Chapitre 11 : Le Sacre


Athéna et Shina se matérialisèrent dans un endroit sombre. D'une simple impulsion de son cosmos divin, Athéna alluma des torches. Shina scruta les lieux. Athéna l'avait conduite dans un couloir taillé à même la roche. La déesse commença à avancer et Shina la suivit.

Shina : Où sommes nous ?
Athéna : Nous sommes dans un tombeau.
Shina : Un tombeau ?
Athéna : C'est celui de ton prédécesseur, le plus grand chevalier de tout les temps. Si je t'ai conduite dans cet endroit c'est parce que c'est là que reposent les objets symboles de ton futur pouvoir sur mon armée.
Shina : Est ce que le Sanctuaire a d'autres tombeaux de la sorte ?
Athéna : Nous ne sommes plus au Sanctuaire, mais dans une région d'Italie. Je crois qu'elle se nomme la Toscane à présent.
Shina (en s'arrêtant) : La Toscane ?
Athéna : Quelque chose ne va pas chevalier ?
Shina : Ce n'est rien, j'étais juste surprise. Il y a longtemps que je ne me suis pas retrouvée aussi près de chez moi. Je suis née dans cette région vous savez.
Athéna : Voilà qui est intéressant. Continuons, nous sommes presque arrivées.

Athéna et Shina reprirent leur route. Elles arrivèrent dans une salle ronde au centre de laquelle trônait un sarcophage en or massif.

Athéna : C'est la dernière demeure de Tarquin, le premier chevalier d'or d'Ophiucus.
Shina : Quel genre de chevalier était il ?
Athéna : Il était différent des autres chevaliers de l'époque. C'est peut être pour ça que lui seul a pu porter cette armure.
Shina : Que voulez vous dire par "différent" ?
Athéna : Comme tu le sais, tous les chevaliers obtiennent leurs armures au plus tard à l'âge de l'adolescence. Et bien lui avait déjà vingt ans quand il se mit à mon service. Ce fut aussi le premier chevalier à n'être ni grec ni muvien.
Shina : Quel était sa nationalité ?
Athéna : Il venait d'Etrurie, et les relations entre grecs et étrusques n'ont jamais été chaleureuses. Quand il est venu au Sanctuaire, les gardes l'empêchèrent de rentrer. Par chance Moo, le premier chevalier du Bélier, repéra sa cosmoénergie et ordonna qu'on le laisse passer. Il l'escorta ensuite jusqu'à mon temple pour que je l'accepte comme chevalier. A partir de la sixième maison, Tarquin a commencé à se sentir mal. Il ne le savait pas encore mais il recevait l'appel de la treizième armure d'or. Quand il est arrivé en face de moi il s'est écroulé et fut parcouru de spasme. Comme toi lorsque j'ai libéré ton cosmos. C'est alors que l'armure d'or d'Ophiucus est apparue et l'a recouvert. Je dois bien avouer que j'étais assez surprise de voir que l'armure que je destinais au chef de mon armé choisisse un étranger. Mais elle a bien fait, Tarquin était un chevalier fidèle et un leader né. C'est lui qui a mené l'assaut contre le Sanctuaire de Poséidon lors de la première guerre sainte. Il s'est lui même occupé de l'ébranleur de sol. Il avait réussi à développer un arcane capable de toucher un dieu. Une fois suffisamment affaibli, j'enfermai mon oncle dans une urne. Une fois la paix revenue, il géra le Sanctuaire à mes cotés. C'est lui qui m'a conseillé d'éparpiller les armures sacrées à travers le monde. C'est lui qui, sachant que son armure ne trouverait pas toujours preneur, instaura l'ordre des Grands Popes en choisissant un successeur parmi les chevaliers d'ors. Enfin c'est lui qui décida de maquiller l'armure en argent afin de ne pas la laisser sans propriétaire. Il a toujours été de bons conseils. Avec le temps je me suis mise à le considérer comme un ami et même plus ; mais ça n'a jamais été réciproque. Pour lui je ne suis que la déesse qu'il a juré de servir et protéger.
Shina : À vous entendre on croirait qu'il est toujours vivant.
Une voix : Mais je suis toujours en vie.

Shina sursauta. La voix sortait du sarcophage. Celui-ci s'ouvrit et un homme affublé d'un masque doré aux orbites rouges en sortit. Il tenait à la main un sceptre doré en forme de serpent.

Athéna : Je suis contente de te revoir Tarquin.

Tarquin s'agenouilla.

Tarquin : Tout le plaisir est pour moi déesse Athéna.
Athéna : Relève toi Tarquin. Tu ne fais plus parti de mes chevaliers, tu n'as pas à me rendre hommage.
Tarquin (en se relevant) : Les vieilles habitudes ont la vie dure Athéna.
Shina (à Tarquin) : Comment pouvez vous être encore de ce monde ?
Tarquin (à Shina) : Mais vous êtes une femme !
Tarquin + Shina : Déesse Athéna, pouvez-vous m'expliquer ce qui se passe ?
Athéna : Je vais vous donner les explications que vous demandez. Shina, si tu as devant toi un homme sensé être mort depuis plusieurs siècles, c'est que je l'ai châtié en lui retirant le droit de mourir. C'est d'ailleurs l'une des rares choses dont je ne puis me vanter.
Shina : Mais pourquoi ? Vous m'avez dit vous même qu'il était le meilleur des chevaliers.
Athéna : Il y avait un sujet dont Tarquin et moi débattions souvent, la place des femmes dans ma chevalerie. J'étais farouchement contre, intimement convaincu que la place d'une femme était au foyer et non sur un champ de bataille. Régulièrement Tarquin essayait de me faire changer d'avis avec moult arguments convaincants que je rejetais avec une mauvaise fois qui me fait encore rougir de honte. Un jour il fit une plaidoirie pour sa cause tellement brillante que je faillis lui donner raison. Malheureusement, mon orgueil de déesse reprit le dessus et je le chassais violemment de ma vue. Après m'être calmée, je décidais de m'excuser auprès de lui car déesse ou non ma conduite avait été inqualifiable. Je surpris alors une conversation qu'il avait avec sa femme dans laquelle il faisait étalage de tout ce qu'il me reprochait. Sous le coup de la colère je le punis en lui donnant la vie éternelle. Il fut alors condamné à survivre à tous ses descendants. Bien sur je me suis rendue compte que j'avais dépassé la mesure, mais le mal était fait. On ne peut revenir sur une décision divine. Après cet acte malheureux je décidais de quitter mon corps d'origine et de participer aux prochaines guerres par le biais d'hôtesses humaines que je guiderai sans les contrôler. J'avais entre-temps tout fait pour rendre sa peine plus légère à Tarquin. Je fit bâtir ce caveau et demandais aux alchimistes de Mu de construire une chambre de stase afin qu'il passe sa vie en léthargie en attendant quelqu'un capable de le libérer. C'est ce caisson que tu as pris pour un cercueil.
Shina : Et c'est moi qui aurais ce pouvoir ?
Athéna : Exactement, mais chaque chose en son temps. Je vais à présent dire à Tarquin pourquoi les femmes sont à présent acceptées dans ma chevalerie. Tarquin, cela ne fait que mille cinq cents ans que les femmes ont le droit de revêtir les armures sacrées. Si mon hôtesse et moi avons pris cette décision c'est que nous avions été mises devant le fait accompli. A cette époque le Grand Pope se nommait Oscar, c'était l'ancien chevalier des Poissons. De tous les éducateurs que mes vaisseaux humains avaient reçus, il était celui qui la comprenait le mieux. Quand Hélène fut en âge de prendre le pouvoir, nous remarquâmes qu'Oscar avait pris de l'embonpoint. Quelques semaines plus tard, alertées par des cris de douleur, nous entrions dans ses appartements. Oscar était en train d'accoucher. Nous décidâmes de l'aider à se libérer. Elle mit au monde un garçon qu'elle nomma Camille. Sur le coup nous trouvâmes cela étrange car pour nous c'était un nom de fille. Après qu'elle se fut reposée, nous l'interrogeâmes. Elle nous raconta alors qu'elle était la dernière d'une famille de huit filles. Son père, un ancien chevalier, voulant que sa famille continue de me servir lui donna un nom masculin et l'éduqua comme un homme. Les seules personnes au courant furent le précédent Pope et le père de lenfant Marco de la Balance. Pour la première fois mon hôtesse et moi-même avons eu une discussion. Pour Hélène, Oscar était la preuve que les femmes pouvaient faire de très bons chevaliers. Pour moi c'était aussi la preuve qu'elles pouvaient être indisponibles pendant un certain temps. Nous avons donc fait un compromis, nous acceptions que les femmes entrent dans la chevalerie sous certaines conditions. Cependant Oscar ne fut jamais reconnue comme la première femme chevalier, le secret demeura gardé même après sa mort. Tarquin : Je vois. Qu'est devenu Camille ?
Athéna : Il fût un excellent chevalier du Taureau. Il mena mes troupes contre l'armée de Némésis. Ce fut la bataille la plus courte à laquelle j'ai assisté. Mais assez parlé du passé, parlons de l'avenir, de ton avenir. Je te présente ton successeur, Shina Kido.
Tarquin (à Shina) : Je suis très honoré de vous rencontrer.
Shina : Tout l'honneur est pour moi.
Tarquin : Puis je poser une question indiscrète ?
Shina : Bien sur, mais je ne vous promets pas d'y répondre.
Tarquin : Qu'est il arrivé à votre visage pour que vous portiez un masque ?
Shina : Toutes les femmes chevaliers portent un masque. C'est le symbole de leur renoncement à leur féminité. Si une femme se fait voir sans son masque par un homme, elle n'a que deux solutions, le tuer ou l'épouser. Et je vous préviens je suis déjà mariée.
Tarquin : Voilà qui est fort intéressant. Me serait il possible de voir votre visage ?
Shina : Je viens de vous dire que si vous me voyez à visage découvert je serai dans l'obligation de vous tuer.
Tarquin : Mais j'y compte bien, c'est d'ailleurs pour ça que vous êtes là.
Shina : Comment ?
Tarquin : La seule façon pour moi de trouver le repos éternel est de me faire tuer. Hors vous seule en avez la force. Sans l'armure il faudrait trois chevaliers d'or pour me terrasser, et à la condition qu'ils utilisent l'attaque de l'ombre.
Shina : Ce qui les radierait de l'ordre. Je serais donc aussi puissante que trois chevaliers d'or ?
Tarquin : Avec l'armure vous faites jeu égal avec les douze réunis. Et encore pour venir à bout de vous ils devraient tous utiliser l'arcane interdit en même temps.
Shina : Mais comment cette armure peut elle être aussi puissante ?
Athéna (à Shina) : Cette armure est la seule qui représente ouvertement un dieu. Il coule en elle une essence divine. En plus des matériaux habituels pour la créer, il y fut ajouté un des cheveux de mon corps d'origine.
Shina : Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions Athéna.

Shina retira son masque et se mit en garde. En enflammant son cosmos elle fut grisée par sa propre puissance. Elle sentait sa supériorité par rapport aux autres chevaliers d'or, instinctivement elle savait que son septième sens était le plus puissant de toute la chevalerie et que seuls les chevaliers divins la dépassaient grâce au neuvième sens qu'ils avaient entr'aperçu il y a quinze années de cela.

Shina : Tarquin ! Je vais mettre fin à ton tourment. Thunder Claws !

Tarquin fut soulevé du sol par la puissance de l'attaque. Il retomba lourdement ventre à terre et son masque le quitta sous le choc. Alors que Shina s'apprêtait à remettre le sien, Tarquin se releva avec aisance. Shina put enfin voir à quoi ressemblait le mythique chevalier. Elle fut subjuguée par la beauté de ce dernier. Son visage était le symbole de la perfection. Mais la surprise passée, Shina finit par le trouver simplement mignon. Son coeur était déjà pris par Shun et aucun autre homme ne l'aurait.

Tarquin (à Shina) : Je reconnais que votre attaque m'a pris de court. Je ne m'attendais pas ce que vous utilisiez cet arcane. Mais comme vous le savez, une même technique ne marche jamais deux fois sur un chevalier.
Shina : Vous aviez déjà subi cette attaque ?
Tarquin (souriant) : Mieux que ça, c'est moi qui l'ai créée. Je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un l'utilise encore après tout ce temps. Elle a cependant perdu de sa superbe. Si vous le souhaitez je peux vous apprendre à la maîtriser à la perfection.
Shina : Serait ce la fameuse attaque qui peut atteindre un dieu ?
Tarquin : Bien sur que non, mais si je veux mourir de votre main il me faudra vous l'enseigner.
Shina : Considérez moi comme votre disciple.
Tarquin : Bien, alors commençons.



Dans le temple d'Athéna.

Sakura regardait émerveillée la chambre qui lui avait été allouée. Elle était largement deux fois plus grande que celle qu'elle avait au Japon et possédait une petite salle de bain. Mais le comble du luxe pour elle c'était l'isolation sonore qui lui permettrait enfin de dormir sur ses deux oreilles toutes les nuits.

Shun : Ça change de notre petite maison hein ?
Sakura : Ça me fait presque peur. Pour un peu je préférerais la masure près de la tombe de Cassios.
Shun : L'important c'est que nous gardions le goût des choses simples.
La servante : Veuillez m'excuser, mais je dois vous conduire au coliséum, Athéna a prévu de faire une annonce pour tous les résidants du Sanctuaire et vous y êtes conviés.
Shun : Nous vous suivons.



Tarquin tomba au sol un sourire aux lèvres, la vie venait enfin de le quitter. Sa poitrine était trouée au niveau du coeur. Cependant, aucune goutte de sang ne coulait. L'attaque qui avait perforé sa poitrine avait en même temps cautérisé la plaie. Tel était la puissance de cet arcane.
Athéna s'approcha du corps et lui ferma les yeux. Elle le prit ensuite dans les bras et le déposa dans la chambre de stase qui serait à présent son cercueil. Avant de refermer le couvercle elle le regarda une dernière fois tendrement.

Athéna (à Shina) : Regarde s'il est beau ! Ne dirait on point qu'il dort ?
Shina : Athéna ? Est ce que vous l'aimiez ?
Athéna : Je l'aimais certes, mais comme une soeur aime son frère. (à Tarquin) Fais de beaux rêves mon superbe chevalier.

Athéna referma le sarcophage et scella en le touchant avec le Niké. Elle ramassa ensuite le masque et le sceptre de Tarquin et les tendit à Shina. Le chevalier d'Ophiucus mis son nouveau symbole facial, mais celui-ci ne disait pas "je ne suis plus une femme" mais "je suis votre chef". Quand elle saisit le sceptre, ce dernier à sa grande surprise se lova autour de son bras. Shina ne cessait d'être étonnée par les pouvoirs insoupçonnés de cette armure qu'elle avait portée durant tant d'années.

Athéna : Il est temps de rentrer au Sanctuaire à présent.
Shina : Attendez un instant Athéna, j'aurais une question à poser au sujet de mon armure.
Athéna : Très bien, je t'écoute.
Shina : Qu'elle besoin aviez vous de créer une protection aussi puissante ?
Athéna : La réponse est toute simple, c'était pour me prémunir d'éventuelles rébellions au sein même des chevaliers d'or. Car si un renégat peut réussir à pervertir quelques uns de mes plus puissants protecteurs, il lui serait impossible de rassembler autour de lui tout l'écliptique. C'est pourquoi j'ai fait construire cette armure qui ne peut être détruite que par tous les chevaliers d'or réunis.
Shina : Je vois, dommage que Tarquin fut le seul qui l’ait portée sous sa réelle forme avant moi.
Athéna : C'est vrai, mais heureusement pour moi la crainte et le respect qu'il inspirait aux autres chevaliers se sont transmis à ses descendants. Et il y a toujours eu quelqu'un de sa lignée parmi mes chevaliers d'or. Et quand deux frères entraient à mon service, tandis que l'aîné devenait chevalier d'or, le cadet obtenait toujours l'armure d'Ophiucus sous sa forme d'argent. Malheureusement avec le temps, son nom finit par disparaître des mémoires et de la chevalerie. Bien, il nous faut maintenant rejoindre les autres.
Shina : Les autres ?

Shina terminait à peine sa phrase qu'elle se retrouva avec Athéna au centre de l'arène du Sanctuaire. Le colisée était bondé. Tout le monde attendait avec impatience les paroles de la déesse. Athéna leva les bras et le silence se fit.

Athéna : Résidents du Sanctuaire, en ce jour solennel où l'écliptique est reformé et que les chevaliers divins sont de nouveaux réunis, moi Athéna ai décidé de marquer ce grand moment d'une pierre blanche. Comme vous le savez la loi sur le visage des femmes chevaliers est très contraignante, certaines d'entre vous la trouvent stupide, et elles ont raison. Cette loi était volontairement idiote car elle fut créée dans l'optique de limiter le nombre de femmes dans la chevalerie. A l'époque je pensais que les femmes étaient de piètres guerrières. Mais aujourd'hui, parmi les chevaliers d'or, quatre sont des femmes dont le plus puissant d'entre eux. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, je vais abroger cette règle désuète. (à Shina) Chevalier d'or d'Ophiucus, fait ton office.

Tous les regards se braquèrent sur Shina. Cette dernière sentait la pression de sa nouvelle charge. Même si elle semblait stoïque, intérieurement une grande panique s'emparait d'elle. C'était similaire à ce qu'elle avait ressenti quand Pocahontas lui avait rendu hommage mais multiplié par mille. Elle se remémora alors les paroles de Shun "fais comme Sakura avec nos élèves, reste pareille à toi même". Tout devin alors clair, elle devait se comporter comme le chevalier qu'elle avait toujours été, à la différence près que son autorité s'était accrue. Elle s'avança au centre du coliséum et commanda instinctivement au serpent qui ornait son bras de reprendre sa forme de sceptre. Elle brandit alors son instrument de pouvoir.

Shina : Résidents du Sanctuaire, moi Shina Kido chevalier d'or D'Ophiucus, grand commandeur de tout les chevaliers, et pourvoyeur de la parole divine d'Athéna, déclare que la loi sur les masques est officiellement abolie.

Une acclamation de joie se fit entendre et une flopée de masques s'envola. Mais l'euphorie s'arrêta brusquement pour laisser place à un silence inquiétant. Enfin quelqu'un prit la parole dans l'assistance et s'adressa à Shina.

Une femme : Pourquoi gardez vous votre masque ?
Shina : Ce masque est le symbole de ma fonction et non de ma condition de femme, si j'avais été un homme je le porterais quand même.

Et la liesse reprit de plus belle.
Athéna fit un signe à Shina pour qu'elle s'approche d'elle. Après que son chevalier se soit exécuté, elle se téléportera avec elle dans son temple.

Athéna : Tu as été remarquable, tu as le sens du commandement dans le sang.
Shina : Je vous remercie Athéna, mais je vous avouerais que je me sens un peu lasse.
Athéna : Assis toi donc sur le trône pour te reposer.
Shina : Je vous remercie Athéna.

Shina commanda à son sceptre de reprendre sa place sur son armure et se dirigea vers le siège. Une fois installée, un objet à terre attira son attention. C'était un petit livre relié de cuire rouge. Shina se rappela alors le Journal de son maître que lui avait donné Athéna et qu'elle avait lâché lorsque la déesse délivra son pouvoir. Le puissant chevalier d'or se concentra et le manuscrit entra en lévitation pour venir se poser dans les mains de celle-ci. Shina souffla un peu pour récupérer de l'intense effort de concentration qu'elle avait déployé, puis ouvrit le livre.

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Cette fiction est copyright Benjamin Gelbard.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.