Chapitre 7 : En avant : il faut mener deux fronts a la fois !!!


Retour aux plaines d'opale.

Les chevaliers d'or et les divins étaient réunis sur une butée à la sortie des plaines d'opales. Ils contemplaient le temple de Héra en train de s'écrouler. Camus, Hyoga et Aldébaran étaient sérieusement touchés et avaient eu du mal à suivre les autres.

Canon : Bon, une bonne chose de faite
Shura : Oui tu as raison. Il faudrait rentrer maintenant je ressens des mouvements inquiétants du cosmos près du sanctuaire.
Dokko : Moi aussi … Athéna est peut être en danger. Notre devoir est de la retrouver.
Aioros : Je suis d'accord ! Allons-y !
Aldébaran : Oui mais le seizième puit ? Qui va s'en occuper ?
Aioros : Mince je n'y pensais plus …
Dokko : Comment le retrouver ?

" Moi je sais ! " tous se retournèrent et virent Lobos qui s'avançait vers eux. Il semblait épuisé mais restait digne. Ses vêtements étaient déchirés comme après un combat.

Dokko : Tu sais où est le puit ?
Lobos : Oui mais il est bien gardé et je pense qu'il faudrait que deux d'entre vous se rendent sur place pour en faire partir le gardien.
Dokko : Qui garde donc ce puit ?
Lobos : Il s'agit d'un mythe : Thésée. Et je n'ai pas pu arriver jusqu'à lui … j'ai eu à me battre contre le minotaure.
Dokko : Le minotaure !! ? Mais attends, comment as-tu découvert le puit ?
Lobos : Athéna m'avait confié comme mission de découvrir l'endroit où se cachait ce puit. Pour cela j'ai vidé les ouvrages de la bibliothèque du sanctuaire, mais je n'ai rien trouvé d'intéressant. Alors je me suis mis à chercher dans les livres de la bibliothèque de ma ville natale : Cnossos. Et c'est là que j'ai pu découvrir que le seizième puit était au bout du labyrinthe de Dédale, gardé par le minotaure et Thésée. J'ai tenté de trouver le puit mais je n'ai pu le trouver car peu après être entré le minotaure m'a attaqué et je ne m'en suis sorti que de peu, heureusement que je ne m'étais pas encore enfoncé profondément dans le labyrinthe. Il semblerait que sa force soit terrifiante. Je n'ai même pas eu le temps de l'apercevoir que déjà des pierres s'écroulait sur moi accompagné par un hurlement à vous glacer le sang. J'ai ressenti un puissant cosmos… et je suis venu chercher du renfort car je crois que je n'aurais pas le niveau … et surtout je n'avais pas le droit de mourir avant que d'autres ne sachent où se trouvait ce puit.
Dokko : Bon, je vois … il faut que 2 d'entre nous t'accompagnent. J'irai donc. Qui est volontaire avec moi ?
Aioros : J'irai avec Lobos et toi.
Canon : Bien … ne perdons pas de temps et retournons au sanctuaire. Il nous faudra être rapide. Et vous aussi.
Lobos : N'ayez crainte, Cnossos n'est qu'à quelques kilomètres des plaines d'opale.

Les deux groupes se séparèrent. Afin d'arriver le plus vite possible au sanctuaire, les chevaliers se pressèrent et Aldébaran, Hyoga et Camus les suivirent de loin. Dokko, Aioros et Lobos allaient jusqu'à Cnossos à la vitesse de la lumière et se retrouvèrent rapidement devant l'entrée du Dédale.



Le labyrinthe du minotaure.

Lobos était resté en retrait. Il n'avait pas accompagné les 2 chevaliers d'or à l'intérieur.

Lobos : Tenez, j'ai découvert à la bibliothèque de Cnossos, comment Thésée avait pu ressortir du labyrinthe après avoir terrassé le minotaure, il a été aidé par une bobine de fil qu'Ariane, fille de Minos, tenait à la sortie. Ainsi, Thésée n'aurait plus qu'à suivre ce fil pour ressortir. J'ai donc pris avec moi ces deux bobines de fil pour vous deux. Je les tiendrai en attendant votre sortie. De plus je me servirai de mon cosmos pour vous guider vers la sortie si jamais cela ne suffisait pas.
Aioros : Attends, tu dis que Thésée a tué le minotaure ? Mais alors pourquoi y a-t-il encore un minotaure ? Et comment Thésée s'est-il de nouveau retrouvé enfermé dans ce labyrinthe ?
Lobos : La légende est floue à ce sujet, mais il semble que le Minotaure et Thésée aient été choisi par Héra pour garder conjointement ce lieu où serait abrité son temple sous terrain avec le seizième puit ; apparemment, elle les aurais sortis de l'enfer pour leur confier à tous deux cette mission.
Dokko : Quelle idée d'associer deux anciens ennemis !
Lobos : Oui … mais il s'agit de Héra.
Aioros : Oui venant d'elle plus rien ne m'étonne en effet !
Dokko : Alors allons-y !!

Dokko et Aioros s'engouffrèrent dans l'entrée du labyrinthe en courant. Celle-ci se situait à la sortie de la vieille ville, il s'agissait d'un boyau de la montagne. Dans le rocher il y avait une sorte de demi sphère creusée, au fond de laquelle on trouvait la porte du labyrinthe qui surmontait quelques marches. Il y avait là un fronton triangulaire gravé à même la roche, qui avait subit les affres du temps. Sous le fronton, deux colonnes sculptées semblaient le soutenir tandis qu'elle aménageait un espace assez grand pour laisser entrer 4 hommes de front. Bizarrement, il semblait que les archéologues avaient complètement négligé ce lieu et qu'il était à l'abandon depuis les temps mythiques. Il faut dire que l'accès n'était vraiment pas aisé pour qui n'était pas chevalier, étant donné que l'entrée était " suspendue " sur une paroi à pic et qu'entre le fronton et le bord de la paroi, il n'y avait qu'un mince esplanade de 5 ou 6 mètres qui donnait directement dans un vide de 350m ! Les 3 chevaliers s'étaient simplement laissés glisser le long de la paroi en partant du sommet de celle-ci qui était environ 60 mètres plus haut. D'ailleurs à ce niveau, au dessus d'eux se dressait le sommet de cette montagne qui culminait à 1500 mètres.

Ils avançaient ensemble. Aioros et Dokko était les deux plus âgés des chevaliers d'Athéna et leur expérience mutuelle les rassurait l'un l'autre. Ce qu'il voyait les stupéfiait. Loin d'être un boyau étroit et puant, le labyrinthe commençait par une très grande salle circulaire dont le sol descendait en pente douce jusqu'en son centre comme un entonnoir. Au centre, un escalier circulaire les invitait à débuter leur voyage. Dans la première salle, ils remarquèrent qu'ils étaient éclairés par des torches signe évident d'une présence en ces lieux. Le décor n'était que magnificence avec des sculptures et des peintures lumineuse et blanches qui ne semblaient pas avoir subit le poids des années. Au sommet, en regard de l'escalier central, une voûte dessinait le plafond sur lequel était peint un ciel bleu, des nuages nacrés et des scènes très gaies avec des anges, des nymphes, des dieux !

Mais lorsqu'il descendirent l'escalier qui s'enfonçait sur au moins 20 mètres, la lumière palissait, et les décors devinrent beaucoup plus sombres. Il ne restait que quelques bas reliefs sculptés dans le mur, mais qui étaient usés et à moitié effacé par le temps. En bas, ils cheminaient dans une galerie relativement large et haute, mais qui dégageait une impression d'étouffement. Les directions des murs semblaient très torturés, et ils avaient déjà après quelques centaines de mètres passé plus de 100 croisements.

Dokko : Quel sombre endroit.
Aioros : Oui, tu as raison … il n'y a pas beaucoup de lumière et puis ces bas reliefs qui représentent le minotaure assassinant ses victimes, c'est un peu sombre.

Lorsque tout à coup, ils entendirent mugir dans le labyrinthe. Le cri semblait celui d'un prédateur qui prévenait sa victime qu'il se mettait en chasse. Le minotaure faisait trembler les murs par son cri.

Dokko : Brrr !! Ça fait froid dans le dos !
Aioros : Oui … je me demande combien de temps nous mettrons jusqu'à lui.
Dokko : Et moi combien de temps nous tiendrons face à lui !! Ha, ha, ha !!
Aioros : Ne dis pas de sottise et puis nous n'avons pas de temps à perdre. Seulement deux heures avant que les éruptions volcaniques touchent la surface.
Dokko : Oui… c'est vrai. Avançons !

Ils continuaient leur chemin dans le ventre du dédale. Les fresques semblaient de plus en plus sanglantes, et maintenant une odeur de charogne se répandait dans tout le labyrinthe. Puis au détour d'un croisement, Aioros entendit des pas et vit une lumière projetant une ombre monstrueuse dans le couloir. Ils se mirent en garde et virent le Minotaure qui s'approchait d'eux.

Il devait faire environ 2m50 de haut, et avait un corps d'homme très puissant. Ses yeux étaient rouges et perçaient dans l'obscurité. Ses naseaux émettaient un son rauque à chacun de ses pas, et sa tête de taureau laissait entrevoir des cornes couleur argent qui brillaient dans la nuit comme deux lames d'acier. Mais par-dessus tout ce fût un bruit métallique qui les attira. Le minotaure portait une armure comme la leur ; elle était noire. Il tenait dans sa main une épée énorme à double tranchant. Quand il fût plus proche ils virent que l'armure d'Aldébaran n'était pas très différente de la sienne hormis le casque qui était vraiment une tête de Taureau plus complète.

Dokko : Aioros, pars de l'autre côté et va détruire le puit… je me charge de lui !
Aioros : Bien mais soit prudent.
Dokko : Aucun souci !!

Aioros prit alors la direction opposée à celle du minotaure et laissa le chevalier de la Balance faire face seul au monstre. Quand Aioros se fût éloigné, Dokko qui n'avait pas baissé sa garde se mit à parler au minotaure.



Le retour d'un compagnon du passé.

Dokko : Qui es-tu donc ?
Minotaure : On ne me reconnaît pas ? C'est vrai que cela fait longtemps … Chevalier Dokko de la Balance. Pourtant nous nous sommes entraîné ensemble pendant près de 10 ans !
Dokko : Byblos ?!!
Byblos : Et oui c'est moi …
Dokko : Mais je te croyais mort dans la bataille contre Hadès d'il y a 253 ans !!
Byblos : Je l'était mais vois-tu Thésée qui était en enfer vînt me libérer et me confia de la part de sa majesté Héra la garde du seizième puit. Je devais pour cela prendre la place du minotaure dans le dédale. Oui moi Byblos l'ancien chevalier d'or du Taureau !
Dokho : Techniquement tu n'étais pas le vrai chevalier d'or du Taureau.
Byblos : Comment !! Je méritais l'armure autant que ce sang impur de Kojiro !!
Dokko : Ce n'est pas parce qu'il était Thaïlandais qu'il ne méritais pas l'armure. Je te signale que je suis moi-même chinois.
Byblos : Tais toi !! De toute façon j'étais plus fort que lui. L'armure d'or me revenait de droit.
Dokko : Je te rappelle encore que tu ne l'as pas battu, il l'a mérité. Et si je me souviens bien il t'a même épargné car il aurait pu te tuer non ?
Byblos : Il aurait dû le faire … je n'aurai pas eu à le tuer.
Dokko : Comment ? Tu veux dire que c'est toi qui l'as tué ?
Byblos : Oui … nous nous battions côte à côte et je l'ai tué juste après qu'il ait vaincu son adversaire. Si je me souviens bien il s'agissait du spectre du Minotaure… Quelle ironie. Mais au moment où je m'apprêtais à revêtir l'armure qui me revenait de droit, je fus tué par un autre spectre. Celui de Garuda. Et depuis je n'ai cessé de nourrir des ambitions pour revenir. Et quand Héra m'a confié la véritable armure du minotaure forgé par Héphaïstos en personne je me suis senti reconsidéré et j'ai juré de la servir et de tuer les chevaliers d'or. Et je vais commencer par Toi !! En garde chevalier de la Balance !! GREAT HORN !!!

L'attaque qui vînt heurter Dokko était très puissante, et elle le projeta contre les murs du labyrinthe. Byblos semblait une montagne à côtés de lui, mais il se releva. Dokko sourit et dit :

" Tu ne vaux pas un vrai chevalier d'or … et je vais te le prouver !! PAR LES CENT DRAGONS DE ROZAN !! "
" Les griffes des cents dragons ", était une attaque redoutable mais Byblos n'avait pas bronché.
Byblos : Ah bon ? Je ne vaux pas les chevaliers d'or ??? Eh bien sache que ton attaque est inefficace car je porte une armure qui est presque une Kamui car ressuscitée par le sang de Héra !!!
Dokko : Je vois … alors ça va être plus dur que je ne pensais.
Byblos : Et oui !! Reçois la plus puissante attaque du minotaure : PAR LA LAME DES LAMENTTATIONS !!

En disant cela Byblos abattit son épée sur Dokko. Une Lumière verte envahissait le labyrinthe et de l'épée s'échappait des esprits et des démons qui se jetaient sur Dokko. Dans un second mouvement transversal de l'épée Byblos déclancha une explosion d'une puissance énorme et qui détruisit en grande partie les armes de la balance ainsi que les protections du chevalier. Dokko se relevait avec peine. Il se demandait comment il allait s'en sortir, mais il fût aussitôt balayé par une seconde attaque. Cette fois-ci l'armure était pulvérisée. Et Dokko ne devait son salut qu'à la solidité de son bouclier qui l'avait protégé avant d'être détruit. Dokko se sentait désemparé. Son adversaire était non seulement puissant mais presque invincible avec sa Kamui. Soudain Byblos le vit, et sous son masque, il fronça les sourcils. Ce qu'il voyait de Dokko l'étonnait au plus au point. Dokko semblait ne même plus faire attention à lui. Il pleurait …

C'était la première fois depuis la bataille contre Hadès qu'il sentait des larmes sur ses joues. Il serra son poing et se releva. Son Cosmos était bien plus puissant qu'il y a un instant et il envahissait la pièce.

Dokko regarda son adversaire : " sais tu pourquoi je pleure ? Pas parce que je vais mourir … mais parce que je ressens ta haine et que je te plains de n'avoir jamais connu rien d'autre dans ton cœur que de la haine. Normalement en tant que chevalier d'Athéna, tu aurais dû être touché par sa grâce et tu aurais dû vivre avec sa chaleur dans ton cœur, vraiment j'ai pitié de toi ! Cependant mon devoir ne me permet pas de te laisser vivre … Adieu !! PAR LE JUGEMENT DE LA BALANCE !!! "

Tout à coup Byblos fut envoyé dans une illusion de prison. Il portait des chaînes et Dokko brillait devant lui de tout son cosmos.

Il le regardait. Lorsqu'il croisa son regard il vit que le chevalier de la balance avait des yeux blancs et vides.

Dokko : La justice est aveugle et éternelle Byblos. Pour les crimes commis et pour la cause que tu défends, tu mérites la mort. Ce tribunal représente ton jugement. Ainsi soit-il !!

Une balance apparut derrière Dokko et au moment du verdict un plateau pencha. Une vaste lumière jaillit dans la pièce et Byblos vit son armure et son corps se déchirer. Son âme était de nouveau emportée en enfer.

Epuisé, Dokko s'écroula.



Le début d'un combat mythique

Aioros avançait en courant… Il semblait que tous les chemins du labyrinthe débouchaient dans le couloir où il se trouvait, il était même beaucoup plus lumineux que tout le reste du dédale. Il sentait comme une intuition qui le poussait à foncer tête baissée à ce qui ressemblait beaucoup à un piège.

Qu'importe, il avait traversé bien pire par le passé. Soudain il vit une lumière au bout du couloir et ce qu'il vit le sidéra. Le couloir qu'il avait parcouru était un trou dans la paroi d'une grotte souterraine gigantesque qui était en fait un vaste gouffre de deux ou trois cents mètres de diamètre et dont il ne voyait pas le fond.

La grotte brillait de mille feux avec un rayon de soleil qui entrait par son sommet et se réfléchissait sur des milliers de cristaux de roche. Le long des parois il vit en fait qu'il semblait y avoir des centaines de couloirs qui abouchaient sur la grotte. Devant lui un escalier étroit descendait dans le fond la grotte.

Il n'avait pas le choix et surtout plus le temps. Il se jeta dans le vide en déployant les ailes de son armure. Il arriva au fond au bout d'une distance qu'il estimait à 15 Km. Son fil s'était rompu depuis un moment déjà… alors il fallait continuer.

Le fond de la grotte abritait en fait un sanctuaire. Il y avait là 2 petits temples qui en entourait un troisième plus imposant et à l'intérieur duquel on distinguait une lumière très vive. Cependant à l'extérieur des temples il faisait plutôt sombre.

Mais les trois temples tournaient le dos à un cotés de la paroi qui était couvert d'une fresque en bas relief gigantesque et qui figurait un immense homme taureau qui s'agenouillait devant une déesse. La fresque devait faire au moins 500 mètres de haut. Aioros se demandait comment Dédale avait pu réussir à construire tout cela en l'espace d'une vie d'homme.

La beauté du lieu avait ému Aioros. Mais il fallait qu'il trouve le 16ème puit. " Pas le temps de lambiner " se dit-il. Au moment d'entrer dans le plus grand des 3 temples, une voix l'interrompit :

" Tu pénètres dans le sanctuaire sous terrain sacré de la déesse Héra. Ce que tu aperçois sont les temples de la déesse, celui du minotaure et le mien. Ces temples ne doivent pas être souillés par tes pas. Aussi, moi, Thésée je te tuerai pour avoir osé lever les yeux sur ces temples sacrés et avoir eu le culot de croire que tu pourrais y pénétrer. "
Aioros : Je vois… eh bien je me battrai face à toi. Apprend que suis Aioros du Sagittaire, chevalier d'or au service la déesse Athéna.
Thésée : Je ne me soucie pas de ton identité, tu mourras comme les autres. Mais suis-moi nous ne pouvons nous battre dans ce sanctuaire.

Thésée était un homme de taille moyenne, il était d'une beauté peu commune. Son corps était couvert d'une armure de chevalier mythique. Elle était blanche et grise. Il portait une cape. Son visage presque parfait portait un bandeau bleu comme ses yeux et les 3 pierres qui brillaient alignées sur son armure. Des éperons ornaient les protections de ses bras. Ils étaient brillants et semblaient très tranchant. Ses cheveux bleus descendaient loin dans son dos. Il portait sur le coté un fourreau avec une épée dont la garde était en or blanc et seulement orné d'une pierre rouge. Dans sa main gauche il tenait son casque.

Il semblait très placide et son cosmos, bien que contenu pour l'instant, semblait aussi puissant que rempli de mélancolie.

Aioros et lui descendirent pendant quelques minutes en contrebas du temple. Aioros constata qu'il était dans une Arène mais dont une partie semblait s'être effondrée. La partie détruite donnait sur un précipice dont la noirceur et l'emplacement lui rappelait inévitablement la côte de Yomutsu Hira, le puit des morts. Ils se trouvaient ainsi sur une sorte de ring naturel délimité d'un coté par les gradin de l'arène (eux même situé en contre bas des temples) et de l'autre par ce précipice béant et noir.

Thésée : Le précipice que tu vois mène directement au royaume des morts. Même moi je ne saurais en revenir. Mais fais attention à toi car je ne voudrais pas te vaincre de cette façon.
Aioros : Merci … mais pourquoi ne me laisse-tu pas accomplir ma mission ?
Thésée : Il ne saurait être question de laisser un chevalier souiller un temple.
Aioros : Le combat est donc inévitable ?
Thésée : Oui … mais je suis loyal … tu as le droit de porter le premier coup.
Aioros : Tu es trop bon !!

A l'invitation de Thésée Aioros concentra son cosmos. Si d'autres chevaliers avaient été présent ils auraient partagé la surprise de Thésée : la puissance d'Aioros grandissait et semblait atteindre l'infini. Les yeux fermés et se concentrant sur sa force Aioros avait déployé ses ailes. Son armure semblait se modifier légèrement à la chaleur du cosmos du chevalier. Le Sagittaire était apparut derrière lui et sa puissance était maintenant maximum (au-delà de ce dont les chevaliers d'or était habituellement capables).

Aioros : Je ne voudrais pas te prendre en traître chevalier mais j'ai passé treize ans en enfer et là bas mon cosmos a atteint une puissance assez extraordinaire, alors ne me sous-estime pas. PAR LA FLECHE D'OR !!!

Du poing d'Aioros jaillit une lumière puissante que Thésée n'eût pas de mal à éviter. Mais celui-ci semblait considérer son adversaire désormais comme son égal.

Thésée : Je vois tu n'es pas un guerrier ordinaire. Je connais l'enfer. Mais ça ne m'empêchera pas de t'y réexpédier. PAR L'ONDE DE CHOC !!!

Thésée plonge la main dans le sol et une fracture fissure la roche jusqu'à Aioros. A cet instant le sol s'ouvre sous le chevalier d'or qui prend de plein fouet un choc puissant qui le projette au sommet de la grotte puis un second choc le renvoie encore plus vite d'où il venait.

Aioros était profondément enfoncé dans le sol et méditait sur son adversaire. Il n'avait rien pu faire et son corps le faisait souffrir.

" Décidément se dit-il, les Mythes sont vraiment très forts !! "

Courageusement le chevalier relève la tête et s'extrait du sol. Un sourire aux lèvres.

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Cette fiction est copyright Guillaume Gautier.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.