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La bataille du sanctuaire : Les mythes prennent part aux combats. La bataille, entre les forces du sanctuaire et celles de Héra, faisait rage. Les chevaliers de bronzes et d'argent accompagnés des esprits des anciens guerriers d'Athéna mettaient à mal la résistance des berserkers. Mù s'était éloigné avec kiki et avaient rejoint le temple du Bélier pour y monter la garde. Les guerriers d'Arès étaient forts mais leur nombre diminuait. Au sein de la bataille avaient lieu de terribles face à face : notamment entre Borel et Kirel d'une part et 3 berserkers d'autres part. Kirel : Bon … ils sont trois … voyons voir ce que valent nos techniques apprises pendant si longtemps. Borel : Mouais … de toute façon on a pas le choix … si ? Sybil : Non pas tant que moi Sybil du léopard serait vivant. Palissandre : Et moi aussi … Palissandre du Cerf ! Pelios : Quant à moi, Pelios du Faucon je jure que je ne laisserai pas des chevaliers d'Athéna vaincre des berserkers. Kirel : Puisque les présentations sont faîtes autant y aller … A cet instant les 5 combattants intensifièrent leur cosmos au maximum. Il s'échappait de l'atmosphère de l'électricité statique. Puis les attaques s'affrontèrent en même temps : PAR LE RUGISSEMENT DU LEOPARD !!! PAR LE GALOP DU CERF !! PAR LE HURLEMENT DU CHIEN LOUP !! PAR LES GRIFFES DU FAUCON !!! PAR LA MORSURE DE CERBERE !! Les deux chevaliers d'argent tenaient bien tête à leurs adversaires. Ces derniers les avaient sous-estimé et ne s'étaient pas préparer au choc. Ils furent donc emportés par l'attaque. Ils tentaient de se relever lorsqu'une nouvelle attaque les frappa : PAR LA DOUBLE MORSURE !!! Les 2 apprentis de seiya et Lobos avaient mis au point une attaque fusionnée qui multipliait leur puissance. Ils l'avaient mise au point récemment en se préparant pour ce combat. A deux, ils arrivaient à projeter la même puissance qu'un chevalier d'or ! Palissandre, Pelios et Sybil ne purent se relever et retombèrent tués, leurs armures calcinées. Ulysse qui de loin avait suivi tout le combat s'était rapproché. Ulysse : Bravo … pas mal pour de simples chevaliers d'argent. Kirel : Merci … mais peut être en veux tu toi aussi ? Ulysse : Allons… vous ne sauriez sérieusement penser me vaincre. Borel : Et pourquoi pas ? Ulysse : Parce que je suis un mythes et que ma puissance dépasse largement celle des chevaliers d'or … Kirel : Nous allons voir ça tout de suite : PAR LES MILLE MORSURE DU CHIEN LOUP !! Ulysse ne prit même pas la peine d'éviter l'attaque et il l'encaissa sans broncher. Il portait une cape blanche qui l'entourait presque totalement. On pouvait voir sous la cape une armure dorée avec énormément de motifs ciselés qui représentaient ses aventures. Elle était très belle et le protégeait des pieds au cou. Une émeraude brillait au col de cette armure et renvoyait à l'émeraude qui ornait le bandeau d'or qui était sa seule protection sur le visage. Les traits d'Ulysse étaient assez intemporels, on ne savait pas quel âge il avait. Son visage montrait celui d'un jeune homme mais son cosmos et ses expressions dégageaient quelque chose de très ancien. La sérénité voire la lassitude qui émanait de lui déconcertait complètement ses 2 fougueux adversaires. Kirel était sidéré … non pas qu'il eut cru que son attaque pourrait ébranler Ulysse, mais il n'avait jamais imaginé que celui-ci irait jusqu'à ignorer l'attaque et l'encaisser comme une brise d'été. Borel était lui aussi en proie au doute. Il se demandait comment ils allaient bien pouvoir le vaincre. Kirel : Tu es vraiment très fort je dois l'admettre mais notre plus puissante attaque aura raison de toi Ulysse ! Borel : Attend Kirel … il nous a observé. Il a vu notre attaque. Il l'encaissera ou l'évitera sans problème. Ulysse : C'est exact… la double morsure ne peut vous être utile dans ce combat. Kirel (regardant Borel hagard) : Et tu as une meilleure solution peut être ? Borel : Hélas non … je pense qu'il est trop fort pour nous. Kirel : Tu ne vas pas abandonner quand même ? Borel : Non … je sens beaucoup de mélancolie chez lui. Il ne se bat pas pour Héra j'ai l'impression. Ulysse : Comment peux tu dire ça ? Borel : Quelque chose me dit que tu possèdes un secret qui te lie à Héra … mais je n'ai pas l'impression que ton cœur ait donné tout son amour à cette déesse. Je me trompe ? Ulysse : Tu sais, mon secret ne m'empêchera pas de vous tuer … (un sourire se dessinait sur son visage). Borel : Nous verrons bien ! En tout cas nous nous battrons puisqu'il en est ainsi. Le chevalier de Cerbère augmenta alors son cosmos suivi de Kirel. Une fois de plus leur cosmos fusionnèrent : PAR LA DOUBLE MORSURE !!! Et l'attaque fonça sur Ulysse qui avait les yeux fermés. Soudain, juste avant que l'attaque ne l'atteigne il ouvrit les yeux avec un regard ferme et il riposta : QUE LES LIMBES DE L'ODYSSÉE VOUS EMPORTE !!! Un passage dimensionnel venait de s'ouvrir et emporta les chevaliers d'argent. L'énergie que venait de déployer Ulysse fit frissonner la plaine entière qui se figea un instant. Lorsque le calme revînt, les cosmos de Kirel et Borel avaient totalement disparu. C'est alors qu'un cosmos surpuissant s'éleva et qu'une voix tonna : PAR LES METEORES DE PEGASE !! Seiya qui était resté dans la maison du sagittaire venait de comprendre que son apprenti venait d'être abattu. Il envoya alors de loin ses météores sur la plaine et un immense nuage de poussière s'éleva sur le champ de bataille. Nouveaux chocs au sanctuaire De retour des plaines d'opales, les chevaliers partis en mission arrivèrent. C'était à peu près au même moment où Kirel et Borel affrontaient 3 berserkers en même temps. Ils s'étaient téléportées devant la maison du Bélier grâce aux pouvoirs de Canon et death mask. Ayant senti le retour de ses amis, Mù s'était hâté vers son temple et leur raconta à peu près la situation. Canon : Satané Héra… elle a bien préparé sa bataille en fait en nous obligeant à nous battre sur plusieurs fronts. Ikki : Oui … mais il faut rejoindre nos amis… et empêcher les berserkers de passer ! Mù : Seuls les Mythes sont vraiment dangereux à mon sens. Shaka : Il serait sage de protéger également la route des douze maisons vers Athéna. Je retourne dans mon temple. Hyoga : Camus et moi sommes blessés mais prêts à nous battre … nous serons dans notre élément sur la plaine de glace. Death Mask : Je me frotterais volontiers à cette bataille en bas. Aphrodite : Moi aussi. Shura : Moi aussi. Milo : Je vais regagner mon temple également. Aldébaran : Je vais me battre… ce n'est pas une blessure qui va m'empêcher de bouffer du Berserkers au dîner ce soir !!! Tous sourirent. Aldébaran était le plus blessé et il leur montrait encore un sens de l'humour infaillible. Quel grand guerrier se disaient-ils ! Canon : Mon frère est en bas, je protègerait donc le temple des gémeaux. Shun : Je reste avec Ikki … Shiryu : Quant à moi je veux être dans la maison de mon maître pour… Mais Shiryu ne pus finir sa phrase. Ils avaient senti les cosmos de Kirel et Borel qui avaient disparu et à peine réalisèrent-ils qu'ils virent les météores de Pégase s'abattre depuis la maison du sagittaire jusqu'à la plaine de glace. A cet instant ils se séparèrent. La fumée se dissipait peu à peu sur le champ de bataille. Beaucoup de Berserkers étaient mort et seuls quelques Iris avaient survécu. Cependant les mythes, Arès, Eole, et Héra se tenaient comme si rien ne s'était passé. Tout à coup un petit éboulement de caillou attira l'attention des dieux qui virent arriver à eux les guerriers de retour de leur mission. Saga accueillit ce renfort avec soulagement. Resté auprès de Sion il avait tout de même vaincu une dizaine d'adversaire à lui tout seul et il commençait à ressentir de la fatigue. Héra : Nous nous enlisons ici … il faut y mettre un terme … je vais aller vers Athéna. Arès et Eole vous venez avec moi de même que vous les mythes. Sauf toi Ulysse, tu resteras avec les Berserkers et les Iris vous allez écraser ceux-là. Ne me décevez pas !! Ikki : Crois-tu vraiment que nous te laisserons passer ?? Héra : Vous n'avez pas vraiment le choix ! Je vais vous montrer le véritable pouvoir de la reine des dieux !! A ces mots Héra concentre son cosmos rouge flamboyant qui vient fendre les glaces et disperse les combattants au quatre coins de la planète. Seuls les mythes, Arès, Eole et elle-même sont maintenant présents sur la glace. Mais au moment de partir vers le sanctuaire, devant eux se téléporte Sion la tête d'un berserkers à la main. Sion : Héra, je suis un Dieu maintenant, tu ne pensais pas que ton berserker allait m'arrêter bien longtemps ? Héra : Un dieu ? Nous verrons bien … Eole met lui une correction. Eole : Bien mère. Héra : Te voilà avec un adversaire à ta taille … écarte toi à présent... Sion : Pas encore … CRYSTAL WALL !! Le mur de cristal créé par le dieu des morts était très puissant mais la reine des dieux n'eut qu'à augmenter son cosmos pour le détruire et projeter Sion dans les glaces. Elle prit la route vers les douze maisons. Seul Eole était resté. Une fois sa mère éloignée Eole prit la parole. Eole : Alors Dieu des morts ? Tu pensais vraiment t'opposer à la reine des dieux ? Sors de là je sais que malgré sa puissance elle ne t'a pas tué. Sion : Effectivement. Il en faudrait un peu plus pour parvenir à me tuer. Au grand étonnement d'Eole, Sion n'avait strictement rien. Pas même une égratignure. Mais sa toge étaient en lambeau et laissait maintenant paraître l'armure qu'il s'était lui-même forgé dans le monde des morts à partir de son propre sang de Dieu. Elle ressemblait énormément à l'armure d'or du Bélier mais il y avait à la place des cornes du bélier des épaulettes assez grandes avec des cornes au bout (ressemblant aux épaulettes de l'armure du scorpion). Il avait dans le dos à la place de la figure du bélier des ailes comme pour l'armure du sagittaire. Il s'était beaucoup inspiré des armures qu'il avait si souvent réparées. Mais la grande différence c'était que l'armure était désormais d'or blanc !! Il faisait face à Eole avec le sourire du guerrier qui se réveille. Eole en frissonna, lui qui ne s'était jamais battu que contre des mortels peu puissants, il ressentait des doutes et beaucoup d'amertume à avoir quitté l'olympe pour devoir se battre, être blessé et peut être mourir … Car depuis Hadès, tous savaient maintenant que les dieux pouvaient être tué… et cela plus que tout le faisait frémir. Aioros Aioros se releva péniblement mais toujours le sourire aux lèvres. Son armure n'avait pas l'air trop endommagée. Il jeta un regard vers son adversaire. Thésée restait placide. Il n'était pas surpris qu'Aioros puisse se relever malgré son attaque. Thésée : Chevalier, ton courage est grand mais face à moi tu aurais dû rester couché au sol. Aioros : Je ne me coucherai qu'après avoir bouché ce satané puit qui condamne la Terre à brève échéance. Thésée : Tu ne le pourras jamais. Aioros : Qui sait ? Et puis je n'ai pas dit mon dernier mot. Tu es certes un adversaire coriace, mais en enfer j'ai vu pire !! Thésée : L'enfer ? Ne me fait pas rire … je connais mieux l'enfer que quiconque. J'y ai passé tellement de siècles. Aioros : Je connais ta légende. Mais aujourd'hui l'enfer n'est plus et Sion le Dieu des morts veille à présent au repos de tous les hommes. Thésée : Et que veux tu que ça me fasse ? Aioros : Disons que ça pourrait t'éviter d'avoir peur d'aller en enfer et d'accepter ta mort. Thésée à ces mots, se figea. Il était complètement surpris par le chevalier d'or. Non seulement celui-ci avait trouvé la seule peur qu'il n'avait jamais eue mais en plus il semblait sûr de sa victoire. Cependant il reprit très vite son calme. Thésée : Tu as l'air sûr de pouvoir me vaincre on dirait ? Aioros : C'est évident tu n'as pas ta chance face à moi. Thésée (visiblement amusé et intrigué) : Mais qu'est ce qui te fait dire ça ? Aioros : Je le sais car je sers la déesse de la justice. Thésée : Tu es un vrai fou si tu penses que ta foi en ta déesse te permettra de me vaincre. Aioros : Je ne dit pas que je te vaincrai mais tu ne peux gagner face à moi parce que toi tu n'as pas foi en ta déesse. Thésée (irrité) : Comment oses-tu ? Aioros : Je le sens … au fond de toi tu n'aimes pas Héra et c'est la perspective de retourner en enfer qui t'oblige à rester à son service. Thésée : Tu te trompes… je suis fidèle à la reine des dieux qui connaît mieux la valeur des hommes que ta déesse qui est prête à faire la guerre et à sacrifier des être comme toi et moi dans une bataille stérile entre des dieux. Athéna vous demande de vous sacrifier pour sauver des hommes moins bons, moins courageux que vous-même. En vérité elle vous sacrifie pour des mécréants. Héra nous demande de l'aider à purifier la Terre. Aioros : Je pense que ta déesse vous manipule… Athéna saura vaincre. Nous croyons en la justice et dans les hommes. Notre sacrifice vaut le coup. Thésée : Puisqu'il en est ainsi, sacrifie-toi donc … PAR LES SPECTRES DE LUMIERE !! De la main de Thésée sortirent alors une multitude de petits nuages d'énergies. Ils semblaient danser autour d'Aioros avant de foncer sur lui et d'exploser. La puissance dégagée était immense mais Aioros s'étant protégé par une barrière de cosmos repoussa l'assaut. A son tour, croisant les mains autour de son visage, il concentra son cosmos et contre-attaqua. La bulle de cosmos qui l'entourait s'élargit beaucoup avant de s'effondrer sur elle-même. Aioros tenait dans ses mains une lumière qu'il projeta vers Thésée en hurlant : PAR LA RUADE DU CENTAURE !! Lorsque l'attaque parvînt au Mythe elle explosa dans un raz de marée de puissance. Le corps de Thésée fut balayé et son armure dispersée. Encastré dans les gradins de l'arène où ils combattaient Thésée semblait avoir perdu connaissance. Aioros qui se méfiait resta un moment en garde. Puis constatant que son adversaire ne bougeait plus, il entreprit d'aller combler le puit. Au moment même où il se retourna, il sentit rejaillir le cosmos de Thésée derrière lui. Ce dernier se relevait. Son corps portait pas mal de blessures superficielles, de la poussière, et quelques lambeaux de son armure. Seule son épée était intacte et restait dans son fourreau. Thésée : Je t'avais sous-estimé. Tu es vraiment très fort mais je ne me laisserai plus surprendre. Aioros : Arrêtons le combat... tu n'es plus en état de me vaincre désormais. Thésée : Je n'ai pas encore dit mon dernier mot. Se concentrant, il dégageait un drôle de cosmos extrêmement sombre. Ses yeux étaient désormais noirs, et son regard prenait l'allure d'un prédateur assoiffé de sang. Il écarta alors les bras en se préparant à l'attaque. A chacune de ses paumes brillait une sphère d'énergie bleue entourée d'éclairs rouges. La puissance de Thésée n'avait jamais été aussi élevée. Il lança alors les 2 sphères en criant : PAR LES SPHERES D'OPALE !! L'attaque fendit l'air à la vitesse de la lumière et Aioros ne pu l'éviter. Il fut projeté et alla s'enfoncer dans la paroi opposée du gouffre. Le choc entraîna un grondement sourd qui s'amplifia avec l'écho et aurait assourdi n'importe qui. Aioros ne s'en était pas tiré indemne cette fois-ci. Les ailes de son armure s'étaient brisées et il avait plusieurs blessures sur le ventre, les jambes et les bras. Il trouva la force de se dégager de la paroi et retomba lourdement sur le sol. Il avait peine à se redresser. Thésée avançait vers lui d'un pas décidé. Il se mit alors debout et brandit son arc et sa flèche. Aioros : Thésée, la flèche du sagittaire n'a jamais manqué sa cible ! Écarte toi ou tu mourras ! Thésée : Tire et ne me manques pas !! Aioros : Tu as encore le choix … Thésée : PAR LES SPHERES D'OPALE !! Aioros, surpris, décocha sa flèche mais ne parvînt pas à éviter l'attaque. Il était blessé mortellement dans l'abdomen. Quant à la flèche, elle vînt se ficher dans la poitrine de Thésée qui retomba mort sur le sol. Aioros, épuisé, lâcha son arc au sol et gravit en titubant les marches qui le séparaient du temple de Héra. Il leva les yeux au ciel et vit les Centaines d'ouverture qui perforait la paroi du gouffre. Il souffla et puis soudain il se dit " pas la peine d'espérer en sortir… et puis je suis trop faible pour remonter à la surface. J'espère que Dokko a réussi à vaincre le minotaure. Adieu mes amis, Adieu déesse Athéna ". Il fit alors exploser son cosmos juste à côtés du temple de Héra qui s'effondra obturant ainsi le 16ème puit qu'il abritait. Thésée avait ouvert les yeux au moment de l'explosion et dit " chevalier ton courage fut grand… j'ai été aveugle et tu m'as fait voir la vérité que je connaissais au fond de moi … je combattais pour Héra à cause de la peur de la mort. J'espère que le nouveau Dieu saura me pardonner d'avoir tué un homme tel que toi. Pardonne moi … mais désormais je ne peux plus t'aider. " Alors tout le gouffre qui vibrait vînt s'écrouler sur le chevalier d'or et le mythe. |