Chapitre 27 : Aphrodite, la beauté de la mort


Un peu moins de 8 heures avant la comparution de la déesse Athéna devant le tribunal de l'Olympe présidé par Zeus, le père des Dieux…

Hyoga, avec l'aide de Shaina, est venu à bout du berseker d'Arès, le redoutable Herakles. Malheureusement, le prix de cette victoire fut cette terrible chute dans les méandres des ravins de l'Olympe. Le courageux chevalier des glaces recouvrait ses esprits dans une salle s'apparentant à une chaudronnerie. Lui faisant face du haut de son imposante carrure, un homme roux, tenant dans sa main du fer forgé, lui adressa calmement la parole en lui parlant d'Athéna…

De son coté, Shun, accompagné de Solo et Thétis la sirène, quittait le temple olympien de Poséidon en direction du palais suivant. Ils suivirent l'apparente direction du palais de l'Olympe, imitant les courageux chevaliers Rigel d'Orion et Spartan qui guidèrent Saori vers l'âme de la déesse de la victoire dont elle fut le corps avant les sournoises manipulations de Zeus…

Après un combat épique devant le regard intéressé d'Euterpe, muse d'Apollon, Achille, valeureux guerrier de la mythologie grecque et lieutenant d'Arès, Dieu de la guerre, reconnaît sa défaite face à Seiya et laisse passer le chevalier pégase en compagnie de son ami le dragon. Les regardant partir, il reçut la visite d'une Marine soucieuse et pensive…

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- Marine, tu devrais cesser de réfléchir… Votre combat - celui de Zeus ou d'Athéna - ne me concerne pas, je suis censé être mort… Mais bon, je te sens terriblement soucieuse, cela ne te ressemble pas, je trouve…
- Achille, tu m'ennuis, soupira de dépit Marine… Tu sais, les choses ont bien changé depuis notre séparation. Ma mission était de chercher et de trouver ce guerrier mythique et de le surveiller. C'était le chevalier Seiya. Ma mission est remplie, quand bien même je doive l'empêcher d'approcher le palais de Zeus…
- Tu m'inquiètes, Marine, et je te trouve tout de même anormalement soucieuse, lui répondit Achille, son regard se perdant dans l'immensité de ce paysage mythologique et infiniment inhumain qu'est l'Olympe. Je suis conscient que notre relation est finie, ce malgré les regrets. Mais je persiste à croire que toi même ne sais plus tellement où tu en es. Ton acte envers le chevalier élémentaire était, comment dire, aussi inutile qu'insensé, et pourtant…
- Algébia, soupira Marine en ne pouvant réprimer un rictus nerveux

Le vent soufflait dans les cheveux de ces chevaliers. Ils parlaient sans se voir. Chacun avait son regard perdu vers les horizons lointains de ses montagnes olympiennes sans cimes ni vallées. Ils regardaient pourtant dans la même direction et leur cosmos vibraient en harmonie complète et en osmose totale avec la splendeur et le calme de ce lieu divin.

De son coté, le joueur de lyre se mit à l'écart, conscient de la tournure intime qu'allait prendre la discussion. La seule chose qui était de son devoir était de jouer, de jouer pour la beauté la scène, pour la grandeur de l'Olympe, pour la fierté et la grandeur de ces deux êtres qui parlent.

- Que veux-tu que je te dise, Achille ! Je…
- Ne te justifie pas, mon amie. Tu es issue des rangs de Zeus, et pourtant, tu es infiniment plus douce et plus sensible que sa garde de barbares, et j'en sais quelque chose…
- Arrêtes…
- Tu ne peux être insensible malgré les missions que l'on t'accorde. Tes muscles, ton intelligence et ton sens du devoir ne peuvent annihiler ton cœur, ta sensibilité, tes sentiments…
- Achille, tu…
- Je ne t'en veux pas si c'est ce que tu crains. J'ai péri dans de stupides guerres internes politiques à l'Olympe, comme tu en as connu au sanctuaire. Et tu m'as oublié. D'autres sont venus, ce Seiya que tu dois surveiller - beau garçon et grand guerrier, je te félicite -, ce Algébia…
- Non, tu ne comprends pas…
- Il n'y a rien à comprendre, traîtresse !

Cet homme qui venait de parler se présentait droit devant les deux chevaliers ex-amants. Son armure d'argent scintillait d'une aura rose et à coté de lui se tenait la presque-jumelle de Marine, Seika.

- Astérion…
- Je n'ai pas eu le temps de lire dans tes pensées, mais le peu que je sais, c'est que tu veux empêcher les chevaliers de délivrer Athéna, je ne peux le supporter…

Achille se recula pudiquement, s'appuyant le dos contre un des pylônes bordant le chemin de l'Olympe. Il baissa la tête et ferma les yeux, indiqua par cette attitude digne que ce combat qui allait avoir lieu ne le concernait pas, lui le héros miraculé. Que cette affaire se déroulait uniquement entre deux chevaliers d'Athéna, si encore il pouvait utiliser ce terme pour désigner une espionne et un ancien traître…

- Astérion, je ne souhaite pas me battre avec toi…
- Moi non plus, ancienne chère compagnon d'arme. Cependant, nous ne sommes plus dans la même équipe à présent, et je dois éliminer tous ceux qui se mettront en travers de la route des chevaliers d'Athéna…
- Je crois rêver, un traître comme lui, murmura avec un sourire au coin de la lèvre celle qui enseigna tout son savoir et son amour au chevalier pégase…

Pendant ce temps, Euterpe continuait sa sérénade.

- Ecoute, je ne veux pas me battre contre toi, Astérion. Mais maintenant que tu sais, je ne peux t'empêcher de partir et je vais finir le travail que j'aurais du achever sur cette plage où Misty et Moses sont morts…
- Mes amis, soupira Astérion en serrant les poings et en intensifiant son cosmos… Marine, en fait, tu n'existes pas, je le sais, et je vais te ramener à ton état de néant de ce pas, subi l'attaque des milles fantômes…

Une multitude de poings fondèrent sur Marine qui, telle un aigle en attente de passer à l'attaque, restait calme et immobile, voyant sur elle fondre cette attaque qui l'avait mise à terre il y a peu. Cependant, en suivant le bien connu postulat qui veut qu'une attaque ne marche jamais plusieurs fois sur un chevalier, elle évita, toujours avec calme et sérénité, les projectiles du chevalier d'Argent.

- Tu as progressé à ce que je vois, souris Marine en se tâtant l'épaule droite. Tu m'as touché.
- Incroyable, s'exclama le chevalier d'Athéna qui n'en revenait pas… Elle me fait le même coup que sur la plage, elle ne pense à rien.
- Tu as dit quelque chose qui m'intrigue beaucoup tout à l'heure…

Cette voix masculine grave qui perça la mélodie de la muse était celle d'Achille, toujours dans cette position en recul de celui qui se refuse à intervenir, mais pas à tenter de comprendre le pourquoi de cette scène…

- Tu as dit que Marine n'existait pas ou quelque chose comme ça, reprit d'une voix interrogative et pleine de curiosité de brillant guerrier. Cela m'intrigue beaucoup, pourrais-tu développer cette idée assez particulière… avant le prochain assaut qui risque d'être fatal à un de vous deux.

C'est avec pudeur et retenue que Achille conclut sa phrase. Il se refusait bien à dire à qui il pensait en parlant d'assaut fatal. Mais il savait bien que son assistance était d'une grande qualité et avait très bien compris quel guerrier il pensait voir périr à l'issue de ce combat.
Marine, quant à elle, observait surprise la tournure que prenait ce combat. Elle était prête à planter ses griffes dans le cœur de son ancien compagnon d'arme et voilà que son ancien ami intervient dans le but de savoir… Mais savoir quoi ?

- Marine (ou Malin) n'est qu'une invention de je ne sais qui pour tromper Seiya en prenant les traits de Seika, voilà ce que je veux dire ! Et maintenant, elle veut éliminer son ancien élève…
- Je ne devrais sans doute pas intervenir, mais je prends quand même la peine de m'étonner devant cette nouvelle… Marine - ou Malin, comme tu veux - était mon amie il y a de cela quelques temps. Il est vrai qu'elle était envoyée par Zeus pour surveiller le chevalier Pégase. Il se trouve que sa ressemblance avec Seika (à coté d'Astérion, toujours silencieuse) ainsi que sa propension à infiltrer les lignes adverses ont facilité cette désignation. Pour cette dernière raison, fit Achille en esquissant un tendre sourire…, je peux dire que j'en sais quelque chose, sans quoi nous n'aurions jamais…
- Achille ! s'indigna pudiquement Marine, un rouge peu opportun dans un combat aussi intense (quoique…) montait délicatement le long de ces joues.
- Sans quoi nous ne serions jamais aimés, termina, toujours avec un large sourire exprimant tendresse et nostalgie, le courageux chevalier Achille… Marine possède une triste et étrange habitude, c'est de ne pouvoir éteindre ses sentiments quand elle intensifie son cosmos… Elle devait infiltrer les armées d'Arès pour voir ce que nous tramions… Elle a réussi, elle a démantelé une tentative de coup d'état de nos armées. Mais durant ce que j'ignorais être sa mission, nous nous sommes aimés, puis la guerre éclata. J'ai voulu protéger Marine d'un coup porté par un de ses amis protecteur de Zeus, le chevalier Réhaël (NDFChaff : cf chapitre 23). Il a voulu punir Marine de cet amour et a voulu la frapper… Je me suis interposer, la puissance de son attaque a frappé quelques uns de mes points faibles - dont un, mais je garderais cette faiblesse pour moi - et m'a tué.
- Je ne comprends pas bien…
- C'est simple, chevalier Astérion… Je ne sais pas d'où viennent tes informations, mais tu as fabulé, où tu t'es fait abuser, sur quelques points. Marine n'est pas une invention de je ne sais pas qui… Elle existe bien, et a toujours exister d'aussi longtemps que j'existe. Sinon, c'est vrai, c'est une espionne brillante qui a réintégré les rangs de Zeus après la victoire sans bavures sur ceux d'Arès… Pour ensuite intégrer ceux d'Athéna. Par la suite, ce qu'a décidé son cœur durant cette nouvelle mission, cela ne me regarde plus… Je n'en sais rien, mais j'ai peur d'en avoir trop su.

Astérion regardait Marine qui restait toujours impassible. Son regard n'exprimait rien. La seule différence avec une Marine avec masque était le teint rouge de ses joues, trahissant une gène. Sinon, son visage restait dur, ses yeux froids. Il allait mourir, il le sentait. Mais avant, il tenta de sonder le cœur et l'esprit déjà plus ouvert d'Achille. Il voyait des scènes dont il s'interdit de voir la suite par pudeur et respect pour son adversaire, puis il vit Algébia et Seiya…
- Tu aimais Algébia et c'est pour ça que tu t'es sacrifié pour lui ? s'interrogea brusquement et fortement Astérion. Mais je ne comprends plus rien, tu es donc idiote à ce point, Marine !!!

Que s'est t'il réellement passé entre la fin de cette exclamation et le moment où Astérion sentit ce goût de sang amer dans l'arrière de son palais ? La seule chose qu'il put voir, c'était le bras de Marine planté dans son cœur. Tombant à genoux dans un râle exprimant incompréhension, douleur physique et honte morale, il entendit les dernières paroles de Marine, autant destinées à être les derniers aveux pour le défunt que pour Achille…

- Tu parles sans savoir Astérion. Algébia ne représente rien pour moi… Mais il avait un frère infiniment plus noble et plus digne que toi, pauvre misérable traître. Alors que trois chevaliers d'argents pleins de doute sur moi me prirent en embuscade dans un des nombreux sous bois du sanctuaire pour me violer et me tuer, cet homme dont je te parle intervint pour me protéger et sanctionna mortellement les trois contrevenants, malgré la puissance de ceux ci. Et j'ai senti dans le cosmos de cet homme et dans la main qu'il m'a tendu pour me redresser une tendresse et un amour encore jamais ressenti. Cette force d'âme est ce qui fait que tu n'étais et sera à jamais un minable chevalier d'argent comparé à la brillance d'un chevalier d'or comme le chevalier du lion !
- Aiolaaaa…

Sur le requiem d'Euterpe, Marina enleva son bras de la dépouille sans vie d'Astérion. Elle tourna des yeux pleins d'amour et de sentiments vers le chevalier droit à la tête toujours baissé.

- Tu doutes Marine… Tu doutes de la validité d'un tel combat… Tu doutes et tu ne tueras pas Seiya !
- Je ne sais pas Achille, je ne sais pas…
- En tout cas, moi, je rejoins la maison d'Apollon, fit le musicien en stoppant brusquement sa divine mélodie… Je suis resté bien trop longtemps et votre combat n'est pas le mien… Enfin, je doute que quelqu'un présent sur ces marches ne sache réellement quelque chose du combat qui est le sien… A part peut-être ce pauvre jeune homme mort… Et cette jeune fille…

Ses dernières paroles et son dernier regard était pour Seika, qui semblait reprendre ses esprits… Euterpe disparut, et Marine pris la main de Seika. Toutes deux, elles allaient en direction d'Achille. Seika s'assit, puis s'endormit.

Ne restaient plus que deux anciens amants…

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- Un combat a eu lieu ici il y a peu, Seiya…

La constatation du chevalier du dragon faisait état d'un nombre incroyable de corps inanimés et décharnés sur les escaliers de ce chemin divin. On pouvait même penser que certaines parties des corps manquaient. Le paysage idyllique olympien se transformait donc en immense charnier durant quelques dizaines de mètres.

- Il faut des guerriers assez puissants pour réaliser un tel carnage… Regarde, Shiryu, ce nombre impressionnant de cadavres…
- Si ce guerrier existe, il nous faudra l'affronter… Ne perdons pas de temps, Seiya !

Les deux chevaliers divins reprirent la route en direction du temple d'Aphrodite, la déesse de la beauté.

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Le sanctuaire d'Athéna. Adonis est seul. Sorrente est mort, Kanon parti. Les chevaliers blessés en train de se faire soigner. Il se consacre à sa tache, recréer les armures d'or disparues. Quand une énergie provenant de l'Ouest et filant en direction de Star Hill attira son intention.

- Mon Dieu, son âme a été libérée…

Plus loin, dans un autre monde, une autre dimension, deux hommes et une femme - une sirène - marchent en direction du palais de Zeus. Quand soudain, un des trois s'arrête brusquement.

- Il arrive…
- Vous avez raison, Julian… L'âme de Poséidon revient dans son temple de l'Olympe !
- Thétis, il faut retourner au temple, conclut calmement mais prudemment Julian Solo. Shun, poursuit ta route seul, nous te rejoindrons… dès que possible.
- Je comprends la situation, répondit le chevalier d'Andromède dont la chaîne nébulaire est le nouveau lien qui permet au monde des morts d'exister… Je file.
Il reprit sa course vers l'avant, alors que ses deux compagnons de route firent marche arrière…

- Ce brouillard…

Shun quitta la chaleur et l'éclat du soleil Olympien pour se plonger dans un brouillard opaque et étouffant. Les escaliers se firent de moins en moins visibles, et Shun marchait à tâtons, cognant à de nombreuses occasions les grandes colonnes sculptées servant de frontière entre la route et le néant.

- Guide-moi, chaîne nébulaire…

Telle une traînée de lumière, l'objet divin illumina de toute son aura dorée le chemin qu'emprunta sans ralentir le chevalier d'Andromède. La course sous ce brouillard dura bien quelques centaines de mètres quand le soleil revint, illuminant par la même occasion un nouveau chemin immense et jonché de nombreux cadavres.

- Mon Dieu…

Devant ce spectacle désolant, Shun reprit sa course en direction du prochain temple…

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- Nous sommes devant le temple d'Aphrodite…

Rigel, le vaillant chevalier d'Orion, avait parlé. A ses cotés, Spartan, June et Saori Kido se tenaient sur leurs gardes. Bien que vainqueurs de Sorrento, le redoutable général des mers, on pouvait sentir une certaine tension dans l'attitude général de l'ancien chevaliers d'argent renégat. Quant à Saori, elle se tenait droite et digne de son statut de déesse, ou plutôt d'hôte de Déesse…

Ganymède, le sculpteur de lumière, avait subitement disparu il y a quelques instant de cela. Les seuls mots qu'il prononça avant de fausser compagnie à ses compagnons de fortune furent :

- Il m'appelle… Je…dois y aller.

Rigel voulu s'interposer pour l'éviter de partir, mas ce fut trop tard. Il disparut dans un flot de lumière blanche… Devant l'indifférence toute particulière mais différente l'un de l'autre de Spartan et June…

Les trois chevaliers et la jeune fille entrèrent dans cette maison magnifiquement décorée de grandes tapisseries dorées et de nombreuses sculptures de marbres. Ils continuèrent leur marche et atterrirent dans un immense jardin où fleurs colorées et arbres fruitiers rivalisaient d'odeurs et de couleurs. Au milieu de ce champ d'où s'envolèrent papillon et colombes, une cascade débouchant sur un large lac. Saori faillit se perdre dans ce paysage idyllique lorsque qu'un homme aux longs cheveux blonds, vêtu d'une simple tunique noire et rouge et protégé par une légère armure couleur argent se présenta simplement :

- Vénusia du coquelicot, pour vous tuer…

Le sourire doux apparaissant sur les lèvres du beau guerrier contrasta avec la mise en position de combat des trois chevaliers qui se tenaient devant Saori. Quand soudain, envolant avec lui des coquelicots de couleur rouge sang, Vénusia bondit en direction de Rigel et le frappa. Rigel n'eut à peine le temps de bondir en arrière que Vénusia le prit en chasse. Celle ci s'arrêta lorsque les deux revinrent dans le vestibule du temple.

- Je ne peux plus reculer, pensa Rigel… Je dois l'attaquer de toutes mes forces… PAR LA LANCE D'ORION !

Intensifiant son cosmos jusqu'à colorer le vestibule divin de rouge, Rigel lança sa terrible attaque qui pris la forme d'un énorme faisceau de lumière violette qui frappa de plein fouet Vénusia. Malheureusement, celui ci disparut, laissant la lance du chevalier d'Athéna simplement s'abattre sur des coquelicots qui décomposèrent en une explosion de pétales rouges…

- Mais où est… Arghh !

Rigel n'eu le temps de terminer son interrogation que des coquelicots poussèrent et grandirent subitement au niveau de ses pieds, et les tiges, grandissants exponentiellement s'enroulèrent autour des membres, du torse et du cou du chevalier d'Orion qui tentait sans réussite de s'échapper et de détruire ces liens…

- Cela ne sert à rien, affirma doucement le chevalier d'Aphrodite en regardant les tiges de ces fleurs s'incruster dans l'armure et dans la peau du chevalier d'Orion, le faisant saigner à de nombreux endroits et le faisant gémir… Ces liens vont se resserrer progressivement et tu vas mourir. J'ai vu que tu étais le plus faible car blessé, je ne me suis pas tromper…Meurt, par la rougeur du coquelicot !!!

Une énergie rouge de la grosseur d'un ballon de foot fit son apparition dans les mains de Vénusia et s'élança en direction de Rigel. L'explosion d'énergie inonda la sale d'une lumière sang…

- Un combat a commencé ! Regarde cette lumière rouge là haut !
- Tu as raison Seiya, dépêchons-nous, nous ne sommes pas loin !

La lumière rouge s'estompa, laissant la place à des cadavres de coquelicots. Vénusia laissa exprimer un rictus quand soudain il sentit une douleur vive au niveau de son épaule. Rigel se tenait devant lui, un genou à terre et en sang, haletant, la tête penchée vers le sol et transpirante à grosses gouttes qui s'écoulaient par son menton, son armure au deux tiers détruite, son bras droit planté droit dans l'épaule gauche du chevalier d'Aphrodite.

- Subit LE GLAIVE D'ORION, gémît sans force le chevalier d'Athéna…

Son bras s'enroula de cosmos, et fit un mouvement de l'épaule gauche de Vénusia à son bas du rein droit. Le chevalier d'Aphrodite ne put réprimer un gémissement final avant de s'écrouler à terre…

Rigel tenta de se relever quand soudain une envolé de papillon venu de nulle part se précipita vers lui, le projetant contre le mur de l'entrée du temple. Il tomba à terre, son armure détruite, sans pouvoir se relever…

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- Nous nous retrouvons, Spartan… J'espère que maintenant tu vas nous donner l'armure !

Après une courte marche prudente mais déterminée, Spartan, June et Saori se retrouvèrent devant quatre hommes vêtus d'armures de métal blanc de très grandes beautés, magnifiquement dessinées, épousant harmonieusement les formes sculpturales de leurs corps d'athlètes. Celui qui venait de parler se tenait en avant, laissant ses compagnons à l'état de simple silhouette…

- Je te reconnais, tu es Léger… Platinium saint de l'air, Mais je croyais que…
- Oui, j'ai essayé d'éviter de me salir de sang, moi, chevaler divin d'Aphrodite du signe de l'air… J'ai échoué mais là, je vais te tuer à présent. Tu as beau avoir fait des progrès, tu n'es rien face à moi…
- Ah oui…

Les trois autres platiniums s'écartèrent.

- MAGNETIC DISTORSION !

L'attaque de Spartan, artistiquement appréciée à sa juste valeur - artistique - par les maîtres du beau que sont les chevaliers divins d'Aphrodite, eut un effet nul devant le guerrier de l'air. A l'approche de l'aura blanche de Léger, le magnetic distorsion de Spartan se disloqua littéralement, laissant le silver saint sans voix…

- C'est impossible…
- Et pourtant…

Spartan était livide, Saori et June, quant à elle, restèrent sans voix après avoir vu la toute puissance de l'attaque de Spartan devant cette armée à l'entrée du temple d'Aphrodite.

- Je pense que tu n'auras pas besoin de nous, fit d'un ton méprisant le chevalier Pyros, le fornax Platinium Saint du feu…
- Tu vois bien les choses, mon ami… Je pense que tu devrais plutôt aller accueillir nos amis qui arrivent.
- Très bien, allons y, très chère Ondine, nous ne serons pas trop de deux…
- SI je comprends bien, je peux partir, se lamenta Terra, l'Ursa Minor platinium saint de la terre… Très bien, je vous laisse cette besogne. Cela tombe bien, je hais le sang. C'est laid…
- Juste une chose, remarqua Léger, Pyros & Ondine, veuillez bien me laisser le chevalier Pégase…

Les deux chevaliers ainsi interpellés ne montrèrent aucun signe apparent de contestation.

- Seiya, murmura Saori…

Sans laisser de temps de réaction, les trois platinium saints quittèrent la scène de combat en direction de l'entrée pour l'eau et le feu, et d'on ne sait où pour la terre. Quand bizarrement, le chevalier de l'air tourna son regard en direction de June, qui se crispa soudainement en apercevant les yeux bleus perçants aussi brillant que démoniaque se fixés sur elle.

- Chevalier du Caméléon, que dirais-tu d'aller te battre contre un adversaire brillant ? Il me semble que tu voulais te racheter de quelques situations où tu ne fus guère brillante…

Une lumière vive dans les yeux de Léger et tout d'un coup, June se sentit projeter en arrière dans une course effrénée. Traversant tout le jardin floral d'Aphrodite à une vitesse vertigineuse, la femme chevalier eu la présence d'esprit de se saisir de son fouet dans le but de stopper sa course. La statue de cet homme nu en marbre fera l'affaire : le fouet vint saisir le corps de ce bel éphèbe, ce qui ralentit la course de June qui vint finalement s'écraser dans un champ de pissenlit et de marguerites d'où s'envolèrent un flot de pétales blanches et jaunes…

C'est alors qu'elle vit se poser une tendre colombe devant elle. Puis la peur, la colombe éclata dans un éclat de plume tranchante qui fusèrent tels des projectiles coupant, dans le seul but de donner la mort. June put se mettre sur pieds, éviter quelques projectiles, en parer d'autres avec son fouet. Mais lorsque l'avalanche de plumes se calma, c'est un caméléon saignant de toute part qui fit face à un bel homme tout vêtu de blanc.

- Polonia, chevalier de la colombe, sous les ordres de Léger de l'air. Pour le plus grand plaisir de te tuer… Reçoit une nouvelle fois, une dernière fois, la tempête de plumes blanches !!!

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- Ondine, fit soudainement Pyros sur ses gardes… Vas seule à l'entrée accueillir nos amis. Je crains que le chevalier du caméléon soit plus résistant que ce que pouvait penser Léger.
- Soit ! à plus tard.

La belle femme disparut toujours en direction du vestibule, laissant le jeune homme roux seul…

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Rigel gisait seul, à un coin du vestibule doré d'Aphrodite. Un homme longiligne habillé d'une armure argenté sur un costume rose, coiffé d'une coupe de cheveux noirs brillant au carrée et possédant des yeux verts comme des émeraudes, s'approchait du chevalier d'Orion encore immobile et inerte. Son objectif était de trancher la gorge de son adversaire lorsqu'il entendit des bruits de pas rapides et de plus en plus fort en direction de l'entrée du temple…

Au moment où les deux hommes en armure entrèrent, Rigel commençait à se relever difficilement, et son regard se posa sur le chevalier Pégase…

- Péga….se, c'est…donc…toi, articula difficilement Rigel.

Seiya et Shiryu ne connaissaient pas encore Rigel de vue. Ils avaient seulement entendu parler d'un jeune chevalier de bronze, anciennement élève d'Algol, puis ayant reçu quelques conseils utiles de Milo, avant de réaliser la difficile épreuve d'Orion pour obtenir cette armure de bronze.

Bien entendu, Rigel connaissait quant à lui les exploits de ces chevaliers divins. Il les admirait et les adulait. Mais maintenant, il faisait parti de ces troupes… Puis son regard croisa celui de Shiryu. Un regard intense, entre un chevalier droit, fier mais quelque peu gêné et un jeune loup ambitieux mais revanchard.

Devant eux se tenait toujours le chevalier d'Aphrodite. Shiryu rompit le silence :

- Seiya, passe devant…
- Comment ça ?
- Passe devant, j'ai un compte à régler avec ce jeune chevalier et… une dette à lui rembourser !
- Dra…gon…je ne te de…mande…rien ! Je battrai ce guerrier… allez… protéger … Saori !
- Comment ça ! s'exclame Seiya
- Ne nous posons plus de question, renchérit Shiryu. Rigel est vaillant et courageux, mais il ne peut plus rien faire à présent. Vas y !
- D'accord, par LES METEORES !

Le chevalier d'Aphrodite ne put rien faire pour empêcher Seiya de passer. Il fit face au chevalier du Dragon qui parlait à Rigel, ignorant la présence du charmant guerrier.

- Rigel. Tu es brave et courageux. Je sais que tu m'en veux. Mais je sais que tu comprendras un jour…
- Dragon… Tu as.. tué…mon…maître ! Je…m'en…fous en ce…moment… On réglera…ça…plus tard ! Je veux…finir…mon…combat ! Pour Saori !
- Rigel, tu as été vaillant, fit Shiryu en jetant un regard sincèrement admiratif à la dépouille de Vénusia. Laisse-moi ce combat…

Rigel ne répondit et se laissa tomber contre le mur du vestibule. Shiryu fixa son adversaire qui souriait.

- Très bien Dragon. Tu vas donc affronter Borilla, chevalier des papillons.
- Et je te vaincrai, en garde…

Une aura verte faisait face à une aura orange dans cette grande salle. Quand soudain, un brouillard opaque et épais fit son apparition, aveuglant complètement le chevalier du Dragon.

- Mais, comment est ce possible…
- Comment vas-tu faire à présent, chevalier du Dragon, pour éviter mes papillons démoniaques ? Tiens, subit mon assaut !

Des papillons provenant de nulle vinrent s'écraser et exploser contre l'habit doré de Shiryu. Le spectacle invisible ne laissait rien transparaître, même pas les cris de douleur du chevalier du Dragon.

Au même moment, Shun entrait dans la salle.

- Bizarre, je croyais qu'un combat se déroulait dans ce vestibule… Ma chaîne est toute excité pourtant… Mais… je sens… June ! Elle est par là…

Sans rien attendre de plus de la part de la chaîne nébulaire, Shun suivit sa soudaine intuition en direction de l'endroit du jardin où se battent June et le mystérieux Polonia…

Pendant ce temps, devant les yeux horrifiés de Saori, Spartan était en train de se faire humilier par Léger. Son corps et son armure n'étaient plus que flaques de sang…

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- Je ne pensais pas que je devrais honorer ma promesse faite à Athéna…
- Mais où suis-je ?

Hyoga venait de se réveiller. Il voyait un homme travailler sur l'armure du cygne…

- Tu es dans ma demeure, jeune chevalier. Je suis Héphaïstos, le Dieu de la forge. C'est moi qui ait crée toute ses armures. Tu dois sans doute avoir entendu de parler de Shion, puis plus récemment de Mu. Mes brillants élèves…
- Mais où sommes-nous ?
- En fait, nous sommes dans un petit atelier situé entre les maisons d'Aphrodite et d'Ares. Actuellement, je répare et renforce ton armure pour que tu puisses faire face à Ares et à sa garde. Tes amis Seiya, Shiryu et Shun sont chez Aphrodite. Dès qu'ils viendront chez moi, je leur ferais le même présent qu'à toi. Cela tombe bien que ma maison se trouve avant la maison de ce fou d'Ares, fit dans un rire gras et sincère Héphaïstos, comme ça, les guerriers auront des bonnes armures pour ne pas mourir tout de suite des mains de ces dingues !!!
- Mais pourquoi ?
- Parce que…, répondit le Dieu forgeron avec plein de tendresse dans ses gros yeux plissés, j'aime beaucoup ta Déesse… C'est bien le minimum que je puisse lui faire…

Après avoir fini cette phrase, la clarté de la lumière émise par l'armure divine du cygne inonda la pièce de milles feux. Puis elle éclata et vint se plaquer sur le corps de Hyoga, impressionné par tant d'énergie dégagée…

- Mais… c'est incroyable ce flot d'énergie qui me parcourt…
- Ne perd pas de temps, fonce vers la maison d'Ares, il reste moins de 8 heures avant la comparution d'Athéna devant ses juges et bourreaux…
- Mais tu m'as dit que mes amis étaient…
- Ne t'occupe pas d'eux… Athéna doit être ton seul objectif ! Puis si tu veux des nouvelles préoccupantes de tes amis, Shaina est en train de se faire tuer par trois lieutenants d'Arès très puissants… Qui s'occuperont volontiers de Sayan et Algébia dès que ton amie aura décédé…
- Je le ressens aussi… Merci Héphaïstos…

Ainsi fila Hyoga, chevalier du cygne ressuscité.

*
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- Adieu June, ces plumes tranchantes vont définitivement t'envoyer en enfer…

Polonia envoya ses dernières plumes blanches à l'attaque de June. Celle ci était à moitié nue, sans armure détruite, sans fouet déchiqueté… Quand soudain, une chaîne vint s'enrouler autour du caméléon et expédia au loin les projectiles de la colombe.

- Qui a osé !
- C'est moi, Shun, chevalier de la constellation d'Andromède et défenseur d'Athéna. Mon Dieu, June…

Shun se précipita vers sa bien aimé qui s'était écroulée…

- Où vas-tu comme ça, attrape mes plumes de la mort…
- Tes plumes sont inefficaces contre la chaîne d'Andromède, clama le chevalier aux cheveux verts en faisant tournoyer autour de lui sa chaîne de protection.

Les plumes blanches s'écrasèrent à terre. Polonia, en face, souriait et pris en mains deux plumes rouges…

- Très bien, alors celles ci vont te tuer… Les plumes de la terreur !

Polonia lança ces deux plumes rouges sangs qui fusèrent rapidement en direction de Shun en laissant une traînée de flammes qui brûla le parterre de marguerites. Et lorsqu'elle frappèrent la chaîne nébulaire, une gigantesque explosion de flamme se provoqua.

Mais Shun était là, debout, protégé par sa chaîne de protection et les yeux inquiets toujours rivés en direction de son amour. Puis il intensifia son cosmos et des milliers de chaînes se précipitèrent vers Polonia et le transpercèrent de toutes parts.

A présent, la blanche colombe toute immaculée de sang gisait à terre, des seuls râles de douleur montrant qu'il était encore en vie…

- Tu ne mourras pas, chevalier, fit d'une voix tendre et apaisée Shun. Je ne t'ai pas touché les points vitaux, je ne veux pas te tuer. Mais tu me comprendras, je dois sauver ma déesse et mon amie…
- Tu ne sauveras rien du tout aujourd'hui !

Un homme roux venait d'apparaître. Son pied droit s'enfonça dans le thorax de Polonia, à terre, qui explosa sous la pression de celui ci. Puis soudainement, le cadavre tout frais du chevalier de la colombe s'enflamma et il ne restait plus que braises et carbone après quelques secondes de fortes combustions rapides. Shun fixait avec des yeux où se mêlait peur et effroi cet homme qui venait d'achever froidement son compagnon d'arme…

- Vous allez mourir tous les deux par les flammes de Pyros, chevalier élémentaire du feu d'Aphrodite…

Des météores de feu, une infinité de météores de feu, fusèrent en direction des deux chevaliers d'Athéna…

- Chaîne nébulaire !!!!

Shun protégea son corps et celui de sa bien-aimée à l'aide de cette chaîne dont la protection est légendaire jusque dans l'Olympe. Mais cette chaîne commençait à se consumer sous les assauts répétés de cet homme qui, au milieu des flammes - tout le paysage et le jardin paradisiaque d'Aphrodite n'était plus qu'un immense brasier - riait tel un démon…

*
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- Que vas-tu faire maintenant Shiryu ? Mes papillons te frappent de toutes parts, et tu ne pourras pas les éviter continuellement en ne voyant rien ?
- Il y a une chose que tu ignores, Borilla, fit avec une assurance rare le chevalier du Dragon qui ne manqua pas d'inquiéter quelque peu le chevalier Borilla. Lorsque l'on a été aveugle, on sait se passer de la vue. Je te sens, je t'entends… Et tu es déjà mort. PAR EXCALIBUR.

Un faisceau de lumière vif et tranchant dissipa le brouillard aussi vite qu'il était arrivé. Ne restait à présent qu'une longue tranchée large de quelques centimètres, et un corps sanguinolent profondément entaillé qui gisait sans vie contre le mur qui s'écroula, entraînant avec lui le chevalier du papillon démoniaque…

- Ne te cache pas, chevalier, je sens ta présence ! clama à on ne sait qui Shiryu, apparemment pas fatigué le moins du monde après son rapide combat.
- Tu es perspicace, jeune garçon… fit avec ironie une délicieuse voix féminine.
- Mais tu es une…
- Oui, une fille. Ondine, platinium saint de l'eau au service de la beauté d'Aphrodite. Et selon ses volontés, je vais te tuer. En garde, Dragon - que c'est amusant - d'eau !

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- Mon Dieu, quelle chaleur diabolique, fit un Shun en sueur devant ces flots de flamme… Mais, mes chaînes !
- Oui, elles brûlent, constata le garçon roux, qui intensifiait sans discontinuer la chaleur et la rapidité de ces flots de flammes.

Ce qui devait arriver arriva, les chaînes d'Andromède explosèrent et Shun se trouva dans la direction des flots de lave et s'enflamma sous l'action de ces attaques. Un cri de douleur se fit entendre dans tout l'Olympe. Voulant protéger June, il se mit devant elle, se recevant par la même les assauts de Pyros. Son armure était en train de bruler, mais il ne cédait - et ne céderait - pas.

- Cette attaque sera la dernière, chevalier divin d'Athéna. Par les flammes de l'Olympe.

Un flot de flammes déferla sur les deux chevaliers d'Athéna quand soudain, un vent puissant et chaud vint protéger les deux amants des flammes de Pyros. Puis un hommes brun et grand apparu, entouré d'un souffle qui fit s'éteindre le gros des flammes à proximité de Shun et June, puis sur le trajet entre eux et Pyros.

- Mon frère, tu es venu…
- Oui, fit le frère de Shun d'une voix rocailleuse mais déterminée. C'est grâce aux flammes de l'enfer de ton adversaire… Le Phénix est immortel et renaît toujours dans la chaleur des flammes de l'enfer. Maintenant, Pyros, c'est le Phénix qui sera ton adversaire !

Un nouveau combat débutait…

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Spartan avait perdu. Léger allait s'avançait doucement vers lui pour lui retirer l'armure d'Athéna. Puis il achèverait son adversaire avant de détruire - d'un seul coup - le corps de celle qui hébergea l'âme de la Déesse Athéna. Quand le chevalier Pégase fit une apparition comme à son habitude prompte et remarquée…

- Qui es-tu ? Mais je te reconnais, tu es Spartan, chevalier renégat aux ordres de l'ancien grand Pope. Et toi, mais, Athéna !
- Non… C'est plus… Athéna… C'est plus… Compliqué… Tiens, l'ar…mure sacrée d'A…théna. Apportes la lui et pardonne moiiii………..

Spartan mourut dans les bras de celui qu'il voulait surpasser, non sans lui avoir remis l'armure divine d'Athéna. Seiya ne comprit pas ce que voulait par contre dire Spartan, mais il connaissait bien Athéna. Et il voyait apparemment bien que cette jeune fille ne produisait pas l'aura et l'énergie habituelle d'une déesse. En un mot, ce n'était pas - ou plus - une déesse…

- Saori Kido… conclu Seiya, devant cette jeune fille qui acquiesça timidement. J'ignore ce que cela signifie, mais qu'importe, je vais te tuer, guerrier, et franchir les portes du palais de Zeus pour arrêter ce procès ! En garde, chevalier !

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Il reste un peu plus de 7 heures avant la comparution d'Athéna devant ses juges. Les chevaliers d'Athéna pourront-ils arriver à temps pour stopper ce procès ? Ikki, Shiryu, Hyoga, Shun et Seiya pourront-ils vaincre leurs adversaires ?

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Cette fiction est copyright Fabien Chaffard.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.