Chapitre 1 : Les Enfers


Une explosion
Un flash de lumière aveuglant avait suivit le coup.
Un grondement sourd se répercuta, ébranlant jusqu'aux fondations de cet empire.
Deux corps chutent au sol. Un reste debout.
L'un vivant, l'autre sur la route de là ou on ne revient pas, le troisième…

Il portait sur ses traits la marque de sa surprise. Surprise de la rapidité avec laquelle son triomphe s'était volatilisé, mais surprise surtout face l'enchaînement des événements qui l'avaient amené aux portes de ce que symbolisait son propre royaume.
Pourquoi ?
Son intelligence essayait en vain de comprendre, sa volonté focalisée sur l'exigence de la réponse.
Que s'est il passé ?
Pourquoi ais je failli ?
Je la tenais dans le creux de ma main, à ma merci. Pas un gêneur, rien pour entraver l'attaque que je préparais pour celle que je haïssais tant. Mon heure était enfin venue, Elle les avait même éloignés, cette imbécile. Ses cinq " protecteurs " ! Mis de coté d'un simple geste. Mon triomphe était total. Ah ! Mes rêves ruminés pendant des siècles se réalisaient. Plus rien ne se dressait entre la Terre et moi, entre ces humains et ma volonté.
Elle a essayé de se battre. Mais quel manque d'expérience! Comment pouvait elle imaginer un seul instant vaincre seule, moi un dieu à part entière!!
Dans le jeu du chat et de la souris, la victoire revient logiquement au chat.
Quelle jubilation ! Quelle victoire, quel achèvement!!!
Non rien, n'aurait pu, n'aurait du la faire échapper à son destin que je sentait palpiter autour de moi.
Tout sauf…
Mais d'où est il sortit, celui là ?
Une bulle qui éclate
Un déplacement que je n'ai pas senti.
Son visage m'a rappelé quelqu'un.
Même maintenant, je ne saurais dire si j'ai hésité ou non. Un humain ! Un seul humain ! Un grain de poussière devant mon infinité. Incroyable ! Inimaginable !
Et il l'a fait. Il m'en a empêché. Elle est toujours en vie. Je veux l'atteindre, lui ôter ce regard si calme et si confiant. Confiant en quoi ? En lui ?
Je meurs, et j'ai découvert le point faible de mon ennemie !
Quelle ironie ! Maintenant que j'y repense, c'était plutôt flagrant.
Elle m'a frappé.
Et mortellement blessé.
Elle ne le sait sûrement pas, mais ce n'est pas seulement son propre coup qui va me tuer.
Mon sang s'échappe à flots. C'est une sensation bizarre. Moi, le dieu de la mort, je perds ma vie. Quelle ironie grinçante. . Et je ne pense pas qu'il y ait autre chose après, pour moi. Je vais simplement m'anéantir. Après la douleur du coup, j'ai senti une sorte de quiétude m'envahir. Le pire, c'est que je subis la même chose que tous ceux que j'ai honnis. Sauf que pour moi, pas d'enfer, pas de paradis.
Non, ce n'est pas possible, ce ne peut être. Non, non, NON. Je ne peux périr, pas maintenant, jamais. C'est impossible, ça défie toute logique, toutes les lois de l'univers, ça me défie moi, moi, dieu des morts, c'est impossible, inimaginable, inconcevable….
C'est impossible !
Impossible !
Je m'affaiblis. Dieu, que c'est risible. J'en aurais bien ri au éclats, si je n'étais pas si, si…
Furieux.
Inconcevable….
Incroyable…
Alors là, je deviens fou. C'est quoi, ça ? Un cosmos ? Non mais dites moi que je rêve, encore elle ? Est-ce vraiment celui d'Athéna qui vient de s'attarder sur moi ?
Mes perceptions doivent être brouillées. Ma vie s'échappe, c'est plutôt normal, je pense, que mes pensées soient aussi chaotiques et décousues. Tenez, le coup de la vie en film ralenti à l'heure de sa fin, quelle blague ! Moi, ce serait plutôt un maëlstrom d'éternité qui vient d'entrer en contact avec le néant du vide. Vous imaginez le tableau…. Qu'est ce que l'approche de ce que l'on redoute, que l'on soit dieu ou humain, vous aide à relativiser !
Ce genre de réflexion ne me ressemble absolument pas !
Allez, allons y. Mais vas tu venir, oui ? Et si elle ne venait pas ? Je suis prêt bon sang ! Je la désire en ce moment, cette fin, cet anéantissement, ce rien. Je ne désire pas survivre à ma défaite. Je veux, je veux…
C'est dingue ! Non mais vous m'entendez penser ? On croirait un, un…

- Humain ?

C'était quoi, ça??? Un chuchotement au creux de mes pensées, au fin fond de mon esprit. Ou alors est-ce moi qui…? Non seulement je pers ma vie, mais aussi ma tête!
Ah, mais c'est rageant, cette attente.
Aurais je peur ?
Non, ça, pas question. Trop humain, trop dégradant.
Rien que d'y penser, j'en suis malade de dégoût.
Tiens, je vais essayer de savoir ce que devient le roi de la fête, moi en l'occurrence. Je n'ai pas vu l'endroit ou je suis tombé. J'espère que l'endroit ou le dieu des morts va reposer en vaut la chandelle. Le tombeau d'Hadès, dieu des enfers, un des trois grands…
La seule chose dont je sois sur, c'est que suis proche du caveau ou reposait mon corps mythologique.
Ce corps a vraiment pas mal de défauts. Il a beau regorger encore de puissance, je suis incapable d'ouvrir les yeux. Ce corps que j'ai été obligé d'investir…Ah ! Ça y est. Voyons un peu.
Elle vient de tomber. L'écho du choc achève de se dissiper. Mes tympans résonnent. Je suis encore debout, je vacille. Incroyable, tout cela n'a duré que le temps d'un éclair.
Quelle dévastation! Quel spectacle désolant… J'en ai les larmes aux yeux…Au plus profond de moi mon empire gémit de douleur. Ils n'y sont pas allés de main morte…
Je suis prés des marches menant au caveau, là ou Athéna et moi avons combattu. Des pétales de fleurs glissent doucement dans l'air, reliquat de l'explosion générée lorsque j'ai été touché. Elles chutent… elles tombent d'une manière si inexorable…
Ellision, lieu de tant de beauté, tant de pureté…
Mes enfers vont être détruits. Ils sont reliés à moi, et je me meurs. Donc…
Je ne l'ai jamais haït à ce point. Ce monde que j'avais fondé pour parfaire mon idéal, le voila qui se désagrège. Il s'effrite. Et moi, je suis, je suis….
Le bruit d'un corps qui heurte le sol.
Le froid du roc résonne peu à peu avec celui qui envahit mon corps et mon esprit…
Je ne serais bientôt plus.
De là ou je suis, allongé sur le dos, je peux voir toute la scène.
Mon amie, la muse de la tragédie aurait été à la fête. Elle vient me voir, en l'absence de son dieu, il n'est pas au courant de ses visites. Nous nous ressemblons beaucoup par certains cotés. Je devrais bientôt dire, nous nous ressemblions…
J'aurais pu dire que la scène en question m'était complètement indifférente. Mais c'était faux. Ce que j'avais méprisé, chez les humains, leurs faiblesses, leur lâcheté, m'avait conduit de fil en aiguille à décider de leur perte. Chaque dieu m'en aurait su gré. Il faut dire, et là je trahis un secret jalousement gardé, que l'espèce humaine est une énigme pour tous les dieux. Plutôt que de perdre mon temps, comme le faisait certains, à essayer en vain de comprendre, j'ai décidé de résoudre ce problème par un, … et bien par une absence de problème. Pour beaucoup de raisons.
Mais pas pour ce qui se déroulait sous mes yeux.

Elle est tombée avant lui. Mais elle est en vie. Elle n'en revient toujours pas.
Elle est tombée rudement. Physiquement, elle n'est que peu touchée, mais quelle dépense d'énergie il a fallut faire ! Ses pensées sont un vrai chaos, sa respiration saccadée. Tous ses muscles la font souffrir. Pour un peu, elle se laisserait bien aller dans une bienheureuse inconscience.
Ce n'est pourtant pas le moment.
C'est fini.
Elle l'a touché. Il est encore en vie, mais plus pour longtemps. Elle le sent au plus profond d'elle-même. Son cosmos et son aura s'affaiblissent.
Un des plus puissant ennemi de la Terre. Son ennemi…Il n'a pas compris, ni d'ailleurs cherché à comprendre.
Elle avait pris sa décision, c'était quitte ou double. Moi ou lui. La Terre ne pouvait pas souffrir plus longtemps ses attaques, il fallait que cela cesse.
Mais son manque de volonté guerrière s'était immédiatement révélé. Impossible de batailler contre un dieu maîtrisant la moindre parcelle de cosmos pour la faire intervenir dans chacune de ses attaques.
Elle sentait venir sa fin.
Et tout a basculé, elle l'a vu à sa portée et l'a frappé.
C'est fini.
Mais que… Elle est en train de passer à coté de quelque chose.
Non, pas lui !
Elle ne l'a pas senti se déplacer, mais quelque chose était venu s'interposer entre le coup qui devait la tuer et elle. Rien ne pouvait l'arrêter, rien n'aurait du l'arrêter.
Et pourtant…
Elle était en vie.
Elle n'avait pas vraiment compris ce qui s'était passé. Son élan avait surgit de nulle part.
Dans un sursaut de désespoir, non, de véritable ovation à l'espoir, elle avait rassemblé toutes ses forces, jusqu'à celle qui faisait battre son cœur. Et elle avait frappé. Le coup avait porté. Son sceptre avait atteint sa cible.
Traversant le Surplis. En pleine poitrine.
Puis la déflagration l'avait fait basculer, annulant jusqu'à ses plus infimes perceptions.
Cette explosion qui la laissait là, la tête sonnante, incapable de bouger.
Non, pas lui !…Non !
Non…

Quatre détonations simultanées.
Quatre chocs, le métal heurtant le roc.
Un cosmos qui n'a plus la force et la volonté de les retenir.
Mais pour délivrer quoi ?
Quatre corps qui n'en peuvent plus. Quatre enfants - hommes ? - qui ne bougent plus. Quatre hommes - enfants ? - qui ont usés toute leur force, qui ont cédés en une seconde, leur cosmos à l'Espoir.
L'Espoir a agit.
Shiryu, Shun, Hyoga, et Ikki…
Eloignés par leur déesse d'un combat auquel elle ne voulait à aucun prix qu'ils participent. Dieu contre dieu. Ce n'est pas là un combat qu'un humain peut gagner. Ni même tenter. Ils avaient suffisamment souffert comme cela.
Elle les avait rendus inattaquables, mais aussi incapables d'agir. Juste spectateurs, d'une pièce dont la fin semblait être écrite pour tous.
Et une ultime requête, à laquelle ils avaient immédiatement accédés, sans détours.
Quatre garçons aux limites de l'inconscience, voire de la mort et qui pourtant luttent encore.
Pour savoir.
Pour l'espoir.

J'ai du mal à comprendre ce qui m'arrive. Oui je sais, il semble que l'heure de ma mort m'ait rendu aussi loquace que le dernier des humains. Parler n'est pourtant pas mon fort.
La lecture de pensées et d'émotions non plus.
Ce genre d'art ne m'avait jamais intéressé, car je lisais les âmes, et non les pensées et les sentiments. Les pensées et les sentiments sont d'un compliqué. La lecture d'âme est plutôt une activité très saine, si, si, je vous assure. Pourquoi s'embarrasser de sentiments, de sensations, lorsque la seule chose probante soit les actes, par lesquels je formule mon jugement ultime sur l'âme. C'est mon travail, et en tant que dieu des morts, je pouvais me targuer de le faire bien.
Mais là, il y a un truc qui m'échappe. Je ne sais pas ce qu'est la mort d'un dieu, je n'ai que l'homme à qui me comparer. J'ai lu maintes descriptions de la mort humaine, et je ne pensais pas qu'elle faisait acquérir une telle acuité ! A moins que ce ne soit différent pour nous qui sommes éveillés au neuvième sens ?
Vous non plus vous ne comprenez pas ce qui m'arrive ? Vous voyez que je ne suis pas le seul.
Je me suis mal expliqué ? Oups, pardon, mais c'est tellement étrange…
Attendez, mes pensées se calment et s'organisent.
Vous voyez, tous ce je vous ai dit, là juste maintenant, ce n'est pas une fantaisie sorte de mon imagination. Ça c'est un truc vieux jeu, terriblement humain.
Je sais ce que chacun des vivants ici présent éprouve !
Je peux suivre chaque pensée !!
Je peux lire chaque émotion de chacune des personnes qui se trouvent devant moi !!!
Pensez ce que vous voulez, mais je ne suis pas d'humeur à vous mener en bateau.
Comment ? Et bien croyez moi si vous voulez, je les ressens. Et ce que je sens, dans tout cet emmêlement de pensées confuses, ça me mets plutôt mal à l'aise. Ce qui me met encore plus mal à l'aise, c'est que je ne sais pas qui m'a fait ça, et surtout pourquoi. Et ça, pour un dieu majeur, même au plus bas de ses capacités, même à l'heure de mourir, c'est terriblement… incongru, oui, c'est le bon terme. Car ça ne viens pas de moi, ça, c'est sur. Je ne me suis pas découvert un ultime don.
C'est bien la première fois que depuis quelques siècles, quelque chose excite ma curiosité à ce point !
Peut-être que ces êtres que j'ai prés de moi connaissent le fin mot de l'histoire ?
Voyons voir.
Tiens, on dirait qu'il y a du mouvement. Je connais cette bribe de cosmos. Celui là, il m'a toujours échappé. C'est le frère de celui que j'avais choisi pour être mon enveloppe charnelle. Lui, je le connaissais, il m'était très semblable, dégageant une pureté et une simplicité sans égale. Mais son frère… un véritable mystère. Que ces deux êtres soient nés frères c'est une chose, mais qu'ils soient restés aussi unis, ça dépasse tout. Ça fait partie de l'énigme étiquetée humain. Ce que ça peut être horripilant pour un dieu de ne pas comprendre !

C'est maintenant un incroyable silence qui m'environne. Après une telle déflagration, qui nous a tous pratiquement assommés, c'est plutôt inattendu. Je pourrais me croire partout ailleurs qu'aux enfers en gardant les yeux fermés, s'il n'y avait cet étrange silence. Absolument plus rien ne bouge. Toute chose semble attendre de voir ce que le destin a décidé pour elle. Au fond de moi, je sens, je sais que ce n'est que le calme avant… avant quoi ? Je n'ai guère envie de laisser le destin décider pour moi.
Plus facile à dire qu'a faire.
L'idée même de bouger m'est insupportable. Comment faire pour plier un bras, faire travailler un muscle lorsque toute énergie s'est volatilisée en un seul instant ? J'ai déjà éprouvé cela au cours d'autres combats, mais pas à ce point. C'est comme si chacun de mes sens, sauf celui de l'ouïe m'avait été enlevé, Et pas seulement les sens ordinaires, mais aussi le 6ème et le 7ème sens.
Bon, mon vieux maître qui m'a si patiemment enseigné son art m'a appris à maîtriser mes sens. Voyons voir si je peux les faire renaître.
Tiens, en voilà un, et non des moindres. Mon toucher est revenu, et avec lui, une vague de douleur qui m'a fait regretter mon souhait. Je savais que j'étais dans un triste état, mais là, c'est pire que l'enfer.

- Ça tombe bien, on y est.

Ce furent les premiers mots que j'entendis. La voix n'était pas très assurée, mais elle sembla résonner dans l'air.
Je sais à qui elle appartient !
Le tout, c'est de mettre le doigt dessus. Mes idées ne sont pas très nettes en ce moment. Bon, le plus simple, c'est d'ouvrir les yeux. Normalement, depuis la période ou j'ai été aveugle - c'était quand déjà ?- je n'en éprouve pas trop le besoin, mais là, c'est une obligation, je dirais même une priorité.
Bon, concentrons nous.
Mes yeux daignent enfin s'ouvrir. Sert pas à grand-chose. A part un univers noir, je ne vois pas grand-chose d'autre.
Formes et contours.
Couleurs.
Visage.
Ikki ?
Oui. Oui pas de doute. Ce visage aux yeux fermés prés du mien, cette voix, c'est lui. Le fait de le voir prés de moi, de le savoir vivant m'a fait plus de bien que n'importe quoi jusqu'à présent. Si j'avais pu bouger, une telle vision aurait fait passer pour une légende insolite ma réputation de personne réservée.
Mes yeux glissèrent le long de son corps.
Holà, Stop ! Les plaies et bosses, ça a beau être un lot que l'on connaît, il y a des limites à l'état d'un corps. Et le sien, c'était le pire lacis de coupures, de griffures, de plaies ouvertes, et peut être même d'os brisés qu'il m'ait été donné de voir. Comment se faisait il qu'il soit encore en vie ?

- T'inquiètes pas, vieux frère, tu est dans le même état que moi. Ta collection n'est pas mal non plus !

Aie. Je n'osais pas esquisser le moindre geste pour vérifier ses dires. Mais, s'il avait raison, ça ne risquait pas d'être une partie de plaisir.
Je remarquais seulement alors que Ikki n'avait pas remué les lèvres un seul instant pour s'exprimer. Ça me paru bizarre, mais je décidais de passer outre. Pour le moment, j'ai bien autre chose à penser.
Mais dites moi, alors, comment se fait il que je sois sur qu'Ikki est d'accord avec moi ?
Je laissais aller mon regard, et j'aperçu, serré contre Ikki, un bras recouvert d'une épaulette à moitié fracassée, et contre son torse une tête à chevelure verte que je connaissais bien.
Shun.
Sacré Ikki. Toujours là quand Shun a besoin d'aide.
De lui, aucun signe de conscience. Il est vivant, ça je le sais, je le sens faiblement.
Tiens, mes autres sens commencent à s'agiter. Certains se présentent correctement à l'appel et se déploient le long de mon corps, pour ensuite faire leur rapport.
Pas fameux, le résultat.
Mon armure elle aussi a bien souffert.
Par contre, ce que je pouvais voir de Shun laissait deviner que physiquement, ce n'était peut-être pas la forme, mais c'était sans doute mieux que son frère. C'est pour son mental, que je craignais beaucoup. Il valait peut-être mieux qu'il reste le plus longtemps possible inconscient.
Bon jusque là, d'accord. Mais, par Athéna, quelqu'un pourrait me dire ce que nous faisons allongés sur la rocaille ?
Ce nom réveille un drôle d'écho en moi.
J'ai du mal à ajuster notre situation. Ma tête me rappelle à son bon souvenir, et commence à battre comme un tambour.
Mes pensées reprennent leur fil. Ça ne fit esquisser un sourire sans joie.
Qui s'effaça aussitôt formé
Athéna.
Sa volonté triste qui m'a atteint en plein cœur.
Obstacle infranchissable.
Un combat de dieux.
Une demande.
Un corps, non, deux corps qui s'écroulent.
Qui était du nombre ?
Etaient ils vivants ?
Je me souviens de tout, mais pas de ça…

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