Chapitre 17 : Le Deusia


NB : Prononcer Déoucia.



" L'inéluctable fait partie de ces réalités qui rappellent aux hommes combien ils sont impuissants devant le destin… "

***

La bataille opposant les chevaliers divins d'Athéna face aux Titans qu'à libérés Loki fait rage. Athéna elle, essaye toujours de retarder le plus possible la libération du Dieu des Loups, au moins jusqu'à ce que ses chevaliers aient pu ramener les sept cristaux détenus par les Titans, seul moyen possible de renfermer Fenris à jamais dans sa prison d'énergie.
Désormais, il restait moins d'une heure avant qu'Athéna ne tombe d'épuisement, et encore deux Titans restaient à abattre.

Canon avait bien tenté d'abattre Atlas, le titan de la Force mais il dut y renoncer et laisser la place à son nouveau frère d'armes Gabriel l'Ange de la Justice. Nos cinq héros, quant à eux les avaient laissés sur place et avaient continué leur chemin en direction du palais de Loki. Il leur fallait toujours aller de l'avant et abattre le maximum d'ennemis pour sauver Athéna.

Ansi, nos cinq amis couraient et avaient en vue leur objectif. Il se dressait devant eux dans toute sa splendeur et chacun des pas qu'ils faisaient les rapprochaient de plus en plus de ce Graal tant convoité mais qui leur apporterait à tous, c'était sûr, de nouvelles blessures. Les chevaliers d'Or leur avaient transmis leurs âmes pour leur permettre de reprendre le combat, et ils devraient s'en montrer dignes…

Alors que tous couraient, Shiryu réfléchissait. Il trouvait le comportement de Seiya étrange. Celui-ci était différent, plus mûr et plus réfléchi dans ses gestes et son attitude. D'ailleurs, il ne disait aucun mot. Et plus étrange encore, alors qu'ils étaient avec Canon et Gabriel, aucun d'eux ne lui avait adressé la parole comme si c'était un étranger qui n'était là que pour sauver les apparences… Mais Shiryu se ressaisit vite et chassa ses pensées de sa tête. Il se dit qu'il valait mieux se concentrer sur la prochaine bataille qui allait suivre et qui serait une fois de plus très dure.

Et puis, l'heure n'était vraiment plus à la réflexion, le Palais de Loki se trouvait maintenant juste devant eux. Cette somptueuse bâtisse décorée d'or fin semblait être en train de les attendre afin de leur montrer que ce lieu sera leur tombeau…

***

Pendant ce temps là, deux champions se faisaient face. Ils pouvaient tous les deux se targuer d'être l'élite des élites, l'un défendait la justice, l'autre le chaos originel dont il était le guerrier.
Ils se fixaient mutuellement alors que Canon agonisait à côté de Gabriel. Aucune échappatoire n'était désormais possible, cette confrontation entre ces deux guerriers était écrite, et pour l'observateur avisé qu'était Canon, le spectacle promettait d'être rude, le perdant verrait son nom à jamais sali, le gagnant serait considéré comme le sauveur de son camp…

Atlas : Enfin te voilà Héros, tu es venu faire face à ton destin…
Gabriel : Qui est de te tuer, Titan…

Et comme un seul, ils se mirent en garde, et poussèrent leurs cosmos au maximum, découvrant instantanément l'intégralité de leur pouvoir à l'adversaire.
Dans un combat entre deux grands chevaliers, avec des millénaires d'expérience, le combat se résume à un combat de force brutale.

Mues par les volontés de leurs porteurs, les armures elles aussi changèrent d'apparence : de nouvelles ailes apparurent dans le dos de Gabriel, de telle sorte à ce qu'il en ait deux paires se juxtaposant parfaitement, son buste se fortifia et l'intégralité de son corps était désormais recouverte… Cet Ange aurait terrifié la plupart des démons…
L'armure d'énergie du Titan apparue dans toute sa splendeur sur son tout puissant porteur. Atlas aussi était désormais complètement protégé par une aura blanche d'une extraordinaire pureté, le combat du dernier titan allait enfin pouvoir commencer…

Gabriel : PAR LE POING DE LA JUSTICE !!!
Atlas : PAR LE DÉFERLEMENT DU CHAOS !!!

Des millions de coups étaient donnés, déchirant l'espace à chaque point de rencontre, la convergence de ces deux types énergies positives et négatives produisait des explosions d'énergies phénoménales, mais aucune des attaques ne donna l'avantage à l'un ou à l'autre des chevaliers, et leur attaque se termina par un formidable coup de poing de Gabriel dans le buste d'Atlas et une attaque similaire de la part d'Atlas qui les repoussa chacun dans leur coin…

Les deux guerriers se regardaient avec un certain sourire, ils n'avaient pas combattu un adversaire de cette trempe depuis longtemps pour des raisons certes différentes.
Canon quant à lui, commençait déjà à comprendre qu'il ne pourrait participer physiquement à cette lutte, et ainsi il se contentait d'observer ce qui se passait sous yeux. Il avait vu que la formidable frappe d'Atlas avait ébréché l'armure de Gabriel et que le poing de Gabriel avait changé pendant un centième de seconde la couleur de l'aura entourant Atlas…

Et à nouveau les deux guerriers s'élançaient au combat. Cette fois ci, ce fut une succession de coup de pieds et de poings de part et d'autre, mais là encore l'égalité était parfaite. Leurs poings se rencontrèrent produisant un choc au niveau de leur cosmos même…

Gabriel : Mais qu'est ce que… ??
Atlas : C'est impossible… !
Gabriel : Nous sommes de force similaire dans ce plan d'existence, comme autrefois, il semblerait…
Atlas : Comme autrefois…
Gabriel : Nous ne pouvons pas nous permettre de rester sur cette égalité, alors combattons-nous… Et cette fois ci à la mort !!!
Atlas : À la mort… Héros !

Le combat repartit alors encore plus impressionnant et l'énergie dégagée était encore plus puissante qu'il y a un instant.
C'est alors que Canon, ce puissant guerrier qui égalait presque en force les guerriers divins d'Athéna en eut le souffle coupé : s'il avait pu tenir tête un minimum face à Atlas, c'était parce que l'esprit d'Uriel était encore présent en lui et qu'il bridait la force du Titan. Mais là, la force qui se dégageait de ces deux guerriers étaient incommensurables…

Lui qui pensait qu'ils avaient déjà repoussé leurs limites, il était loin du compte, et la peur, oui la peur se lisait sur son visage, car le combat qui s'annonçait promettait d'être implacable, et pour la première fois depuis sa longue vie, Canon aurait du s'avouer vaincu s'il avait eu à affronter l'un ou l'autre de ces êtres, car ils n'étaient en rien des hommes : le plus puissant des Anges allait combattre le Titan le plus puissant, sans nul doute au même niveau de puissance que Cronos lui-même.

Dans la main de Gabriel, Gantas son trident, était apparu. Il irradiait d'énergie et une formidable puissance sembla parcourir le corps du chef des Archanges, tandis que dans la main d'Atlas, une lame d'énergie pure était née…
Aucun signe ne trahissait leurs émotions, plus de sourires sur leurs visages, uniquement le regard fixé sur l'ennemi.
Gabriel resta pour l'instant inflexible, sûr de sa force…
Il en était de même pour Atlas, mais tous deux savaient que celui qui sortirait vainqueur de ce combat serait d'une aide précieuse pour son camp…
C'est alors que l'attente laissa d'un coup la place à l'action !!!!

Gabriel : PAR LES MYRIADES DU TONNERRE !!!!

Il s'élança alors dans les airs et dirigea son puissant trident vers Atlas, et des éclairs qui avaient la puissance destructrice des douze chevaliers d'or ne faisant plus qu'un, s'abattirent sur Atlas, qui riposta aussitôt.

Atlas : PAR LA FRAPPE DU CHAOS !!!!

Et d'un puissant mouvement de bras, il frappa en direction de Gabriel.
Canon observait avec attention ce qui se passait : il s'était petit à petit éloigné du lieu du combat pour bénéficier de la protection d'un pilier, maigre protection si tant est que ça puisse en être une…
Il ne revenait pas de ce qu'il voyait : l'attaque d'Atlas avait simplement réduit à néant l'attaque de Gabriel à moins que…. C'était un leurre !!!
Gabriel avait réapparu derrière Atlas et avait projeté une de ses plus puissantes attaques contre le Titan.

Gabriel : PAR L'ÉCLAIR DE ZEUS !!!!

Et comme un seul, son trident se transforma en braise écarlate et alla frapper telle une flèche de lumière à la puissance illimitée, le titan de la Force Atlas.
Le choc entre les deux armes fut apocalyptique : pendant une seconde qui ressemblait à une éternité, l'espace sembla figé en ce point, puis, ce fut le chaos… Canon se fit aspirer dans un tourbillon d'énergie, puis ce fut le néant : il sombra dans l'inconscience.

De ce néant, car le lieu de l'affrontement était tout simplement détruit, il ne restait rien, à part des montagnes de cendres et de gravats…
Pourtant, deux hommes étaient toujours présents : l'un blessé, tient une épée irradiant de mille feux, et l'autre sans arme, se tient en garde, mais dans ses yeux, l'incompréhension est plus que jamais présente.

Gabriel : Comment as-tu fait pour survivre à cette attaque ? C'est impossible…
Atlas : Tu as réussi à toucher mon bras, moi, mon attaque te détruira complètement… PAR LES TOURBILLONS DU CHAOS !!!!!

Et autour de Gabriel, des tourbillons apparurent l'encerclant peu à peu… Il n'avait aucun moyen de les esquiver, ils se rapprochaient, se rapprochaient, et lorsqu'il serait au cœur de ceux-ci, il serait brisé……

Atlas : Ah ! Ah ! Ah ! Tu n'aurais jamais dû faire cette attaque, désormais sans trident, tu es une proie facile…

Et les tourbillons se rapprochaient encore et encore…
Et Gabriel ne bougeait toujours pas…
Et au moment où Atlas était sûr d'avoir remporter la victoire, au centre des tourbillons, explosa un formidable cosmos, qui mis un terme à l'attaque du Titan.

Atlas : Imaginatif pour un Archange… À mon tour d'utiliser mon attaque ultime, puisque tu m'y obliges… QUE LE CATACLYSME INFERNAL T'EMPORTE DANS LES VOIES DU NÉANT !!!!!!!!!!!!!!!!

Alors que cette masse d'énergie négative avançait vers lui à une vitesse incalculable, Gabriel ne se posa pas de questions. Il se jeta délibérément sur cette énergie, et la collision fut terrible. Après plusieurs minutes, et alors que la destruction les entourait, on pouvait apercevoir deux guerriers s'affrontant. L'un se tenant le bras gauche, l'autre le droit, deux guerriers qui se fixaient intensément…

L'un comme l'autre savait que le combat ne faisait que commencer…
L'un comme l'autre savait aussi que la seule issue possible était… La mort…

***

Un observateur attentif examinait avec attention ce qui se passait, mais il n'était nullement inquiet, car il se trouvait bien loin de ce lieu. Il observait ce combat uniquement dans le but de constater la valeur de ces deux guerriers. Des rumeurs faisaient état de certains " pouvoirs " qui leurs seraient propres, d'une sorte de technique leur permettant d'augmenter leur force, mais qui n'avait jamais vraiment été testée faute d'adversaire intéressant.

Fenris, car il s'agissait bien du dieu des Loups, s'interrogeait : sa force de combat était à un point exceptionnelle qu'il ne pensait pas que l'on puisse un jour la surpasser…
Il était d'un niveau supérieur à des Dieux majeurs, il disposait d'une férocité sans égale, d'une ardeur combative que les dieux ne possédaient pas, mais pourtant, un pressentiment lui intimait l'ordre d'étudier ces deux guerriers, car finalement un Titan restait un simple guerrier, puissant certes, mais seulement un guerrier…
Enfin ce combat s'annonçait captivant, mais il ne savait pas encore jusqu'à quel point…

Il se rendit alors compte que le combat avait cessé depuis quelques instants, mais ce qu'il sentit venant d'Atlas le fit frémir…
Il sentit ce qu'il n'avait pas ressenti depuis bien longtemps : un frisson le long de son cosmos lui-même…
Quelque chose se réveillait chez Atlas, quelque chose de terrible…
Non ce n'était pas possible, personne ne pouvait…
Il devait se tromper, à moins que…

***

Et comme un seul, s'échappaient désormais autour d'Atlas des volutes d'énergie pure, une énergie qui dégageait une puissance sans borne. Atlas le Titan était quelque chose d'autre car désormais il avait atteint un autre stade de puissance…

Atlas : Ce que tu sens se dégager de moi Héros, c'est le Deusia, le stade d'achèvement le plus puissant pour un Titan, la puissance à l'état brut. C'est celle que les dieux ont abandonnée pour justement devenir des Dieux. Ils ont rejeté cette force qui vient du fond de l'âme elle-même, et qui transforme ma puissance en omnipotence… Est-ce que tu la ressens ? Elle est là, tout autour de toi, elle s'attaque à la réalité même qui m'entoure, et me transforme petit à petit. Regarde, elle s'attaque déjà à ton armure, la toute puissante armure du chef des Anges. Je n'ai jamais vraiment réussi à tester cette puissance, et même toi je ne pense pas que tu en sois digne, mais de toute façon, je m'attaquerais par la suite aux Dieux eux-mêmes. Ils ne pourront rien contre moi, et avec toute cette puissance, je les écraserais…

***

Fenris étais surpris, non pas qu'il ait vraiment peur, mais il était surpris…
Un être vivant possédait la technique du Deusia, c'était impressionnant, et c'était dangereux, très dangereux… Les dieux ont abandonné cette technique pour la simple raison qu'elle s'attaque à toute chose, et même à la réalité qui entourait celui qui la possédait.
Comment Gabriel allait-il faire pour vaincre ce guerrier ?

Mais un évènement allait interrompre le fil de ses pensées, car un autre bouleversement se produisit, un bouleversement qui cette fois fut ressenti dans tous les recoins de l'univers et par tous les chevaliers de la galaxie…
Désormais allaient s'affronter deux guerriers qui possédaient le Deusia…

***

Atlas : Comment est-ce possible… ?? Cette aura ?? Et cette puissance ?? Tu possèderais aussi le Deusia Héros ???

Gabriel : Il est dit parmi les chevaliers de Zeus que lorsque le moment d'affronter la fin absolue est proche, l'énergie ultime propre au plus grand des guerriers se réveille toujours en lui. Cette énergie je la possède depuis longtemps en moi, mais on m'avait interdit de l'utiliser jusqu'au moment où l'adversaire qui s'en monterait digne apparaîtrait… Je pense que ce moment est enfin arrivé. Cet adversaire si terrible, je l'ai en face de moi à présent…

Et déjà les deux forces antagonistes comme mues par une volonté propre s'entrechoquaient, s'attaquant à la réalité et en tout cas créant de part leur nature une coupure autour des deux guerriers. Un autre univers s'ouvrit alors et les deux adversaires s'y engouffrèrent…
Leur duel se ferait ainsi à l'insu de tous, dans une dimension à part, car ce sera de loin le plus grand combat que l'univers lui-même n'ait jamais vu…

***

Fenris quant à lui ne cessait de s'interroger, il avait été rejeté par quelque chose de plus puissant que lui, une vague d'énergie avait coupé son lien avec le combat, décidément, ses plans se compliquaient, mais de toute façon pour le moment il avait à faire…

***

L'espace dans lequel ils évoluaient était coupé du reste de l'existence, aucune vie n'y sévissait, juste le chaos universel le plus complet… Rien ne subsistait, excepté peut-être une odeur de mort….

Atlas : Enfin, la fin s'annonce guerrier, pour toi comme pour moi, et tu le sais aussi bien que moi… Cependant, il y a encore une chose qui me tient à cœur : j'aimerais tester mes pouvoirs et par la même les tiens…

Gabriel : On parle de toi comme d'un fou assoiffé de sang, mais tu es brillant, bien plus que je ne l'aurais cru. Tu as compris qu'aucun de nous ne pouvait gagner…

Atlas : Ainsi en va de la vie d'un guerrier, car il est une règle immuable, lorsque deux guerriers de forces égales et d'égale finesse s'affrontent, seule la mort peut réellement triompher, quelque soit la force de ces guerriers… Et tu as démontré cette loi lorsque nous nous sommes battus : ta force vaut la mienne… Je ne peux donc rien espérer puisque nous possédons la même surpuissance… Enfin… Cela ne changera rien… Mais comme je te l'ai dit, je veux tester mes forces…

Et comme un seul, leurs cosmos explosèrent, quoique exploser paraisse être un bien faible mot. Leur puissance semblait infinie à un point tel que la résistance de la dimension s'en trouva affaiblie…
Imaginez deux lions devant se contenter d'un petit jardin….
Toutes leurs capacités étaient modifiées, leurs perceptions, leurs forces physiques, leurs capacités d'anticipation, en clair leur réalité même avait changé. Ils voyaient le monde d'un autre œil, d'un œil guerrier, rien et vraiment rien ne pouvait désormais les empêcher de combattre, pas même les dieux… (et au sens propre du terme)

Et le combat commença…
Pendant deux longs millionièmes de seconde, seules leurs énergies respectives étaient en contact, produisant des distorsions de la réalité, et entraînant des micro-explosions nucléaires, puis, lorsque leurs poings s'entrechoquèrent, l'espace et le temps furent réduits en poussière, et un trou noir se développait, car telle était la puissance de ces guerriers, dont la force était infinie et dont l'envie de vaincre avait été dictée par le destin.

Si ces deux êtres ne s'étaient pas rencontrés, qui sait ce qu'ils auraient pu accomplir…
Le combat pouvait durer éternellement tout comme il pouvait durer une fraction de seconde, mais cela n'avait aucune importance : la force dégagée serait de toute façon apocalyptique.
Puis d'un seul coup, leurs armures respectives, où tout du moins ce qui leur restait explosèrent…

Atlas : Le seuil de résistance de la réalité dans cette dimension est atteint… Mon armure qui était censée être indestructible a pourtant explosé… Nos cosmos réunis réussissent même à perturber nos capacités… Cela ne peut vouloir dire qu'une chose : la réalité va se refermer sur elle-même pour ensuite disparaître et ce sera la fin, même pour nous…

Gabriel : Que penses-tu alors d'en finir en une seule attaque ?
Atlas : Ce serait l'apothéose Héros…

Et, à cet instant précis tous ressentirent la formidable explosion d'énergie qui allait précéder le Big-bang.

Gabriel : ARCHANGEL'S DEUSIA'S EXPIATION !!!!!!

Et de ses deux bras en croix, une fabuleuse décharge d'énergie se dégagea. Une décharge qui à elle seule aurait détruit tout le Sanctuaire d'Athéna et le Sanctuaire Sous-Marin réunis, avec tous les êtres vivants qui y auraient séjourné…
C'était tout simplement l'attaque la plus puissante que Gabriel n'avait jamais pu imaginer : Une attaque parfaite, elle allait annihiler son ennemi, mais malheureusement, elle l'annihilerait par la même occasion, car elle se concentrait uniquement sur l'attaque, et le vidait de la totalité de son énergie…

Atlas : TITAN'S DEUSIA'S WRATH!!!!!

Deux énormes poings se précipitèrent directement sur Gabriel, d'une force inouïe…

Si Cronos avait pu les observer, il aurait constaté qu'ils auraient pu soulever la Terre entière, mais là, ils avaient un seul but : tuer…
Si les attaques s'étaient entrechoquées, il y aurait eu destruction complète non seulement de cette dimension mais de plusieurs autres autour de celle ci, mais les attaques se contentèrent de frapper les deux hommes les plus puissants de l'univers…

Et leur fin se répandit partout dans les dimensions…
En quelques minutes étaient nés et morts les êtres les plus puissants de la galaxie…

***

L'explosion se fit sentir par delà les dimensions, et ainsi, enfermé dans sa prison, un Dieu se réjouissait vraiment de l'issue de ce combat…
Il se rappela alors un principe simple : lorsqu'une équation est équilibrée de chaque côté, une simplification rapide peut alors résoudre le problème…
Décidément, les choses se combinaient à la perfection…

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Cette fiction est copyright Gilles Sery et Imran Akhoun.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.