Chapitre 8 : L'union fait la force


Albérich :

Je détestais attendre, c'est pourquoi je passai à l'attaque le premier. Je dégainai mon épée de feu et me ruai sur mon adversaire. Celui-ci fût surpris de me voir armé, mais ne se démonta pas :

- Je croyais que les chevaliers n'avaient pas le droit aux armes... me dit-il.
- Exact... mais je suis un guerrier divin, donc... lui répondis-je en lui assénant un violent coup qui le fit tomber à terre. C'est le moment, pensai-je :
- Que le Cercueil d'Améthyste se referme sur toi !

Et alors que je pensais le voir prisonnier de mon attaque, je le vis indemne et toujours libre !

- Comment as-tu fait ? lui demandais-je, plus par curiosité que par inquiétude.

J'ai toujours été sûr de moi et c'est peut être ce qui me perdra un jour, comme ça m'avait perdu face à Shiryu.

- C'est facile Albérich, me répondit Alcor, j'ai simplement dressé mon mur de protection. Tu vas subir à ton tour mon attaque : Extrême Tentation !


Dohko :

Je me retrouvais face à deux Berserkers. Comment allais-je me sortir de là ?

- Tu n'as pas de chance chevalier, face à un ennemi tu aurais peut être pu t'en sortir, mais contre Véga et moi tu n'as aucune chance... Ahahaha...! me lança Staros.
- Meurt ! Intervint Slayne. Privation Eternelle !
- Dard Empoisonné ! continua Staros

Que m'arrivait-il ? Je ne pouvais plus bouger... Soudain un engourdissement commença à m'envahir et je tombai au sol. Il fallait me relever ! Visiblement, il faudrait me battre contre les deux ensemble. Mais comment faire ? Si Slayne pouvait me paralyser de cette façon, jamais je ne pourrai éviter les coups de son acolyte...
Je décidai donc de me concentrer sur le premier afin d'être libre de mes mouvements pour affronter le deuxième.
J'intensifiai mes cosmos et me relevai difficilement au grand étonnement des Berserkers.

- Je ne pensais pas que tu te relèverais... me dit Staros.
- Par les 100 Dragons de Rozan ! criai-je en direction de Slayne.

Celui-ci fut surpris par la puissance de mon coup et tomba à terre... Hélas, il se releva presque aussitôt.


Shiryu :

Il fallait que j'abatte mon ennemi pour aller aider Dohko qui faisait face à deux adversaires.

- A nous, chevalier du Dragon, voyons voir ce que tu vaux... me lança Parn.

Et avant que je réagisse, il me cribla de coups. Profitant de quelques secondes de répit, je contre-attaquai et me mis à le frapper à mon tour.
Soudain, il prit une étrange position et lança :

- Eblouissement Suprême !

Que se passait-il ? Quelle était cette lumière ? Je mis mon bras devant mes yeux, mais il était trop tard... A nouveau ceux-ci me faisaient défaut et je me retrouvais aveugle.

- Voyons voir ce que tu peux faire dans le noir Shiryu... me dit Parn.
- Tu vas être étonné... lui répondis-je ironique. Par la Colère du Dragon !

Mon attaque l'atteignit de plein fouet.

- Comment as-tu fait ? me demanda t-il.
- J'ai perdu la vue tellement de fois lors des précédentes batailles, qu'aujourd'hui ce n'est plus un handicap pour moi... lui expliquai-je.
- Soit... je t'ai sous-estimé, continua t-il. Mais malheureusement pour toi, tu vas subir ma plus puissante attaque : Poussière d'Etoiles !

Il me semblait que des milliards de lames de rasoirs me touchaient et entaillaient ma peau. Même mon armure ne put résister et commença à tomber en morceaux... Je me vidais de mon sang peu à peu et m'écroulai par terre.


Albérich :

Il me sembla apercevoir une silhouette devant moi.

- Qui es-tu ? demandai-je
- Je suis ton sauveur... me répondit cette ombre.
- Et bien dans ce cas, je n'ai pas besoin de toi puisque je ne suis pas en danger...
- Crois tu ? Crois-tu vraiment que ce n'est pas dangereux de te battre contre ta nature ?

Que voulait-il dire par là ? Je ne comprenais pas, ou plutôt je ne voulais pas comprendre.

- Je vois que tu sais de quoi je parle, Albérich de Mégrez, guerrier divin de Delta.
- Comment sais-tu qui je suis ? Montre-toi...

Et là, la silhouette sortit de l'ombre... Je me trouvais face à Arès...

- Je sais tout de toi, me dit-il, tu es foncièrement mauvais, tu n'as rien à faire dans les rangs d'Athéna ! Rejoint plutôt mes armées...

Il avait raison... J'avais fait le mal pour prendre le pouvoir et j'avais aimé ça ! Tout d'un coup je me rappelai des paroles qu'Angelo m'avait dites... et je pensai à Marine...
Je m'avançai alors vers Arès et au lieu de m'incliner comme il s'y attendait sûrement, je le frappai en plein coeur avec mon épée.
Je me retrouvai alors sur la tour d'Isengard, mon épée fichée dans le coeur d'Alcor...

- Pourquoi... me demanda t-il avant de mourir.
- Parce que j'ai décidé de sauver la seconde chance qui m'est offerte... lui répondis-je.

Je me tournai alors vers mes compagnons pour voir lequel des deux avait le plus besoin d'un coup de main.


Dohko :

- Tu vas me payer ça ! hurla Slayne : Suprême Défaite !

Un coup d'une violence inouïe me percuta et fit voler mon armure en éclats. Comment était-ce possible ?

- Ahahaha... Et bien je crois que je vais te laisser achever notre ami, dit Staros à son ami.
- Comme tu veux... répondit celui-ci. De toute façon, je n'en ai plus pour très longtemps.

Incroyable ! Ils venaient de faire exactement ce que j'espérais de puis le début de notre combat...

- Suprême Défaite ! s'exclama à nouveau Slayne.

L'effet de surprise ne marchait plus, c'est pourquoi je pus facilement parer son attaque.

- Comment as-tu fait ? me demanda t-il.
- La même attaque ne marche pas deux fois sur un chevalier... lui répondis-je.

J'intensifiais alors mon cosmos à son maximum et lançai :

- Par les Cent Dragons Suprêmes de Rozan !

Slayne tomba mort quelques mètres plus loin, mais l'énergie que mon coup m'avait demandé avaient épuisé mes dernières forces. Je tombai à mon tour, mais au moment où Staros lançait son attaque sur moi, je sentis quelqu'un s'interposer... Albérich... Puis je perdis connaissance.


Shiryu :

Je me relevai tant bien que mal... il n'était pas question d'abandonner maintenant. Je sentis qu'Albérich avait vaincu son adversaire. Je devais faire comme lui, je devais vaincre ! Je sublimai ma cosmo-énergie et le dragon apparut sur mon dos... Je mourrais peut-être, mais je ne serai pas seul. Parn viendrait avec moi !

- C'est la fin pour toi... lui dis-je.
- Ahaha ! Que comptes tu faire alors que tu tiens à peine debout ? Subit encore une fois ma Poussière d'Etoiles !
- Que la Fureur du Dragon t'emporte ! criai-je.

Il mourut sur le coup.
Malheureusement, j'avais reçu son coup sans protection et la vie s'échappait de mon corps en même temps que mon sang.
Alors que j'allais me laisser aller dans les bras de la Mort, je vis Albérich sauver mon maître... Je ne pouvais pas mourir, pas maintenant... Il fallait que j'aille l'aider...


Albérich :

Il ne restait plus que Staros à abattre, tous les autres étaient morts. Je voyais Shiryu se diriger vers nous plus mort que vif, mais avec une détermination qui, elle, n'avait pas faibli. Il vint se placer à mes côtés.

- En unissant nos forces, nous le vaincrons facilement... me dit-il.
- C'est ce que tu crois chevalier... le coupa Staros. Dard Empoisonné ! Shiryu et moi joignîmes nos mains et enflammâmes notre cosmos au même instant : - Que les Esprits des Dragons Blancs te foudroient !

Nous avions réussi... mais Shiryu s'affaissa au sol après ce dernier effort.
Je le pris sur mon dos et sautai dans le vide.

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Cette fiction est copyright Gwenaëlle Lancon.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.