Chapitre 3


Masque de Mort

La nuit est tombée, et depuis que le Pope a récupéré l'objet, voilà qu'il n'est plus du tout sorti de sa chambre à essayer peut-être d'y déceler ses mystères. Il n'a pas voulu me donner de devoir à faire de peur que je le loupe. Donc j'ai la soirée pour moi seul. Ahhh, enfin un peu de repos. Je vais pouvoir la passer en ville. Je descends les douze maisons une à une.
Aphrodite est là, entrain de se brosser les cheveux:

- Tiens, Masque de Mort, il paraît que le Grand Pope t'a passé un savon cet après-midi. On pouvait l'entendre jusqu'ici, et plus!

Grrr.
Et puis Camus est chez lui, lisant je ne sais quel livre:

- Bonsoir Masque de Mort. Passer une bonne journée?

Grrr. Il le fait exprès ou quoi?
Et Shura, qui prépare son dîner:

- Eh Masque de Mort! Il…
- Épargne-moi les détails! Réplique-je avant qu'il ne me sorte une nouvelle bêtise.

De tous les autres cela peut encore passer, mais pas de lui. Je le trouve trop insupportable. Presque autant que l'autre fanatique de Bouddha.
Ah, le calme dans cette neuvième maison. Comme l'air est bon dans la maison d'un traître.
Chez Milo. Ah non, lui aussi va me faire une remarque grivoise sur mon "incompétence".

- Ah, c'est toi DM? Il paraît que ce sont des filles qui ton fait faux bon! Elles étaient mignonnes j'espère!

Mignonnes? Pas que je sache, je ne les ai pas vraiment regardées, mais pour les entendre ça oui, et c'est pas plaisant.

- Euh oui, me surpris-je à répondre.

Mais qu'est ce qui me prend!!

- Ah oui! Je comprends mieux alors!
- Ah oui? Quoi?

Mais Milo s'effondre à terre, mort de rire devant mon air étonné. Je ne peux rien lui tirer, pas que cela m'intéresse, mais je n'aime pas qu'on se moque de moi sans que je sache pourquoi.
Encore une maison vide, mais pas avec un air aussi bon que l'autre. En effet, le Pope m'a prévenu que j'aurai bientôt une petite rencontre avec le Vieux Misanthrope sur sa montagne d'eau. Pff, ces traîtres, ils poussent comme des champignons. Toujours moi pour faire le ménage.
Bon, chez mon cher collègue de la journée. Shaka médite; enfin je crois qu'il appelle ça comme ça. Pour moi il s'assoit et somnole. J'essaye de passer sans le réveiller. A pas de loup donc, je traverse son temple…

- T'n'as pas fini de faire tant de bruit! Rugit-il. Tu le fais exprès ou quoi?

Je me casse vite fait de cette maison de fou. Bon, allons voir le minou. C'est vraiment le parcourt du combattant pour arriver chez moi. Bon, c'est la dernière, puis les trois dernières sont de loin les plus agréables. Deux vides contre une habitée par une grosse brute sympathique.
Étrangement, le félin n'est pas là. Au fond tant mieux, un de moins pour me faire des remarques, sinon cela aurait bardé, car je ne me sens plus assez patient pour encaisser leurs brillantes observations.
Ah, enfin chez moi. C'est merveilleux, il n'y a pas mieux que son foyer. C'est vrai que je le partage avec mes victimes, mais ici c'est moi qui fais la loi. Manquerait plus que mes têtes commencent à parler sur les 'exploits' de mes journées. Si c'était le cas je démissionnerai!
En fait, moi j'aime la tranquillité. Et je l'ai presque trouvée. Les petits jeunes me laissent tranquilles tant je leur fait peur, mes morts se taisent sans que j'ai besoin de le leur dire, et je suis quand même indispensable au yeux du Grand Pope, alors on n'ose me faire de remarques sur mes habitudes. Ainsi, il n'y a pas beaucoup de chance pour que je sois délogé de chez moi. Chacun à ses habitudes, et je trouve que chercher la compagnie de personnes calmes et ne me contredisant pas est bien plus sains que de sortir tous les soirs dans une boîte de fou avec des musiques barbares. Ah, et c'est moi qui est traité de primate par ce poisson d'Aphrodite! En fait, la seule ombre au tableau c'est de devoir supporter des chevaliers d'or comme Shaka, ou encore comme Shura qui me tapent sur le système. Et ceci alors que moi je ne leur fais pas d'observations sur le fait que l'un dort toute la journée et que l'autre cherche la bagarre à tout bout de champs ou quand ils courent après toutes les femelles du Sanctuaire. Je me douche et me change puis me dirige vers la maison des Gémeaux puis chez Aldébaran. Ah enfin, un visage accueillant. J'arrive alors qu'il dîne. La table est bien garnie: trois grosses casseroles fumantes avec un plateau de fromages et une corbeille de fruit, et une assiette de gâteaux crémeux.

- Ah! DM, t'en veux un peu? Me propose-t-il. C'est du ragoût.
- Heu, non merci, je vais manger en ville.
- Oui, depuis le temps que tu voulais y aller. C'est bien, parce que je ne sais pas si tu pourras t'y rendre avant un bout de temps avec ce qui s'est passé d'aujourd'hui.

C'est vrai, je n'y avais pas pensé. Les choses vont sûrement devenir assez mouvementées. Pas bête le Taureau!

- Oui, j'ai repéré un restau italien très sympathique. Si tu n'avais pas mangé, je t'aurais proposé de m'accompagner.

C'est vrai que tout à l'heure je blasphémais comme quoi je n'aime pas les autres et préfère être seul, mais pour Aldébaran, je peux toujours faire une exception.

- Moi, mangé? Mais ce n'était qu'un petit encas! Je peux très bien encore manger une douzaine de pizzas!

C'est donc conclu, nous partons tous les deux. Je me réjouis déjà de la bonne petite soirée que je vais passer quand, dans un coup de vent, des cheveux blonds bombardent dans le temple. Bien sûr, c'était trop beau, et je viens de vendre la peau de l'ours avant lui avoir coupé la tête.

- C'était trop beau, je maugrée quand Shaka vient à notre rencontre, l'air vraiment ennuyé, ce qui veut dire en clair, complètement terrorisé.
- Ah tiens, Shaka, on allait juste au restau, tu veux venir? Propose un Aldébaran au trop grand cœur.

Q'a-t-il à proposer ça? Mais Shaka n'est pas là pour ça, et il me regarde (enfin, se tourne vers moi les yeux toujours aussi fermés):

- Les prisonnières se sont échappées.

Son "regard" se fait insistant.

- Comment!? Je m'écris. Tu ne vas quand même pas aller croire que c'est moi qui les ai faites sortir de là après le coup qu'elles m'ont faites!
- Je sais pas, mais on a intérêt à les retrouver avant que le Pope ne l'apprenne.
- Comment?! Le gros toutou a peur de son maître? Je ricane. Je croyais que tu te disais le plus incorruptible, le plus fidèle serviteur du Grand Pope.
- C'est bon Masque de Mort. Qu'est-ce que tu veux?

Ce qu'il est intelligent!

- Que dès que cette histoire sera terminée, je veux qu'on se batte et que tu me laisses gagner!
- Pourquoi, tu ne te sens pas capable de me battre?
- D'accord, tu as raison, c'est mauvaise demande. Je veux que dès qu'on aura retrouvé les fugitives, tu me laisses les tuer.
- …OK.
- Alors, allons-y.

Je me précipite dehors.

- Mais, DM, et notre dîner?
- Plus tard Aldébaran! Je pars en chasse.

Ou à la pêche.

- Mais, j'ai faim…



Tricha Borgez

Nous suivons notre sauveur à travers l'épaisse forêt de cette île de la Méditerranée.
Mathilde est en exaltation car celui qui nous a libéré n'est autre que l'homme qui nous a indiqué plus tôt l'emplacement de l'objet. J'ai vaguement compris son nom. Je crois que c'est en fait Aiolï, heu non, Aiolia plutôt. Un drôle de nom. Et puis sur son dos il y a une drôle de boîte en ferraille…

- Merci, c'est vraiment très gentil de votre part.

Et surtout très courageux.

Ça y est, nous sommes arrivés près de la côte; j'entends les vagues s'écraser, et le vent salé nous caresser le visage. La nuit était étoilée et fraîche, c'est bien, la chaleur de juin devient tenable la nuit.

- Cool, nous y sommes presque! Fait Mathilde, grand sourire aux lèvres.

Le même sourire qu'elle a arboré quand nous avions rencontré notre héro. Pourtant je ne suis pas aussi confiante qu'elle, et à la tête que notre compagnon fait, lui non plus n'a pas l'air convaincu. Il semble pressentir quelque chose, et je reste sur mes gardes. Je prends Mathilde par la main pour ne pas qu'elle commette de bêtises irresponsables.

- Mais lâche-moi! Qu'est-ce que tu attends, l'avion est juste là, allons-y!
- C'est ça, Mathilde. Et j'aurais beaucoup de mal à te ramasser à la petite cuillère après que tu te sois faite désintégrée par le fou aux cheveux blonds. Tu sais, celui qui fait autant de dégâts que les défricheurs en Amazonie, seulement en moins de temps qu'il n'est possible pour dire "ouf".

Le message semble passer, et Mathilde halète, restant tranquille. Notre guide me lance un regard reconnaissant. Pourtant il a l'air franchement pessimiste, et une pointe de peur perce dans ses yeux verts. Nous marchons précautionneusement sur la plage. Nous sommes à découvert, et c'est vraiment désagréable. Mathilde reste collée à moi. Puis nous gelons sur place tous les trois: notre petit avion a disparu…
Puis au loin un ricanement cynique me fait frissonner ainsi que Mathilde:

- Tu vois Shaka, le frère d'un traître! Les grands frères sont vraiment de mauvais exemples! Hahaha!



Masque de Mort

Ainsi, j'ai en parti deviné juste. Elles sont revenues vers l'avion, mais en ce qui concerne celui qui les a aidées, là, je peux dire que je suis sidéré. Qui aurait pensé que le gentil Lion serait allé à l'encontre des ordres? Sûrement pas moi, et encore moins Shaka vu la tête qu'il fait.

- Qu'est ce que tu fabriques Aiolia?
- Ca ne se voit pas? Il faut que je te fasse un dessin?
- …
- Tu ne vois pas Shaka qu'il vient de retourner sa veste? Pour laquelle es-tu tombé?
- Ôtez vous de notre chemin! Je les ramène à l'avion.
- Pour cela, il faut que tu retournes voir le Grand Pope, c'est lui qui l'a.
- Vous n'irez nulle part. Je tue d'abord les minettes, et ensuite Aiolia, je te fini, dis-je avec un sourire mauvais comme à mon habitude.

A ces mots, le gros matou se met en position de défense tout en revêtant son armure dont il portait l'urne.

- Mettez vous derrière moi, et quoi qu'il advienne, n'intervenez pas.
- Cercle d'Hadès! Lançais-je.

Très facile à notre 'ami' lion d'esquiver, mais il ne voit pas arriver mon coup de poing droit, droit sur sa figure, la partie la moins protégée.

- Pousse-toi de là, et laisse-moi occire ces minables, et peut-être que je te laisserai la vie sauve.

Pour toute réponse, je n'ai droit qu'à son célèbre:

- Coup Foudroyant!

J'ai à peine le temps de faire un pas de côté avant que ses boules ne m'atteignent. C'est juste. Ce sera dur de le battre, il n'est pas un chevalier d'Or pour rien, mais j'aime les défis qu'on pense impossible. Il y a du suspense jusqu'au bout. Je vais lancer une de mes nouvelles attaques (???) quand on entend une énorme déflagration du côté du bureau du Grand Pope.

- Qu'est ce que…? Se demande Shaka.

On est tous au sol. Comment? Là, je n'en sais rien. Je n'ai rien senti, aucune force me poussant sur le sol, rien. Et je pense ne pas être le seul à être aussi perplexe. Shaka et Aiolia se regardent d'un air qui veut tout dire, ou plus précisément qui pose la même question que moi. Je vais voir comment réagissent les deux filles, on se demande bien pourquoi, mais elles ont disparues.

- Où sont-elles encore parties? J'en ai marre de leur courir après. Si tu m'avais laissé les tuer, on ne serrait pas là entrain de se poser la question.

J'en ai réellement marre de toute cette histoire. J'aurais du aller en ville avec le Taureau, mais au lieu de ça, il a fallu que ma passion pour la chasse soit plus forte. Je me relève et époussette mon armure que j'ai dû aller chercher avant de partir, sous la judicieuse remarque de la Vierge.

- Euh… Je crois que je vais aller chercher les filles. Elles ne doivent pas être loin décide Shaka.
- Oui, c'est ça Shaka, laisse nous le sale boulot.
- Tais-toi Masque de Mort, tu ne vois pas qu'il est déjà parti?

Oui, j'ai vu, mais j'ai envi de me défouler. Je n'ai pas pu aller en ville, je n'ai pas pu me défouler sur les filles, et je dois me payer le sale boulot en compagnie du Lion, même si je l'aime bien au fond à cause de sa droiture, et de son sens de la justice, et de sauver les plus faible. Ça en devient presque pathétique.

- Bon, il n'y a plus qu'à aller voir ce qui s'est passé avec le Grand Pope, eh, tu m'écoutes Aiolia?
- Dis-moi, DM, est ce que le Grand Pope était au courant que tu voulais les tuer?

Qu'a-t-il derrière la tête? Je n'aime pas beaucoup le sourire qu'il me lance que je peux voir grâce aux rayons de la lune qui filtrent à travers les arbres pendant que l'on marche. Quelque chose de marrant: c'est notre lenteur à rentrer. On est en train de marcher au lieu de nous précipiter vers la demeure du Grand Pope. A vrai dire, je crois qu'on se fiche pas mal de ce qui peut lui arriver. Quelles pensées tu recèles mon pauvre Masque de Mort. Mais bon, revenons à la conversation à laquelle je n'ai pas envi de continuer car je crois comprendre où veut en venir le "roi de la jungle".

- De quoi veux-tu parler? Je demande quand même, innocemment.
- Je ne pense pas qu'Il était au courrant, sinon, Shaka ne serrait pas venu avec toi. Il n'aurait envoyé qu'un seul chevalier pour faire le travail le plus incognito possible. Est-ce que je me trompe?

Naturellement qu'il ne se trompe pas. Grrrr. Je n'aime pas beaucoup ces retournements de situations. Et il y en a beaucoup en ce moment, et surtout depuis l'arrivé de l'objet, et plus particulièrement de la fille avec les cheveux long, et sa grande gueule. ARRETE!!!! Qu'est ce qui me prend?

- Qu'est ce que tu veux?
- Rien de bien compliqué, mais que tu ne me dénonces pas et que tu n'essayes plus de les tuer sans aucunes raisons.
- Eh, j'avais une raison, elles…
- Juste celle de ta soif de sang pour ne pas dire ça autrement. Je te connais bien, donc arrête ton cinéma. Alors, marché conclu?

J'enrage, mais si le Grand Pope apprend que j'ai voulu les trucider, il me ferra pendre. Je suis pris.

- Ok, ok, tu as gagné, pour cette fois. Et arrête de sourire!

CRACK!



Tricha Borgez

Ouf, on a pu échappé au trois hurluberlus dont l'un était près à nous massacrer pour je ne sais quelle raison. J'ai eu du mal à faire venir Mathilde au début du combat. Elle avait les yeux rivés sur Aiolia, qui faisait également parti de cette "secte" des armures. Sincèrement, si des monstres étaient apparus à ce moment, elle n'aurait pas bronché du tout. Pff. On a couru pendant cinq minutes avec les échos du combat derrière nous quand il y a eu cette déflagration qui nous a projetées au sol. On vient de ce réveiller. La déflagration a dû être très violente pour qu'on se soit évanoui.

- Qu'est ce qui s'est passé Trich'? J'en ai marre de cette histoire, d'hommes en armures qui peuvent balancer des rayons de leurs mains, et dont certains veulent notre mort. J'en ai marre! Je veux rentrer, et maintenant. Tu m'entends Trich'? Je veux rentrer.
- S'il te plait Mathilde, arrête de pleurer. Il faut qu'on trouve un abri où te laisser, et j'irai voir ce qui s'est passé. Je pense que c'est la sécurité de l'objet qui s'est mise en place.

Enfin, je le suppose.

- Qu'est ce que cet objet pour lequel tu risques nos vies? Snif.
- Je n'en sais rien, mais il faut que je le récupère. Aller, viens. Il faut que tu me fasses confiance. Je t'expliquerai tout. Je te le promets.

On trouve un endroit sec entre les arbres. On s'y accroupit, caché, pour nous reposer un moment.
La forêt est devenue silencieuse, enfin presque. On entend des voix. Je mets ma main sur l'épaule de Mathilde pour qu'elle évite de se lever. Elle me comprend car elle reste couchée, et arrête de renifler. On arrive à comprendre ce que disent les voix:

- …arrête ton cinéma. Alors, marché conclu?
- Ok, ok, tu as gagné, pour cette fois. Et arrête de sourire!

CRACK!
Mathilde vient de comprendre à qui appartiennent ces voix, et je suppose qu'elle a pris peur et a bougé un peu en cassant une branche. Je retiens ma respiration. Il faut vraiment qu'on retombe sur le gars qui veut nous tuer?! Et en plus il parle avec une certaine amitié avec Aiolia, alors qu'ils étaient prêts à s'entretuer quelques instants auparavant. Est-ce que ce n'est qu'un coup monté pour se débarrasser de nous? Allez savoir avec ce genre de type.
Ils viennent de se mettre en position de garde, tout en regardant partout. Peut-être ne nous ont-ils pas vu. Il faut espèr…

- Allez sortez, je ne vous tuerai pas cette fois-ci, dit-il tout en reprenant sa pose habituelle.
- Mathilde? Sors, je te promets qu'il ne te touchera pas ainsi que ton amie.

Je n'ai pas le temps d'attraper la main de mon amie. Elle se lève, et s'époussette tout en me faisant signe de rester cachée. Qu'est ce qu'elle fabrique?

- Ne me tuez pas, s'il vous plaît, dit-elle d'une voix plaintive.
- Où se trouve ton amie à la grande gueule?
- Je ne sais pas, elle m'a dit de rester là pendant qu'elle essayait de trouver un moyen de sortir de cette île. Elle est partie juste après la déflagration dans cette direction, ment-elle en montrant une direction vers la côte.

Je ne sais pas ce qu'il lui prend, mais il faut que ça marche; je reste cachée et que je n'interviens pas si on ne lui fait pas de mal. Il faut à tout pris que je récupère cet objet pour lequel j'ai risqué nos deux vies avant de quitter cette fichue île. Et pour cela, je le ferai toute seule.

- Bon, viens Mathilde, on va te ramener au Grand Pope. Si tu ne fais pas de bêtises, il ne t'arrivera rien. Je te le promets.

J'ai vraiment l'impression qu'elle lui fait confiance. Pourquoi? Je n'en sais rien. Allez savoir la raison de certains sentiments, comme les miens envers cette grosse brute.
Ils commencent à s'éloigner de ma cachette. Je peux commencer à respirer. Mais? Qu'est ce qu'il fabrique celui-là? Pourquoi il revient ce bougre qui veut notre mort? A-t-il eu un doute sur l'histoire qu'a racontée Mathilde? Non, ouf, il passe son chemin pour se diriger dans la direction indiquée par Mathilde. Part-il à ma recherche par hasard? Je n'ai pas le temps de savoir où il va. Je vais suivre les deux autres pour m'indiquer le chemin vers ce fameux Grand Pope qu'on a toujours pas vu soit dit en passant. Il faut que je récupère l'objet au plus vite, et qu'on parte d'ici vite fait.

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Cette fiction est copyright Marianne Dumarché et Delphine Dumarché.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.