesté, mais saviez-vous que les protecteurs d'Athéna étaient encore en vie ? J'ai eu le temps de me renseigner en Grèce avant de venir vous retrouver. Même Seiya qui avait pourtant reçu l'épée d'Hadès en plein cœur est revenu du royaume des morts.
· Préviens Athéna que j'aimerais m'entretenir avec elle. Elle a du sentir le danger elle aussi, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle m'a délivré. Nous ne serons pas trop de deux. Recrute ensuite de nouveaux généraux, de nouveaux combattants dignes de ma garde. va et dépêche toi brave guerrier, l'avenir de la terre est sûrement en jeu !
· Qu'il en soit fait selon votre volonté, je pars immédiatement !


Le général de l'Atlantique Sud avait ressenti l'angoisse de son maître, il prenait sa mission très au sérieux. Il était heureux que son maître ait rejoint les forces du bien.. Le général quitta les lieux à toute vitesse et sauta en direction du plafond de mer pour rejoindre la surface et ainsi alerter Athéna, il fallait alerter Athéna !
A peine avait il pénétré dans l'eau, qu'il fut projeté sur le plancher avec une violence inouïe. Il rebondit sur le sol laissant une marque de son atterrissage.
Poséidon se leva brusquement faisant tomber son trône :

· Je le savais, je savais qu'il se passerait quelque chose, mais qui sont ils ? Montrez-vous lâches, qui a fait ça ?!

Quatre silhouettes descendirent en apesanteur créant un passage dans l'eau et vinrent se poser légèrement sur le marbre du sanctuaire marin. Ces quatre hommes étaient très grands. Ils étaient vêtus de toges marron leur couvrant tout le corps et munie d'une profonde capuche leur cachant le visage. Une corde leur servait de ceinture, la capuche ne laissait rien paraître. Leur cosmos était terrifiant et très agressif. Sorrent se releva péniblement, se mit immédiatement en position d'attaque et dit furieusement :

· Mais enfin qui êtes vous ? Comment osez faire une chose pareille ?

L'un des quatre hommes s'avança et dit calmement:

· Tais-toi !
· Comment !
· Si tu ouvres encore la bouche … je te tue.
Dit-il toujours sereinement
· Et bien nous allons voir, en garde !

Le général ne manquait pas de courage, défier des êtres aussi puissants était très brave de sa part. Il était terrifié par cet homme dont le cosmos était prodigieux.

· Bien, si tu insistes…

Sorrent fonça sur cet homme, poussant un cri de fureur, l'autre restait immobile et calme. L'inconnu leva doucement le bras, laissant apparaître sa main auparavant cachée par la manche de sa toge. Ses ongles étaient semblables à ceux d'un démon. Un énorme jet de lumière sortit de son index sans même qu'il n'ait à enflammer son cosmos. Le rayon atteint de plein fouet le général, projetant celui ci à la surface de l'eau en un clin d'œil. Il pleuvait des fragments d'écailles. Le même homme avança vers Poséidon et lui annonça :

· Poséidon, nous sommes venus pour que tu délivres tous les monstres que tu as enfermés dans le mur de triple airain que tu as érigé à la fin des grandes guerres olympiennes.
· Pft… Vous me faîtes bien rire, pourquoi ferais-je une telle chose ? Je ne sais même pas qui vous êtes. Vous ne pouvez rien contre moi, je suis un dieu, je suis beaucoup plus puissant que l'homme que vous venez d'expédier à la surface.


Poséidon, malgré son apparente assurance, pensait au général Sirent de Sorrent et se demandait s'il était encore en vie.

· Nous aussi nous le sommes, nous sommes également quatre et tu n'as même pas endossé ton armure… Mais si tu tiens à savoir qui nous sommes, … que ton vœu soit exaucé ! (l'inconnu se tourna vers les trois autres hommes) Mes frères … enlevons donc nos toges !

Les trois hommes firent exploser leur vêtement en un éclair, les morceaux de tissu restèrent quelques instant en apesanteur tournoyant autour des inconnus. Poséidon fut éblouit par l'éclat de leur armure et devint livide. Elles étaient toutes différentes bien que toutes d'une couleur bleu foncé leur donnant l'aspect du diamant. Elles ne ressemblaient pas aux surplis des 108 spectres d'Hadès ; cette sorte de diamant était d'un bleu si profond, qu'on eut dit que l'univers se reflétait à travers lui… Comme un grand ciel étoilé. Elles couvraient entièrement leur corps et semblaient indestructibles. L'empereur des mers reconnu de qui il s'agissait.

· Mais … ce sont … les fils du Chaos ! Je suppose que tu es le quatrième, toi qui prétends pouvoir me combattre ?
· Exactement, et non le moins puissant, je suis Nux, la nuit.
Dit-il en enlevant sa toge d'un geste plus délicat que ses frères.

Deux autres se présentèrent, deux autres dieux de l'ombre. Le troisième qui ne ressentait nullement le besoin de se présenter, ne dit pas un mot, se cachant derrière un masque étrange, frontière probable entre le monde réel et les ténèbres.

· Poséidon, je suis Hypnos, le sommeil.
· Et moi, tu me connais, je suis Thanatos, la mort, tu dois déjà savoir que ton intervention pendant la grande guerre sainte n'a servit à rien… j'ai brisé ces belles mais stupides armures d'or comme du verre…
· Détrompe toi, ignorant, toi qui juge le droit de vie ou de mort avec tant de légèreté, tu devrais savoir que grâce à mon intervention ils ont puisé au fond d'eux le dernier espoir : la vie. Ils se sont aperçus que seul la vie pouvait les sauver …
· Ha ha ha ! Tu comprendras aisément que si tu n'ouvres pas tout de suite le mur qui renferme les monstres, nous détruirons les 7 piliers dont tu es si fier.
Proclama orgueilleusement l'un des quatre hommes qui n'était plus un inconnu et qui portait le nom de Nux.
· Impossible, personne ne peut détruire mes piliers, il faudrait un miracle… même toi Thanatos, je sais ce dont tu es capable, tu ne pourrais même pas les entailler, ils sont encore plus solides qu'avant.
· Notre maître, celui qui nous a redonné la vie grâce à son infinie puissance, m'a donné encore plus de force qu'auparavant.
· Mais qui est ce ? Où est-il ?
· Ça, nous ne pouvons te le dire, nous ne le savons pas … Pas encore, tout ce que je peux t'apprendre c'est qu'il est bien plus puissant qu'Hadès et qu'il fait partie de la plus ancienne génération de dieux. Le cosmos que nous ressentons tous et qui menace la terre… C'est le sien.
· Comment ! Et il serait bien plus puissant qu'Hadès… Ca n'est pas possible, je ne te crois pas !
· Tu en auras la confirmation bien assez tôt, et tu regretteras amèrement de ne pas m'avoir cru ! C'est lui qui nous a généreusement offert ces armures sacrées. Sa venue sur terre est imminente, pour l'instant nous ne sommes que les exécutants de cette divinité… Détruit ce maudit mur et délivre tous les monstres !
ordonna Thanatos
· Je n'ai pas d'ordres à recevoir de divinités mineures comme vous, et sachez que je me suis rangé du côté du bien. J'ai eu confirmation qu' il n'y a qu'avec la justice que l'on peut triompher ; la force ne peut être maîtrisée que par le bien ! Jamais, jamais je ne détruirais le mur des Hécatonchires ; cela pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la terre et ses habitants. Je commence maintenant à comprendre certaines choses, et ce n'est pas vous qui me feraient rebrousser chemin ! Battez-vous, nous verrons bien si vous êtes si fort que ça. Que mon armure recouvre mon corps !

Poséidon était enragé, l'aura qui émanait de lui était gigantesque. Il s'éleva dans les airs. Son armure d'écailles divine se détacha pièces par pièces de son socle, se logeant sur chaque partie du corps de Julian Solo. Un faisceau lumineux doré éblouissant jaillit alors, obligeant les frères de l'ombre à se protéger les yeux. Même si l'homme au masque ne paraissait pas trop impressionné, les quatre dieux maléfiques étaient un peu moins sûrs d'eux devant la colère grandissante du puissant dieu des océans. Une fois son armure endossée, l'empereur des 7 mers lança un flux d'énergie contre Thanatos qui fut propulsé contre le plafond de mer. Puis ce fut le tour d'Hypnos ; avec le seul regard du Dieu des Océans, le frère jumeau du Dieu de la mort fut immédiatement plaqué contre une immense colonne. Il y avait déjà Deux dieux de l'ombre à terre. Le troisième n'avait pas l'intention de se laisser faire…NIGHT SHROUD* !!!!! (*traduction : par le linceul de la nuit ) hurla Nux. Une nuit froide et terrifiante semblait être tombé sur tout le sanctuaire sous-marin. Le dieux de la nuit s'apprêtait à se ruer à la vitesse de la lumière sur l'empereur, lorsque deux étoiles bleues se mirent à briller dans l'obscurité ; les yeux de l'empereur s'étaient mis à irradier l'espace aux alentours, bientôt suivis du trident, et du cosmos divin. Le linceul de nuit que Nux avait fait tombé sur le sanctuaire sous marin se leva soudain et le dieu de la nuit n'eut pas le temps de préparer une autre attaque.

· Qu'espères-tu pauvre fou ? Découvre la force d'un véritable Dieu !

Un grondement apocalyptique se fit entendre, la terre se mit à trembler comme pour répondre au cosmos de Poséidon qui semblait croître, encore et encore, à l'infini. Le ciel de Nux s'assombrit soudain, mais cette foi ci, ce n'était pas la nuit, non, mais des centaines et des centaines de tonnes d'eau qui, formant une vague gigantesque derrière l'empereur, montaient et montaient encore… Il y eut un silence, qui dura moins d'une seconde et… " IMPERIAL TSUNAMI " !!! La vague déferla à la vitesse de la lumière sur Nux qui ne put contenir le formidable flot d'énergie. En moins de cinq secondes, tous étaient à terre. Leur armure les avait protégé, mais ils étaient tous à terre, sonnés. Tous, sauf le mystérieux dieu au masque. Poséidon se stoppa dans son élan et marqua un temps de réflexion ; il savait que celui là n'était pas tout à fait comme les autres :

· Tu ferais mieux de fuir, dieu au masque…
· Je suis Erèbe, dieu des ténèbres ,et je ne me suis jamais enfuie devant rien ni personne !
dit il d'une voix rauque, hideuse, la voix d'un monstre que l'on étrangle… Il intensifia son cosmos.

Le temps semblait s'être arrêté, il y eut un grand silence. L'aura qui émanait d'Erèbe était d'un noir profond, terriblement inquiétant et très étrange. Le cosmos de Poséidon brillait toujours aussi intensément, prêt à s'embraser démesurément à la moindre tentative de son adversaire. Toute la puissance des océans, toutes la force et la violence des flots en furie montait doucement en lui, brillants à travers les yeux de Julian Solo. Les deux adversaires se jaugèrent mutuellement, Poséidon semblait très confiant. Les deux bras d'Erèbe, chacun en sens inverse, décrivirent soudain un arc de cercle :

· Poséidon, pas un seul de tes coups ne m'atteindra, rien ne peut traverser la barrière des ténèbres, mais toi, toi, dieu des océans, tu vas te perdre : " INFINITIVE TERROR* " ! (*traduction : par la terreur infinie )

Tout autour de l'empereur avait changé, écrasé sous son propre poids, sans aucun repère, ni aucune notion logique ou spatio-temporel, Poséidon avait d'une certaine façon été emprisonné dans un autre monde qui n'avait plus rien de commun avec notre réalité. Il allait maintenant errer pour l'éternité dans cet espace infiniment sombre, infiniment sombre, infiniment sombre… Il avait à la fois l'impression de chuter, d'être aspiré par une sorte de gouffre irréel, et d'être parfaitement immobile, comme figé. Il se cramponnait à son trident. Il avait peine à respirer, mais il craignait ne jamais mourir, il avait peur d'être condamner à errer pour toujours ,seul, dans les ténèbres, avec cette douleur à la poitrine, il avait peur de ne souffrir éternellement. Ses yeux étaient-ils ouverts ou fermés, cela n'avait aucune importance, car il n'y avait rien que le noir, rien que le vide, rien que le froid. Il se cramponnait toujours à son trident. Cela n'allait-il donc jamais finir ? Cent , deux-cents, cinq-cents, mille ans étaient-ils passés ? Il ne savait pas, mais il avait l'impression de souffrir, seul, depuis une éternité. Que se passait-il donc ? Il avait peur ?! Le grand Poséidon avait-t-il peur ?! Il ne pouvait s'y résoudre. Son trident, il se tenait à son trident. il tenta une nouvelle fois de respirer, d'emplir ses poumons d'air pur, mais il n'y avait rien à faire. Au lieu de l'air qui aurait normalement dû oxygéné son sang c'était toujours ce même vide froid, pesant et malsain qui emplissait tout son être et qui le glaçait jusqu'au os. Une odeur de mort, l'odeur de la pierre des tombes dans les cimetières. Était-il mort ? Non se disait-il, si cela avait été le cas alors il n'aurait pas peur, il craignait justement de ne pouvoir mourir et de devoir souffrir seul, à jamais. Il avait peur ?! Décidément il lui était difficile de se faire à cette idée. Son trident, il le tenait et n'avait pas l'intention de le lâcher, mais il avait froid, si froid et tout lui semblait si vide et absurde… Que pouvait bien être la volonté, sa volonté, comparée à l'infini ? Il allait sombrer, oublier jusqu'à ce qu'il était et qui il était lorsque une étrange sensation vînt soudain dans son esprit se frayer un chemin jusqu'à sa conscience. Il semblait alors apaisé.

· Ce froid, cette obscurité, cette immensité qui semble tendre à l'infini, je les connais. Je les connais, je les ai en moi… L'océan, c'est l'océan. Je suis un dieu. Je suis, je suis… je suis Poséidon, je suis l'empereur des 7 mers, le dieu des océan ,et ceci est mon trident ! Aurais-je peur du froid, de l'immensité, de l'obscurité, de la solitude ?! Allons, tout cela est ridicule, aurais je peur de moi ?

A présent, tout était clair dans son esprit. La Big Will, cette flèche de lumière qui avait apporté la vie, cette énergie qui était l'essence même de la Cosmo-energie, il avait été l'un des premiers êtres humains à y accéder, à baigner dans cette lumière, il était un dieu !
Il ouvrit les yeux. Dans les ténèbres, une grande étoile bleu se mit soudain à briller. C'était Poséidon qui laissait se libérer toutes les forces de son cosmos…
Tout cela n'avait duré qu'une poignée de secondes dans le monde réel. Erèbe qui s'était approché prudemment s'apprêtait d'un geste vif a séparer la tête du corps apparemment sans vie de Julian Solo. Un grondement terrifiant se fit alors entendre, comme si l'océan qui les entourait menaçait de se déverser tout entier sur quiconque lèverait la main sur le corps sans défense de Julian Solo. L'instant d'après, la présence du dieu se fit à nouveau ressentir et les yeux de l'Empereur réincarné se mirent à foudroyer Erèbe qui fut projeté en arrière, soufflé comme un fétu de paille par la fureur du dieu olympien. Avant de retomber, le dieu des ténèbres eut le temps de se replier sur lui même, d'exécuter un salto arrière, pour difficilement se réceptionner sur ses pieds. Il ressemblait à quelque oiseau de nuit ballotté par le vent, lui que son étrange armure faisait ressemblait à une sorte de grande et de terrifiante chauve-souris.

· Le messager avait raison, se dit Erèbe, la force du dieu des océans ne doit pas être sous-estimée. Je n'ai pu l'immobiliser que quelques secondes, mais cette fois, il n'a aucune chance. Le dieu des ténèbres intensifia une nouvelle fois son cosmos noir, faisant vibrer l'air autour de lui.
· Je me suis fait surprendre, Dieu au masque, c'était ma propre négligence ! Tu as essayé de me faire oublier qui j'étais et quel était mon devoir. Et pour cela, tu dois être puni ! Poséidon brandit son trident.

Erèbe se remit en position " INFINITIVE TERROR* !" (*traduction : par la terreur infinie ) Le dieu olympien eut cette fois le temps de voir venir le coup. Une sorte d'immense vague sombre qui fusait sur lui et qui protégeait en même temps Erèbe comme une barrière de vide semblait marquer tout l'espace qu'elle parcourait d'une indéfinissable empreinte de froid et de mort.

· C'est une technique à la fois défensive et offensive annonça Erebe, je suis certain de pouvoir t'atteindre alors que l'incroyable mais inutile force brutale dont tu disposes ne fera que se perdre et s'annihiler d'elle même dans le vide que j'ai créé et qui me protège ! Tu ne survivras pas deux fois à "l'INFINITIVE TERROR "
· Ta confiance t'aveugle, misérable, crois-tu vraiment pouvoir m'atteindre une deuxième fois ? Je peux fendre le vide !


D'un geste vengeur et déterminé, le dieu des 7 mers lança son trident étincelant. L'arme divine qui n'était plus qu'un formidable jet de lumière bleu plongea, fatale étoile filante au beau milieu de la vague de ténèbres qui allait s'abattre sur l'Empereur. La vague d'énergie maléfique se divisa alors en deux, déversant son flot d'horreurs irréels aux deux cotés de Poséidon sans le toucher. La barrière de vide qu'avait érigée le dieu au masque explosa soudain comme un gigantesque mur de verre sombre ; le rayon de lumière bleu en ressortit pour le toucher en plein cœur. Il n'y avait plus de ténèbres, seulement de la lumière : Sous la violence du choc entre le trident et l'armure, une vive lueur bleu apparut qui masqua le dieu des ténèbres. Celui ci fut une nouvelle fois projeté à plusieurs dizaines de mètres en arrière. Le temps que la lueur s'estompe, Poséidon s'aperçut que même son trident, pourtant capable de détruire n'importe quelle matière, n'avait même pas entaillé l'armure du dieu qui luisait encore, semblant avoir absorbé à elle seule toute l'énergie de l'impact. Encore sonné et impressionné par l'offensive du dieu des océans, Erèbe se releva doucement.

· Ce n'était pas un simple jet de lumière. C'est incroyable mais ça ne m'étonne pas vraiment. C'était comme si… Comme si sa seule volonté avait percé les ténèbres qui me protégeaient, et guidé son trident jusqu'à moi… Comme si sa volonté, précédant son arme, avait créé à l'intérieur des ténèbres un deuxième espace de vide, comme un passage, dans lequel le trident pouvait se mouvoir librement. Je dois m'estimer heureux qu'il n'ai pas retourné mon propre coup contre moi. Je serais sans doute mort si cette armure ne m'avait pas protéger…

De son côté, Poséidon avait le souffle coupé :

· Mais c'est impossible, rien ne peut résister à mon trident ! Comment se fait-il que cette armure n'ait aucune marque ?!

Son trident qui ne s'était malheureusement pas planter dans le cœur de son adversaire, revînt immédiatement dans la main droite du dieu des océans. Puis Erèbe reprit la parole tout en marchant :

· Je suis aussi surpris que toi de la solidité de mon armure, nous venions juste de les endosser. Cela dit, saches, Poséidon, que ces armures ont été construites dans la matière la plus solide de l'univers: L'Uranite, Alliage parfait de diamant et d'airain !

Les trois dieux de l'ombre qui avaient aussi subis le courroux de Poséidon se relevèrent péniblement, mais leurs armures, à eux non plus, n'avaient pas soufferts. Nux se sentit obligé de préciser une chose :

· A titre de comparaison, les fameuses armures d'or des chevaliers d'Athéna sont cent fois moins résistantes que les nôtres. Tu comprends désormais ? Ce qui nous protège est indestructible, et donc, nous aussi
· Oui… Je comprends mieux maintenant… Cette couleur bleu foncé, cette solidité… Cent fois plus résistantes que les armures d'or…
· Cette offrande de notre maître témoigne de sa toute puissance.
· Mais enfin, Comment est ce possible ? cette matière est la plus rare de tout l'univers, depuis que le monde est monde, personne, pas même les dieux n'ont plus se la procurer. Une légende, je croyais que c'était une légende. Quel est le monstre qui…
· Mais cette offense te coûtera un pilier ; je vais choisir…
· Comment oses-tu menacer ainsi l'un des plus grands dieux de l'Olympe !?


Le cosmos de Poséidon se remit à briller, la terre à trembler. Dans la mythologie, Poséidon était le dieu qui grâce à son trident et à son incroyable puissance pouvait faire se lever les vagues gigantesques et vaciller le monde.

· A l'instant même ou tu lèvera la main sur ce piliers tu recevra mon trident en plein cœur. Je ne me contenterais pas de mettre à l'épreuve la solidité de vos armures, cette fois, j'y mettrais toute mes forces! rugit l'Empereur. Nux eut quelques secondes d'hésitation mais Thanatos, à sa droite, intervînt :
· Poséidon ! Aussi fort sois-tu, tu ne pourras déclencher deux attaques en même temps ; personne n'en est capable. Alors je crois que moi aussi je vais détruire un piliers. Dis moi, je ne sais lequel choisir ha ha ha !
· Maudits soyez-vous…


Il y eut quelques secondes de silence, et les deux dieux de l'ombre embrasèrent leur cosmos.

· Si jamais l'un de vous ose ne serait-ce que frôler n'importe lequel de mes piliers je vous jure que…

Les deux ne répondaient pas aux menaces de Poséidon, il se contentaient de concentrer leur cosmos en silence, en le narguant. le cosmos de Poséidon grandissait encore, dépassant de loin ceux des deux autres Dieux réunis.

· Vous ne me provoquerez pas longtemps, je vais…

Thanatos se mit soudain en position d'attaque :

· Je te prends l'Océan Indien !!!

Les yeux de Poséidon s'illuminèrent de fureur et Thanatos fut projeté en arrière à plus d'une centaines de mètres comme emporté par une gigantesque vague déferlante. Le piliers de l'océan indien était sauvé, mais au même moment ,Nux se contenta de pointer son doigt :

· Je choisis, celui de l'atlantique Sud !!!

Avant que l'empereur n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit, Nux porta son coup à la vitesse de la lumière en esquissant un sourire maléfique . Un fin rayon lumineux rouge traversa le piliers de part en part. Il y eut encore quelques secondes de silence, Poséidon avait les yeux grand ouvert. Nux avait l'air très satisfait, des fissures lézardaient la surface de l'édifice. Thanatos, un peu de sang à la commissure des lèvres, était en train de se relever. Il ricanait aussi, son armure l'avait encore très bien protéger. Le pilier de l'Atlantique Sud s'effondra dans un grondement de tonnerre. l'empereur serra les poings. Le dieu au masque marcha lentement dans la direction supposée du mur des Hécatonchires et prit la parole :

· Sois raisonnable Poséidon… Tu voudrais te battre, tu voudrais tous nous tuer, Bien, mais tu te doutes qu'un combat entre nous cinq risquerait de te coûter encore plusieurs piliers. Ce serait dommage n'est ce pas, tu viens juste de rebâtir ton sanctuaire et de rétablir l'équilibre des 7 mers.

Le cosmos de Poséidon baissa très nettement en intensité.

· Vous ne perdez rien pour attendre…
· Allons, Empereur des 7 mers, tu es le seul qui connaisse son emplacement exact et qui puisse le détruire.
Poséidon semblait à la fois résigné et en colère contre lui même.
· Très bien, je vais satisfaire à votre demande.

Poséidon, suivit des 4 fils du chaos, se rendit devant le mur. S'étendant plus en largeur qu'en hauteur, ce mur semblait obstruer l'entrée de quelque grotte. Au centre du mur, se distinguait très clairement une sorte de porte, taillée dans un métal qui ressemblait fort à de l'airain. Une scène y était finement gravée ; il s'agissait probablement de Zeus terrassant les monstres dont Chronos s'était alloué les services lors des grandes guerres qui opposèrent les Titans à leurs fils Olympiens pour la conquête du royaume céleste.
Aux deux cotés de la porte, comme pour la protéger, deux fresques représentants chacune un guerrier aux nombreuses têtes et bras étaient visibles bien qu'érodées par le temps. Dans la mythologie, il était dit que Zeus, une fois victorieux des monstres, les avaient repoussé jusque dans les profondeurs du Tartare et en avait scellé le seul accès possible par un mur de triple airain qu'il avait érigé avec son frère le Dieu des Océans. Les Hécatonchires, les créatures aux dix têtes et aux cents bras devaient garder ce mur pour l'éternité…
Hypnos prit la parole :

· Bien, Poséidon, nous te laissons détruire ce mur qui une fois tombé permettra à tous les monstres de l'ancienne génération divine de revenir à la vie. Notre maître te surveille, ne commet pas d'imprudences.

L'intéressé ne prêta même pas attention aux paroles du Dieu du sommeil. Le dieu olympien brandit son trident qui se mit à briller. A l'approche du trident sacré, la gravure se mit elle aussi à s'illuminer. Il ne restait plus à l'empereur qu'à projeter son trident en plein cœur de l'édifice pluri-millénaire. La terrible explosion qui s'en suivi souffla les quatre frères et les fit vaciller. Poséidon recula de quelques pas ; voyant que rien n'advenait, il se fixa et observa le mur brisé. Le silence régnait, un énorme nuage de poussière flottait dans l'air. Soudain, des échos de sanglots et d'hurlements atroces se firent entendre… Ils semblaient provenir du plus profond du monde sous-terrain. Le sol tremblait, puis plus rien, juste une odeur, une odeur de souffre. Quelques secondes plus tard, de grandes formes lumineuses, des fantômes à visage de monstre sortirent des ténèbres. Ces créatures fantomatiques étaient terrifiantes mais placides, bestiales et mystérieuses. .Elles se placèrent juste devant les 4 frères frappés par cette vision d'horreur. Elles paraissaient si immatérielles mais étaient si affreuses… Ne se souciant ni de leurs congénères ni des individus en présence, chacun des monstres scrutait les alentours, comme si tous attendaient quelque chose. Un tremblement de terre inattendu et ces gigantesques formes dont ce qui ressemblait à la tête frôlait le plafond marin, disparurent telle une fumée d'encens. Les quatre fils du chaos se relevèrent encore tout ébahis.

· Mais qu'est ce que c'est ? les monstres ont disparu dans les airs, je n'y comprends rien ! Se dit Poséidon.
· Tout s'est passé comme prévu, les monstres ont disparu pour rejoindre notre maître comme l'a dit le messager.
· Le messager ? Explique-toi dieu au masque !
· Oui, le messager, le messager de notre maître, il a dit qu'une fois les monstres libérés, notre maître les ferait disparaître, en les emmenant dans son sanctuaire. C'est également lui qui nous à informés sur les capacités de nos armures.
· Qui était ce messager ?
· Tu es trop curieux Poséidon, il y a des choses qu'il ne vaut mieux pas savoir !
enchaîna Nux
· Non, dis-lui, cela confirmera notre règne de terreur. Je doute fort que Poséidon ou qu'Athéna et ses petits chevaliers pourront quelque chose contre nous, cette fois ci… blasphéma Thanatos

· " Petits chevaliers " ? N'oublie pas que Seiya est toujours en vie. Corrigea Hypnos

Thanatos ne dit pas un mot et semblait un peu désappointé.

· Très bien ,empereur des mers, le messager qui nous à dit cela est l'une des trois Errynnies. Je peux également te dire qu'il est bien plus puissant que chacun de nous.
· L'une des trois Erynnies… Non, Non pas eux, pas encore ! Pas les juges divins ! La terre serait elle condamnée pour de bon cette fois ci ? Je m'en veux à présent d'avoir déclenché ce conflit ridicule et inutile contre le Sanctuaire. Mes braves généraux auraient pu combattre dans cette ultime bataille… Sachez, sachez misérables que les chevaliers d'Athéna triomphent toujours ! Je fais confiance à Athéna ; grâce à l'aide de Niké la déesse de la victoire et des plus valeureux combattants de ce monde, nous vous vaincrons, monstres. Nous vaincrons quoiqu'il advienne. Je jure de vous anéantir tous les quatre !!! Vous et vos maudites armures ne résisteront pas à la colère de Poséidon, l'empereur des mers !!!


Après ces Paroles véhémentes, le cosmos divin de Poséidon embrasa littéralement tout l'espace a mille lieues à la ronde. Devant une telle débauche de puissance, les quatre frères de l'ombre, une fois leur mission remplie, se retirèrent sans demander leur reste…

· A bientôt Poséidon, se disaient-ils ironiquement en disparaissant d'un bond.
· Attendez que l'on se retrouve, je n'aurai aucune pitié ! Athéna… Il faut aller la trouver…

Chapitre précédent - Retour au sommaire

www.saintseiya.com
Cette fiction est copyright Mazéas Yannick et Leconte David.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.