Prologue


La lueur vacillante de la torche éclairait faiblement le visage encapuchonné d'un homme en noir. Bien que la lune éclaira toute la tour, il gardait sa torche allumée, comme pour se rassurer.
Il descendait des escaliers. Ses pas résonnaient sur les marches en pierres. Il arriva devant une porte en bois sur laquelle était gravée une tête de mort. Il tendit sa torche vers les écritures, mais passa son chemin. Visiblement, ce n'était pas la porte qu'il cherchait. Il continua à descendre les escaliers d'un pas lent. Il arriva devant une seconde porte. La torche se tendit une seconde fois vers les runes gravées sur le bois. L'homme esquissa un sourire sournois, et tourna la poignée en fer rouillé. La porte émit un grincement en s'ouvrant.

- J'y suis enfin. . . murmura l'homme.

Dans la pièce sombre se dressaient des cercueils en pierre. La pièce que l'homme cherchait était probablement la chambre mortuaire des chevaliers. Il s'approcha de d'un des cercueils. Il souffla sur la poussière du couvercle et y lut une inscription. Son sourire s'agrandit, mais son attention fut retenue par un autre cercueil taillé dans du cristal. Il s'approcha prudemment. Le cercueil brillait de mille feux malgré les siècles. Dans celui-ci reposait un homme aux paupières closes. On aurait dit qu'il dormait, mais son teint était pâle, ce qui prouvait qu'il était bien mort. L'homme à la torche le reconnut aussitôt !
Il l'avait cherché depuis des lustres. . . et enfin ! Il le trouvait ! L'occasion était trop bonne. Il parla pour lui même avant de rire macabrement.
Il posa ses mains sur le cercueil qu'il s'éclaira d'une lumière violacée. Celui-ci fondit. Le cadavre tomba de son support mais sa chute ne dura guère longtemps, car il s'accrocha aux épaules de son libérateur. Son visage reprit quelques couleurs, et ses paupières s'ouvrirent. Il était vivant !
L'homme qui l'avait ressuscité se tourna vers les autres tombes et prononça à mi-voix des paroles incompréhensibles. Les couvercles des tombes se craquelèrent un par un et les chevaliers déchus d'autrefois se relevèrent, vêtus de robe blanches grisâtres. L'homme encapuchonné, réjouit, éclata de rire en regardant les chevaliers sortirent et se prosterner devant ses pieds.

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