Chapitre 13 : L'Apocalypse s'annonce


Le sanctuaire sous-marin. La bataille commence...

Cycnos avait atteint le pilier de l'océan Indien. Il était près et regardait autour de lui, cherchant Kryshna du regard. Celui-ci sortit de derrière le pilier. Il regarda quelques instants le Seigneur du sang d'Arès puis se mit en position de combat.

(Cycnos) - Tu te crois capable de me vaincre ? Sache que seuls Arès et ses écuyers divins nous sont supérieurs à nous, les quatre seigneurs du sang ! Tu ne réponds pas ? Serais-tu tétanisé ? Peut-être la peur t'empêche-t-elle de réagir ? Si tu es prêt à mourir en silence alors prends ça : QUE LE CHANT DU CYGNE T'EMPORTE !!

Une immense vague de froid, sifflante dans l'air humide du sanctuaire, se rua sur le général à la peau noire qui ne broncha pas. Lorsque l'attaque l'atteignit, sa lance se planta dans le sol devant lui et de son cosmos se forma un barrage d'énergie pure qui sembla bloquer l'attaque. La lance de Chrysaor se mit alors à briller et l'attaque de Cycnos disparut, comme aspirée par la lance.

(Kryshna) - Est-ce tout ce que tu sais faire ?
(Cycnos) - On m'avait parlé de la résistance de la lance sacrée de Chrysaor, mais je dois avouer que c'est en-dessous de la verité... Cependant cela ne suffira pas pour me vaincre ! QUE LE CHANT DU CYGNE T'EMPORTE !!

Levant les deux mains au-dessus de lui, Cycnos déclancha à nouveau son blizzard gelé. Derrière lui apparut l'aura du cygne. Bien que noire, la forme était tout à fait caractéristique. La force du vent n'avait plus rien de commun avec la première fois : l'attaque se rapprochait plus de la tempête que de la brise du premier essai. Cette fois, Krhysna mit un genou à terre devant la déferlante de froid. Lorsqu'il se remit debout, cependant, il semblait intact et pas du tout intimidé par l'attaque du Seigneur Berserker.

(Kryshna) - Si tu te limites à ce genre d'attaque et si, comme tu es un seigneur, tu es un des plus puissants Berserkers, la défaite d'Arès ne fait plus de doute...
(Cycnos) - Je ne crois pas que tu sois en position de te moquer de moi ; ton armure est gelée et tu ne peux plus utiliser ta lance. Donc la victoire est pour moi...
(Kryshna) - QUOI !!

Kryshna jeta un coup d'œil à son armure et contempla ainsi l'irrémédiable désastre : son armure était recouverte d'un épaisse couche de givre. Relevant les yeux il se retrouva "nez à nez" avec le poing de Cycnos. Son armure se fissura en plusieurs endroits et explosa même au niveau du casque. Kryshna se remit avec une certaine facilité malgré son état. Il tendit la main et saisit son arme. Mais, une fois debout, il eut beau tirer ; la lance refusa de sortir du sol. Regardant le pied de la lance, Kryshna constata que le sol avait gelé et que la glace empêchait la lance de sortir. Cycnos admirait son travail avec satisfaction puis se mit en garde.

(Cycnos) - Bon, je n'ai pas vraiment le temps de rester aussi, si nous en finissions très vite ?

Aussitôt dit, aussitôt fait. Cycnos se jeta de toute sa vitesse sur le général de Chrysaor, le poing droit le long du flanc et la main gauche devant son visage. Arrivé à quelques mètres du Général, il sentit un cosmos incroyable envelopper la lance qui se décrocha du sol et rejoignit la main de son propriétaire. Cycnos, emporté par son élan ne put s'arrêter et continua sa course vers le général armé et prêt à en découdre..



La maison de la Vierge semblait vide au premier abord. Mais en y regardant de plus près on aurait pu voir le chevalier de la Vierge, plongé dans une profonde méditation. Non loin, à quelques mètres pour être précis, sept ombres portant des armures qui semblaient absorber la lumière étaient dans une profonde anxieté. Ils ne pourraient jamais passer cette maison. Aucun d'entre eux n'était de taille à rivaliser avec la réincarnation de Bouddha. Soudain une voix les fit reprendre confiance.

(Démon) - C'est bon je m'en occuperais !

Tous se précipitèrent pour passer. Shaka eut à peine un mouvement de sourcil et le vent se mit à souffler. La puissance de son cosmos emplit soudain la maison et tous les Démons s'arrêtèrent, tétanisés par la divine présence qui s'offrait à eux.

(Démon) - Qu'est-ce que vous attendez ? Allez, passez bande de larves !
(Shaka) - Vous ne passerez pas ! Je vais vous renvoyer dans les enfers que vous n'auriez jamais dû quitter ! TENKUUHAJA CHIMIMORYO !!

Les diablotins se ruèrent sur les Démons dans un sanglant désordre. Cependant ils disparurent devant le Démon qui haranguait les autres.

(Shaka) - Apparemment, tu sembles légèrement plus puissant que les autres démons...
(Démon) - Ne me mets pas dans le même panier que les autres. Je ne suis pas un Démon dans le sens où tu l'entends...

Le Démon ne semblait pourtant pas prêt à sortir de l'ombre. Mais... Cette armure ! Non! Pas lui ! Pas le chevalier le plus digne de confiance...

Trois ombres surgirent de derrière le Démon inconnu et se mirent en position devant le chevalier de la vierge.

(Inconnu1) - Laissez, maître ! Le chevalier de la vierge mourra de nos mains !
(Inconnu2) - Il n'est pas nécessaire que le plus puissant des Déchus se mette à combattre. Réservez-votre colère pour les Chevaliers Divins.
(Inconnu3) - Il a raison, maître. Nous allons vous débarasser de cette fourmi qui vous dérange !
(Shaka) - Peut-être m'enterres-tu un peu vite...

Les trois ombres avancèrent alors face à lui et la lumière du cosmos de Shaka fut absorbé par trois armures de chevaliers d'or déchus.

(Inconnu1) - Je suis Kranys, Déchu du Capricorne !
(Inconnu2) - Je suis Heryos, Déchu du Sagittaire !
(Inconnu3) - Et je suis Shishima, Déchu de la Vierge !

Shaka se sentit tout à coup en situation délicate. La dernière fois que cela lui était arrivé c'était lors de son combat contre Shura, Camus et Saga. Il était face à trois ex-chevaliers d'or, disposant des pouvoirs de la plus grande classe de chevaliers, exceptés les récents Gods saints, et disposants d'armure maléfique équivalente aux armures d'or ! La situation se corsait...



Doko sentait bien que les Démons étaient passés et se rapprochaient de sa maison. Comment diable avaient-ils pu vaincre le chevalier le plus proche de Dieu ? Mais ? Le cosmos de Shaka n'avait pas bougé... Et quatre autres cosmos semblait l'empêcher de suivre les Démons qui montaient vers la septième maison....

Plus que quatre heures... Et mais... L'horloge zodiacale ? Elle se rallume ! Les douzes flammes se sont rallumées d'elles-mêmes ! Qui... ?



Seiya et ses frères restaient stupéfaits devant ce prodige. Même Shiryu, qui connaissait l'histoire du sanctuaire sur le bout des ongles, ne pouvait dire qui aurait pu le faire. Même Athéna n'avait pas le pouvoir de modifier l'heure de l'horloge zodiacale. Aussi les cinq Gods Saints décidèrent qu'ils pouvaient se permettre de tricher. Après tout, l'ennemi en avait fait autant, non ?

(Hyoga) - Puisqu'ils se permettent de modifier les règles du jeu nous allons nous occuper des Démons qui se dirigent vers la maison du Vieux maître!
(Athéna) - Non ! Vous ne pouvez vous permettre de tricher ! Ce n'est pas parce que l'ennemi triche que vous pouvez le faire.

Saori était revenu de la "prison" et elle était à nouveau vêtu de sa robe ; au grand soulagement de Shiryu : Seiya n'aurait pas résisté à la vue d'Athéna nue... Elle tenait à la main une dague en or pure. Shun ouvrit de grands yeux apeurés et fonça vers elle puis lui arracha la dague qu'elle tenait.

(Shun) - Vous ne comptez pas mourir une nouvelle fois, j'espère ?
(Athéna) - Mais non, je n'ai besoin que d'une goutte de sang pour réveiller mon armure !
(Shun) - Ah ? Désolé...
(Athéna) - Cependant vous devriez aller chercher tous ceux à qui vous tenez et qui ne sont pas au sanctuaire. Arès étant ressucité, la guerre va se déclencher sur toute la terre et le monde sera ravagé...



Sanctuaire sous-marin : pilier de l'océan Atlantique-Sud

Sorente restait étonné devant cette "petite fille" qui semblait lui tenir tête. Elle avait dans le regard une tristesse et une plénitude en même temps... Aucun être humain ne pouvait connaître cette sensation de solitude et de réconfort en même temps. La seule fois où Sorente avait remarqué cette lueur, à la fois d'amusement et de contentement, teintée de tristesse et d'imploration, dans le regard de quelqu'un c'était dans celui d'un dieu. Un de ceux qu'il avait rencontré dans le sanctuaire d'Athéna. Pourtant, cette jeune enfant était d'une beauté réelle pour un Berserker. Et elle ne semblait pas profondément emballée par l'idée d'un combat. Elle avait dit se nommer Eve. Elle n'avait alors pas desserrer les dents de tout le combat. Les quelques coups qu'ils avaient échangé avaient prouvé à Sorente que cette jeune fille, derrière sa grâce évidente et ses traits presque angéliques, possédait une réelle force de Berserker et des pouvoirs allant de pair. Mais jusqu'ici, elle avait uniquement utilisé ces pouvoirs pour repousser Sorente ou pour esquiver ses coups. Elle semblait l'observer, chercher quelque chose en lui.

(Sorente) - Tu cherches quelque chose ? Tu me testes peut-être ?
(Eve) - Apprends que je suis le Berserker de la Mort Subite et Violente. Tu possèdes sur toi le cosmos de quelqu'un que je connais et que j'aimerais retrouver. En quel endroit es-tu allé le plus récemment ?
(Sorente) - Si tu crois que je vais te répondre, tu rêves! Si tu me bats, tu sauras tout ce que tu voudras me demander.
(Eve) - À ton aise...

Un sourire d'amusement apparut sur les fines lèvres du Berserker. Elle se tint alors droite et leva la main droite au-dessus d'elle. Son cosmos l'enveloppa, froid et reposant. Son sourire s'élargit devant la terreur qui s'emparait de Sorente. Celui-ci, en l'apercevant, se reprit et mit sa flûte à sa bouche. Les deux guerriers se faisaient face ; leur cosmo-énérgies à leur paroxysme, prêtes à exploser...



Pilier de l'Atlantique Nord

Le Dragon des Mers souriait à ce Berserker qui restait prostré au sol. Un simple coup de poing dans le ventre avait suffi à étendre ce guerrier. Si Arès comptait vaincre les Généraux de Poséidon aussi facilement, il s'était fourré le doigt dans l'œil jusqu'à l'épaule ! Comme Dragon des Mers faisait demi-tour, il sentit le cosmos quasi-inexistant de son adversaire se réveiller et se dévellopper jusqu'à atteindre son niveau.

(Marco) - Urk urk urk ! Tu n'aurais pas du me frapper. Le crétin qui me sert de corps s'est mis en colère contre toi et c'est alors que je prends le contrôle. Je suis le Berserker de la Rage et je vais te faire souffrir !!
(Dragon des Mers) - Je me disais aussi que tu semblais trop faible pour un guerrrier d'Arès... Mais ! Ses yeux ? ! Ils... Ils sont rouges ! Que t'arrive-t-il ?
(Marco) - C'est ainsi que se manifeste la folie sanguinaire, la Rage Noire ! Meurs : BERSERKER'S RAGE !!

La vague d'énergie frappa le Dragon des Mers et fracassa les quelques piliers environnant le pilier de l'Atlantique Nord. Le pilier lui-même ne fut même pas ébranlé par l'attaque. Marco regarda le pilier et concentra à nouveau son cosmos dans son poing droit. Dragon des Mers ressortit alors de derrière les débris, son armure intacte et son cosmos toujours aussi présent.

(Dragon des Mers) - Attends un peu. Même si tu m'avais vaincu, tu ne pourrais pas détruire le pilier avec si peu de pouvoir...
(Marco) - Ah, tu crois ? Bon alors je me contenterais de te tuer, toi, pour l'instant ! BERSERKER'S RAGE !!
(Dragon des Mers) - Tu es stupide ! Tu as bien vu que ton attaque n'avait pas eu d'effet au premier coup. Alors pourquoi en aurait-elle cette fois.

Il leva le bras gauche et balaya l'attaque d'un revers de la main.

(Dragon des Mers) - À ton tour de goûter à ma puissance : DOVE'S FATE !! (le sort de la colombe)

Une colombe tenant deux brins de blé dans son bec apparut derrière le Général de l'Atlantique Nord. Le Berserker de la Rage explosa sous les milliers de coups qui émanèrent du poing tendu du Général. Lorsque le corps retoucha le sol, le rouge avait disparu des yeux de Marco. En fait, tout avait disparu dans l'œil de Marco : l'œil était devenu noir...



Cycnos fonçait sur Kryshna, celui-ci tendit la lance de Chrysaor et lança sa puissant attaque :

(Kryshna) - FLASHING LANCER !!

Cycnos répliqua par sa plus puissant attaque, envoyant son poing en direction du général de Chrysaor qui disparaissait derrière les traits de lumière envoyés par sa lance.

(Cycnos) - PAR LES PLUMES DU CYGNE NOIR !!

Les plumes gravées sur l'armure de Cycnos semblèrent se détacher et s'envoler vers Kryshna. Trais de lumière et plumes d'obscurité se heurtèrent entre les deux opposants.

La lumière traversa les ténèbres et atteint le cœur du Seigneur du Sang.

(Kryshna) - Oui ! Tu as perdu, Seigneur d'Arès!
(Cycnos) - Je t'ai également touché, général de Poséidon! Et par là-même je t'ai tué.

Le Seigneur du Sang s'écroula, tandis que son plastron se fissurait et qu'un trou apparaissait au niveau du cœur. De son côté, Kryshna contempla son écaille et y trouva une plume noire, plantée dans sa jambière droite.

(Kryshna) - En effet tu m'as touché. Mais toucher ma jambe ne suffira pas pour me tuer. Qu'est-ce que... ?

Le général eut soudainement la vision qui se troublait. Alors, son corps se mit à le bruler et du sang apparut le long de sa jambe droite. Au bout de quelques instants il ne la sentit plus. Ses veines explosaient le long de son flanc et au niveau de son entrejambe. La douleur fut insoutenable au bout de quelques instants. Le venin du cygne noir faisait son effet...

Une minute plus tard, Kryshna touchait le sol, l'armure intacte mais le corps en très mauvais état...



Pilier de l'Océan Arctique

Isaak contemplait avec difficulté le Berserker qui lui faisait face. Ce dernier l'avait envoyé au tapis avec la plus grande facilité. Son cosmos augmentait de seconde en seconde. Cette impuissance énervait de plus en plus Isaak. Ajouté à cela la suffisance dont faisait preuve le guerrier d'Arès et la haine d'Isaak augmentait de seconde en seconde. Fait troublant, la cosmo-énergie du Berserker augmentait de même façon...

(Sergueï) - Alors, jeune homme, on reste prostré... ?
(Isaak) - Ravale ta morgue, Berserker ou je te la mettrais au travers du gosier. D'ailleurs, qui es-tu ? Tu me sembles n'être qu'un Berserker de base et pourtant tu me mets en position de faiblesse...
(Sergueï) - Bah ! De toute façon, n'as-tu pas été vaincu par le chevalier de Bronze du Cygne ? Tu dois éprouver bien de la haine à son égard...
(Isaak) - Pourquoi veut-il tant que je haïsse... ? Tu ne m'as toujours pas donné ton nom et ton grade, guerrier...
(Sergueï) - Puisque tu tiens à le savoir ; que cela te serve à mourir en paix ! Je suis Sergueï, Berserker de la Haine !
(Isaak) - C'est donc pour cela ! Je connais la légende de ton pouvoir. Aussi, le fait de savoir comment te vaincre me donne l'assurance de l'emporter... Subis l'AURORE BORÉALE !!
(Sergueï) - Inutile, ta haine me fournit le pouvoir de résister et diminue également l'intensité de tes attaques : HAINE AUTO-DESTRUCTRICE !!

La vague de froid fit soudain demi-tour et frappa l'envoyeur. Isaak ne fit pas un mouvement pour parer son attaque tellement il était éffaré par ce qui venait de se produire.

(Isaak) - C'est donc cela ! Tu te serres de ma haine pour augmenter ta propre puissance... Donc il m'est possible de te vaincre en suivant l'enseignement de ce maître que j'avais rejeté... Camus, pardonnez-moi... SENTIMENTS DU KRAKEN !!

Le froid envahit soudainement l'aire de combat. Sergueï reste interdit devant le changement des sentiments de son adversaire : il n'en a plus aucun ! Le froid qui émane de lui gèle l'air et ses sentiments sont inexistants. Plus ses sentiments disparaissent et plus le froid augmente.

(Sergueï) - Je ne sais pas ce que tu veux faire mais c'est inutile, subis ma plus puissante attaque : HATE FROM HEART !! (la haine qui vient du cœur)
(Isaak) - Ton attaque n'aura pas d'effet sur le Kraken que je suis devenu. Ressent l'effet du froid de mon maître : AURORA EXECUTION !!

La vague de froid frappa la lame de noirceur et les deux attaque se transpercèrent l'une l'autre. Isaak fut soulevé et fracassé sur le pilier. Lequel se fissura car la reconstruction, somme toute récente puisque datant de cinq années, n'était pas tout à fait terminée et les piliers restaient fragiles.

Sergueï en resta d'abord immobile, submergé par le plaisir de tuer. Quand, enfin, son cerveau décida de donner l'ordre de bouger, le corps resta immobile. Baissant les yeux dans un ultime effort de volonté ; Sergueï fut horrifié par ce qu'il vit : son corps était entièrement gelé. Une fine pluie tomba autour de lui, signe que l'océan menaçait de s'écrouler. Puis ce fut le noir et un craquement déchira le silence reposant du sanctuaire quand le corps de Sergueï explosa en une myriade de cristaux de glace...



Bian restait confiant. Le combat n'avait pas encore commencé mais le cosmos du guerrier qui lui faisait face était à peine supérieur à celui de Thétis. Pourtant il ne fallait pas être trop confiant et se fier à sa première impression : c'est à cause de cela que Seiya avait pu le battre. Ce Berserker gardait un sourire confiant, donc il avait un atout en poche...

(Bian) - Peut-on savoir quel est ton grade et quel est ton but ?
(Henyos) - Je suis le Berserker du Chasseur et mon but est de mettre ta tête sur mon tableau de chasse. Découvre mon pouvoir : LA MEUTE DE CHIENS !!

Les coups par centaines disparurent en faisant l'habituelle ondulation de l'air en cercles... Bian ne sourit pas et resta concentré :

(Bian) - Ce genre d'attaque est fait pour distraire l'adversaire puis enchaîner avec la véritable attaque... Ah ! La voilà !
(Henyos) - MISE À MORT !!

Le bras du Berserker, levé l'instant d'avant, s'abattit en direction de Bian. Le choc fut bien plus important que précédemment. Le mur d'air pressurisé fut pulvérisé et le général de l'Hyppocampe se sentit transpercé de part en part par une lance...

(Bian) - Qu'est-ce que.. ?
(Henyos) - Impressionant, non ? Tu viens de découvrir le pouvoir destructeur de la lance d'Arès. Et encore, ce n'est qu'une représentation énergétique tirée de mon esprit ; la véritable puissance de la lance est dix fois plus grande...
(Bian) - Ta puisance est impressionante mais tu ne pourras pas me porter de coup fatal tant que je porterais cette armure d'écailles marines. Mais tu as quand même réussi à me toucher. Donc je vais te montrer que je ne suis pas une simple proie : je sais me défendre : GOD BREATH !!

Le Berserker soulevé du sol s'écrasa contre le sol après quelques instants de vol plané non contrôlé...

(Henyos) - Pas... pas mal ! Mais tu vas découvrir mes véritables pouvoirs...

Le Berserker mit ses deux mains devant lui, en forme de croix et sourit :

(Henyos) - Tu viens de commettre une effroyable erreur en me laissant me mettre en cette position : la puissance de cette attaque va me permettre de te vaincre et de détruire un pilier comme Sergueï vient de le faire !

Le général de l'Hyppocampe commençait à se sentir mal à l'aise : l'énergie du Berserker augmentait de façon extraordinaire. Derrière lui apparaissait un pouvoir cent fois supérieur au sien... Arès prenait enfin part au combat ! Bian décida d'utiliser sa plus puissant attaque, qu'il avait fait évolué depuis sa résurection, pour en finir une bonne fois pour toutes. La fin de la bataille approchait !

(Henyos) - Tu vas mourir, misérable cheval des mers ! HUNTER CROSS !!
(Bian) - Pas seul ! Je t'emmène avec moi ! RISING BELLOWS !!

La croix d'énergie maléfique balaya le général de Poséidon tant la puissance d'Arès renforçait la technique déjà dangereuse de son Berserker.

De l'autre côté, le Berserker sentit l'énergie de son Dieu le quitter tandis que l'attaque de son adversaire arrivait sur lui.

(Henyos) - Mais ! Seigneur Arès ! Aidez-moi, je ne pourrais résister à l'attaque du général de l'Hyppocampe !
(Arès) - Tu m'as servi pour détruire ce satané pilier. Mais ta vie n'a aucun intérêt... Sauve-toi seul si tu y parviens !

Un Berserker de plus fut renvoyé au ciel... À la mer serait plus exact.

Bian supportait avec difficulté la technique de la croix du chasseur. Tendant son esprit au maximum il implora :

(Bian) - Seigneur Poséidon ! Je demande votre aide pour repousser la technique d'Arès !
(Poséidon) - Cette technique ne peut être détruite facilement. Si tu ne l'évites pas ton corps sera détruit, que tu le veuilles ou non. Mais si tu l'évites, ton pilier sera détruit...
(Bian) - Je dois faire honneur à la vie qui m'a été rendu pour vous servir seigneur.
(Poséidon) - C'est tout à ton honneur. Alors frappe de ton poing le centre de la croix. Mon cosmos te soutiendra au maximum.
(Bian) - Seiya, chevalier de bronze de Pégase ! Merci pour la leçon que tu m'as donné ! Regarde et admire ce que je fais en suivant ton exemple : RISING BELLOWS !!

Le poing chargé de cosmos frappa le centre de la croix. Le cosmos divin du dieu des mers engloba Bian, le protégeant au maximum du contrecoup. L'armure d'écailles se fissura peu à peu, lacérant le corps nu du général. Le poing de Bian s'enfonça plus profondément dans la masse d'anti-énergie où le cosmos de Poséidon s'insinua. La croix commença à s'effondrer sur elle-même créant une légère dépression dans l'espace-temps, à la manière d'un trou noir. Puis, l'énergie reflua dans cette dimension, provoquant une explosion de cataclysme et générant l'espace d'un instant une mini nova et une onde de choc suffisante pour détruire le peu d'écailles qui restait sur le général de Poséidon. Le corps de Bian toucha le sol, brûlé au-delà du troisième degré et recouvert de blessures générées par l'anti-matière du cosmos d'Arès.

(Bian) - Seigneur... j'ai réussi : le pilier n'a rien. Pardonnez... Kof ! pardonnez-moi de mourir ainsi sans avoir pu vous aider plus...
(Poséidon) - Bian, général de l'Hyppocampe ; Isaak, général du Kraken et Kryshna, général de Chrysaor ; vos actions et votre sacrifice sera honoré pendant toutes les prochaines générations à venir. Si nous survivons à l'Apocalypse qui s'annonce...

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Cette fiction est copyright Lefeuvre Pierre-Yves.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.