Chapitre 15 : Des épreuves pour nos (z)héros


Salle du Pope...

Gagarde, le chef des gardes : Chef ! Je peux vous parler ?
Pope : Qu’est ce que tu veux ?
Gagarde : Nous les gardes, on aimerait avoir plus de congé...
Pope, fâché : Quoi ? ! ... Et combien vous en voulez en plus ? !
Gagarde : Oh, deux ou trois seulement... On veut deux semaines de plus à Pâques ; une semaine pour la fête des Cloches et l’autre pour la fête des Œufs.
Pope : Mais...
Gagarde : Et aussi, à la place des Grandes Vacances, on veut des Très Longues Vacances, de juin à septembre inclus !
Pope : Je...
Gagarde : Et pour finir, deux semaines de plus à Noël, la semaine avant et la semaine après. On a pensé les appeler ‘Fête des Gardes’ et ‘Fête des Rennes Volants’.
Pope : C’est tout ? !
Gagarde : Oui, c’est tout. C’est vraiment bien peu, hein ?

ULTRA-BAF ! Gagarde sort avec son nez écrasé et un œil au beurre noir ; un des autres gardes l’attendait.

Garde : Zut, il a refusé notre demande !
Gagarde : Comment t’as deviné ?



Sur une planète inconnue...

Les Loufoques et les Guerriers Divins viennent d’arriver là où Hilda leur a dit que Frigoman était.

Un passant : Je peux vous renseigner ?
Hyoga : Oui ! On cherche la tour de Frigoman !
Passant : Elle se trouve derrière la Muraille de Paille, là-haut.

Ils vont près de la Muraille de Paille.

Shun : Regardez, des inscriptions sur la Muraille !
Shura : Quelqu’un comprend ce qui est écrit ?
VM : Non. Même avec mon savoir ancestral...
Aldébaran : C’est du frangrec !
Saga : Tu peux traduire ?
Aldébaran : ‘Vous êtes devant la Muraille de Paille, qui barre l’accès à la tour de Frigoman. Pour ouvrir cette Muraille, il vous faut le mot de passe, qui se compose de 26 lettres. Chacun d’entre vous doit gagner une lettre...’
Camu : Mais on n’est que 24 !
Bud : Hé ! Je ne suis pas une ombre !
Shun : Et puis Ikki viendra, j’en suis sûr...
Aldébaran : Je continue : ‘Pour gagner une lettre, promenez-vous dans la ville et rendez des services à la population. Une bonne action sera récompensée par une lettre...’
Ayoros : Séparons-nous et revenons tous ici dans 5 heures !
Aphrodite : Et Saori ? Supportera-t-elle le froid de l’Igloo Funeste ?
Shiryu : Pas d’inquiétude ! Elle est restée une demi-journée debout à Asgard sous le vent glacial et seulement vêtue d’une robe !
Ayoros : Chacun devra revenir avec une lettre ! Formons des groupes. Nous sommes 24. Par quoi ça se divise ?
Jabu : On est 25 ! Je suis là aussi !
MDM : 6x4 = 24...
Ayoros : Parfait ! Formons 6 groupes de 4 !

Les groupes se forment rapidement.

Jabu : Et moi ! Je fais quoi ?
Ayoros : Toi, t’es le groupe de 1. En route, dispersons-nous !



Au Sanctuaire, les chevaliers de Carton s’approchent de la maison du Cancer, gardée par Misty...

Misty : Aaaaaaaaaah ! ! !

Il y a des têtes partout ! Misty est effrayé.

Une tête : Aïe ! Tu me marches dessus !

Misty se met contre un mur, mais une tête attrape ses cheveux.

Misty : Hiiiiiiiiii ! ! ! Je peux plus supporter ce temple ! ! !

Il va se réfugier dans la salle de bain pour se refaire une beauté. Mais c’est pas mieux là non plus.

Misty : Quoi ? ! Des têtes à tourner au lieu de robinets ? !

Comme il se sent un peu sale, il tourne la tête-robinet, mais l’eau sort par la bouche d’une autre tête.

Misty : Mais c’est dégoûtant ici ! ! !

Il sort en courant et va dans la chambre à coucher. Bizarrement, cette pièce a l’air normale.

Misty : Un lit... Je vais me reposer un peu...

D’un bond, il se couche dessus, et à ce moment il entend des têtes hurler de partout. Elles viennent de sortir des murs et du plafond ! Paniqué, Misty sort à la vitesse de la lumière.

SuperCarton : Ah ! Voilà le gardien de cette horrible maison !
Misty : Il y a erreur ! C’est pas chez moi ici !
SuperCarton : Il est trop tard pour regretter ta cruauté ! Youhou ! Reste ici pour le punir !

SuperCarton et quatre de ses Animos sortent ; Misty est seul avec Youhou, une très belle jeune fille.

Youhou : Je suis le chevalier de la Sirène !

Elle lui fait un clin d’œil et se déshabille. Misty commence à baver. Youhou attend qu’il s’approche, et à ce moment, elle le tuera.

Youhou : Misty... Mistiti... Viens me faire un câlin !

Mais Misty résiste à la tentation !

Youhou : Je ne te plais pas ? !
Misty : Si...
Youhou : Alors, qu’attends-tu ?
Misty : Désolé... Mais je resterai fidèle à Aphrodite !

Youhou est contrariée ! Comment quelqu’un peut résister à son charme ? ! Mais elle n’a pas dit son dernier mot, elle se transforme ! Elle a changé d’apparence, elle a pris celle de déesse de la Beauté.

Misty : Qui t’es ?
Youhou, tombant à la renverse : Aphrodite !
Misty : C’est pas vrai ! Aphrodite est mieux maquillé que toi !
Youhou : Mais je suis la déesse Aphrodite !
Misty : Ah...
Youhou : Tu ne viens pas dans mes bras ? Je croyais que tu aimais Aphrodite !
Misty : Oui, mais l’Aphrodite que j’aime, c’est le chevalier des Poissons !

Mais c’est quoi cette histoire ? ! Youhou en a marre, elle fait un dernier essai et prend l’apparence de celui qu’aime Misty.

Misty : Mon chou, c’est toi ? ! ... Méfiance ! C’est peut-être Kaza...
Youhou : Misty, viens m’embrasser !
Misty : Si tu es réellement Aphrodite, tu pourras répondre à ma question : est-il un homme ou une femme ?

Il a donné la réponse dans la question ! Mais Youhou est persuadé qu’avec un nom pareil...

Youhou : C’est une femme !
Misty : Tu es démasqué, Kaza ! Aphrodite, mon chou adoré, est un homme ! Par le Coup de Talon Haut !

PAF ! Youhou tombe KO et redevient elle-même.



Jabu erre seul dans la rue...

Jabu : C’est pas juste... Personne ne veut de moi !

Il voit une vieille dame sur le trottoir, devant un passage pour piétons. Jabu se dit qu’il sera le premier à rapporter une lettre et va près d’elle.

Jabu : Je peux vous aider à traverser ?
Vieille : Non merci.
Jabu : Si ! J’insiste !
Vieille : Non, j’y arriverai seule !
Jabu : Mais avec moi, rien ne peut vous arriver !
Vieille : Laissez-moi tranquille !

Jabu vient de l’attraper et commence à traverser la route. La vieille le frappe avec son sac à main. Jabu tient bon, sa bonne action va lui faire gagner une lettre ! Des voitures passent à côté d’eux et klaxonnent.

Jabu : Bande d’idiots ! Vous voyez bien que j’aide cette vieille dame à traverser !
Un automobiliste : Patate ! Tu vois pas que t’as le feu rouge ? !

En effet, Jabu constate qu’il n’avait pas le feu vert. Il a mis la vieille en danger, il doit se racheter ! Soudain, une voiture arrive à vive allure. Prêt à tout pour jouer au héros, il pousse la vieille dame et laisse la voiture le percuter.

Jabu, avec un sourire : Je... Je l’ai sauvée...

Mais un camion venait dans l’autre sens, et percute la vieille.

Jabu : Oh non, c’est affreux ! Et c’est de ma faute !

Il reste sur la route pour se punir. Qu’une auto vienne l’achever ! Mais à côté de lui, il voit le cadavre de la vieille dame. Seulement, ce n’était pas une vieille dame, car il aperçoit aussi une perruque, et de plus elle portait un masque. Il voit même un revolver dans son sac à main.

Jabu : Mais... C’était un méchant...

Jabu se relève vite pour quitter la route, mais trop tard, un avion vient d’atterrir et lui roule dessus. Miraculeusement, Jabu survit et à côté de lui il peut voir une lettre en or. Il a réussi !



Cinquième maison du Sanctuaire...

Ban : Mmmmm... Délicieux !

Ban déguste les aliments pour chats qui étaient dans les armoires d’Ayor. Autour de lui, des centaines de boîtes de conserve vides.

Ban : Quoi ? ! Il n’en reste déjà plus ? !

Soudain, il entend du bruit dans le temple. Il doit arrêter les envahisseurs ! Mais il a trop mangé, il n’arrive plus à se relever ! Les bruits de pas se rapprochent, puis s’éloignent, signifiant que les ennemis traversent sa maison sans danger.

Ban, criant : Hé ! ! ! Je suis là ! ! ! Revenez, mauviettes ! Miaou ! MIAOU ! ! !

Un des Animos s’arrête de courir et se dirige là où se trouve Ban.

Animo : Alors, c’est toi qui nous insulte ? !
Ban : Pourquoi t’es resté ?
Animo : Tu as miaulé, et je déteste les chats ! Je suis Kojackie, chevalier de Carton de la Chauve-Souris !
Ban : C’est bizarre, ton armure n’a pas d’ailes...
Kojackie : T’as déjà vu une souris avec des ailes ? !
Ban : Mais toi, t’es une chauve-souris !
Kojackie : Oui, je suis une souris sans poils, chauve !

Effectivement, Ban ne peut que constater que son adversaire est chauve, et n’a plus de poils sur le corps. Même pas des sourcils, ni des cils. Et Ban éclate de rire.

Ban : Oh ! Oh ! Oh ! Une chauve-souris, c’est une souris sans poils ? ! Ah ! Ah ! Ah !
Kojackie : Bien sûr ! Et en tant que souris, je suis chassé par les chats. Mais comme je suis un chevalier de Carton, et donc très fort, je vais venger ma race ! Lève-toi !
Ban : J’peux pas, j’ai trop mangé...
Kojackie : Comme tu veux. Si tu préfères mourir assis... Que la souris te ronge !

L’attaque de Kojackie est en train de ronger l’armure de Ban. Il doit réagir, et vite ! Mais il ne parvient pas à se remettre debout. Alors, il ramasse une boîte de conserve vide et la jette sur son rival. BING ! Kojackie est assommé.



Que font les chevaliers et les Guerriers Divins ?

Siegfried : Oh ! Ce château est immense !
Hagen : Allons voir si on a besoin de nous !

Syd et Bud sont avec eux. Ils sonnent et quelqu’un vient ouvrir.

Syd : Papa ? !
Inconnu : Hein ? ! Je ne vous connais pas !

Une femme s’approche de la porte d’entrée.

Syd : Maman ? !
Inconnue : Qui c’est ? !
Bud : Qui êtes-vous ?
Inconnu : On est Jean et Jeanne, et on est très très riches ! Mais on a besoin d’aide aujourd’hui. Vous pouvez nous aider ?

C’était leur chance de gagner des lettres pour le mot de passe ! Ils ne peuvent pas refuser !

Siegfried : On fera ce que vous voudrez.
Bud : Hé !
Syd : Tais-toi !
Jeanne : Tout ? Vraiment tout ?
Hagen : Oui ! C’est promis !
Jean : Il nous faut quelqu’un pour s’occuper des jumeaux Jeannot et Jeannette... Toi, tu t’en occuperas !
Syd : Bien.
Jeanne : Lui, son jumeau, il s’occupera des poissons. Compris ?
Bud : Oui.
Jean : Toi, tu tondras la pelouse !
Siegfried : D’accord.
Jeanne : Et le dernier fera la lessive.
Hagen : Euh...

Siegfried lui donne un coup de coude.

Hagen : Oui !
Jean : On va vous montrer où vous allez travailler. Suivez-nous...

Cinq minutes plus tard, le couple est parti et nos braves Guerriers Divins ont commencé leurs tâches.

Syd : Jeannot ! Lâche ce vase ! ... Euh, non !

CLING !

Syd : Jeannette, arrête d’écrire sur les murs !

Zip ! Paf ! Syd vient de glisser sur une peau de banane.

Pendant ce temps, Bud...

Bud : C’est un cauchemar ! Il y a des milliers de poissons ici !

Et Siegfried...

Siegfried : Maudite pelouse ! Elle fait au moins un hectare !

Et enfin, Hagen...

Hagen : Moi, j’ai la machine à laver dernier cri ! Ca marche à la voix, il suffit de parler dans le micro ! La machine repère tous les vêtements sur un rayon de 5 mètres !

Hagen saisit le micro et annonce son ordre.

Hagen : Machine ! Saisis tous les vêtements et lave-les !

La machine obéit, attrape les vêtements de Hagen et l’avale en même temps.



Maison de la Vierge, gardée par Mozes...

Mozes : Quel temple débile ! Il y a des statues de Bouddha partout ! Et ce lotus en or, ça sert à quoi ? Je pourrais peut-être le revendre...

Mozes a fait quelques aménagements chez Shaka. Le sol est couvert de canettes de bière et de morceaux de pizzas. Il a retapissé tous les murs car il n’aimait pas de voir des Bouddha partout. Mais la récréation est finie, les chevaliers de Carton viennent d’entrer.

SuperCarton : Quel bordel ici ! Qui es-tu ?
Mozes : Mozes, le chevalier de la Baleine !
SuperCarton : Bill, tu t’en occupes ?
Bill : Ouais boss !
Mozes : Quelle est ta constellation ?
Bill : Quoi ? Constel-quoi ? ? ?
Mozes : T’es le chevalier de quoi ?
Bill : Du Requin-Idiot... Non ! Du Requin-Marteau ! Et on m’appelle Bill. D-Bill !
Mozes : Je comprends...
Bill : Moi j’ai toujours pas compris. Tu peux m’expliquer ?
Mozes : T’es trop bête pour comprendre !
Bill : Ah...
Mozes : En garde !
Bill : Hein ? Un garde ? Où ça ?
Mozes : Quel imbécile ! T’es vraiment con !
Bill : Oui, on me le dit tout le temps. Et l’autre mot que t’as dit, c’était quoi ?
Mozes : Imbécile !
Bill : Oulàlà, il y a trop de syllabes, je le retiendrai pas...
Mozes : Meurs ! Que la Baleine t’avale !

Mozes vient de manquer sa cible, il a glissé sur un morceau de pizza et est tombé.

Bill : Hi ! Hi ! Hi ! Quel nul !

Mozes, vexé, repart à l’attaque.

Mozes : Par l’Ecrasement de la Baleine !

Mozes a de nouveau raté son coup, il a glissé sur la bière répandue à terre et a terminé sa course dans un mur.

Bill : Hi ! Hi ! Hi ! Quel bouffon !
Mozes, énervé : Ferme-la, j’en ai marre ! ! !
Bill : Mare... Mare aux canards ! Coin ! Coin !
Mozes : Tu te fous de moi ! ? Je vais te clouer le bec !
Bill, touchant son visage : Mon bec ? Où il est ?

Mozes attrape le lotus d’Or et frappe Bill sur la tête. Il a frappé si fort que le lotus de Shaka s’est enfoncé et sert de collerette à Bill, qui tombe par terre, vaincu.



Pendant ce temps, à ‘Fort Oseille’...

Présentateur : Bonjour, je suis le Seigneur Cristal ! Ce jeu ressemble à ‘Fort Boyard’, mais il est plus dur ! Notre équipe d’aujourd’hui est composée d’un seul candidat. Toll, êtes-vous prêt ?
Toll : Oui !
Cristal : Je vous explique le jeu ! Vous allez faire cinq épreuves au total ! Une épreuve réussie vous rapportera une clé ou un indice. Mais comme il vous faut d’abord trois clés, vous ne pourrez pas avoir plus de deux indices... à condition de tout réussir !
Toll : Ouh mais ça va être dur, ça !
Cristal : Pour commencer, je vous envoie chez le grand-père Gaga pour l’énigme !

Cristal se dit que Toll est une brute sans cervelle, et qu’il ne réussira jamais à trouver la solution de l’énigme ! Toll arrive chez Gaga.

Toll : Ca alors ! Vous ressemblez tellement au chevalier de la Balance !
Gaga : Normal, je suis son fils ! Voici votre énigme... C’est un mammifère... qu’on ne trouve pas sur Terre... Il est loin d’être léger... et pourtant il sait voler. Qui... est-il ? T’as deux secondes pour trouver !
Toll : Un éléphant rose !
Gaga, surpris : Comment t’as fait pour trouver aussi rapidement ? !
Toll : C’est pas parce qu’on est costaud... qu’on est idiot ! Il y a encore des géants... intelligents !
Gaga, stupéfait : Voilà ta clé. Tu l’as bien méritée !

Toll prend la clé et court rejoindre le présentateur.

Cristal, le présentateur : Revoilà Toll ! Je parie qu’il n’a pas eu la clé !
Toll : Pas de chance, je l’ai eue !
Cristal : Pas possible ! ... Bon, la suite. Le bras de fer !

Cristal se dit qu’on ne peut pas être fort et intelligent à la fois. Toll entre dans la cellule, où l’attend l’homme fort.

Homme fort : T’inquiètes pas, je ne te ferai pas trop mal...

Le bras de fer a duré un dixième de seconde.

Homme fort : Aïelleu ! ! ! Ma main ! ! !
Toll : Oh, excuse-moi, je te l’ai arrachée sans le vouloir. Tiens, reprends-la...
Cristal : C’est pas vrai ! Il a déjà deux clés ! Il faut que je trouve un autre genre d’épreuve ! ... Suivez-moi !

Ils arrivent devant une nouvelle cellule.

Cristal : C’est la pente gelée. Elle est inclinée à 80 degrés et est très glissante. Au sommet se trouve la clé. Vous avez une minute !

Toll entre et essaie de monter la pente, mais n’y parvient pas.

Toll : Hé ! Hé ! Hé ! Cette fois, il ne réussira pas !

Mais Toll n’abandonne pas. Il s’abaisse et attrape le bloc de glace qui sert de pente.

Cristal : Mais à quoi il joue ? !

Et le bloc cède ! Toll l’arrache et le pousse sur le côté. Ensuite, il s’avance jusqu'à être en dessous de la clé. Il lève la main, mais il lui manque encore cinq centimètres. Alors il saute et attrape la clé. Quand il retombe, il se produit un tremblement de terre.

Toll : J’ai mes trois clés !
Cristal : C’est pas encore gagné ! Vous devez encore trouver le mot code, en ne faisant que deux aventures ! Pour la première, vous allez retourner chez le grand-père Gaga !



Sur un terrain de football...

Seyar a décidé d’aider une équipe, car ils n’étaient qu’à dix. Il fait partie de l’équipe des Zouaves et joue contre celle des Abrutis. Par après, nous désignerons un joueur de chaque équipe par le nom de son équipe.

Zouave : Seyar ! Montre nous de quoi t’es capable !

Seyar vient de recevoir la balle et tire. But ! Le tir était tellement puissant que le gardien s’est envolé avec la balle. Pourtant, ses équipiers sont très mécontents.

Seyar : Vous en faites une tête ! Je viens de marquer un but !
Zouave : Crétin ! T’as marqué dans notre camp ! Et on vient de perdre notre gardien !

Un autre Zouave va prendre la place du gardien, et le match continue. Les Zouaves décident d’accorder une seconde chance à Seyar. Mais celui-ci prend le ballon des mains et le lance dans le but des Abrutis.

Seyar : Ouais ! ! ! Vous avez vous ça ? ! On vient d’égaliser !

Un Zouave fait une crise cardiaque devant la bêtise de leur nouveau joueur. Ils ne sont plus qu’à 9.

Zouave : On ne peut pas prendre la balle avec les mains ! ! !
Seyar : Pourquoi ? C’est plus facile !
Zouave : Ca s’appelle pas ‘football’ pour rien ! ‘Foot’, ça veut dire pied !
Abruti : Ne soyez pas déçu de sa performance, il joue comme un pied !
Zouave : Ce sport se joue avec les pieds !
Seyar : Oui mais ça veut rien dire ! Au base-ball, les joueurs ne baisent pas la balle !

Deux autres Zouaves attrapent une crise cardiaque. Ils ne sont plus que 7... Enfin disons 6, car Seyar n’est pas très utile.

Zouave : On est foutu, ce match est le plus important et on va le perdre !
Seyar : Pourquoi vous ne me faites plus de passes ?

Miraculeusement, les Zouaves parviennent à avoir une occasion. Seyar décide de les aider.

Seyar : Par les Ballons de Pégase ! ! !

Les météores de Seyar ressemblent à des ballons, et le gardien Abruti ne sait plus où est le vrai. But ! 1 partout ! Les Zouaves reprennent espoir, et malgré leur nombre réduit, ils parviennent à tenir car Seyar pique la balle aux Abrutis en se déplaçant à la vitesse du son. Le match est presque fini.

Zouave : Il faut qu’on gagne !

Un Zouave, désespéré, tire vers les buts des Abrutis, mais son tir va passer à côté. Heureusement, Seyar vient de revêtir l’armure du Sagittaire, et avec la flèche d’or dévie le tir, qui va dans le goal adverse. Les Zouaves viennent de gagner !



Dans le club d’échecs des Zouaves, qui rencontre celui des Abrutis...

Mu est assis à une table. Il manquait un joueur à une équipe, et Mu s’est proposé. En fait, les Abrutis ont enlevé le Zouave manquant.

Mu : J’ai presque jamais joué à ce jeu ! Une fois, Aldébaran est venu m’embêter avec, il voulait que je joue contre lui !

Il est l’heure de commencer. Mu et son adversaire sont immobiles. Le voisin de table de Mu lui parle.

Voisin : Mu ! T’as les blancs, c’est toi qui joue en premier !

Mu prend un pion au hasard et l’avance. Son adversaire a l’air surpris, et commence à se plonger dans une longue réflexion...

Abruti : Blub... Blub... Blub...

Je disais donc, l’Abruti réfléchit très longtemps. Si longtemps que Mu s’endort.

Voisin : Mu ! MU ! ! !
Mu, se réveillant : Oui ?
Voisin : C’est à toi de jouer !

Mu réfléchit à peine, et trois coups plus tard, il perd un cavalier.

Mu : C’était un Pégase ou une Licorne ?

Mu sent qu’il va perdre, alors il contacte Kiki par télépathie.

Kiki : Oui maître ?
Mu : Va chez Aldébaran. Il a un programme d’échecs qu’il a écrit lui-même. Vite !

Kiki obéit et Mu lui dicte la position des pièces.

Mu, à Kiki : Je joue quoi, maintenant ? Que suggère le programme ?

Kiki lui indique le conseil du programme, et Mu a l’air troublé.

Mu, à Kiki : T’es sûr que le programme joue ça ? !
Kiki, à Mu : Oui ! Il dit qu’après ça, t’es gagnant !
Mu, à Kiki : Mais c’est un coup stupide ! Il peut me prendre la dame !
Kiki, à Mu : Fais comme tu veux...

Mu se dit que s’il joue comme il veut, il va perdre. Alors, d’une main tremblante, il joue un fou. Son adverse le regarde ébahi et éclate de rire. Bien sûr, il prend la dame. Mu joue le prochain coup suggéré par le programme d’Aldébaran. Tour prend pion...

Mu : Echec.

Soudain, le visage souriant de son adversaire se change en grimace. Mu sacrifie une tour, que son adversaire doit prendre. Ensuite, Mu, tout fier, joue son pion et annonce...

Mu : Echec... et mat !



Sur un terrain de golf...

Shiryu : Alors, si je comprends bien, vous devez le battre au golf pour retrouver la liberté ?

Shiryu est avec un groupe d’esclaves, dirigé par un maître très très vilain.

Maître : Je suis imbattable ! Tu veux essayer, toi ?
Shiryu : Pourquoi pas ? Mon Maître m’a transmis son savoir ancestral, et je me sens capable de relever tous les défis !
Maître : Pauvre fou ! Si tu acceptes, tu deviendras toi aussi, mon esclave ! Veux-tu toujours essayer ?
Shiryu : Grâce à la sérénité que mon maître m’a enseignée...
Maître : T’acceptes ou pas ? !
Shiryu : ... Et toutes ces techniques de combat qu’il m’a apprises...
Maître, gueulant : T’es sûr de vouloir jouer ? !
Shiryu : Oui.
Maître : Ici, le golf est un peu spécial : on a trois trous et tu dois faire mieux que moi sur chacun ! J’ai déjà joué devant mes esclaves qui te confirmeront que j’ai réussi chaque trous en deux essais !
Un esclave : Euh...
Maître, lui lançant un regard furieux : T’es pas d’accord ? !
Esclave : Si, si...
Shiryu : Si je comprends bien, je dois mettre chaque balle du premier coup ?
Maître : C’est ça ! Bonne chance ! Ah ! Ah ! Ah !

Shiryu est sur le premier terrain. Il prépare son coup et prend des notes.

Shiryu : La balle : diamètre... poids... couleur... rondeur... Le terrain : longueur... largeur... hauteur... position dans l’espace... Le club (la crosse) : longueur... poids... état d’usure... fiabilité de l’extrémité... Le trou : distance par rapport au point de départ... diamètre... profondeur... Le temps : vitesse du vent... pourcentage d’azote dans l’air... risque de pluie... risque d’orage... Le joueur, Shiryu : taille... poids... âge... expérience du golf... nombre de doigts... droitier ou gaucher... degré de motivation... nombre de légendes connues de son maître... taille de son maître... âge de son maître : indéterminé... Je m’égare là !

Au bout d’une demi-heure, il prend enfin le club dans ses mains et frappe. Le trou est à 200 mètres, mais cela n’a pas empêché Shiryu de réussir !

Maître : La poisse ! Mais il doit encore réussir les deux suivants...

Le prochain coup sera plus difficile. Cette fois, il y a beaucoup de vents et de l’orage. De plus, il y a des arbres qui cachent l’accès au trou. Sans oublier les avions dans les airs qui ont des aimants sur leurs ailes.

Maître : Ah ! Ah ! Ah ! Celui-là, tu le réussiras pas en un coup !

Shiryu recommence ses calculs, qui durent une heure et tire. Comme il l’avait prévu, la balle traverse les arbres puis est attirée par un avion, mais les gouttes de pluie la font retomber. Le vent la pousse loin, mais l’éclair qui s’abat dévie sa trajectoire. Elle roule au sol, lentement, et termine sa course dans le trou. Le maître est en train de s’arracher les cheveux. Shiryu va sur le dernier terrain.

Maître : Cette fois-ci, n’espère pas me battre !

Le trou où doit atterrir la balle est dans un labyrinthe, où il y a du vent, des éclairs, des aimants et des passages dimensionnels. Et le trou est en perpétuel mouvement, protégée par des tronçonneuses qui agissent à la vitesse du son. Shiryu étudie la situation.

Shiryu : D’après mon Maître adoré le vent va faire ceci... Selon mon Maître vénéré les aimants vont faire cela... Suivant le théorème de mon Grand-Maître, les passages dimensionnels vont faire comme ceci... Et conformément aux calculs que je viens de terminer en utilisant les formules du Fossile Sénile... Que dis-je là ? !

Shiryu se met une paire de baffes.

Shiryu : Pardonnez mes paroles, ô Vieux-Maître. Grâce à votre enseignement, je vais gagner !
Maître : Alors ? ! Ca fait trois heures qu’on attend !

Shiryu se lève, saisit le club et frappe la balle, qui franchi tous les obstacles et va dans le trou. Le maître se raidit.

Shiryu : Tu dois rendre la liberté à tes esclaves !



Sanctuaire, maison de la Balance...

Nachi : ... et ensuite, j’ajoute un œil de tricératops, puis trois goutte de sperme de mammouth, et enfin quatre grains de riz de l’ère du crétacé.

Nachi suit attentivement la recette du grimoire. Il porte la potion près de son nez.

Nachi : Beurk ! ! ! Ca pue, ce truc !

SuperCarton et ses deux derniers Animos viennent d’arriver ; l’un d’eux reste et va chercher Nachi.

Animo : Toi ! Que fais-tu ici ? Tu te caches ? Je suis Wouhouhou, le chevalier du Loup-garou !
Nachi, effrayé : Du Loup-garou ? ! Maman ! ! ! A l’aide ! ! !

Nachi essaie de se sauver en courant, mais son adversaire le frappe.

Wouhouhou : Par les Pattes Poilues du Loup-garou !

Nachi va s’écraser cinq mètres plus loin. Wouhouhou est vraiment trop fort pour Nachi, il s’amuse avec lui.

Nachi, à terre : Dommage que je suis pas un chevalier d’Argent, les Loup-garou craignent les balles en argent...
Wouhouhou : Eh ! Mais t’as fait une potion ? ! C’est quoi ? !
Nachi : Non ! N’y touche pas, je te l’interdis !
Wouhouhou : Une recette pour se transformer en loup-garou ? ! Ca m’intéresse !

Alors il avale la potion, et ... POUF ! Il vient de se transformer en caniche !

Wouhouhou : Hein ? ! Mais que m’arrive-t-il ? ? ?
Nachi : Quelle chance ! Mais je ne comprends pas pourquoi...

Il revient près du grimoire et lit le P.S. en bas de page.

Nachi : ‘Si ça marche pas, remplacez les grains de riz du crétacé par ceux du jurassique’.
Wouhouhou : Grrr... J’ai pas encore perdu !

Wouhouhou, qui est maintenant un caniche, mort les fesses de Nachi.

Nachi : AIE ! ! ! Sale bête, lâche-moi ! ! !

Il lui donne un coup de poing. Wouhouhou fait semblant d’être assommé et quand Nachi ne fait plus attention à lui, le mord de l’autre côté.

Nachi : OUIIIIIIIIIILLE ! ! !

Après beaucoup de mal, il parvient à se dégager de la prise de Wouhouhou, et pour en finir lui donne un coup de pied qui l’envoie loin du Sanctuaire.



Les chevaliers de Carton ne sont plus que deux !

SuperCarton : Et alors ? Je suis le plus fort, et mon dernier Animo est mon bras droit ! Nous vaincrons !

Quelles autres épreuves attendent nos Chevaliers et Guerriers Divins ?

Ayoros : Mon armure ! Elle est encore allée aider Seyar ! Mais pourtant, je ne suis plus mort ! ! !
Toll, à Fort Oseille : Je vous écoute, grand-père Gaga !
Hagen, dans la machine à laver : A l’aide... blub...

Jabu se relèvera-t-il ?

Jabu : Une fois que la fusée décollera, car je suis dessous...

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Cette fiction est copyright Christophe Hisette.
Les personnages de Saint Seiya sont copyright Masami Kurumada.